PVU Flashcards

1
Q

Il convient de distinguer 2 types de

manifestations :

A

► les grandes manifestations programmées qui ont
fait l’objet d’une déclaration auprès de la préfecture
de police et dont le trajet est prédéfini en liaison
avec les organisateurs
► les grandes manifestations ou les rassemblements
inopinés dont le trajet est aléatoire

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2
Q

Les violences urbaines peuvent être amplifiées par

plusieurs facteurs aggravants : x4

A

► une météo clémente favorisant les attroupements
à l’extérieur
► une durée du jour allongée en été synchronisant
l’apparition de l’obscurité avec le début des activités
nocturnes des protagonistes
► des vacances scolaires accroissant le
désœuvrement des certains jeunes, dont l’attention
ne peut plus être captée sur d’autres types d’activités
► un écho médiatique souvent disproportionné dans
lequel elles trouvent un levier extrêmement propice
à leur propagation

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3
Q

Cités

Généralement ces ensembles sont constitués :

A
d’immeubles d’habitations
de parcs de stationnement couverts
locaux vide-ordures
boutiques situées en rez-de-chaussée
caves
circulations horizontales intérieures
et extérieures
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4
Q

Les modes d’actions des protagonistes face aux secours

A

CTRL de zone
RAID
Harcèlement

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5
Q

Type de caillassage

A
  • diversion
  • opportunité
  • provocation
  • affrontement
  • guet apent

DOPAG

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6
Q

CONTEXTE SPÉCIFIQUE
Lors d’une période de violences urbaines, les secours
doivent : x4

A

► assurer les interventions relevant du risque courant
► être en mesure d’assurer les interventions relevant
du risque particulier (renfort incendie par exemple)
► absorber la sur-sollicitation liée à la fois au risque
spécifique des violences urbaines et à la menace
corrélative sur l’intégrité physique des secours.
Ces interventions s’effectuent généralement dans
un contexte de guérilla urbaine dont l’extension
est variable (depuis une zone correspondant à une
seule cité jusqu’à une zone équivalente à celle d’un
département) ou mobile dans le temps (cas d’une
grande manifestation)
► durer dans le temps

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7
Q

Le plan « Violences Urbaines » (VU) repose sur : x8

A

► la distinction entre les violences urbaines délimitées
(zone particulière) et les violences urbaines mobiles
(trajet particulier), qui conditionneront selon leur
type la nature ixe ou mobile du dispositif des
secours corrélatif
► une coordination interservices renforcée à tous
les niveaux (tactique, opératif, stratégique)
► une adaptation souple et graduée de la couverture
opérationnelle jusqu’au niveau de l’unité
► des modalités particulières de gestion décentralisée
des moyens jusqu’au niveau de l’unité élémentaire
► une organisation spéciique de la chaîne de
commandement
► un renforcement de la Brigade en moyens humains
et matériels, d’origine extérieure
► la mise en sécurité éventuelle de certains sites
► la mise en oeuvre du plan de continuité des services
permettant notamment le renforcement des unités
opérationnelles en personnel Brigade

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8
Q

systématiquement 3 hypothèses conditionnant
3 postures différentes lors de la conception des ordres
(S5 - cellule manoeuvre future) :

A

► aggravation de la crise : renforcement du dispositif,
montée en puissance
► stabilisation de la crise : maintien du dispositif
► normalisation de la situation : relève et réduction
progressive du dispositif

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9
Q

différents Niveaux de Vu

A
  • orange
  • rouge
  • écarlate
  • noir
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10
Q

Niveau orange

dans quels cas?

A

VU DÉLIMITES : Agression unique, localisée et isolée sur un site laissant craindre un risque de VU

VU MOBILES : Grande manifestation prévue ou prévisible qui présente un risque probable de troubles

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11
Q

Niveau rouge

dans quels cas?

A

VU DÉLIMITES : Agressions avérées et répétées dans un quadrilatère ou un site particulier (cité)

VU MOBILES : Grande manifestation générant des troubles avérés et répétés

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12
Q

Niveau écarlate

dans quels cas?

A

VU DÉLIMITES : ≥ 2 sites ou quadrilatères et jusqu’à 3 sites distincts dans le même groupement

VU MOBILES : Plusieurs émeutes ou manifestations
violentes non colocalisées

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13
Q

Niveau noir

dans quels cas?

A

VU DÉLIMITES : ≥ 4 sites ou quadrilatères dans le même groupement ou s’étendant au-delà du
secteur d’un groupement

VU MOBILES : Violences émeutières étendues bien au-
delà du périmètre initial

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14
Q

Niveau orange

déclenché par qui et comment ?

A
OGC à minima par phonie : 
« J’active le niveau ORANGE du plan
VIOLENCES URBAINES :
► sur tel quadrilatère... OU
► sur tel trajet de (tel point) à (tel point) et
ses abords.»
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15
Q

Niveau orange

conséquences déclenchement ?

A

► EP en lieu et place des VSAV et des VID
►pas de dissociation interventions VU & risques courants
►action autonome des SP sans protection des forces de l’ordre
► le PVO en lien avec le CO ou le CSO rend
compte au COS de toute intervention et de tout
élément intéressants le quadrilatère ou le trajet
désigné
► le CSO informe tous les PVO de son
groupement et les PVO limitrophes des autres
groupements (autres CSO pour info) par
messagerie électronique
► le CO informe le SDIS limitrophe concerné
(assorti éventuellement d’un préavis de mise
en œuvre de la CIAM)
► mesures de protection individuelle et
collective obligatoires (tenue de feu, port du
casque, vitres fermées…)

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16
Q

Niveau rouge

déclenché par qui et comment ?

A

►COS OGC mini quand agression conf et répétées
► tout chef d’agrès dont le personnel et/ou
le matériel sont directement et violemment
pris à partie sans possibilité de repli

« Je demande le déclenchement du plan
VIOLENCES URBAINES :
► sur tel quadrilatère…OU
► sur tel trajet de (tel point) à (tel point) et ses
abords
Zone de déploiement initial à tel endroit
(adresse ou CS) »
Le quadrilatère peut être déini par un ou
plusieurs secteurs lorsque les violences sont
généralisées.

17
Q

Niveau rouge

conséquences déclenchement ?

A

► envoi par le CSO en ZDI du module ACTION
du GROUPE VIOLENCES URBAINES (2EP dt 1Cgi/OGC/G.Aide.CDT)
► Envoi par le CO au centre de secours
territorialement compétent du module
SECURISATION (EP+AR)
►La garde « SIGAREO » dessine la zone
concernée dans ADAGIO.
►La garde « Paramétrage ADAGIO » réalise le paramétrage du quadrilatère ou du trajet concerné.
► envoi par le CSO d’un oficier du
groupement concerné au CIC de la DTSP
► envoi par le CIC de la DTSP d’un oficier
de liaison police au PCTAC de niveau 2
► envoi systématique par le CO de l’oficier
d’astreinte SIC DSPAP
► envoi par le CO de l’oficier d’astreinte
CIC DOPC si l’évènement concerne Paris

18
Q

Le niveau du plan devient automatiquement ÉCARLATE

dans les cas suivants :

A

► dès qu’un deuxième OGC déclenche le plan VU sur
tout ou partie de son secteur (VU délimitées) ;
► lorsque les capacités de traitement des interventions
locales par le dispositif prépositionné sont dépassées
(VU mobiles).

19
Q

3 grandes notions dictent l’action des secours lors de VU :

A

► l’extinction des foyers sous protection policière
► la manœuvre d’extraction de plusieurs victimes
► le traitement d’une victime et interventions diverses

20
Q

Demande de renforcement de moyen ext à la BSPP :
A partir de quand ?
Regroupement des moyens dans quels CS?

A

CS STDE / MASS / BOUL

L’anticipation de demandes de moyens de renforcement extérieurs à la Brigade au COZ devient nécessaire dès l’activation du CO niveau 3 : dès que le plan est déclenché au niveau d’un groupement
ou au-delà.

21
Q

Renforcement PVU

quel role pour le Groupement des soutien

A

le GDS peut mettre à disposition du CO, sur ordre du CEMO, ses 12 VIGI à partir d’un niveau Écarlate susceptible d’évoluer défavorablement vers le niveau Noir. Les VIGI seront alors employés principalement pour des missions de soutien logistique (ravitaillement ponctuel ou
protection de CS…).

22
Q

Renforcement PVU

quel role pour la partie MED

A

Lorsque les VU atteignent le niveau écarlate, un médecin coordinateur est désigné par le CO (cellule Santé) pour être positionné au CSO concerné. Gère les bilans liés aux VU (Ouverture ligne tel dédié)

+ armement d’AR supp (1par Grpt) qui seront gelées au profit des SP, familles, force de l’ordre

23
Q

Mesures avant engagement

A

► rappeler les consignes de sécurité et les règles
d’engagement
► s’imprégner de la géographie générale de la
zone concernée par les VU (axes, culs-de-sacs,
hydrants…)
► imposer la fermeture permanente des vitres des
engins (même en été)
► s’assurer en permanence du remplissage complet
des citernes
► placer un extincteur dans la cabine de l’engin ain
de pouvoir faire face à un éventuel jet d’engin
incendiaire

24
Q

Mesure Au départ des secours

A

► bien situer l’adresse d’intervention ain d’identiier le
risque et la menace en fonction de la situation du
moment. Est-ce dans une cité sensible ? L’agitation
sociale est-elle hostile ?
► prendre le temps de faire le point au moyen d’un
plan localisé (cités ou quartier) ain de rechercher les
itinéraires d’accès et d’évacuation les plus judicieux
et les moins exposés possibles
► imposer le port des EPI (voire de la tenue de feu) liés
à la nature du risque. Le port du casque visière de
protection oculaire baissée s’impose pour tout
type d’intervention en cas de VU, même dans
l’engin. Dans tous les cas, les EPI sont revêtus
avant le départ de l’engin. Si l’engin est dirigé par
radio, au besoin s’arrêter pour s’équiper

25
Q

Mesures Au cours des déplacements

A

► éviter de se placer près des fenêtres et fermer les
vitres
► rendre compte de tout incident intervenant sur le
trajet

26
Q

Mesures En arrivant sur les lieux

A

► observer l’environnement et l’ambiance générale.
Le chef d’agrès devant, le personnel sur les côtés.
Le conducteur se limite à la conduite déjà dificile
► rouler à faible vitesse
► interdire l’utilisation des avertisseurs lumineux et
sonores en arrivant sur la zone (l’emploi est proscrit
lors d’une grande manifestation)

27
Q

Mesures à l’adresse

A

► ne jamais s’engager seul
► observer le terrain ain d’évaluer le risque et la
menace. Si l’intervention a lieu sur la voie publique, le
chef d’agrès doit désigner un guetteur alerte chargé
d’observer le voisinage immédiat de l’intervention
(jets de matériaux, regroupements…)
► prendre les dispositions permettant de quitter les
lieux rapidement (exemple : éviter de mettre les
véhicules en stationnement en recourant à des
manœuvres…)

► ne pas s’engager dans les zones suspectes ou dans
les impasses pour éviter tout risque de guets apens.
Le cas échéant s’engager en marche arrière
► privilégier le stationnement dans le sens de la fuite
► éviter de stationner les engins tête bêche (attention
aux engins de renforcement, AR, SAMU…)
► éviter de stationner les engins ou de se déplacer au
droit des façades (chute de matériaux…)
► dans la mesure du possible, fermer les véhicules à clefs
► interdire tout dépôt de matériel pouvant constituer un
obstacle devant l’engin (établissements, dévidoirs,
matériel, véhicules d’autres services publics…)
► si les forces de l’ordre sont déjà présentes,
prendre systématiquement contact avec le chef de
détachement avant d’intervenir. Cependant, cette
action ne doit pas nuire à la rapidité d’intervention
notamment pour les secours à victime
► sauf ordre contraire du COS, éviter de s’imbriquer
totalement avec les forces de l’ordre pour éviter
toute blessure collatérale ou tout amalgame durant
un éventuel affrontement, tant que le plan VU n’a
pas été déclenché
► faire descendre le personnel en deux temps
► sauf ordre contraire, le personnel doit rester dans
l’engin ou à proximité, pour en assurer la surveillance
et opérer un départ d’urgence en cas de nécessité ;
► ne jamais laisser le conducteur seul à l’engin : rester
groupés et ne pas dissocier les binômes (sapeur de
liaison avec conducteur)
► éviter d’utiliser les ascenseurs
► ne pas utiliser la LDT
► ne jamais utiliser un moyen hydraulique comme
dispositif concourant à une manoeuvre de maintien
de l’ordre (exemple : diriger une LDMR Q3 vers des
émeutiers ou des manifestants)
► toujours disposer d’un tuyau 45 x 20 m muni d’une
lance dans la cellule destiné à assurer l’extinction
rapide d’un feu de contenant, ain d’éviter d’ouvrir
les coffres de l’engin
► veiller aux odeurs suspectes (hydrocarbures, gaz)
► être prêt à demander les moyens de renforcements
nécessaires en précisant un axe d’accès ou un point
de rendez-vous

28
Q

Mesures en fin d’intervention

A

► ne pas s’attarder sur les lieux du sinistre, toujours
propices à recevoir la visite de badauds hostiles
► être toujours prêt à quitter rapidement les lieux en
chargeant le matériel débarqué dans la cellule pour
le reconditionner en zone sûre ou en l’abandonnant
(cas extrêmes)
► respecter les mêmes règles d’observation en quittant
la zone

29
Q

Pour limiter les incidents liés aux coups de béliers du à la faible longueur d’établissement lors de VU, et quel que soit le type d’EP utilisé, il est préconisé de :

A

► ne pas utiliser la régulation automatique pour les
engins en étant dotés
► ne pas employer d’impulsions sèches et courtes
► utiliser un jet diffusé de manière progressive
► ne jamais fermer totalement la lance (jet a minima)
en cours de manœuvre

30
Q

Cas LEGITIME DEFENSE

A

❶ une atteinte injustiiée à soi-même ou à autrui
❷ une absence d’autre moyen pour se défendre ou
préserver autrui
❸ une réponse s’inscrivant dans le même temps que
l’agression
❹ la riposte doit être proportionnelle à l’atteinte