Questions Flashcards
Acte I de la décentralisation
Lois Defferre 1982 :
- Création des régions
- Principe de l’élection des exécutifs des départements (1982) –> régions (1986)
- Transfert de compétences : principe de compensation (tout transfert de compétence doit être accompagné des moyens humains et financiers nécessaires à l’exercice de cette compétence) + technique du bloc de compétence (commune = école, urbanisme, assainissement, voirie / département = collège, action sanitaire et sociale RMI RSA, logement et équipement rural / région = lycée, développement économique, formation pro et apprentissage + transports régionaux)
- Juridictionnalisation du contrôle : suppression de la tutelle administrative exercée par le préfet, contrôle de légalité a priori de l’action de CT par les TA et contrôle financier par les chambres régionales des comptes
Acte II de la décentralisation
Loi constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République :
- Inscription de la décentralisation à l’article 1
- Reconnaissance du pouvoir réglementaire des CT
- Priorité d’examen au Sénat pour les projets de loi relatifs aux CT
- Principe de subsidiarité
- Pas de tutelle d’une CT sur une autre (article 72), technique de la CT chef de file
Acte III de la décentralisation
Chantier de la réforme institutionnelle (depuis 2010), porte sur le volet institutionnel de la décentralisation :
Sarkozy :
- Loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, sur les propositions du comité pour la réforme des CT « comité Balladur »
==> 1) simplifier les structures existantes
==> 2) clarifier les modalités d’exercice de leurs compétences
Hollande :
- Loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) du 27 janvier 2014
- Loi portant nouvelle organisation de la République (NOTRe) du 7 août 2015
- -> Objectifs de rationalisation de la carte territoriale et de l’architecture institutionnelle (renforcement des métropoles, de l’intercommunalité et de l’échelon régional)
==> 3) Renforcement de la démocratie locale :
- Loi de 2002 sur la démocratie de proximité : renforcement du droit des élus, droits de l’opposition…
- Révision de 2003 : référendum local décisionnel
- Loi du 16 décembre 2010 sur la question de la démocratisation des EPCI : désignation des conseillers ++ cumul des mandats
Loi MAPTAM (nom et date)
Loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, 27 janvier 2014
Loi NOTRe (nom et date)
Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, 7 août 2015
Loi de réforme des collectivités territoriales (date)
16 décembre 2010
Définition des collectivités territoriales
1) Une personnalité morale (≠ services déconcentrés de l’État)
2) Dotée d’une compétence générale sur un territoire particulier (≠ des EP, maintenant seulement communes ont une clause de compétence générale)
3) Ressort territorial limité
4) Des conseils élus (≠ EP)
3 actes de la décentralisation : objectifs et textes principaux
- Acte I : le renforcement des compétences locales, lois Defferre 1982-1983
- Acte II : la consécration constitutionnelle, révision constitutionnelle de 2003
- Acte III : rationalisation de la carte territoriale, clarification des compétences et renforcement de la démocratie locale, depuis 2010 (loi de réforme des CT 2010, loi MAPTAM 2014 et loi NOTRe 2015)
Définition d’un établissement public
1) Personnalité morale
2) Caractère public
3) Spécialité de la vocation
Définition d’un acte administratif unilatéral
1) Crée des obligations juridiques à la charge de son destinataire sans qu’il soit besoin de recueillir préalablement son consentement.
2) Ces décisions administratives ont un caractère immédiatement exécutoire (privilégie du préalable).
(AAU) Quelle loi modifie les règles de la décision implicite et que prévoit-elle à cet égard ?
La loi du 12 novembre 2013 habilitant de gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens (codifiée dans le CRPA en 2016.
Cette loi (article 21) prévoit que « le silence gardé pendant deux mois par l’autorité administrative sur une demande vaut décision d’acceptation ».
Auparavant, en vertu de la loi de 12 avril 2000, le silence de l’administration était assimilé à une décision implicite de rejet.
(AAU) qu’est ce qu’une décision révélée ?
Hypothèse où une décision n’a pas pris de forme écrite. Le Conseil d’État estime qu’une décision explicite peut être verbale ou résulter d’un comportement.
(cf CE, 1986, Mme Cusenier)
(AAU) De quand date la loi « pour un État au service d’une société de confiance » et que prévoit-elle au sujet des circulaires ? Par quel décret a-t-elle été complétée ?
Loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance complétée par le décret du 28 novembre 2018. Cette loi rénove le statut des circulaires et des instructions, précise les règles de publication et d’opposabilité.
(AAU) Quel décret précise pour la première fois les conditions de publication des instructions et circulaires ?
Le décret du 8 décembre 2008 relatif aux conditions de publication des instructions et circulaires. Obligation de publication des circulaires.
(AAU)
- -> Quel texte prévoit pour la première fois la possibilité pour un justiciable d’invoquer une circulaire ou une instruction ?
- -> Dans quel domaine ?
- -> Quel article du CRPA généralise l’invocabilité des circulaires et instructions ?
- -> L’article L-80A du Livre des procédures fiscales dispose que si le contribuable s’était conformé à une circulaire de l’administration, alors on ne peut pas le sanctionner quand bien même la circulaire n’est pas conforme à la loi.
- -> Matière fiscale.
- -> Généralisation dans le CRPA à l’article L312-3 qui précise que toute personne peut se prévaloir des circulaires.
(AAU) Quelles sont les modalités de recours contre une circulaire et quelle décision les précise ?
Possibilité d’invoquer les dispositions générales et impératives d’une circulaire.
CE, 2002, Mme Duvignères
(AAU) Quels actes unilatéraux sont non-décisoires ?
Les circulaires et directives (lignes directrices)
(AAU) A quelles conditions le Conseil d’État admet-il la légalité d’une directive ? Par quelle décision ?
Le CE admet la légalité d’une directive à condition que l’administration ne se sente pas tenue et qu’elle puisse y déroger (à la différence des règlements).
CE, 1971, Crédit foncier de France
(AAU) Quelles sont les caractéristiques d’un acte règlementaire ? Et d’une décision individuelle ? Quel type d’acte appartient à une catégorie intermédiaire ?
- Un acte règlementaire a un caractère normatif, qui fixe une règle générale, impersonnelle et permanente.
- Une décision individuelle est nominative et ponctuelle.
- La décision d’espèce : se rapporte à un projet précis mais n’a aucun destinataire direct.
(AAU) Quelles évolutions concernant les règles de procédure et de forme des actes administratifs unilatéraux ?
- Règles relatives à la forme des actes administratifs et à leur procédure d’élaboration sont exclues des matières réservées au législateur par l’article 34 de la Constitution, procédure administrative non-contentieuse relève du domaine réglementaire.
- Rehaussement des sources de la procédure administrative :
–> Exigences législatives : grandes lois des années 1970 visant à renforcer la transparence de l’action administrative et les droits des administrés
+ Loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec l’administration (DRCA)
+ Codification dans le CRPA, regroupe les règles de la procédure administrative.
–> Exigences constitutionnelles : article 7 de la Charte de l’environnement, principe de participation du public en matière environnementale
–> Exigences européennes : bonne administration (article 41 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE)
(AAU) A quoi servent et quelles sont les règles de procédure d’édition des actes administratifs ?
- -> Règles de procédure sont des garanties de la transparence de l’action administrative, visent à favoriser l’association des citoyens à l’élaboration des décisions publiques et préserver leurs droits.
- -> Procédure contradictoire : seulement pour les décisions individuelles à caractère défavorable. Obligation procédurale qui découle du principe des droits de la défense (PGD et PFRLR)
- -> Procédure consultative :