Questions Brèves ch.1-4 Flashcards
Quelles sont les caractéristiques clés du comportement organisationnel en tant que discipline scientifique?
- Interdisciplinarité des connaissances - Recours à des méthodes scientifiques - Priorité aux applications - Approche de la contingence
Que signifie «valoriser la diversité en milieu de travail»?
Cette expression sert à décrire un ensemble d’attitudes qui tiennent compte des différences entre individus. En milieu de travail, cela signifie, entre autres, que l’on respecte les talents et l’apport potentiel des gens de sexe, de race, d’origine ethnoculturelle, d’état physique et mental, d’orientation sexuelle, ou d’âge différents.
Qu’est-ce qu’un gestionnaire efficace?
Pour être efficace, un gestionnaire doit être capable de travailler avec d’autres gens et de les soutenir afin d’atteindre la haute performance et de la maintenir à long terme. Ce type de gestionnaire sait comment créer les conditions propices à la haute performance en mettant autant d’accent sur l’efficacité fonctionnelle que sur la satisfaction professionnelle. Son unité atteint à répétition ses objectifs, sans que fléchissent l’enthousiasme et l’engagement des membres.
Comment Henry Mintzberg décrirait-il la journée ordinaire d’un cadre?
Mintzberg dirait sans doute de cette journée qu’elle est fort occupée et que le cadre va consacrer de longues heures à son travail. Il ajouterait que les interruptions seront fréquentes et que le travail sera fragmenté et caractérisé par un grand nombre de tâches variées. Mintzberg insisterait sur le fait que cette journée sera marquée par un processus intense de communication: une bonne partie de leur temps passera à obtenir, à distribuer et à traiter des informations; le plus souvent, il s’agit de communications verbales directes au cours de rencontres planifiées ou impromptues ou par voie électronique
Pourquoi la dimension individualiste ou collectiviste des cultures nationales est-elle un facteur important en CO?
Le CO se définit comme l’étude du comportement des individus et des groupes au sein des organisations. Un des sujets étudiés est l’influence potentielle que les différences de valeurs liées à l’identité culturelle auront sur le comportement au travail. Cette dimension [i individualiste ou collectiviste] correspond à des tendances culturelles opposées par l’accent qui est mis, selon le cas, sur l’intérêt individuel ou sur l’intérêt collectif. Hofstede et Trompenaars ont mis ces tendances en lumière dans leur grille culturelle respective. Selon Hofstede, par exemple, les cultures individualistes ont tendance à privilégier un système de récompenses individuelles, tandis que les cultures collectivistes mettent l’accent sur le travail d’équipe. Le CO devrait nous aider à être plus conscients de l’effet des différences culturelles sur la gestion des individus et des groupes en fonction des contextes.
Quel est l’effet de la distance hiérarchique sur les pratiques de gestion interculturelle?
Dans les cultures où la distance hiérarchique est marquée, les subordonnés respecteront les gestionnaires et s’attendront à les voir exercer leur autorité dans le cadre de leurs fonctions. Dans les cultures à faible distance hiérarchique, les relations entre le cadre et le travailleur peuvent être plus détendues, et les subordonnés s’attendront à prendre une part plus active aux décisions les concernant
Pourquoi est-il important de tenir compte des traits de personnalité en milieu de travail?
L’importance des traits de la personnalité tient à leurs effets prévisibles sur le comportement des gen
Pourquoi la diversité et les différences individuelles sont-elles des facteurs si importants en milieu de travail? Et qu’exige la gestion de cette diversité et des différences individuelles au sein de la main-d’œuvre?
La diversité et les différences individuelles sont des facteurs importants car elles influent considérablement sur la performance et la compétitivité d’une organisation. La gestion de la diversité et des différences individuelles exige la création d’un environnement de travail où tous peuvent trouver une place et se réaliser pleinement.
En quoi se comparent et se distinguent les aspects positifs et négatifs de la colère et de l’empathie?
La colère est souvent nuisible, mais peut empêcher qu’une personne fasse profiter d’elle. Généralement utile, l’empathie peut parfois rendre vulnérable la personne qui l’éprouve.
À quoi se rapportent les cinq critères de la satisfaction professionnelle et quelle est leur importance?
Les cinq critères sont: le travail proprement dit: responsabilités, intérêt et épanouissement personnel; la qualité de l’encadrement: soutien technique et social; les relations avec les collègues: environnement de travail harmonieux et respectueux; les possibilités de promotion: avancement professionnel; le salaire: salaire adéquat et perception d’un traitement équitable. Ces facteurs se présentent différemment d’une personne à l’autre ou selon le contexte, mais on peut considérer qu’ils revêtent, d’une manière générale, une égale importance.
De quelle façon le phénomène de la dissonance cognitive est-il lié aux attitudes?
Le terme dissonance cognitive décrit le malaise que ressentent les êtres humains lorsqu’il y a contradiction entre leur attitude et leur comportement. Cette contradiction tend à entraîner soit une modification de l’attitude, soit un changement du comportement, soit une rationalisation permettant de justifier ladite contradiction entre l’attitude et le comportement
Comparez le conditionnement répondant et le conditionnement opérant en soulignant ce qui distingue ces deux approches.
Le conditionnement répondant implique une forme d’apprentissage par association qui fait appel à la manipulation de stimuli pour influer sur le comportement, comme lorsque Pavlov amenait les chiens à saliver (réaction conditionnée) au son d’une cloche (stimulus neutre transformé en stimulus conditionné) associé à la présentation de nourriture (stimulus naturel). Ces réactions conditionnées sont involontaires et s’apparentent à des réflexes. Dans le conditionnement opérant, on s’intéresse plutôt à un apprentissage fondé sur les conséquences d’un comportement qui influeront sur la probabilité de sa répétition. Contrairement aux comportements qui découlent du conditionnement répondant, ceux qui découlent du conditionnement opérant ne sont pas de l’ordre du réflexe.
Comparez le renforcement et l’apprentissage social en soulignant ce qui distingue ces deux approches
Le renforcement, tout comme l’apprentissage social, est une approche des comportements en fonction de leurs conséquences. Toutefois, selon la théorie du renforcement, l’apprentissage ne peut se faire qu’en accomplissant une action et en faisant l’expérience directe de ses conséquences. En revanche, la théorie de l’apprentissage social met l’accent sur le rôle de l’observation dans l’apprentissage et sur les processus de perception et d’attribution qui entrent dès lors en jeu. De ce point de vue, les individus réagissent selon les perceptions et les attributions qui constituent leur vision des conséquences d’un comportement, et non par rapport aux conséquences telles qu’elles se présentent objectivement. On peut expliquer en détail la théorie de l’apprentissage social en se référant à la figure 4.11 et la distinguer de l’approche du renforcement exposée à la figure 4.10, qui résume les différentes stratégies de renforcement.