QI Flashcards

1
Q

Quels sont les vaccins obligatoires chez les professionnels de santé ?

A

Vaccin hépatite B
Vaccin Sars Cov 2
+ toutes les vaccinations obligatoires en population générale

/!\ la grippe est uniquement fortement recommandée

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2
Q

Quels sont les vaccins interdits chez les personnes immunodéprimées ?

A

Tous les vaccins vivants atténués :

  • ROR
  • VZV
  • fièvre jaune
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3
Q

Quelles sont les sérologies à réaliser chez un patient source dans le cadre d’un AES ?

A

VIH
VHB
VHC

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4
Q

Etapes d’un diagnostic de VIH ?

A

Test combiné avec recherche Ac ant- VIH1 et VIH2 + Ag p24
Si positif : confirmation par Western-Blot
Si positif : confirmation par ELISA sur un deuxième prélèvement pour écarter une erreur d’identification

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5
Q

Quelles sont les réponses vraies concernant le traitement post-exposition du VIH ?
A - il consiste en une trithérapie
B - il peut être prescrit jusqu’à 72h post-exposition
C - il est prescrit sur une durée d’un mois
D - il prévient le VIH et VHC
E - il nécessite un suivi virologique et biologique

A

ACE

B : il peut être prescrit jusqu’à 48h mais n’est réellement efficace que jusqu’à 4h
D : il prévient uniquement le VIH

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6
Q

Quel est le bilan à prescrire en cas d’AES chez la personne exposée ?

A

Sérologies VIH, VHB et VHC
NFS + créatinine + transaminases + test de grossesse –> important pour un éventuel traitement post-exposition

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7
Q

Un patient de 35 ans, ancien toxicomane, présente deux sérologies VHC positives mais une recherche du génome viral négative. Qu’en conclure ?

a - il s’agit d’un faux positif
b - il faut débuter un traitement du VHC
c - il a guéri
d - il faut réaliser un génotypage viral avant de pouvoir conclure
e - ce résultat est sans doute du à une immunosuppression sous-jacente

A

C
Sérologie virale + et ARN - : hépatite guérie
Sérologie virale + et ARN+ : hépatite en cours –> génotypage
- > 6 mois : chronique
- < 6 mois : aigue

A : faux positif deux fois de suite ?
B : pas de génome détecté = par de traitement
D : génotype viral uniquement si infection en cours confirmée donc si génome détectable
E : le VHC ne donne pas d’immunosuppression (et quand bien même, les sérologies sont positives…)

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8
Q

Définition de la guérison du VHC

A

Absence de détection d’ARN viral pendant 12 semaines

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9
Q

Concernant le vaccin contre le papillomavirus :
a - il est dirigé uniquement contre les papillomavirus 16 et 18 (car à haut risque carcinogènes)
b - c’est un vaccin vivant atténué
c - il est dirigé contre tous les types de papillomavirus
d - il est recommandé chez les filles de 11 à 14 ans
e - il est recommandé chez les jeunes hommes HSH

A

DE
Recommandé globalement chez tous les jeunes gens avec rattrapage jusqu’à 25 ans
B : vaccin inactivé
AC : il est dirigé contre 9 types de papillomavirus

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10
Q

Chez la femme enceinte, la rougeole peut donner :
a - mort foetale
b - atrophie membres supérieurs
c - accouchement prématuré
d - pneumopathie maternelle sévère
e - anasarque foetoplacentaire

A

ACD

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11
Q

Les endocardites à Staphylococcus aureus :
A. sont les plus fréquentes des endocardites infectieuses
B. sont parmi les plus graves
C. surviennent quasi exclusivement sur prothèse valvulaire
D. imposent la prescription de gentamicine
E. se présentent le plus souvent comme des endocardites sub-aiguës (‘oslériennes’)

A

AB

30% des endocardites bactériennes

La gentamicine est indiquée pendant 2 semaines et uniquement en cas de prothèse valvulaire

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12
Q

En cas de suspicion d’endocardite infectieuse :
A. Le volume optimal de sang mis en culture est de 40 à 60 mL
B. Une antibiothérapie probabiliste est débutée avant les résultats des hémocultures
C. Une échographie cardiaque normale élimine le diagnostic
D. Un scanner thoraco-abdomino-pelvien peut être réalisé à la recherche de localisations extra-cardiaques
E. Le bilan de la porte d’entrée dépend du pathogène identifié

A

ADE

B : la seule indication à une antibiothérapie probabiliste avant les prélèvements est le purpura fulminans pré-hospitalier !

C : écho coeur systématique mais si elle est négative, on peut quand même poser le diagnostic si les autres critères de Duke sont réunis

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13
Q

Dans quels cas une antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse est-elle recommandée?
A. Fibroscopie bronchique chez un patient avec rétrécissement aortique calcifié
B. Détartrage chez un patient ayant déjà présenté une endocardite infectieuse 5 ans avant
C. Avulsion dentaire chez un patient porteur d’une valve mécanique mitrale
D. Avulsion dentaire chez un patient sous anti-TNF alpha
E. Coloscopie chez un patient porteur d’une bioprothèse aortique

A

BC

Antibioprophylaxie par amox 1g (clinda si allergie) en cas de geste dentaire à risque d’effraction de la muqueuse chez des patietns à risque :

  • prothèse
  • ACTD d’endocardite infectieuse
  • cardiopathie cyanogène (shunt droite-gauche)
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14
Q

En cas d’accident d’exposition au sang :
A. Le risque de contamination par le VIH suite à une piqure avec une aiguille contaminée d’un patient VIH+ non traité est de 3%
B. Il faut laver la plaie en urgence
C. Le risque de contamination est maximal avec une aiguille pleine
D. Le traitement post-exposition n’est pas recommandé si le patient source est infecté par le VIH avec une charge virale indétectable sous traitement
E. Si la victime de l’AES a des Ac anti HBs > 10 UI/mL, il n’y a pas de prise en charge spécifique concernant le risque de transmission du VHB

A

BDE

A : VIH = 0,03% VHB = 50% VHC = 40%

D : le traitement post-exposition est indiqué avec piqûre ou coupure par du matériel souillé avec un patient source positif en CV détectable ou de statut inconnu

E :
les immunoglobulines sont indiquées chez les patients non vaccinés (ou Ac < 10) exposées avec patient source positif
le vaccin sera fait chez toutes les personnes non vaccinées

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15
Q

Dans une arthrite aigue sur os natif de l’adulte :
A. Une imagerie est nécessaire pour poser le diagnostic
B. L’antibiothérapie doit être débutée en urgence avant les prélèvements bactériologiques
C. Il faut évoquer en premier lieu une étiologie streptococcique
D. L’antibiothérapie probabiliste cible Staphylococcus aureus E. La durée de l’antibiothérapie est de 12 semaines

A

D

A : diagnostic clinique, les examens permettant une documentation microbiologique et une évaluation du retentissement

B : prélèvements microbio AVANT toute antibiothérapie

E : 6 semaines (2 IV et 4 PO traditionnellement, à adapter selon l’évolution du patient)

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16
Q

Le traitement de la gale peut comporter une ou plusieurs des composantes suivantes :
A. Un traitement topique par perméthrine crème ou par benzoate de benzyle
B. Un traitement oral par ivermectine à J1 et J7
C. Traitement des cas contacts uniquement si symptomatiques
D. Une corticothérapie locale ou générale
E. Un lavage en machine à 40 ° des vêtements et de la literie

A

AB

C : traitement des cas contact systématique (sinon tout le monde se réinfecte…)

E : 60° en cycle long ou enfermer le linge pendant 72h

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17
Q

Quel aspect peut-on rencontrer sur une IRM chez un patient avec suspicion de spondylodiscite ?

A

Hypersignal T2 discal avec oedème osseux en miroir

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18
Q

Pour quels pathogènes peut-on évoquer une contamination en cas d’hémoculture positive ?
A. Staphylocoque à coagulase négative
B. Cutibacterium acnes
C. Corynebacterium spp.
D. S. aureus
E. Candida

A

ABC

Pour tous les germes commensaux, on ne parlera de bactériémie qu’en cas d’au moins 2 flacons positifs au même germe, de deux paires d’hémocultures différentes dans un contexte évocateur

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19
Q

Un patient communautaire n’ayant pas voyage se présente au SAU pour une diarrhée fébrile avec des signes de sepsis : marbrures et hypotension à 70/45 mmHg. Quelles antibiothérapies probabilistes pourriez-vous débuter?
A. Amikacine + Céfotaxime
B. Amikacine + Céfotaxime+ Imidazolés
C. Pipéracilline-tazobactam + Amikacine
D. Méropénème
E. Méropénème + Amikacine

A

BC

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20
Q

Quels sont les examens complémentaires à faire systématiquement en cas de candidémie ?
A. IRM cérébrale
B. Fond d’oeil
C. ETT
D. Scanner thoraco-abdomino-pelvien
E. PET Scan

A

BC
Localisations secondaires septiques très fréquentes :
B : choriorétinite
C : recherche d’endocardite associée

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21
Q

Klebsiella pneumoniae est une entérobactérie du groupe 2. Cela signifie, à l’état sauvage
A. Qu’elle produit une pénicillinase
B. Qu’elle produit une céphalosporinase
C. Qu’elle est résistante à toutes les pénicillines
D. Qu’elle est résistante à l’amoxicilline
E. Qu’elle est sensible à l’amoxicilline associée à de l’acide clavulanique

A

ADE

1 : Proteus, Salmonelle, E. coli, Shigelle : pas de résistance
-> traitement par amox

2 : Klebsielle et Citrobacter koseri : pénicillinase de bas niveau
–> résistance amox donc traitement par augmentin

3 : Enterobacter, Citrobacter freundii, Morganella, Serratia, Providencia : céphalosphorinase de bas niveau
-> résistance amox, amox-clav et C1G/C2G donc traitement par ticarcilline

4 : Yersinia : pénicillinase + céphalosporinase

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22
Q

Concernant les précautions “air” :
A. Elles imposent le port de gants lors de l’examen clinique
B. Elles imposent le port de masque FFP1 pour les soignants
C. La varicelle nécessite ce type d’isolement
D. Elles imposent le port de masque chirurgicale pour les soignants
E. La coqueluche nécessite ce type d’isolement

A

C

AIR :

  • FFP2 pour le soignant
  • masque chirurgical pour le patient
  • > tuberculose, rougeole, varicelle

GOUTTELETTE :

  • masque chirurgical pour le soignant
  • tablier
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23
Q

Devant un accès palustre à P. falciparum chez un adulte avec ictère et une parasitémie de 5%, quelle est l’attitude recommandée ?
A. Traitement ambulatoire
B. Prescription d’Atovaquone-proguanil
C. Demande d’un avis du réanimateur
D. Prescription de Dihydroartémisinine (artéminol-pipéraquine)
E. Prescription de Méfloquine

A

C

Le patient présente des critères de gravité (ictère + parasitémie > 4%) donc prise en charge réanimatoire et traitement par artésunate IV

A : critères d’hospitalisation = terrain fragile, parasitémie > 2%, cytopénie, IRA, vomissements (pas de traitement oral possible)

B : deuxième ligne si forme simple

D : première ligne forme simple

E : utilisé en prophylaxie

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24
Q

Un patient consulte avant son voyage dans un pays endémique pour le paludisme. Quelle prophylaxie antipalustre peut-on lui proposer ?
A. Chloroquine tous les jours jusqu’à 2 semaines après son retour
B. Atovaquone-proguanil tous les jours jusqu’à 4 semaines après son retour
C. Doxycycline tous les jours jusqu’à 4 semaines après son retour
D. Méfloquine tous les jours jusqu’à 2 semaines après son retour
E. Atovaquone-proguanil 1 fois par semaine jusqu’à 1 semaine après son retour

A

C

Doxycyline tous les jours jusqu’à 4 semaines après le retour

Atovaquone-proganil tous les jours jusqu’à 1 semaine après le retour

Méfloquine hebdomadaire à commencer 10 jours avant le séjour et jusqu’à 3 semaines après le retour

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25
Q

Quelles sont les parasitoses pouvant être responsables d’une hyperéosinophilie ?
A. Filariose
B. Anguillulose
C. Taenia
D. Amibiase
E. Ascaridiose

A

ABCE

Causes d’hyperéosinophilie :

  • allergie
  • parasitose, en particulier les helminthioses
  • MAI : lupus, GS, PR, vascularite, sclérodermier, MICI, pemphigoïde bulleuse
  • hémopathie : Hodgkin, sd myéloprolifératif, LAM
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26
Q

Mme X. actuellement enceinte à 29 SA consulte aux urgences pour fièvre à 39,5°C et douleur lombaire droite. Vous évoquez une pyélonéphrite aiguë droite. Quels examens faites vous?
A. ECBU
B. VS
C. Echographie rénales et des voies urinaires
D. Hémocultures avec recherche de Listeria sp.
E. Prélèvement vaginal

A

ACDE

AC : systématique devant une pyélonéphrite dite “à risque”

DE : systématiques devant une fièvre chez la femme enceinte

B : plus d’indication de la VS, préférer la CRP

Pour la pyélo de la femme enceinte :

  • considérer comme à risque d’emblée
  • traitement de premier choix par C3G IV et relais PO adapté au germe pendant 14 jours
  • ECBU de contrôle 8 à 10 jours après la fin du traitement
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27
Q

Les infections nosocomiales :
A. peuvent survenir au décours d’une prise en charge thérapeutique ou préventive menée en cabinet de ville
B. sont le plus souvent dues à des organismes peu pathogènes
C. sont responsables d’environ 4 000 décès par an
D. sont d’autant moins fréquentes que la densité en soins est importante
E. surviennent au-delà de la 48ème heure d’hospitalisation

A

CE

A : dans un établissement, et donc pas en ville !

B : au contraire, pathogènes souvent résistants et virulents

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28
Q

Parmi les vaccins suivants, quels sont ceux qui sont contre-indiqués pendant la grossesse ?
A. Grippe
B. Fièvre jaune
C. ROR
D. DTPolio
E. Pneumocoque

A

C

Vaccins contre-indiqués : VZV et ROR

/!\ la fièvre jaune est bien un vaccin vivant atténué mais en cas de voyage en zone d’endémie, la balance bénéfice risque est en faveur de la vaccination (donc CI très, très relative)

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29
Q

A propos du méningocoque :
A. Il s’agit d’une bactérie de type cocci gram positif
B. Il n’existe pas de portage pharyngé asymptomatique
C. La transmission est manuportée
D. La diffusion de la bactérie vers le LCR se fait par voie hématogène
E. 5 à 10 % de la population est porteuse asymptomatique

A

DE

Méningocoque = cocci gram négatif

Transmission aérienne
Portage pharyngée chez environ 10% de la population

Traitement par Ceftriaxone ou Cefotaxime + Dexaméthasone
/!\ Ne pas oublier le traitement des cas contact !

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30
Q

Devant une méningo-encéphalite, quels germes devez-vous suspecter ?
A. Neisseria meningitidis B. Mycobacterium tuberculosis
C. EBV
D. Listeria monocytogenes
E. HSV

A

BCDE

Penser à faire une sérologie VIH +++

Suspecter : HSV, VZV, EBV, Listeria, Tuberculose, entérovirus
-> Penser à demander les pcr HVS, VZV et EBV

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31
Q

Quels sont les signes cliniques pouvant vous faire évoquer une primo-infection VIH ?
A. Exanthème maculo-papuleux non prurigineux
B. Lésions violacées multiples
C. Fièvre depuis plus de 7 jours
D. Adénopathies cervicales
E. Ulcération buccale

A

BCDE

A : sarcome de Kaposi

Y penser devant :
- fièvre et syndrome grippal
- adénopathies
- rash cutané
- ulcérations muqueuses
- pharyngite
- troubles digestifs
- troubles neuros (suspicion de méningo-encéphalite)

/!\ très polymorphe !

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32
Q

Que conclure devant un test syphilis TPHA + ou VDRL - et quelle prise en charge ?

A

3 possibilités :

  • cicatrice sérologique (antécédent de syphilis guérie)
  • syphilis très précoce
  • autre tréponémose

Interroger le patient sur ses antécédents
Contrôler dans 15 jours

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33
Q

Que conclure devant une sérologie VHB avec :

  • Ac HBs positif
  • Ac HBc négatif
  • Ag HBs négatif
A

2 possibilités :

  • VHB guéri
  • vaccination

Pour l’interprétation :

  • Ag + : infection en cours
  • Ac HBc : anticorps signant un contact avec le virus (infection en cours ou latente ou guérie) -> faire charge virale et regarder les Ag pour trancher
  • Ac HBs : anticorps protecteurs acquis soit par vaccination soit par guérison -> regarder les HBc pour trancher : si positifs, VHB guérit donc si perte de ces anticorps, possible réactivation
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34
Q

Devant une dermohypodermite aigüe, quels signes cliniques doivent faire suspecter une fasciite nécrosante ?
A. fièvre à 40 °C
B. crépitation sous-cutanée
C. extension rapide
D. Hypoesthésie
E. douleur intense

A

BCDE

Signes de gravité :

  • sepsis
  • extensino rapide
  • nécrose
  • induration au-delà des zones inflammatoires
  • crépitations
  • hypoesthésie
  • hyperalgie
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35
Q

Devant toute fièvre depuis plus de 15 jours chez un allogreffé de moelle osseuse avec un bilan bactériologique standard négatif, quels sont les deux principaux pathogènes à rechercher ?
A. Adénovirus
B. Aspergillus sp
C. EBV
D. Cytomégalovirus
E. Toxoplasmose

A

BD

Penser à :

  • bactéries invasives
  • infection fongique
  • si asplénie : + germes encapsulés (pneumocoque, méningocoque, H. influenzae)
  • si déficit humoral : + germes opportunistes et virus
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36
Q

M. R. arrive tout juste d’Ukraine. Il a une toux grasse depuis 3 mois. Quels sont les examens complémentaires que vous devez impérativement lui prescrire ?
A. Sérologie VIH
B. Sérologie VHA
C. BK crachats
D. Radiographie thoracique
E. Quantiféron

A

ACD

Suspicion de tuberculose +++ sur séjour en pays endémique + tableau évocateur + résistance à une ligne d’antibiothérapie

/!\ gros pool de tuberculose résistante en Europe de l’Est donc attendre le test de résistance à la rifampicine (si test positif : décision des modalités de traitement en centre de résistance)

A : tuberculose maladie favorisée par le VIH donc sérologie fortement recommandée dans le bilan d’une tuberculose (et inversement, dépistage de la tuberculose systématique dans le bilan du VIH

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37
Q

Concernant le traitement d’une tuberculose, quelles sont les réponses exactes ?
A. L’atteinte pleurale constitue une indication à la corticothérapie
B. L’isoniazide est l’antituberculeux le plus pourvoyeur de cytolyse hépatique
C. Certaines fluoroquinolones ont une activité anti-mycobactéries
D. La vitamine B6 peut être associée au traitement antituberculeux pour prévenir la névrite optique
E. La durée de traitement d’une tuberculose ganglionnaire est de 6 mois

A

CE

6 mois de traitement pour toutes les tuberculoses sauf :

  • ostéo-articulaire : 9 mois
  • neuroméningée : 12 mois

Associer une corticothérapie pour les formes neuroméningées

La vitamine B6 est indiquée en prévention de la neuropathie périphérique

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38
Q

Définition d’une tuberculose résistante

A

MDR : résistance à l’isoniazide et rifampicine

XDR : résistance à l’iso et rifam + quinolones + bédaquiline ou linézoline

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39
Q

La légionellose:
A. Peut être responsable d’épidémies locales
B. Nécessite des précautions complémentaires AIR
C. Peut s’accompagner de signes digestifs
D. Survient exclusivement chez le patient immunodéprimé
E. Nécessite toujours 21 jours d’antibiothérapie

A

AC

Terrain à risque : personne âgée, immunodéprimé, diabétique

Exposition à l’eau en aérosol avec contexte épidémique

Y penser devant un pneumopathie avec des signes extrapulmonaires

Déclaration obligatoire à l’ARS

Traitement :

  • forme simple : macrolides 8 jours
  • forme grave ou immunosuppression : lévofloxacine 21 jours
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40
Q

Traitement d’une pneumocystose

A

Bactrim forte dose avec décroissance progressive sur 21 jours
Puis maintien d’une prophylaxie jusqu’à une remontée des CD4 > 200

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41
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une varicelle chez une patiente sous Aziathioprine pour une RCH ?

A

Risque de varicelle grave avec forme viscérale +++ :

  • atteinte cutanée profuse et nécrotique
  • atteinte pulmonaire
  • atteinte neurologique : convulsion, méningite, encéphalite…

Traitement par Aciclovir IV 15 mg/kg/8h pendant 10 jours

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42
Q

Vous recevez un patient de 35 ans au SAU. Il présente une toux sèche et de la fièvre depuis 2 semaines. Son médecin lui a prescrit de l’Augmentin sans résultats. Il est dyspnéique, Sat 87%, T38,4°C. Vous retrouvez aussi des petites lésions blanchâtres sur la langue et le palais.
Quelles sont les hypothèses diagnostiques ?
A - angine virale
B - pneumonie
C - candidose oropharyngée
D - OAP
E - SIDA

A

BCE

E : à évoquer dès maintenant devant un patient jeune, à priori sans antécédent, se présentant avec candidose oropharyngée

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43
Q

Vous prenez en charge un patient chez qui vous suspectez une pneumonie évoluant depuis 2 semaines. Il est dyspnéique (Sat 87%) et fébrile. Il présente des lésions blanchâtres pharyngée.
Quels examens complémentaires demandez-vous ?
A. Une fibroscopie bronchique avec un LBA
B. Une IRM cérébrale
C. Une radiographie pulmonaire
D. Un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) VIH
E. Des gaz du sang en air ambiant

A

CDE

C : la radio est l’examen de première intention devant un patient avec toux fébrile et signes de gravité

D : à demander d’emblée devant un patient suspect de séropositivité VIH (jeune, à priori pas d’antécédents et probable candidose oropharyngée)

E : évaluation de la gravité de la pneumopathie

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44
Q

Chez un patient lymphopénique avec candidose oropharyngée se présentant pour pneumonie évoluant depuis 2 semaines, vous réalisez une radio montrant un syndrome alvéolo-interstitiel. Quels germes doivent être suspectés ?

A. Une infection à SARS-CoV-2
B. Une tuberculose
C. Une pneumocystose
D. Une pneumopathie à pneumocoque
E. Une pneumopathie à germes atypiques

A

ACE

Pour rappel sur les aspects radios des différentes pneumonies :

  • Opacités alvéolaires = bactéries
  • Opacités alvéolo-interstitielles = virus, pneumocystose ou à germes atypiques
  • Lésions excavées = tuberculose, infections fongiques, K. pneumoniae, S doré et P. aeruginosa
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45
Q

Quelle est la prise en charge d’un patient avec pneumonie à Pneumocystis jirovecii dans un contexte de découverte de séropositive VIH ?

A. Une trithérapie antirétrovirale doit être commencée avant le traitement de la pneumocystose
B. Une corticothérapie par voie générale est indiquée
C. Un traitement par fluconazole est indiqué
D. Un traitement par triméthoprine/sulfaméthoxazole doit être débuté
E. Un traitement par pyriméthamine/sulfadiazine doit être débuté

A

BCD

B : indication à une corticothérapie si PaO2 < 70

C : traitement de la candidose

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46
Q

Concernant le traitement du VIH :
A. Un délai de 3 semaines doit être respecté avant de débuter le traitement antirétroviral en cas d’infection opportuniste en cours de traitement
B. Les trithérapies antirétrovirales actuelles contiennent en général 2 inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
C. Les inhibiteurs de l’intégrase sont contre-indiqués chez les patients au stade sida
D. Les inhibiteurs de la protéase peuvent être utilisés chez les patients au stade sida
E. Une prophylaxie de la pneumocystose par triméthoprine/sulfaméthoxazole devra être maintenue jusqu’à ce que les CD4 remontent au-dessus de 500/mm2

A

D

A : les seuls indications à retarder la trithérapie sont la tuberculose neuroméningée et la cryptococcose

B : trithérapie = 2 INTI + 1 INNTI ou IP ou II

E : le Bactrim est indiqué chez les patients avec CD4 < 200

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47
Q

Quels sont les objectifs virologiques d’un patient sous trithérapie pour VIH ?
A. Une charge virale VIH ayant diminué d’au moins 3 log10 copies/mL à M1
B. Une charge virale <1 000 copies/mL à M1
C. Une charge virale <400 copies/mL à M3
D. Une charge virale <50 copies/mL à M3
E. Une charge virale <50 copies/mL à M6

A

CE

A M1 = diminution de 2 log
A M3 = CV < 400
A M6 = CV indétectable (seuil < 50)

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48
Q

Concernant les patients VIH+ en charge virale indétectable :
A. Les rapports sexuels sans préservatifs sont possibles sans danger dans les couple sérodifférents
B. La procréation doit être médicalement assistée (lavage du sperme) si l’homme est séropositif
C. L’accouchement par voie basse est possible si la femme est séropositive
D. L’allaitement est contre-indiqué si la femme est séropositive
E. L’externe qui se pique avec une aiguille souillée de sang devra prendre un traitement post-exposition du VIH pendant 28 jours

A

ACD

A : indtétectable = intransmissible
B : vieille technique qui date de Mathusalem

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49
Q

En octobre, vous recevez au SAU une femme de 67 ans, DT2 et obèse, non vaccinée depuis au moins 20 ans. Elle se présente avec dyspnée fébrile + douleurs abdos + myalgies. Que peut-on suspecter ?
A. Pneumopathie à éosinophile
B. Pneumopathie due à la grippe A
C. Tuberculose pulmonaire
D. Pneumopathie à Haemophilus influenza
E. Œdème pulmonaire cardiogénique

A

B

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50
Q

Quels sont les facteurs de risque de grippe grave ?
A. Age
B. Diabète
C. Obésité
D. Fièvre
E. Douleurs abdominales

A

ABC

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51
Q

Quel isolement doit être mis en place en cas de suspicion de grippe chez un patient ?
A. Isolement contact
B. Isolement gouttelettes type ‘air’
C. Isolement respiratoire type ‘gouttelettes’
D. Déclaration obligatoire à l’ARS
E. Port de lunettes de protection

A

C

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52
Q

Quel bilan doit être demandé chez une femme de 67 ans se présentant avec dyspnée fébrile + syndrome grippal ?
A. ECBU
B. Angio-TDM thoracique
C. Hémocultures périphériques
D. PCR virales sur écouvillon nasopharyngé
E. ECBC

A

CDE

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53
Q

Quels sont les arguments d’hospitalisation devant un pneumonie ?
A. Hypotension artérielle
B. Age
C. Diabète insulinoréquérant déséquilibré
D. Polypnée
E. Fièvre à 39°C

A

ABCD

Critères CRB65 : Confusion, Respiration > 30, Hypotension, age > 65 and

+ Terrain

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54
Q

Quelles bactéries sont à prendre en compte chez une femme de 67 ans, non vaccinée, se présentant pour pneumonie sévère + syndrome pseudogrippal ?
A. Streptococcus pneumoniae
B. Mycoplasma pneumoniae
C. Chlamydia pneumoniae
D. Haemophilus influenzae
E. Legionella pneumophila

A

AE

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55
Q

Quelle antibiothérapie débuter devant une pneumonie sévère sous 2L d’O2 avec suspicion de légionellose ?
A. Amoxiclline
B. Amoxicilline-Acide Clavulanique
C. Cefotaxime
D. Spiramycine
E. Oseltamivir

A

CD

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56
Q

Qu’est ce qui orienterait vers une légionellose ?
A. Dissociation du pouls
B. Confusion
C. Elévation des CPK
D. Hyponatrémie
E. Atteinte multi-lobaire

A

Tout

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57
Q

Parmi ces propositions, la(les)quelle(s) récuserait le diagnostic de légionellose ?
A. Antigénurie légionella négative
B. ECBC négatif
C. Hémocultures négatives
D. LBA négatif
E. Aucune des propositions

A

E

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58
Q

Quelles mesures mettre en place devant une légionellose ?
A. isolement respiratoire type ‘air’
B. isolement respiratoire type ‘gouttelettes’
C. Déclaration obligatoire
D. Antibioprophylaxie de l’entourage familial
E. Dépistage de l’entourage familial

A

C

Pas de transmission interhumaine donc pas d’isolement

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59
Q

Quel(s) antibiotique(s) est (sont) efficace(s) sur Legionella pneumophila?
A. Cefotaxime
B. Spiramycine
C. Levofloxacine
D. Cotrimoxazole
E. Amoxicilline-Acide Clavulaniquesmi

A

AB

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60
Q

Quelles sont les espèces de Plasmodium pathogènes chez l’homme ?
A. Plasmodium vivax
B. Plasmodium filariae
C. Plasmodium falciparum
D. Plasmodium ovale
E. Plasmodium knowlesi

A

ACDE

5 espèces chez l’Homme : vivax, falciparum, ovale, knowlesi, malarie

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61
Q

Quelles sont les espèces de Plasmodium responsables d’accès palustres graves ?
A. Plasmodium vivax
B. Plasmodium malariae
C. Plasmodium falciparum
D. Plasmodium ovale
E. Plasmodium knowlesi

A

CE

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62
Q

Qu’attentez-vous du frottis sanguin – goutte épaisse ?
A. Il n’a de valeur que s’il est réalisé pendant un pic fébrile
B. La goutte épaisse permet d’identifier l’espèce de Plasmodium
C. Le frottis mince sanguin permet de mesurer la parasitémie
D. Le temps de rendu du résultat est contraint par une culture sur milieu spécial
E. Il est obligatoirement associé à un test de diagnostic rapide (TDR) antigénique du paludisme

A

C

Goutte épaisse : permet de diagnostiquer le paludisme
Frottis sanguin : permet d’identifier l’espèce et de quantifier la parasitémie
Le résultat doit être rendu en 2h !!!

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63
Q

Vous prenez en charge un patient présentant un accès palustre.
La parasitémie est à 2,5%.
Le bilan biologique fait à l’admission aux urgences retrouve :
Hémoglobine : 8,9 g/dL • Plaquettes : 34 000/mm3 • ALAT : 1,5 N • Créatininémie : 165 µmol/L • Kaliémie : 3,1 mmol/L • Glycémie : 4,1 mmol/L • Bilirubine totale : 32 mmol/L • Bicarbonates plasmatiques : 20 mmol/L • Lactatémie : 2,3 mmol/L
Chez ce patient, quels sont les signes de gravité significatifs ?
A. L’anémie
B. L’hyperlactatémie
C. L’hyperbilirubinémie
D. La thrombopénie
E. L’insuffisance rénale

A

B

  • défaillance neuro
  • défaillance respi : Sat < 92% ou FR > 30
  • défaillance cardio : hypotension, signes d’hypoperfusion, lactate > 2
  • hémorragie
  • ictère clinque
  • anémie < 7
  • gly < 2,2
  • parasitémie > 4%
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64
Q

Quels paramètres doivent être pris en compte pour décider de l’hospitalisation d’un patient présentant un accès palustre ?
A. La profondeur de l’anémie
B. La valeur de la parasitémie
C. Le niveau de compréhension du patient
D. La profondeur de la thrombopénie
E. La présence de vomissements

A

Tout !

Critères d’hospitalisation :

  • mauvaise compréhension du traitement
  • isolement
  • terrain : jeune enfant, femme enceinte, immunodéprimés
  • vomissements
  • parasitémie > 2%
  • thrombopénie < 50 000
  • anémie < 10
  • créatinine > 150
  • toute défaillance d’organe
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65
Q

Quelle est la stratégie thérapeutique recommandée pour un accès palustre non grave à Plasmodium falciparum chez un patient présentant des vomissements ?
A. Le traitement recommandé est la quinine intraveineuse
B. La doxycycline doit systématiquement être associée à la quinine
C. Une surveillance de la lipasémie est nécessaire
D. Une surveillance de l’ECG est nécessaire
E. Un relai par voie orale (dérivés de l’artémisinine) est préconisé dès que possible

A

ADE

B : la doxy sera utilisée en association à la quinine dans les zones à fort risque de résistance à la quinine (Asie du sud-est principalement)

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66
Q

Quel est le suivi biologique d’un accès palustre?
A. Parasitémie de contrôle à J3
B. Parasitémie de contrôle à J7
C. Parasitémie de contrôle à M3
D. Parasitémie de contrôle à M6

A

AB

3 points de contrôle : J3 + J7 + J28

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67
Q

Concernant la chimioprophylaxie du paludisme :
A. Une chimioprophylaxie n’est pas recommandée chez les gens nés en zones d’endémie
B. Atovaquone/proguanil est utilisé comme traitement curatif mais aussi en prophylaxie
C. Le principal effet indésirable de la méfloquine est la photosensibilisation
D. Dormir sous une moustiquaire est un bon moyen de prévenir le paludisme
E. La lutte anti-vectorielle consiste aussi à porter des vêtements imprégnés de perméthrine

A

BDE

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68
Q

Vous recevez un patient de 47 ans pour des lombalgies. Quels éléments orientent vers une lombalgie mécanique ?
A. Douleurs surtout diurnes
B. Sexe masculin
C. Age inférieur à 60 ans
D. Absence de fièvre
E. Douleurs exacerbées par la mobilisation

A

ACDE

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69
Q

Vous recevez un patient de 47 ans pour des lombalgies évoluant depuis plusieurs mois. Il est origine du Mali, en France depuis 20 ans. Ses douleurs le réveillent la nuit et l’empêche d’uriner. Il constate une raideur matinale. Il est fébrile à 38,9°c et a perdu 6kg. A l’examen, vous constatez une hypoesthésie périnéale et un globe urinaire.
Quel est votre diagnostic en terme de syndrome neurologique et quelle est votre prise en charge ?

A

Syndrome de la queue de cheval sur possible mal de Pott donc IRM médullaire en urgence et quantiféron.

Globe urinaire donc écho des voies urinaires

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70
Q

Quelles sont les éléments en faveur d’une spondylodiscite tuberculeuse ?
A. L’origine camerounaise du patient
B. La perte de poids
C. L’évolution subaigue
D. L’atteinte multi-étagée
E. La fièvre

A

Tout mon capitaine

71
Q

Quel est l’examen qui vous permettra de faire le diagnostic de Mal de Pott ?
A. Les hémocultures
B. L’IDR
C. Le quantiféron
D. La ponction biopsie discovertébrale
E. Les BK crachats

A

D

72
Q

Quelle est la prise en charge d’une spondylodiscite tuberculeuse (pas d’autres atteintes retrouvées) ?

A. Isolement Air
B. Quadrithérapie antituberculeuse
C. Sérologie VIH
D. Déclaration à l’ARS

A

BCD

A : isolement uniquement dans les formes pulmonaires

73
Q

Devant une augmentation des transaminases chez un patient sous quadrithérapie anti-tuberculeuse, quelle molécule suspecter en première intention ?
A. Ethambutol
B. Isoniazide
C. Rifampicine
D. Pyrazinamide

A

D

L’isoniazide et la rifampicine sont aussi pourvoyeur de cytolyse mais moins fréquemment

74
Q

Concernant la prise en charge de la grippe chez l’adulte :
A. Seuls les traitements symptomatiques (antalgiques, antipyrétiques) ont fait la preuve de leur efficacité
B. Les arrêts de travail pour ce motif ne sont plus couverts par l’Assurance Maladie
C. En cas de suspicion de surinfection pulmonaire bactérienne, la pristinamycine est l’antibiotique de référence
D. La protection des soignants nécessite un masque FFP-2 E. Il peut exister une indication d’utilisation des inhibiteurs de la neuraminidase en prophylaxie post-exposition pour les contacts

A

E

C : dans la surinfection bactérienne, l’antibiothérapie de référence est l’augmentin pour couvrir le S. doré (/!\ pas que les germes habituels des pneumonies bactériennes)

75
Q

Concernant l’hépatite A :
A. Sa transmission est une transmission oro-fécale
B. Sa gravité est liée aux formes chroniques
C. Il existe des cas d’hépatites fulminantes gravissimes
D. La vaccination anti-VHA doit être proposée aux hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes
E. La vaccination anti-VHA est obligatoire dans les pays d’Asie du Sud-Est

A

ACD

B : VHA responsable de formes aiguës voire fulminante

76
Q

Concernant le diagnostic clinique de la varicelle :
A. Il existe souvent des lésions d’âge différent
B. Une fièvre modérée est fréquemment associée aux lésions cutanées
C. Une atteinte du cuir chevelu élimine le diagnostic
D. Elle n’est pas décrite chez l’adulte immunocompétent
E. Une atteinte pulmonaire doit être recherchée chez l’adulte

A

ABE

C : atteinte du cuir chevelu très caractéristique

77
Q

Concernant la prise en charge thérapeutique d’un zona :
A. Des lavages quotidiens au savon doux sont préconisés
B. Le valaciclovir n’est jamais indiqué chez l’immunocompétent
C. Une corticothérapie peut être débutée dans les 24 heures suivant le début des signes cutanés pour diminuer la durée de l’éruption
D. Des benzodiazépines doivent être débutées dans les 24 heures suivant le début des signes cutanées pour éviter les douleurs post-zostériennes
E. Un vaccin vivant atténué peut être proposé à certains patients pour éviter les récidives

A

AE

B : valaciclovir indiqué chez tous s’il est donné dans les 72h

C : corticthérapie CI !

D : benzo indiquées sur des douleurs post-zostériennes qui traînent

E : vaccin en prévention des récidive chez les personnes âgées

Chez l’immunodéprimé : aciclovir IV

78
Q

Que préconisez-vous pour traiter une gale ?
A. Une première prise d’ivermectine
B. Une deuxième prise d’ivermectine 7 jours plus tard
C. Une corticothérapie par voie orale pendant 3-5 jours
D. Nettoyer le linge et la literie en machine à 60°C
E. Brûler le linge et la literie ne pouvant pas aller en machine à 60°C

A

ABD

2 options :

  • ivermectine à J0 et J7 (la molécule ne marche pas sur les oeufs, d’où la répétition à distance)
  • benzoate de benzyle topique si gale profuse, à répéter à J2 et J7

Lavage des textiles à 60°C ou tout enfermer dans un sac pendant 72h

79
Q

Monsieur S. se présente aux urgences pour des douleurs de l’hypochondre droit, fébriles. Son bilan biologique retrouve une hyperleucocytose à PNN et une CRP à 180 mg/L. On découvre sur l’échographie abdominale un abcès du foie de 11 cm de diamètre. Vous évoquez une amibiase hépatique, qui sera confirmée par la suite. Quelles sont les propositions justes ?
A. Une ponction évacuatrice de l’abcès est préconisée
B. Une sérologie amibienne peut permettre le diagnostic
C. Une PCR sur le pus de ponction peut permettre le diagnostic
D. Le traitement de référence est le métronidazole
E. Un amœbicide de contact est préconisé suite au traitement de la phase aiguë pour éviter les rechutes

A

ABCDE

A : abcès trop gros pour que les traitements médicaments fonctionnent

80
Q

L’étudiant de deuxième année qui vous accompagne pendant la visite vous pose des questions sur la maladie des griffes du chat. Que lui répondez-vous ?
A. Il s’agit d’une zoonose
B. L’agent pathogène appartient à la famille des Borrelia
C. Elle touche surtout les personnes âgées
D. Un prélèvement sanguin du chaton incriminé permet de faire le diagnostic
E. Elle se présente le plus souvent sous la forme d’adénopathies, uniques ou localisées dans un seul territoire

A

AE

B : bartonellose
C : plutôt les enfants et jeunes adultes
D : il y a plus simple…

81
Q

Concernant la présentation clinique de la maladie de Lyme :
A. L’érythème migrant se manifeste à distance du point de piqûre de la tique
B. L’érythème migrant disparaît spontanément au bout d’une semaine
C. La méningoradiculite est une présentation fréquente
D. Une mono-arthrite du genou est une présentation possible
E. L’acrodermatite chronique atrophiante est une manifestation tardive de la maladie

A

CDE

AB : l’érythème migrant est centré sur la piqûre et disparaît en plusieurs semaines en l’absence de traitement

82
Q

Parmi ces vaccins, lesquels sont obligatoires pour voyager dans certains pays du monde ?
A. Le vaccin contre la fièvre jaune
B. Le vaccin contre l’encéphalite japonaise
C. Le vaccin contre la méningite bactérienne
D. Le vaccin contre la typhoïde
E. Le vaccin contre la rage

A

AC

83
Q

Monsieur H. consulte aux urgences pour une diarrhée au retour du Cambodge. Quels sont les éléments qui vous font lui prescrire un traitement antibiotique empirique ?
A. Une fièvre >38,5°C
B. Des vomissements associés
C. Un nombre de selles >3 par jour
D. La présence de sang dans les selles
E. Son antécédent de diabète de type 2

A

AD

Antibiothérapie si suspicion d’infection bactérienne, notamment invasive : contexte de voyage, fièvre, rectorragie, glaires dans les selles

–> Azithromycine ou Ciprofloxacine (/!\ résistance aux quinolones)

84
Q

Monsieur W. est un jeune homme de 18 ans chez qui vous suspectez une mononucléose infectieuse. Quels éléments biologiques peuvent orienter ou affirmer ce diagnostic ?
A. La présence de lymphocytes hyperbasophiles à la formule sanguine
B. Une PCR EBV positive sur écouvillon pharyngé
C. Un MNI-test positif
D. Des IgM anti-VCA positives
E. Des IgG anti-EBNA négatives

A

ACDE

IgM anti-VCA = phase aiguë
IgG anti-EBNA = positivité très tardive donc pas discriminant à la phase aiguë

85
Q

Quels sont les éléments de l’interrogatoire qui vous guident pour prescrire ou non un traitement post-exposition VIH après un rapport sexuel non protégé par un préservatif ?
A. La possibilité de recontacter le ou la partenaire
B. La vaccination préalable contre l’hépatite B
C. Le type de pratiques sexuelles
D. La prise d’une prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP)
E. La charge virale VIH du ou de la partenaire en cas d’infection à VIH connue

A

ACDE

86
Q

Parmi ces propositions sur la prophylaxie pré-exposition du VIH (PrEP), lesquelles sont justes ?
A. La PrEP se prend obligatoirement tous les jours (un comprimé par jour)
B. La PrEP peut être prescrite chez les femmes
C. La PrEP diminue l’incidence de la syphilis
D. La PrEP est indiquée chez les hommes séronégatifs ayant un partenaire séropositif avec une charge virale indétectable sous traitement antirétroviral
E. La PrEP est remboursée en France par la sécurité sociale

A

BE

A : possible prise à la demande
B : /!\ pas de traitement à la demande chez les femmes (mauvaise diffusion des molécules dans la muqueuse vaginale)
D : pas de risque de transmission si CV indétectable

87
Q

Vous suspectez une primo-infection VIH chez une jeune femme de 25 ans. Son dernier rapport sexuel non protégé par le préservatif a eu lieu il y a 10 jours. Quelle est votre stratégie diagnostique ?
A. La sérologie combinée de 4ème génération (anticorps anti-VIH et détection de l’antigène p24) peut être négative à ce stade
B. La sérologie combinée de 4ème génération devra être contrôlée sur un deuxième prélèvement
C. La prescription d’un western-blot augmente la probabilité de détecter la primo-infection
D. Une recherche d’ADN viral intégré augmente la probabilité de détecter la primo-infection
E. Une charge virale VIH doit être demandée dans ce contexte

A

ABE

A : positivité des Ac à partir de 20 jours et du p24 à 14 jours
D : l’ADN viral intégré n’est utilisé qu’en recherche
E : la CV sera positive dès J10 donc à privilégier ici

En pratique, on refera toujours les tests à 6 semaines s’ils sont négatifs

88
Q

Concernant la toxoplasmose cérébrale du sujet séropositif pour le VIH :
A. Les abcès cérébraux qu’elle engendre sont une réactivation de l’agent pathogène et non une primo-infection
B. Elle survient quasiment toujours quand les CD4 sont <200/mm2
C. Les lésions radiologiques peuvent être confondues avec des métastases cérébrales de cancer solide
D. Les lésions radiologiques peuvent être confondues avec des lésions de leuco-encéphalopathie multiple et progressive (LEMP)
E. Une coloration à l’encre de Chine dans le LCR permet de faire le diagnostic

A

ABC

C : toujours faire une séro toxo devant un doute sur un glioblastome ou une méta cérébrale (ce serait bête d’opérer à tort alors qu’on pouvait traiter par un antibio…)
E : l’encre de Chine sert au diagnostic de la cryptococcose

Traitement par pyriméthamine + sulfadiazine pendant 6 semaines puis prévention par cotrimoxazole jusqu’à CD4 > 200

89
Q

Concernant la prescription et les précautions d’emploi des antirétroviraux :
A. Le ténofovir nécessite la recherche de l’allèle HLA B5701
B. Les inhibiteurs de la protéase ne doivent jamais être associés aux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse
C. Le darunavir potentialisé par le ritonavir est pourvoyeur de nombreuses interactions médicamenteuses
D. Les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) peuvent diminuer l’efficacité de la rilpivirine
E. Les inhibiteurs de l’intégrase sont formellement contre-indiqués au cours de la grossesse

A

CD

A : c’est l’abacavir qui nécessite la recherche de l’HLA B5701

D : les IPP diminue de 50% la rilpivirine

90
Q

Strepotococcus pyogenes (streptocoque du groupe A) est classiquement responsable de quelle(s) infection(s)?
A. Furoncle
B. Dermo-hypodermite nécrosante
C. Méningite néonatale
D. Angine
E. Impétigo

A

BDE

91
Q

Quelle(s) molécule(s) prescrivez-vous en urgence devant un tableau de méningite purulente avec des bacilles Gram positif visualisés au direct du LCR?
A. Gentamicine
B. Amikacine
C. Ceftriaxone
D. Amoxcilline
E. Cefotaxime

A

AD

Suspicion de Listeria donc genta + amox

(C : on ajoute la ceftriaxone en probabiliste pour couvrir les autres germes mais si on sait que c’est une Listeria, on l’arrête)

92
Q

Une patiente de 60 ans consulte aux urgences en décembre pour une toux avec expectorations grasses et une fièvre à 38,5° depuis 24h. A la radiographie de thorax: opacité lobaire supérieure droite. Fréquence respiratoire à 18. Etat de conscience normal. TA 12/8. Elle vous décrit avoir constaté une toux, des myalgies, et des céphalées pendant 72h la semaine précédente. Quelle prise en charge proposez-vous?
A. Hospitalisation
B. Retour à domicile
C. Traitement par oseltamivir
D. Traitement par amoxicilline
E. traitement par amoxicilline-acide clavulanique

A

BE

DE : traitement par augmentin pour couvrir le S. doré, fréquent dans les surinfections de grippe

93
Q

Parmi les entérobactéries suivantes, la(les)quelles sont naturellement résistantes à l’association amoxicilline-acide clavulanique?
A. Klebsiella pneumoniae
B. Enterobacter cloacae
C. Citrobacter freundii
D. Escherischia coli
E. Proteus mirabilis

A

BC

94
Q

Quel est le traitement de première intention de l’érysipèle en présence d’une allergie à la pénicilline?
A. Ceftriaxone
B. Erythromycine
C. Pristinamycine
D. Cefotaxime
E. Imipenem

A

C

95
Q

Quel diagnostic devant une éruption maculopapulaeuse du tronc chez un homme de 30 ans ?

A. Primo-infection VIH
B. Syphilis
C. Mononucléose infectieuse
D. Toxidermie
E. Rougeole

A

Tout !

96
Q

Un enfant de 6 mois né à Paris doit avoir reçu au moins une injection de :
A. Méningocoque ACYW135
B. Pneumocoque (vaccin conjugué)
C. Diphtérie + Tétanos + Poliomyélite inactivée
D. Rougeole + Oreillons + Rubéole
E. Hépatite B

A

BCE

DTPCaHib + VHB + pneumocoque : 2 4 11 mois
Méningocoque C : 5 et 12 mois
ROR : 12 16-18 mois

97
Q

Treponema pallidum est responsable de:
A. Cervicite chez la femme
B. Roséole
C. Méningite
D. Ulcération génitale
E. Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis

A

BCD

98
Q

L’ivermectine est efficace sur quelle(s) maladie(s) parasitaires(s) ?
A. Bilharziose
B. Gale
C. Anguillulose
D. Filariose
E. Amibiase

A

BCD

99
Q

Un homme de 35 ans est adressé aux urgences pour tableau de fièvre depuis 72h, 2 semaines après un séjour d’un mois au Mali. Il est céphalalgique. Auscultation cardiopulmonaire normale. A la biologie: GB 10.000 dont 8.000 PNN, Hb 10,5, plaquettes 100.000 Na 130, K 3,2, CRP 230, ASAT 68, ALAT 70, GGT 120, PAL 78 Quel(s) diagnostic(s) devez-vous évoquer ?
A. Accès palustre
B. Dengue
C. Fièvre typhoïde
D. Méningite bactérienne
E. Hépatite A

A

ACD

100
Q

Quel est le rationnel de prescription d’une bithérapie C3G+rovamycine pour les pneumopathies aigues communautaires (PAC) graves ?
A. La bithérapie permet de couvrir l’ensemble des germes responsables d’une PAC
B. La bithérapie est efficace contre le pneumocoque et la légionellose
C. La bithérapie permet de couvrir les germes responsables de PAC grave
D. Les deux antibiotiques ont un effet synergique E. En cas d’allergie à la pénicilline, il reste la rovamycine

A

BC

101
Q

Dans quelle(s) situation(s) est-il recommandé d’ajouter une corticothérapie au traitement antituberculeux?
A. Méningite tuberculeuse
B. Tuberculose uro-génitale
C. Pleurésie tuberculeuse
D. Péricardite tuberculeuse
E. BCGite généralisée

A

AD

102
Q

Que doit-on évoquer devant un ulcération génitale chez un homme de 34 ans sans antécédent ?
A. Syphilis
B. Herpès génital
C. Lymphogranulomateuse vénérienne
D. Candidose
E. Gale commune

A

ABC

C : dla LGV est due à certains sérotype de Chlamydia et donne une ulcération + adénopathie inguinale

103
Q

Quel(s) signe(s) clinique(s) doit/doivent faire suspecter une dermohypodermite aigüe sous une forme nécrosante ?
A Fièvre à 40 °C
B Crépitation
C Extension rapide
D Hypoesthésie
E Douleur intense

A

BCDE

104
Q

Parmi ces affirmations concernant Staphylococcus aureus, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?

a. Cette bactérie est aérobie facultative
b. Cette bactérie a une catalase ce qui la différencie des staphylocoques à coagulase négative
c. Cette bactérie est un coccus à Gram positif en chaînettes
d. Cette bactérie est un coccus à Gram positif doué de mobilité
e. Cette bactérie est peu exigeante poussant sur la plupart des milieux de culture

A

AE

C : présentation en amas

105
Q

Caractéristiques d’une leishmaniose cutanée

A

Lésion ulcérée évoluant en plusieurs semaines dans un contexte de voyage en Guyane ou au Maghreb

106
Q

Laquelle des formes de Plasmodium assure la transmission du moustique vers l’Homme ?

A - Gamétocyte
B - Oocyste
C - Sporozoïte
D - Mérozoïte
E - Trophozoïte

A

C

Le moustique injecte les sporozoïtes dans la circulation sanguine. Les sporozoïtes infectent les hépatocytes et s’y multiplient puis rejoignent de nouveau la circulation sous la forme de mérozoïtes. Les mérozoïtes infectent ensuite les globules rouges.

107
Q

Concernant l’infection de Teania solium chez l’Homme :

A - l’infection a lieu lors de l’ingestion de viande de porc mal cuite
B - il se rencontre en Europe et Amérique du Sud
C - il peut se rencontrer sous la forme de larve cysticerque
D - ses anneaux sont éliminés activement en dehors des selles
E - il peut se rencontrer sous la forme adulte

A

ABCE

Infection liée à l’ingestion de viande de porc mal cuite -> exclusion des pays d’Afrique du Nord et du Maghreb

Cysticercose : infection par les larves qui peut toucher n’importe quel organe (cerveau = épilepsie +++)
-> l’Homme est hôte intermédiaire

Teaniasis : infection par les formes adultes, le plus souvent asymptomatique (possible hyperphagie)
-> l’Homme est l’hôte définitif

D : l’émission active d’anneau par les selles concerne Taenia saginata

108
Q

Vous recevez un homme de 62 ans de retour du Mali depuis 4 jours. Il présente une fièvre intermittente avec céphalées et myalgies.
Que doit-on suspecter en première intention ?
Quel bilan demander ?

A

Accès palustre, notamment à P. falciparum par argument épidémiologique (retour d’Afrique + le plus fréquent avec 90% des cas) et de dangerosité.

Bilan :

  • NFS + iono + créat + BHC + glycémie + gazométrie (lactates)
  • frottis + goutte épaisse
109
Q

Concernant les Candidas :
A - ce sont des levures
B - elles peuvent être commensales du tube dig
C - elles peuvent être commensales de la peau
D - l’espèce glabrata est la plus fréquente
E - elles peuvent données des infections invasives

A

ABCE

D : l’espèce la plu fréquente est albicans
E : les infections invasives ont lieu chez les immunodéprimés

109
Q

Concernant les Candidas :
A - ce sont des levures
B - elles peuvent être commensales du tube dig
C - elles peuvent être commensales de la peau
D - glabrata la plus fréquente
E - infections invasives

A

ABCE

110
Q

Quelle est l’antibiothérapie de la dermo-hypodermite nécrosante ?

A

Amoxicilline + acide clavulanique + clindamycine 14 à 21 jours

111
Q

Définition d’une éruption scarlatiniforme

A

Eruption érythémateuse sans intervalle de peau saine

112
Q

Que voit-on ?

A - bombement du tympan

B - épanchement séreux rétro-tympanique

C - disparition du relief du manche du marteau

D - perforation tympanique

E - tympan inflammatoire

A

ACE

Un épanchement séreux est translucide. Ici, l’épanchement est opaque donc purulent.

113
Q

Quels sont les agents le plus souvent en cause dans les OMA du jeune enfant ?

A

Virus
Pneumocoque
Haemophilus non typable (la souche influenzae B a quasiment disparu avec la vaccination)

114
Q

Vous recevez un homme de 35 ans pour écoulement anal purulent. Il n’a pas d’antécédent particulier et a régulièrement des rapports sexuels avec des hommes sans protection ni Prep.
Quelles sont les hypothèses à évoquer ?
Quels examens faire ?
Quels traitements débuter ?

A

Rectite chez un HSH : suspicion d’infection par Chlamydia ou Gonocoque

Prélèvement pour écouvillonnage rectal + des autres sites
Bilan sanguin des autres IST (VHB + VHC + VIH + syphilis)

Traitement Ceftriaxone IM dose unique et Doxycycline PO 7 jours
Traitement des partenaires

115
Q

Vous prenez en charge un patient de 39 ans. Il est originaire de Guinée, en France depuis 2 mois. Il s’était présenté aux urgences pour une fièvre et dyspnée évoluant depuis 10 jours. Un diagnostic de pneumonie infectieuse devant la clinique et un infiltrat pulmonaire bilatéral à la radio a été posé et vous avez débuté un traitement par Amoxicilline.
Il revient vous voir à J3 du traitement devant une absence d’amélioration des symptômes. Sa sérologie VIH, prélevée lors de son précédent passage, est positive.
Comment adapter l’antibiothérapie ?

A

Devant une pneumonie résistante à un traitement de première ligne : ajout de Macrolides pour couvrir des germes intracellulaires.
Devant une pneumonie chez un patient VIH : ajout de Cotrimoxazole pour couvrir la pneumocytose (d’autant plus vu la présentation clinique traînante).

116
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la pneumocystose, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) exacte(s) ?

  1. Le traitement peut être instauré devant la seule suspicion clinique.
  2. Une sérologie à visée diagnostique peut être réalisée.
  3. Une documentation par lavage broncho-alvéolaire est nécessaire avant introduction du traitement.
  4. La présence d’un épanchement pleural est évocatrice du diagnostic.
  5. Un examen mycologique des crachats peut mettre en évidence des kystes ou asques pneumocystiques.
A

AE

La pneumocystose se présente par la triade fièvre + toux + dyspnée d’installation progressive chez un patient immunodéprimé. Elle entraîne une hypoxémie bien plus importante que laisse paraître la clinique (Happy Hypoxemia).

Son diagnostic repose sur un examen direct + coloration au Giemsa + PCR sur les crachats ou le LBA (examen à privilégier si l’état respiratoire le permet, mais pas indispensable).

Le traitement repose sur du Cotrimoxazole pendant 21 jours.

117
Q

Rappeler la stratégie diagnostique d’une toxoplasmose cérébrale

A

1ère intention : sérologie sanguine + PCR ou sérologie sur LCS

2ème intention : traitement d’épreuve

3ème intention : biopsie stéréotaxique (permet de rechercher des diagnostics différentiels, notamment le lymphome)

118
Q

Quels sont les 3 germes les plus fréquemment en cause dans les cystites ?

A

E coli +++

P. mirabilis

S. saprophyticus (sujet jeune et contexte post-coïtal)

119
Q

Quelle prise en charge proposez-vous à l’entourage d’un patient ayant fait une méningite à méningocoque ?

A

Antibioprophylaxie systématique pour tous les cas contact : Rifampicine 600 mg x2/j pendant 2 jours

Vaccination des cas contact si méningocoque A, C, W, Y

120
Q

Quelles sont les indications à une corticothérapie dans les méningites ?

A

Méningite à pneumocoque ou tuberculeuse

En pratique : mise en place en même temps que l’antibiothérapie dès suspicion d’une méningite bactérienne

121
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le pneumocoque, laquelle(lesquelles) est(sont) correcte(s) ?

a. Il s’agit d’un cocci à Gram positif en amas
b. Son métabolisme respiratoire est aéro-anaérobie facultatif
c. Il est naturellement sensible à toutes les bêta-lactamines
d. Il présente une résistance naturelle de bas niveau aux aminosides
e. Il est plus fréquemment à l’origine d’infections invasives chez les splénectomisés et chez les drépanocytaires

A

BCDE

Le pneumocoque est un diplocoque Gram + (on l’appelait le Diplococcus pneumoniae avant que son nom soit changé pour Streptococcus) qui possède une capsule (plus de risque d’infection en cas d’asplénie !).

Il est aéro-anaérobie facultatif.

La souche sauvage est sensible à toutes les pénicillines, mais présente une résistance naturelle de bas niveau aux aminosides.

Il existe des souches de sensibilité diminuée aux pénicillines (PSDP), repérable sur les antibiogrammes par une sensibilité diminuée à l’oxacilline (c’est même la définition de cette résistance). Devant ces souches, il convient de doser la CMI pour chaque pénicilline afin d’évaluer le degré de résistance. En pratique, la molécule peut être utilisée si la CMI < 0,1 et nécessitera d’augmenter fortement les doses si CMI < 2 (on considère d’emblée ces souches comme résistantes à la molécule en cas de méningite car ces concentrations ne sont pas atteignables dans le SNC). Le mécanisme de résistance étant une modification des PLP, l’ajout d’un inhibiteur de β-lactamase est inefficace. Les PSDP peuvent aussi avoir une sensibilité diminuée aux macrolides et aux cotrimoxazole.

122
Q

Concernant les pneumocoques de sensibilité diminuée aux pénicillines (dits PSDP), parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) correcte(s) ?

a. Ils se définissent par une sensibilité diminuée à l’amoxicilline
b. Leur fréquence diminue en France depuis quelques années
c. Ils représentent environ 20-25 % des pneumocoques isolés des infections invasives
d. Il existe très fréquemment chez les PSDP une résistance acquise aux macrolides
e. Ce mécanisme de résistance acquise correspond à une modification des PLP

A

BCDE

La souche sauvage est sensible à toutes les pénicillines, mais présente une résistance naturelle de bas niveau aux aminosides.

Il existe des souches de sensibilité diminuée aux pénicillines (PSDP), repérable sur les antibiogrammes par une sensibilité diminuée à l’oxacilline (c’est même la définition de cette résistance). Devant ces souches, il convient de doser la CMI pour chaque pénicilline afin d’évaluer le degré de résistance. En pratique, la molécule peut être utilisée si la CMI < 0,1 et nécessitera d’augmenter fortement les doses si CMI < 2 (on considère d’emblée ces souches comme résistantes à la molécule en cas de méningite car ces concentrations ne sont pas atteignables dans le SNC). Le mécanisme de résistance étant une modification des PLP, l’ajout d’un inhibiteur de β-lactamase est inefficace. Les PSDP peuvent aussi avoir une sensibilité diminuée aux macrolides et aux cotrimoxazole.

123
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’épidémiologie des méningites bactériennes en France, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

a. Environ 1 500 cas sont rapportés chaque année
b. Les méningites à pneumocoque sont les plus fréquentes
c. Les 15-24 ans sont les plus touchés par la méningite à méningocoque
d. Le méningocoque sérogroupe C est le plus fréquemment isolé
e. La Listeria représente 10% des cas de méningites bactériennes

A

ABC

Les méningites à pneumocoque sont les plus fréquentes, sauf chez les jeunes adultes où le méningocoque arrive en tête (60% de groupe B, 30% de C).

La Listeria compte pour 5% des méningites bactériennes, le plus souvent sur un terrain évocateur : personne âgée, grossesse, alcoolisme.

124
Q

Concernant les autres complications de la méningite à pneumocoque, parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) correcte(s) ?

a. Un patient sur deux atteint d’une méningite à pneumocoque décède
b. 20-30% des patients présentent des séquelles
c. La surdité est une complication classique
d. Un audiogramme doit être réalisé
e. Une consultation ORL est fortement recommandée

A

BCDE

125
Q

Quelles sont les résistances qui définissent une tuberculose multi-résistante ?

A

Isoniazide

Rifampicine

126
Q

Quelles sont les résistances qui définissent une tuberculose ultrarésistante ?

A

Isoniazide + Rifampicine (définition de la multirésistance)

+ Fluoroquinolones

+ Au moins 1 traitement de seconde ligne injectable (amikacine +++)

127
Q

Modalités de traitement d’une infection tuberculeuse latente

A

Isoniazide seule 6 mois

Rifampicine 4 mois

Isoniazide + Rifampicine 3 mois

128
Q

Modalités de traitement d’une tuberculose maladie

A

Antibiogramme systématique + gène rpoB si disponible (résistance à la rifampicine → suspicion de tuberculose MDR)

Quadrithérapie Rifampicine + Isoniazide + Ethambutol + Pirazinamide 2 mois puis bithérapie Rifampicine + Isoniazide 4 mois

(l’Ethambutol n’est maintenu que jusqu’à confirmation de la sensibilité de la souche à l’Isoniazide : il est alors suspendu et on continue le schéma avec une trithérapie)

129
Q

Stratégie de dépistage d’une infection tuberculeuse latente chez un cas contact

A

Radio de thorax immédiate (recherche de tuberculose maladie d’emblée)

Si absence d’anomalie : test immunologique par IDR ou interféron à 8 semaines du dernier contact contaminant

130
Q

Vous voyez en consultation M. S, 52 ans, sans antécédent notable. Il vit avec son compagnon et un chat, et réalise des balades en forêt. Il présente une adénopathie inguinale rouge unique et douloureuse évoluant depuis 48 heures. Vous retrouvez quelques griffures du membre inférieur droit, mais aucune anomalie aux niveaux des organes génitaux externes.

Quelle(s) étiologie(s) devez vous évoquer ?

a. Syphilis primaire
b. Adénite à staphylocoque doré
c. Tularémie
d. Adénite à Bartonella Henselae
e. Métastase ganglionnaire d’un mélanome

A

BCD

Réflexes pour une adénopathie devant le contexte :

  • HSH : IST avec notamment syphilis (chancre systématique +++) et VIH (plutôt polyadénopathies)
  • chat au domicile : maladie des griffes du chat ? infection bactérienne sur griffure ?
  • balades en forêt : tularémie
131
Q

Indications de traitement devant une bactériurie asymptomatique ?

A

Femme enceinte

Chirurgie de l’arbre urinaire

132
Q

Mme A. 67 ans, porteuse de valve mitrale mécanique, doit subir une chirurgie de pose de prothèse totale de hanche. Un ECBU fait en préopératoire alors que la patiente est asymptomatique, retrouve une leucocyturie à 10^4/ml et 10^5 E. coli sauvage.

Le chirurgien vous demande que faire de ce résultat. Que lui répondez vous ?

a. La patiente présente une cystite
b. Le terrain de la patiente est à haut risque d’endocardite infectieuse
c. Il existe une indication de traitement antibiotique
d. Il faut vérifier la négativation de l’ECBU avant la chirurgie
e. Il n’y avait pas d’indication à réaliser d’ECBU en pré opératoire

A

BD

Pas de symptôme = bactériurie asymptomatique = pas de traitement (sauf femme enceinte ou chir urinaire)

133
Q

Traitement d’une colite à C. difficile

A

Métronidazole ou Vancomycine ou Fidaxomycine pendant 10 jours

134
Q

M. S 18 ans, sans antécédent, présente depuis 72h de la fièvre associée à une polyadénopathie. Une biologie retrouve des globules blancs à 16 G/ml dont 80% de lymphocytes et 20% de lymphocytes activés.

Quel syndrome diagnostiquez-vous ? Quelle(s) étiologie(s) évoquez vous ?

A

Syndrome mononucléosique

Etiologies :

  • infections : EBV, VIH, CMV, toxoplasmose
  • hypersensibilité médicamenteuse
  • certaines hémopathies, notamment lymphomateuses
135
Q

Traitement d’une arthrite septique

A

Oxacilline ou Céfazoline IV jusqu’à apyrexie puis PO

6 semaines au total

136
Q

Quels antibiotiques possèdent une bonne pénétration osseuse ?

A

Quinolones

Rifampicine

Clindamycine

Cyclines

Acide fusidique

137
Q

Traitement d’une candidémie

A

Echinocandine IV (caspofungine ou micafungine) secondairement adaptée à la souche

14 jours

/!\ Penser à retirer tout le matériel !

138
Q

Un cas de purpura fulminans a été déclaré après soirée d intégration d’une école ingénieurs.

Quelle stratégie de prophylaxie recommander pour les cas contact ?

A

Rifampicine 2 jours

Vaccination si sérotype A, C, Y ou W

139
Q

Devant une méningo-encéphalite, quels germes devez-vous suspecter ?

A

HSV +++

VZV

Listeria

Tuberculose

140
Q

Dans quelles situations peut-on voir un TPHA positif avec VDRL négatif ?

A

Syphilis guérie

Syphilis primaire récente non traitée

141
Q

Au sujet du traitement par Ethambutol :

a. Il doit être débuté une fois l’absence d’anomalie à la vision des couleurs confirmé par l’examen ophtalmologique
b. C’est le seul antituberculeux à être pris matin et soir
c. Il est prescrit 2 mois ou plus selon la sensibilité à l’isoniazide
d. Il est associé à une prescription de vitamine B6 pour prévenir le risque de neuropathie optique rétrobulbaire
e. Il justifie un contrôle de la vision des couleurs à J0 et J30

A

E

L’Ethambutol est associé à un risque de NORB, justifiant un contrôle ophtalmologique par vision des couleurs à l’initiation puis mensuellement durant la durée du traitement.

Il est instauré pour les deux premiers mois ou jusqu’à ce que la sensibilité à l’isoniazide soit montrée (arrêt avant les 2 mois dans ce cas-là).

La vitamine B6 est systématiquement associée à l’Isoniazide pour la prévention des neuropathies périphériques.

142
Q

Vous réalisez un bilan biologique chez une femme de 32 ans, connue infectée par le VIH. Les lymphocytes T CD4 + sont à 150 / mm3.

Quelle(s) infection(s) opportuniste(s) peut présenter cette patiente ?

A

Entre 500 et 200 CD4+ : tuberculose pulmonaire et candidose orale

Entre 200 et 100 CD4+ : pneumocystose, toxoplasmose cérébrale, candidose oesophagienne

143
Q

Caractéristiques bactériologiques des Staphylocoques

A

Coques Gram + en amas

Catalase +

Métabolisme aéro-anaérobie

144
Q

Caractéristiques bactériologiques des Streptocoques

A

Coques Gram + en chaînettes

Catalase -

Anaérobies préférentiels

145
Q

Caractéristiques bactériologiques des entérocoques

A

Cocci Gram + en diplocoques

Catalase -

Anaérobies préférentielles

146
Q

Caractéristiques bactériologiques des Neisseria

A

Coques Gram - en diplocoques

Oxydase positive

Aérobie strict

2 espèces : N. meningitidis et N. gonorrheae

147
Q

Caractéristiques bactériologiques des entérobactéries

A

Bacilles Gram -

Aérobies - anaérobies facultatifs

Oxydase -

Fermentation du glucose

148
Q

Quelles bactéries font partie du groupe 1 des entérobactéries ?

A

Groupe 1 = pas de β-lactamase

E. coli

P. mirabilis

Salmonelle

Shigelle

149
Q

Quelles bactéries font partie du groupe 2 des entérobactéries ?

A

Groupe 2 = pénicillinase à bas niveau → résistance aux péni A mais sensibilité récupérée par les inhibiteurs de β-lactamases

Klebsielle

Citrobacter koseri

150
Q

Quelles bactéries font partie du groupe 3 des entérobactéries ?

A

Groupe 3 = céphalosporinase à bas niveau → résistance aux péni A même avec inhibiteur de β-lactamase et C1G

Enterobacter

Serratia

Morganella

Providencia

Citrobacter freundii

151
Q

Quelles bactéries font partie du groupe 4 des entérobactéries ?

A

Groupe 4 = pénicillinase + céphalosporinase → résistance aux péni A, ticarcilline et C1G

Yersinia

152
Q

Quelles sont les 3 causes infectieuses à évoquer devant une méningo-encéphalite ?

A

HSV +++ : normoglycorachie, hématies dans la PL (infection nécrosante)

Listeria : hypoglycorachie

Tuberculose : hypoglycorachie, évolution sur plusieurs semaines

153
Q

Si l’on décide de traiter une diarrhée fébrile liée à
Campylobacter jejuni, quel est l’antibiotique de
première intention ?

A

Azithromycine

154
Q

Quelle est la (Quelles sont les) réponse(s)
exacte(s) pour les entérobactéries du groupe 3 ?

A - Enterobacter aerogenes est une entérobactérie du groupe 3

B - à l’état sauvage ces entérobactéries sont sensibles à l’amoxicilline et à l’amoxicilline + acide clavulanique

C - les entérobactéries du groupe 3 ne peuvent pas sécréter de céphalosporinase de haut niveau

D - la pipéracilline est active sur les souches sauvages d’Enterobacter cloacae

E - le traitement de référence de ces entérobactéries, lorsque leur matériel enzymatique est déréprimé
(hyperproduction de céphalosporinase), est le céfépime

A

ADE

155
Q

Quel(s) antibiotique(s) a/ont une activité contre
une souche sauvage de Pseudomonas
aeruginosa ?

A - le céfotaxime
B - l’amikacine
C - la ceftazidime
D - l’ofloxacine
E - la ciprofloxacine
F - la gentamicine
G - l’ertapénème

A

BCE

156
Q

A quel(s) antibiotique(s) les souches d’E. coli
communautaires mais sécrétrices d’une BLSE
sont-elles quasiment toujours sensibles ?

A - céfotaxime
B - piperacilline + tazobactam
C - imipénème
D - ertapénème
E - fosfomycine

A

CDE

157
Q

En relais, quels antibiotiques sont à préférer pour une IUM à E. coli sauvage ?

A

FG

Bactrim

158
Q

Effets secondaires des quinolones

A

Neurotoxicité avec confusion

Tendinopathie

Allongement du QT

159
Q

Quel(s) antibiotique(s) a (ont) une forte diffusion osseuse ?

A - rifampicine
B - ceftriaxone
C - ofloxacine
D - amoxicilline
E - acide fusidique

A

ACE

160
Q

Quel(s) antibiotique(s) a (ont) une forte diffusion osseuse ?

A

Rifampicine

FQ

Cyclines

Clindamycine

Acide fusidique

161
Q
Le principal (les principaux) effet(s) indésirable(s)
des aminosides est/sont ?

A - néphro-toxicité
B - hépato-toxicité
C - cardio-toxicité
D - toxicité cochléo-vestibulaire
E - toxicité ostéo-tendineuse

A

AD

162
Q

Quelle est la (Quelles sont les) principale(s) bactérie(s) mise(s) en causes dans les infections
abdominales ?

A - Staphylococcus aureus
B - Escherichia coli
C - Bacteroides fragilis
D - Streptococcus pneumoniae
E - Enterococcus sp.

A

BCE

163
Q

Quel est le (Quels sont les) traitement(s)
antibiotique(s) probabiliste(s) possible(s) d’une
infection abdominale communautaire sans
signe de gravité ?

A - amoxicilline - métronidazole
B - métronidazole
C - ceftriaxone - métronidazole
D - ceftriaxone
E - amoxicilline- acide clavulanique
F - pipéracilline - tazobactam

A

CE

A cibler en première intention : E. coli et abaérobies

→ Si nosocomiales : E

/!\ les entérocoques ne sont pas ciblés avec C3G + Métro mais sont peu virulents

164
Q

Traitement d’une bactériémie à SAMS

A

Oxacilline IV

165
Q

Traitement d’une bactériémie à Strepto

A

AmoxIV

166
Q

3 antibiotiques anti-Gram + exclusif

A

Vanco

Dapto

Linézoline

167
Q

A quel(s) antibiotique(s) est sensible une souche de Staphylococcus aureus résistante à la pénicilline G et sensible à la méticilline ?

A - amoxicilline
B - amoxicilline + acide clavulanique
C - ticarcilline
D - cloxacilline
E - pipéracilline + tazobactam
F - ceftriaxone

A

BDEF

Résistance aux pénicillines sans inhibiteurs

168
Q

Quelles sont les antibiotiques avec activité anti-toxinique pour le Staph ?

A

Clindamycine

Linézolide

169
Q

Quel(s) antibiotique(s) est-il possible d’utiliser pour traiter une infection due à une souche de Staphylococcus aureus résistante à la méticilline ?

A - ceftriaxone
B - vancomycine
C - téicoplanine
D - linézolide
E - daptomycine
F - amoxicilline + acide clavulanique
G - ceftaroline

A

BCDEG

170
Q
Quel est (Quels sont les) l’antibiotique(s)
indiqué(s) pour traiter une infection à Enterococcus faecalis ?

A - amoxicilline
B - amoxicilline + acide clavulanique
C - ceftriaxone
D - pristinamycine
E - ofloxacine

A

A

Résistance aux C3G et FQ

Pas d’intérêt des inhibiteurs de pénicillinases

171
Q

Quel(s) antibiotique(s) est (sont) actif(s) sur Listeria monocytogenes ?

A - ceftriaxone
B - ciprofloxacine
C - amoxicilline
D - trimethoprime-sulfamethoxazole
E - gentamicine

A

CDE

Antibios actifs : Amox, Genta, Bactrim, Cotrimoxazole

172
Q

Quel(s) antibiotique(s) faut-il utiliser préférentiellement pour traiter une légionellose documentée ?

A - azithromycine
B - clindamycine
C - amoxicilline
D - clarithromycine
E - levofloxacine

A

ADE

173
Q

Quel(s) antibiotique(s) a/ont une activité contre une souche sauvage de Pseudomonas
aeruginosa ?

A - le céfotaxime
B - l’amikacine
C - la ceftazidime
D - l’ofloxacine
E - la ciprofloxacine
F - la gentamicine
G - l’ertapénème

A

BCE