Psychologie légale examen 2 Flashcards

1
Q

l’évaluation du risque de récidive arrive avant ou après une condamnation ?

A

Après une première condamnation, étape essentielle dans le processus d’intervention correctionnelle.

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2
Q

En quoi consiste l’évaluation du risque de récidive ?

A

Outils qui permettent d’accompagner la prise de décision des intervenants dans leur quotidien que ce soit en détention, en communauté, de traitement ou de supervisons.

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3
Q

Quelles sont les 3 types de récidives ?

A

violente,
sexuelle
non sexuelle & non violente.

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4
Q

Quel est le meilleur prédicteur d’un comportement futur ?

A

la présence de ce comportement dans le passé de l’individu.

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5
Q

Pourquoi dit on que l’évaluation du risque de récidive est un outil jeune ?

A

25 ans que ça existe dans le système correctionnel

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6
Q

Pourquoi l’évaluation du risque de récidive a été instauré à la base ?

A

Suite à un sénateur dont la fille a été tué par un multirécidiviste. Le but était de maintenir en détention le plus longtemps possible les gens problématiques. Terme Délinquants dangereux ajouté au code criminel 1997

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7
Q

Quel est l’objectif de l’évaluation du risque de récidive ?

A

déterminer le niveau de risque de récidive et de prendre en charge de façon personnalisée les besoins et ainsi réduire ce risque = prévention (objectif principal)

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8
Q

Quels sont les éléments à déterminer lors de l’intervention en récidive?

A

1) Quel événement risque de se produire ? On parle de quel genre de risque ex : violent, sexuel, fraude (non violent et non sexuel) et quel type

2) À quelle fréquence l’événement risque de se produire ? Risque imminent ou à long terme ? Ponctuel ou chronique ?

3) Sous quelles conditions l’événement risque de se produire ? Contexte précis

4) Si les conditions sont présentes, quelle intervention permettrait de réduire le risque de rechute ? Conditions à la libération Ex : interdiction d’être en présence d’enfants

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9
Q

Quel est la limite des outils d’évaluation du risque de récidive ?

A

Outils développés pour une population masculine adulte. Devront être ajustés pour les femmes

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10
Q

Qu’est-ce que la récidive d’un point de vue thérapeutique ?

A

rechute dans le traitement.

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11
Q

Pourquoi est il important d’être précis dans nos prédiction du facteur de risque de récidive ?

A

Approximation 1 : Sous-évaluation du degré de risque de l’individu = Conséquences graves

Approximation 2 : Surévaluer le niveau de risque de la personne = Maintenir une personne dans un environnement non adapté pour elle.

On ajuste l’intervention au niveau de risque donc important d’être le bon

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12
Q

Comment devons nous intervenir auprès des délinquants à risque élevé de récidives ?

A

prise en charge intensive

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13
Q

Comment devons nous intervenir auprès des délinquants à risque faible de récidives ?

A

Éviter d’intervenir avec ceux qui ont un risque minimal de récidive, car moins d’impact.

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14
Q

Quels sont les deux types de facteurs de risque de récidive ?

A

Facteurs statiques : facteurs historiques faisant partis de l’histoire de vie de l’individu.
Facteurs dynamiques

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15
Q

Quelles sont les deux catégories de facteurs dynamiques ?

A

Facteurs stables, se changent en termes de mois, années ou jamais ex : traits de personnalités = oriente l’intervention

Facteurs aigus, instables et évoluent rapidement, indique un passage à l’acte imminent, se modifient en quelques heures à quelques semaines ex : absence lors de la thérapie = situation de crise

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16
Q

Les facteurs de risque statiques sont ils de bon prédicteurs de récidivent sur le court terme ?

A

Non, donne un risque de récidive sur le long terme

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17
Q

Un délinquant évalué avec un faible risque de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention faible donnera quel résultat ?

A

Aucun, inefficace

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18
Q

Un délinquant évalué avec un faible risque de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention élevé donnera quel résultat?

A

Si on intervient de façon intense, on augmente leur risque de récidive.

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19
Q

Un délinquant évalué avec un risque élevé de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention faible donnera quel résultat ?

A

Aucun, inefficace

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20
Q

Un délinquant évalué avec un risque élevé de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention élevée donnera quel résultat ?

A

Faible risque de récidive

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21
Q

Quelles sont les 4 générations d’évaluation de risque de récidives ?

A

1ère génération : Jugement clinique non structuré
2e génération : Évaluation actuarielle (facteurs statiques)
3e génération : Évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques)
4e génération : Gestion du cas + facteurs statiques/dynamiques

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22
Q

En quoi consiste la 1ère génération de Jugement clinique non structuré ?

A

Un intervenant va fournir une indication sur le niveau de risque de la personne basée sur son expérience clinique et ses propres croyances. 50% donc hasard

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23
Q

En quoi consiste la 2e génération de l’Évaluation actuarielle (facteurs statiques) ?

A

Le degré de risque restera toujours le même. Offre une assurance en le gardant incarcéré.

Applique les caractéristiques d’un groupe à un individu

Moins de faux positifs que le jugement clinique

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24
Q

En quoi consiste la 3e génération : Évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques) ?

A

Jugement clinique structuré à l’aide d’outils pour appuyer nos réflexions

Maintenant on prend en considération l’évolution de la personne dans sa problématique

Prévention et traitement

On ne prédit pas mieux qu’à la phase précédente, mais on intervient mieux

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25
Q

Quelle est la limite de la 3e génération : Évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques) ?

A

Pas de recommandation sur comment la personne doit être soutenue et gérée dans son parcours institutionnel

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26
Q

En quoi consiste la 4e génération : Gestion du cas + du risque et des besoins?

A

Gestion du cas : Recommandations pour bien gérer le cas auprès des intervenants, plan de traitement et prise en charge du risque

Même facteurs que 3e, sauf que la pertinence actuelle des facteurs statiques est remise en question

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27
Q

Qu’est ce que l’indice d’aire sous la courbe ?

A

Elle permet de mesurer l’utilité d’un outil, plus l’aire sous la courbe est grande, plus l’outil est utile.

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28
Q

En quoi consiste les trois principes du modèle RBR ?

A

1) Risque : Ce principe nous dit qui traiter (ex : un individu à risque élevé de récidive) (facteurs statiques)

2) Besoin : Ce principe nous dit quoi traiter (facteurs dynamiques)
Les besoins criminogènes (facteurs de risques)
Les besoins non criminogènes (facilite l’accès à la criminalité)

3) Réceptivité : Ce principe nous dit comment traiter (gestion de cas)
Comment rendre la personne plus réceptive au traitement et augmenter sa compréhension. S’adapter à son patient

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29
Q

Les facteurs de récidive s’appliquent ils à tous les délinquants ?

A

Facteurs de risques qui s’appliquent à tous les délinquants, mais moins aux délinquants sexuels en raison de la nature de leurs délits.

Accompagner ses cognitions et les déconstruire

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30
Q

Quels sont les 4 importants facteurs Centraux de la récidive ?

A

1) Historique de comportements criminels (Facteurs statiques)

2) Traits de personnalité antisociale (Développement de compétence d’autonomie et de gestion de colère)

3) Attitudes et cognitions antisociales (Contrer les rationalisations avec des valeurs prosociales, favoriser le développement d’une identité prosociale)

4) Pairs antisociaux (Favoriser le désistement des paires antisociaux au profil des paires prosociaux)

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31
Q

Quels sont les 4 secondaires facteurs secondaires de la récidive ?

A

1) La famille et la situation maritale (Favoriser l’apprentissage des bonnes pratiques parentales, renforcer la chaleur et la bienveillance)

2) L’école et le travail (Favoriser le développement des habiletés et l’épanouissement individuel par la satisfaction de ses besoins)

3) Les loisirs et les activités (Réengager la personne dans les activités et favoriser l’épanouissement et le contact avec des paires prosociaux)

4) L’abus de substance (Traiter l’addiction et réduire la consommation)

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32
Q

Un homme qui est violent avec sa partenaire, c’est un homme qui perd le contrôle de lui-même ?

A

La violence conjugale est un moyen choisi pour dominer une autre personne

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33
Q

La VC est un problème d’ordre privé. Personne ne devrait attaquer l’intimité de la famille ?

A

Faux, la VC est un crime, c’est un problème d’ordre social

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34
Q

Comment se défini le mot conjugale ?

A

Inclus toutes relations entre partenaires intime
Toutes les formes de dynamiques relationnelles

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35
Q

Quelles sont les différences entre un conflit conjugal et de la violence conjugale ?

A

La forme, la motivation, le niveau relationnel et les stratégies de résolutions de conflit

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36
Q

En quoi consiste un conflit conjugale ?

A

Argumentation dont le but est de résoudre un différent de façon égalitaire par la communication, négociation, écoute, prise en compte de l’autre

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37
Q

En quoi consiste la violence conjugale ?

A

Agression dont le but est la prise de contrôle et la domination par la prise de pouvoir par la justification, diversion, fuite, comportements agressifs

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38
Q

Quels sont les 4 éléments constitutifs de la violence conjugale ?

A

1) Rapport de domination : Variation de la sévérité selon le temps ou les événements

2) Persistance dans le temps : Répétition des agressions, pente ascendante

3) Comportements de violence : Verbale, psychologique, physique, sexuelle, économique et spirituelle

4) Conséquences : Impacts dans toutes les sphères de la vie de la victime

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39
Q

Quelles sont les formes de violences conjugales ?

A

1) violence psychologique
2) violence verbale
3) violence physique
4) violence sexuelle
5) violence économique
6) violence spirituelle

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40
Q

En quoi consiste la violence conjugale psychologique ?

A

Attitudes et propos méprisants
Menaces et chantage
Négligence
Isolement social
Violence indirecte

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41
Q

En quoi consiste la violence verbale ?

A

Sarcasme
Insultes
cris
Propos dégradants et humiliants
Ordre intimes et brutaux

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42
Q

Quelles sont les formes de violences conjugales criminalisées ?

A

Les menaces de mort
Le harcèlement criminel
Les voies de fait
(incluant les autres menaces)
Enlèvements et séquestrations
Les agressions sexuelles
Les tentatives d’homicide
Les homicides

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43
Q

Qu’est ce que la violence spirituelle ?

A

Un niveau cognitif

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44
Q

Quels sont les 2 niveaux de voies de faits

A

Voies de fait niveau1 : tentative, menace d’utiliser la force

Voies de fait niveau 2 : agression armée

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45
Q

Combien de violences conjugales ne sont pas déclarées ?

A

65%

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46
Q

En ordre de prévalence, quelles sont les infractions les plus commises en terme de violence conjugale?

A

1) voies de faits de niveau 1
2) menaces
3) voies de faits de niveau 2
4) harcèlement criminel

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47
Q

Quels sont les taux de violence conjugale en terme d’âge et de sexe ?

A

Concerne majoritairement les femmes entre 18 et 34 ans
Avec l’âge la violence diminue avec le temps et la différence se réduit entre hommes et femmes

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48
Q

À quoi est dû l’augmentation des violences conjugales au Québec depuis 1997 ?

A

Dû à la facilitation du dénoncement

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49
Q

Quel type de violence conjugale est majoritairement commise par des femmes ?

A

Violence psychologiques

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50
Q

Est-ce que la violence conjugale est présente partout, dans toute les cultures et pays?

A

Oui, même dans les sociétés matriarcales. Une des formes de violences les plus courrantes

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51
Q

Quelles sont les principales conséquences pour la victime de violence conjugale ?

A

Blessures physiques
Problèmes de santé chronique
Troubles psychologiques
Difficultés sociales
Impact économique

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52
Q

Que dit la théorie féministe sur la violence conjugale ?

A

c’est la conséquence d’une société patriarcale dans laquelle les hommes sont en position de pouvoir et les femmes sont dominées.
La violence serait alors un moyen de contrôle, de rétablir le pouvoir

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53
Q

Que disent les théories évolutionnistes sur la violence conjugale ?

A

Stratégie mis en place par les hommes qui ont des doutes à propos de la fidélité de leur partenaire ou qu’ils veulent augmenter leurs probabilités d’assurer une reproduction de leur patrimoine génétique.
Ces comportements seraient déterminés génétiquement et seraient des stratégies résultant du processus de sélection naturelle.

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54
Q

Quelle est la critique des théories évolutionnistes de la violence conjugale ?

A

Perspective difficile a prouver surtout par stratégie de sélection naturelle

Déterminisme viens déculpabiliser les auteurs

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55
Q

Que dit la théorie de l’apprentissage social sur la violence conjugale ?

A

Subit, appris et reproduit par le renforcement

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56
Q

Quelle est la critique de la théorie de l’apprentissage social sur la violence conjugale ?

A

L’exposition constitue un facteur de risque important, toutefois tous les hommes témoins de violences conjugales durant leur jeunesse ne deviennent pas tous violents à l’âge adulte

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57
Q

Que disent les théories développementales sur la violence conjugale ?

A

Serait le résultat d’une combinaison de facteurs personnels (individuels, bio) et environnementaux qui interagissent. Caractéristiques développementales (enfance + ado) expliqueraient 56% de la variance de la violence conjugale

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58
Q

Que disent les théories psychologiques sur la violence conjugale ?

A

moyen de punir l’égoïsme du partenaire

réguler le niveau de tension interne lié à l’anxiété initiale.

la peur d’être abandonné est convertie en une intense colère qui peut être gérée via la consommation d’alcool et conduit à un manque d’inhibition des comportements

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59
Q

Quels sont les facteurs de risques individuels faibles de la violence conjugale ?

A

Faible estime de soi
Stress
Autoritarisme

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60
Q

Quels sont les facteurs de risques individuels modérés de la violence conjugale ?

A

Colère/hostilité
Distorsions cognitives
Exposition à modèle parentaux inadéquats

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61
Q

Quels sont les facteurs de risques individuels élevés de la violence conjugale ?

A

Trouble de la personnalité
Trouble mental
Consommation d’alcool/drogue (Pas trouble d’abus des substances)

62
Q

Quels sont les facteurs de risques relationnels faibles de la violence conjugale ?

A

Événements marquants
Isolement du couple

63
Q

Quels sont les facteurs de risques relationnels modérés de la violence conjugale ?

A

Les relations de pouvoir
La mauvaise communication
Les mauvais attachements

64
Q

Quels sont les facteurs de risques relationnels élevés de la violence conjugale ?

A

La fréquence des conflits conjugaux
Les violences psychologiques
Les rapports de jalousie

65
Q

La typologie de Johnson de la violence conjugale repose sur quelles deux dimensions ?

A

La motivation des violences
Le degré de recherche du contrôle

66
Q

x

A

x

66
Q

Selon la typologie de Johnson, quels sont les 4 types de violences conjugales applicables aux hommes et aux femmes?

A

La résistance violente
La violence conjugale situationnelle
Le contrôle mutuel violent
Le terrorisme conjugal

67
Q

En quoi consiste la résistance violente ?

A

but n’est pas le contrôle, mais l’auto-défense. Principalement femmes

68
Q

En quoi consiste la violence situationnelle ?

A

les deux partenaires font usage de violence sans le but de contrôler en lien avec des évènements spécifiques

69
Q

En quoi consiste le contrôle mutuel violent ?

A

relativement rare ou les 2 sont violent pour le contrôle

70
Q

En quoi consiste le terrorisme conjugal ?

A

Violence unidirectionnelles but de contrôle, sévère

71
Q

Quels sont les 3 types de conjoints violents selon Holtzworth-Munroe ?

A

Familial
Dysphorique limite
Généralement violent/antisocial

72
Q

Est-ce que le conjoint violent de type familial souffre généralement d’un trouble de personnalité ?

A

non

73
Q

Quel type de conjoint violent selon Holtzworth-Munroe fait de la violence extraconjugale ?

A

Généralement violent antisocial

74
Q

Quels sont les 3 types de conjoints violents selon MÉNARD et PROULX ?

A

Le sadique/antisocial
Le «très» pathologique
Le contrôlant

75
Q

Comment se caractérise le conjoint sadique anti-social de Ménard et Proulx ?

A

Détachement émotionnel
Une hostilité envers les femmes
Style de vie antisocial

76
Q

Comment se caractérise le conjoint très pathologique de Ménard et Proulx ?

A

Caractérisé par des émotions négatives,
Instabilité émotionnelle,
mauvaises habiletés sociales, problèmes relationnels et
idée irrationnelles
Abus de substances

77
Q

Comment se caractérise le conjoint contrôlant de Ménard et Proulx ?

A

Exigence exagérée, un besoin d’ordre, de propreté compulsive ainsi que du surmenage au travail
Evènements de vie qui ont déstabilisé la personne. La violence va être une façon de reprendre le contrôle sur sa vie.

78
Q

Quelle est la critique faite à la typologie Ménard et Proulx ?

A

Besoin d’identifier des sous-type pour la catégorie très pathologique

79
Q

Qu’est ce que la violence instrumentale ?

A

Objectif spécifique avec quantité de violence nécessaire pour surmonter la résistance de la victime, sans aller au-delà

80
Q

Qu’est ce que la violence expressive ?

A

Quantité importante de violence peu importe la résistance

81
Q

Qu’est-ce que la violence sadique ?

A

Violence expressive sexualisée avec rituel.

82
Q

Quels ont les 3 profils de violeurs conjugaux ?

A

Le colérique
L’hypersexuel
L’isolé

83
Q

À quoi correspond le violeur conjugal colérique ?

A

Distorsions cognitives
L’anxiété se transforme en colère
Ils cultivent des fantaisies de vengeance contre la responsable de leur détresse
Ils overkill, les résistances de la victime augmentent leur agressivité

84
Q

À quoi correspond le violeur conjugal hypersexuel ?

A

La partenaire est égoïste
Se placent en situation de victime.
Ils utiliseront tous les moyens pour la punir
Même séparé, ils pensent que l’ex-partenaire est toujours leur propriété sexuelle
Consommation d’alcool + menteurs patho. + hypersexualisation

85
Q

À quoi correspond le violeur conjugal isolé ?

A

Le viol est une stratégie de coping donnant l’illusion d’être encore intime avec la partenaire désengagée
70% utilisent une arme pour compenser leur manque de confiance à contrôler
Particularité : ils étaient tous séparés lorsqu’ils ont commis le viol

86
Q

Y a t’il une contrainte supplémentaire sur les victimes de violence conjugale homosexuelles à dénoncer ?

A

La menace du dévoilement de l’orientation sexuelle

87
Q

La violence conjugale faite par les hommes et femmes homosexuelles est elle semblable pour les deux sexes ?

A

La même quantité homme et femme, mais pas la même fonction
Exemple : chez les femmes, la violence est davantage psychologique et aurait trois fonctions : l’autodéfense, la fuite, la tentative de rétablir l’équilibre dans la dynamique de couple

88
Q

En quoi consiste l’escalade de la violence conjugale ?

A

Aggravation et Accélération
Passe de la violence psychologique à verbale puis physique
Violence sexuelle et économique accélère l’escalade

89
Q

Quelles sont les phases du cercle de la violence conjugale ?

A

Phase 1 : Climat de tension
Phase 2 : La crise
Phase 3 : La justification
Phase 4 : La lune de miel

90
Q

En quoi consiste la première phase du cercle de la violence conjugale ?

A

Phase 1 : Climat de tension
L’agresseur est colérique
La victime se sent inquiétée, elle tente d’améliorer les choses, faisant attention à ses gestes et à ce qu’elle dit

91
Q

En quoi consiste la deuxième phase du cercle de la violence conjugale ?

A

Phase 2 : La crise
L’agresseur violente la victime
La victime se sent humiliée, injustice

92
Q

En quoi consiste la troisième phase du cercle de la violence conjugale ?

A

Phase 3 : La justification
L’agresseur se trouve des excuses pour justifier son comportement
La victime tente de comprendre ses explications, elle doute de ses propres perceptions, et fini par se sentir responsable de la situation

93
Q

En quoi consiste la dernière phase du cercle de la violence conjugale ?

A

Phase 4 : La lune de miel
L’agresseur demande pardon, parle de thérapie et de suicide
La victime lui donne une chance, l’aide, et change ses habitudes

94
Q

Quelles sont les 5 étapes de décision de quitter la relation violente ?

A

Précontemplation
Contemplation
Préparation
L’action
Le maintien

95
Q

Pourquoi la majorité des victimes reviennent avec leur agresseur après une rupture ?

A

l’aliénation

96
Q

Qu’est-ce qui est un facteur de maintien dans la relation violente ?

A

L’ambivalence

97
Q

Nommez en ordre de sévérité les formes de violences conjugales.

A

1) Verbale
2) Économique
3) Psychologique
4) Physique
5) Sexuelle
6) Spirituelle

98
Q

En quoi consiste la phase de violence sévère ?

A

Contrôle total
Abus physiques
Menaces de suicide ou de tuer
Jalousie
Violence sexuelle

99
Q

En quoi consiste la phase de terreur et harcèlement ?

A

Menaces de tuer très précise
Torture d’animaux de compagnie
Humiliations
Isolement extrême

100
Q

Les homicides conjugaux sont-ils fréquent ?

A

Peu fréquent
Circonstances dramatiques avec multiples disfonctionnements

101
Q

Quelle est l’arme la plus utilisée pour l’homicide conjugal chez les femmes ?

A

Le couteau

102
Q

Quelle est l’arme la plus utilisée pour l’homicide conjugal chez les hommes ?

A

L’overkill

103
Q

Quels sont les 5 signes d’un potentiel homicide conjugal ?

A

Augmentation de la sévérité de la violence
Des menaces de mort ou de suicide
Des tentatives d’étranglements
Des relations sexuelles forcées
Des violences durant la grossesse

104
Q

Quelle sont les deux catégories d’hommes commettant des homicides conjugaux selon la typologie de Kerry ?

A

Bêta : non planifié et culpabilité
Alpha : Planifié et absence de remords

105
Q

À quoi fait référence la délinquance sexuelle?

A

Préférences sexuelles déviantes commises sans consentement

106
Q

QU’EST-CE QUI PERMET DE DISTINGUER LES AGRESSEURS SEXUELS QUI VONT TENDRE VERS UNE SPÉCIALISATION VS. CEUX QUI NE TENDRONT PAS VERS UNE SPÉCIALISATION ?

A

La déviance sexuelle

107
Q

Quels sont les éléments autres que la déviance sexuelle pouvant expliquer une agression sexuelle ?

A

anti socialité, distorsion cognitive, manque d’intimité, déviance générale

108
Q

Qu’est ce qui explique le mieux le phénomène de délinquance sexuelle ?

A

La déviance générale

109
Q

Les agresseurs sexuels représentent ils un risque élevé de récidive ?

A

Non seulement 20%

110
Q

Que dit la théorie de la préférence sexuelle ?

A

Les violeurs répondent davantage aux stimuli de viol qu’aux stimuli de relation sexuelle consentante

Les violeurs répondent davantage aux stimuli de viol que les agresseurs de femmes non sexuels

Tous les violeurs n’ont pas une préférence sexuelle pour le viol

111
Q

Que dit la théorie du manque d’inhibition ?

A

Un stimulus peut mener à :
1) une excitation sexuelle ;
2) une inhibition sexuelle (ex.: la peur, la violence)
Lorsque les stimuli d’inhibition perdent de leur pouvoir, la possibilité de commettre une agression sexuelle augmente

112
Q

Quels sont les deux mécanismes pour expliquer l’hypothèse de la théorie du manque d’inhibition ?

A

1) les mécanismes d’inhibition n’ont jamais été développés chez la personne
2) les mécanismes d’inhibition ont été développés, mais le processus a été perturbé p.ex. Rupture

113
Q

Que dit les théories féministes sur la délinquance sexuelle ?

A

Domination de l’homme valorisé et femmes acceptent.

114
Q

Quelles sont les 4 préconditions de Finkelhor dans les théories explicatives de l’agression sexuelle d’enfants ?

A

1) Avoir la motivation de commettre une agression sexuelle

2) Surmonter ses inhibitions internes

3) Surmonter les inhibitions externes

4) Surmonter la résistance de l’enfant

115
Q

En quoi consiste le modèle intégré de Marshall et Barbaree sur les délinquant sexuels ?

A

Expositions à des modèles familiaux inadéquates + Expériences de victimisation = Prédispositions psychologiques + Comportements sexuels coercitifs

116
Q

En quoi consiste le modèle des trajectoires de Ward et Siegert ?

A

Chaque trajectoire menant à l’agression sexuelle est typiquement caractérisée par l’une des 4 problématiques suivantes :

  1. Sexuelle : Déviance sexuelle et/ou problèmes avec les scripts sexuels
  2. Relationnelle : Isolement social ou absence d’intimité relationnelle
  3. Émotionnelle : Stratégies de coping inadéquates
  4. Cognitive : Théories implicites et distorsions cognitives
117
Q

En quoi consiste l’agresseur colérique de femmes adultes ?

A

Style de vie : antisocial
Motivation lors du délit : colère indifférenciée
Délits sexuels non planifiés
Violence expressive et excessive
Profil de personnalité : éléments psychopathiques et limite

118
Q

En quoi consiste l’agresseur vindicatif ou misogyne de femmes adultes

A

Style de vie : peu de compétence sociale, peu de déviance sexuelle, peu d’antisocialité
Motivation lors du délit : colère envers les femmes
Délits sexuels non planifiés
Violence expressive et excessive
Profil de personnalité : évitant et schizoïde

119
Q

En quoi consiste l’agresseur sadique de femmes adultes ?

A

Style de vie : isolement social
Motivation lors du délit : réaliser une fantaisie sexuelle sadique
Délits sexuels rigoureusement planifiés
Violence expressive, sexualisée, ritualisée
Profil de personnalité : évitant et schizoïde
Vont intérioriser leurs pulsions

120
Q

En quoi consiste l’agresseur sexuel non sadique de femmes adultes ?

A

Style de vie : axé sur la sexualité, qu’elle soit déviante ou non-déviante
Motivation lors du délit : réaliser une fantaisie sexuelle déviante
Délits sexuels planifiés
Violence instrumentale (nécessaire sans plus)
Profil de personnalité : problème de masculinité

121
Q

En quoi consiste l’agresseur opportuniste de femmes adultes ?

A

Style de vie : antisocial
Motivation lors du délit : obtenir une gratification sexuelle
Délits sexuels non planifiés
Violence instrumentale
Profil de personnalité : antisocial et narcissique

122
Q

Quels sont les types d’agresseurs d’enfants avec contact élevé ?

A

Interpersonnelle :
Trouble de paraphilie, l’individu se met au même niveau que l’enfant (comme s’ils étaient des adultes), identification émotionnelle avec la victime, vont souvent la connaître et planifier un minimum. Souvent seulement attouchement, car veut rendre l’agression satisfaisante

Narcissique :
Pour leurs propres besoins, vont s’attaquer principalement à leur partenaire, mais en l’absence de celle-ci ils vont s’en prendre aux enfants. Il y a pénétration

123
Q

Quels sont les types d’agresseurs d’enfants avec contact faible ?

A

Faible niveau de blessure physique
Exploiteur : Chantage

Sadique diffus : Fantaisies sadique, mais au moment de l’agression ne les réalisent pas

Haut niveau de blessure physique
Non sadique agressif : colère indifférenciée, violence expressive et excessive

Sadique : réaliser une fantaisie sexuelle sadique, violence expressive, sexualisée, ritualisée

124
Q

Agresser le même sexe est il un facteur de récidive ?

A

Oui (pas à cause de l’homosexualité) à cause de leur faible estime de soi et le refoulement des pulsions ou fantaisies sexuelles

125
Q

Que dit la théorie des activités routinières​ concernant la psychologie des scènes de crime ?

A

Cible + criminel motivé = convergence dans un milieu dépourvue de gardien (pas protégé)​

126
Q

Que dit la théorie du choix rationnel​ concernant la psychologie des scènes de crime ?

A

Les individus pour faires des actions vont réaliser une série de choix de façon rationnelle, différents degré d’analyse coûts vs bénéfices​
Informe sur le niveau de risque que le criminel est prêt à prendre
Influence de l’expérience criminelle sur le processus décisionnel​

127
Q

Que dit la théorie des scripts​ concernant la psychologie des scènes de crime ?

A

Une séquences de choix et d’actions pour atteindre un objectif​

Scripts = interactions des facteurs internes vs externes (réactions de la victime, tiers qui intervient)​

128
Q

c

A

c

129
Q

Les contraintes spécifiques dans le script du criminel sont elles aléatoires ?

A

Non, déterminées par la logique interne du criminel, et déterminent un nombre limité de possibilités de commettre un crime

130
Q

Quels sont les 4 perspectives dans la résolution d’un homicide sexuel ?

A

Extra-légale : caractéristiques de la victime​
Légale : caractéristiques de l’homicide​
Choix du criminel : les choix​
Choix de l’enquête: les enquêteurs et des gens qui interviennent dans le processus d’enquête​

131
Q

Les caractéristiques de l’enquête ont elles une influence sur la résolution d’un crime ?

A

OUI
Les moyens​
La rapidité​
Expertise des intervenants​
Témoins​

132
Q

Le rapport de force entre les criminels et les enquêteurs est-il équitable ?​

A

Non, la résolution est seulement possible si l’enquêteur agis de façon optimale et le meurtrier de façon non optimale

133
Q

Quels sont les facteurs à prendre en compte dans la résolution d’un homicide ?

A

Les caractéristiques de la victime​
Les caractéristiques de l’enquête​
Les choix rationnels du meurtrier​
Les choix rationnels des enquêteurs

134
Q

Qu’est-ce que le profilage criminel ? ​

A

La séquence comportementale et y donner du sens crée un profil de fonctionnement psychologique​

135
Q

Pourquoi y a t’il peu de profileurs ?

A

Nécessite généralement des crimes qui sortent de l’ordinaire​

136
Q

Pourquoi certaines scènes portent problème aux enquêteurs ?​

A

Absence de mobile​
Matériel probant​
Témoin​
Victimologie ​
Traces importantes de violence​

137
Q

Quels sont les éléments d’alerte de comportements criminels particuliers (EACCP)​ ?

A

Présence de mutilations​

Tortures et actes divers ante-/post-mortem​

Ablation de membres ou d’organes (ex.: cimetière)​

Position humiliante ou dégradation du corps​

Mise en scène particulière du lieu de l’événement​

Inscriptions sur le corps ou sur la scène​

Multiplicité ou variété des coups (localisation)​

Utilisation de différents types d’armes (kit vs. sur place)​

Violences sexuelles​

Introduction d’objet dans les orifices ​

Manifestation d’une violence extraordinaire ou anormale (overkill)​

Identification d’indices de présomption de sérialité​

138
Q

En quoi consiste le géoprofilage ?

A

Se repose sur les données et caractéristiques de crimes antérieurs, les déplacements et habitudes des criminels ​

Identifie les zones où il y a le plus de risque qu’un type de crime soit commis et quels déplacements sont les plus probable. Possible de comparer d’autres crimes (analyse comparative de cas)​

Lieux de convergence et lieux d’attaque, lieu d’homicide (s’il y a lieu) et lieu où le corps a été disposé​

Donne une séquence qui informe sur l’individu​

139
Q

Quels sont les types comportements qui diffèrent et qui renseignent sur l’individu​ commettant des homicides sexuels ?

A

Les méthodes de chasse et les types d’attaque

140
Q

En quoi consiste les méthodes de chasse ?

A

Chasseur : sortir de chez eux dans le but de trouver une victime et vont roder dans des lieux qu’ils connaissent et dans lesquels ils savent qu’ils pourront trouver des victimes potentiels ayant des caractéristiques spécifiques​
Le piégeur (met en confiance)​
Provocateur : provoque une situation​
Le braconnier (comme le chasseur, mais s’aventure dans zones inconnues)​

141
Q

En quoi consiste les types d’attaques ?

A

Attaque éclair : violence immédiate​

Surprise : Menacer avec une arme ou la contraindre par la surprise​

Ruse : mettre en confiance ou piéger​

142
Q

Quels sont les 2 objectifs de l’analyse comparative de cas basée sur les scènes de crime​ ?

A

Objectif 1 = Identifier des séries à partir de cas non-résolus​
Objectif 2 = Identifier les critères de rapprochement à partir d’un fait résolu​

143
Q

Quels sont les mouvements de l’auteur d’un homicide ?​

A

lieu de Contact
lieu d’Attaque
lieu du Meurtre
lui de Disposition
CAMD

144
Q

Pourquoi disons nous que l’entrevue d’enquête est une des formes d’entrevues les plus difficiles d’entrevue ?

A

Parce qu’elle vise des personnes qui n’ont pas l’intention de parler (ou de dire la vérité)​

145
Q

Est-il pertinent d’ajuster la stratégie d’interrogatoire au profil psychologique de l’individu ?​

A

Oui selon la personnalité de l’accusé.
Montrer que c’est à l’avantage de l’individu de divulguer les informations qu’il détient​
Opportunité de se soulager en reconnaissant le crime​

146
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la réussite de l’interrogatoire​ ?

A

Les attitudes et les croyances de l’enquêteur​
Les stratégies d’interrogatoires​
L’expérience du suspect en matière d’interrogatoire​
La personnalité du suspect​
La nature du crime​

147
Q

Comment se passe une entrevue avec un individu introvertie ?

A

Très inconfortables​
Respect de l’autorité​
Mauvais menteurs​
Mauvaise gestion de l’anxiété​
Ne se sent pas bien avec le crime​
Aveu est viscéral​

Lourdeur lors de l’interrogatoire ​
Demande de clarifier les propos ​
Connecter sur le plan émotionnel​
Éviter tout jugement​
Accompagner et comprendre​

148
Q

Comment se passe une entrevue avec un individu extravertie ?

A

Plus mécanique (jeu d’échec) ​
Raisonnement​
Comprendre leur logique​
Leur proposer une porte de sortie acceptable​
Élément de preuve très déterminant dans la suite du processus​
Confronter par rapport aux contradictions​

L’aveu est cérébral​
Rester en contrôle​
Utiliser des pressions externes​
Persuasive ne veux pas dire coercitive​

149
Q

Quels sont les éléments qui portaient à croire que Benoit allait se rendre à commettre son crime ?

A

1) Le climat familial froid, violent et de peur a poussé Benoît à se créer une bulle lui apportant du réconfort et un sentiment de sécurité.

2) Il est victime de nombreux évènements d’adversité et l’absence de personne ressource lui font internaliser ses difficultés.

3) Cet isolement le porte à développer des traits évitants et du détachement émotionnel.

4) Sentiment d’injustice : La peur étant centrale dans son développement et l’agressivité entre ses deux parents et celle qui lui est dirigée le désensibilise à la violence et le place en position d’injustice. Ce sentiment va d’ailleurs le suivre tout au long de sa vie et être dominant dans sa justification de ses crimes.

5) Dès son jeune âge, sa fascination envers les femmes et sa recherche de réconfort féminin l’oriente déjà vers une déviance sexuelle.

6) L’accomplissement de ses fantasmes voyeurs est renforcé par l’absence de conséquences et augmente son sentiment de contrôle.

7) Les scénarios qu’il se crée sont de bons prédicteurs de ses crimes puisqu’il peut clairement s’imaginer à chaque étape du crime. La précocité de ses fantasmes sexuels déviants peut aussi nous orienter vers le type de crime qui sera plus tard commis.

8) Ses intérêts sexuels déviant lui permettent de gérer ses émotions négatives, ça lui donne un sentiment de contrôle alors qu’il n’en a pas à l’extérieur. Lorsque sa bulle n’était plus satisfaisante, il crée une situation où il peut avoir le contrôle absolu.