Psychologie de la santé - partie 2 COPY COPY COPY Flashcards
Pourquoi parler de la santé mentale dans ce cours de psychologie de la santé ?
La santé mentale fait partie intégrante de la santé globale en interaction avec des conditions physiques
L’état de santé mentale a un impact sur le comportement du patient, sa relation avec le professionnel de la santé et son adhérence au traitement
Tous les professionnels de santé ont un rôle de sentinelles
Qu’est-ce que l’anxiété normale (commune) ?
L’anxiété est un sentiment désagréable de peur et d’appréhension marqué par des symptômes de tension et orienté vers le futur.
Émotions désagréables mais utile et essentielle
Signal d’alarme devant un danger potentiel
Parlez du continumm de l’anxiété
L’anxiété normal/anxiété de performance (bas niveau)
Anxiété suscitant l’intérêt clinique/anxiété sociale (niveau moyen)
Anxiété pathologique/phobie sociale (niveau d’anxiété élevé)
Nommez des signes d’anxiété chez un patient
» Physiques :
- tremblement des extrémités
- difficulté à respirer, boule dans la gorge, oppression
- maux d’estomac, envie d’aller aux toilettes
- rougeur, pâleur, sueur, mains froides
» Cognitifs :
- difficulté à se concentrer, à porter attention, à encoder et retrouver information (en mémoire) du fait qu’il focalise toute son attention sur certains stimuli
- tendance à faire des prédictions négatives («prophécie de malheur» ; « ça ne marchera pas, le pire va arriver»).
- porte son attention sur les stimuli/informations négatives
- difficulté à composer avec l’incertitude
» Comportementaux :
- agitation, difficulté à rester en place
- irritabilité, agressivité
- inhibition anxieuse (ses plans d’action sont bloqués; difficulté à utiliser ses ressources habituelles)
- évitement (peut être très subtil)
Vous pouvez décrire quelques caractéristiques des troubles anxieux :
» Éveil somatique
- État de tension interne et externe
» Évitement comportemental
- Évite certains stimuli (pensée, situation, ect)
» Perception subjective d’une menace
- scénarios catastrophes
- Le pire est toujours à venir
Vous pouvez parler des liens entre troubles anxieux et maladie cardiovasculaire :
» Lien directe : l’état d’alerte typique des troubles anxieux suractive le système cardiovasculaire qui, en conséquence, s’use
» Lien indirect :
- Comportements de santé ?
- Évitement
- Auto-régulation insuffisante
Nommez quelques catégories de troubles anxieux :
- Les phobies
- Les attaques de panique
- Le trouble d’anxiété généralisée : intolérance à l’incertitude : Tendance à trouver inacceptable la possibilité qu’un événement négatif puisse se produire, quelle qu’en soir la possibilité. (0.000001 %, c’est pas 0%)
Vous pouvez nommer quelques troubles reliés aux troubles anxieux :
- Le trouble obsessionnel-compulsif
- Le trouble d’amassement compulsif
- Le trouble de stress aigu/post-traumatique
- Le trouble d’adaptation
Qu’est-ce que le perfectionnisme ?
Trait de personnalité qui mène un individu à s’imposer de performer dans une ou plusieurs situations d’une manière qui va au-delà de ce qui serait normalement attendu
- standards de réussite exigeant et rigides
- peur de l’échec qui peut mener à une paralysie
- quête de contrôle, désir de projeter une image parfaite
Quel est l’impact potentiel du perfectionnisme sur la santé ?
- Difficulté à créer un lien de confiance
- Hésitations, préparation +++ sans passer à l’action
- Déni ou dissimulation de l’information
- Quête exessive de réassurance
Comment adapter l’intervention à des personnes atteintes de troubles anxieux :
- Normaliser l’anxiété, nommer sa présence
- Minimiser l’inconnu et l’Incertitude : étapes logiques, plan de traitement, solutions alternatives
- Demander au patient ce qu’Il a retenu et compris de l’information
- Éviter de suggérer que les symptômes sont «dans la tête» du patient : les symptômes sont réels même quand ils résultent de processus psychologique
- Vérifier si le patient reçoit déjà de l’aide pour son anxiété ou référer à un intervenant psychosocial
Comment distinguer une déprime passagère de la dépression ?
Déprime passagère :
- Limitée dans le temps
- Humeur demeure mobilisable
- Tristesse attendue face à des événements difficiles
Dépression :
- Plus de symptômes qui durent plus longtemps
- Interfère avec le fonctionnement
- Affecte la capacité d’initiative/motivation
Quel est l’impact potentiel de la dépression sur la relation avec le professionnel de santé ?
- Difficulté à passer à l’action, non-adhérence
- Découragement, partage du sentiment d’impuissance
- Sentiments d’urgence, verbalisations suicidaires
Comment adapter l’intervention aux personnes atteintes de dépression :
- Refléter au patient ce qu’on observe, nommer et demander la perception du patient
- Valider le patient et susciter de l’espoir
- Utiliser les principes d’activation comportementale
- Vérifier si le patient reçoit déjà de l’aide pour ses sentiments dépressifs ou référer à un intervenant psychosocial au besoin
Qu’est-ce que le piège de l’évitement ?
Fatigue, déprime, anxiété –» Évitement, isolement, procrastination –» Réassurance à court-terme –» Perte des sources du plaisir, perte du support social, paralysie
Qu’est-ce que vise à augmenter les principes d’activations comportementales ?
- événements agréables
- expériences qui suscitent sentiment de compétence et sentiment d’auto-efficacité
- engagement dans des actions utiles en fonction des [ ? ]
Quels sont les quatre grands principes de d’activation comportementale ?
- Débuter l’action avant la motivation
- Avoir un plan B
- Alterner les tâches
- Expérimenter et documenter
Vous pouvez parler du premier principe de l’activation comportementale, débuter l’action avant la motivation :
- Chez les personnes déprimées, la motivation vient après l’action
- Ne pas attendre «d’avoir le goût» de faire quelque chose
- Encourager le patient à agir selon un plan d’action et non en fonction de son humeur/motivation
- Opérationnaliser le plan d’action
Vous pouvez parler du deuxième principe d’activation comportementale, avoir un plan «B» :
- Répartir les tâches dans le temps
- Prévoir les problèmes
- Si je me sens trop fatigué/déprimé : - Je choisis de faire un bout de la tâche - j’en choisis une autre (plan B) plus facile » plutôt que de ne rien faire
Parlez du troisième principe de l’activation comportementale, alterner les activités :
Il s’agit d’alterner les tâches utiles et les tâches plaisantes
Vous pouvez parler du principe d’activation comportementale : Expérimenter et documenter :
- Évaluer les conséquences des actions sur l’humeur / niveau d’énergie
- Décider si telle action est utile pour améliorer le bien-être
- Tirer une conclusion sur l’efficacité d’une action après au moins 3 essais
Vous pouvez nommer quelques troubles reliés à la dépression :
- Dépression majeure
- Dépression post-partum
- Troubles bipolaires
- Trouble de l’adaptation
- Épuisement professionnel (burnout)
En quoi l’obésité est-elle une cause de la dépression ?
» Inquiétudes quant à la santé
- limitation fonctionnelle
- perception d’une santé pauvre
» Inquiétudes quant à l’apparance
- préjugés relatifs au poids (stigma)
- insatisfaction corporelle
- diètes à répétition
En quoi la dépression est une cause de l’obésité ?
» trajectoire physiologique directe :
- Dérégulation de l’axe hypothalamique-pituiaire-surrénal (cortisol)
- réponse inflamatoire augmentée
» trajectoire psychosociale (indirecte)
- adhérence pauvre au traitement (auto-efficacité)
- Suralimentation
Vous pouvez nommer d’autres troubles de santé mentale nommés en cours :
Troubles alimentaires (anorexie, boulimie, hyperfagie boulimique)
Qu’est-ce que les troubles de la personnalité ?
Cognitions et émotions à propos de soi et des autres qui influencent significativement le fonctionnement de l’individu dans plusieurs sphères de sa vie
Vous pouvez nommer quelques troubles de la personnalité :
- Trouble de la personnalité limite
- Trouble de la personnalité antisociale
- Trouble de la personnalité évitante
- Trouble de la personnalité narcissique
- Trouble de la personnalité schizotypique
- Trouble de la personnalité obserssionnelle-compulsive
Comment peut-on reconnaître les troubles de la personnalité ?
- Relations interpersonnelles difficiles
- Difficulté dans l’application du traitement
- Vos propres réactions
Quels sont les impacts potentiels des troubles de la personnalité limite sur la relation avec le professionnel de la santé ?
- Difficulté à créer un lien de confiance
- Conflits avec les professionnels ou entre les professionnels (clivage)
- Partage du sentiment d’incompétence
- Perturbations des priorités de traitement
Qu’est-ce que le code de la masculinité ?
Comment en vient-on à adhérer au code de la masculinité ?
Règles et Exigences sociales implicites régissant les rôles masculin
Se construit principalement (mais non exclusivement) à travers le processus de socialisation
Quelles sont les influences du code de la masculinité ?
Il influence la façon dont les hommes perçoivent et interprètent les événements
- et le choix des stratégies d’adaptation face à ces mêmes événements
Quelles sont les exigences de la masculinité selon Choc ?
- Cacher sa vie privée
- Conserver le contrôle
- Sexualiser l’intimité
- Montrer sa force
- Exprimer sa fierté
- Être invincible
- Être indépendant
- Être stoïque
- Agir et faire
- Éviter les conflits
- Nier sa douleur et sa souffrance
- Persister indéfiniment
- Feindre l’imnisciencee
Selon Houle, quels sont les liens entre le code de la masculinité et le suicide ?
» L’adhésion au code de la masculinité traditionnel accrpît le risque de commettre une tentative de suicide en raison de son impact négatif sur :
- les attitudes plus favorables au suicide (acceptabilité du suicide)
- le soutien et l’intégration sociale
- la demande d’aide
- l’état mental
Parlez des exigences de l’aide vs les exigences de la masculinité selon Gary (1998)
Dévoiler sa vie privée vs cacher sa vie privée
- renoncer au contrôle vs conserver le contrôle
- avoir une intimité non sexuelle vs sexualiser l’intimité
- montrer ses faiblesses vs montrer sa force
- faire l’expérience de la honte vs exprimer sa fierté
- être vulnérable vs être invincible
- chercher de l’aide vs être indépendant
- exprimer ses émotions vs être stoïque
- s’introspecter vs agir et faire
- s’attaquer aux conflits interpersonnels vs éviter les conflits
- reconnaître ses échec vs persister indéfiniment
- admettre son ignorance vs feindre l’omniscience
En quoi est constituer la pyramide de l’expression émotive des hommes et des femmes selon Choc :
Homme (de bas en haut) :Honte, peur, culpabilité, tristesse, colère
Femme (de bas en haut) : Colère, Honte, peur, culpabilité, tristesse
Quels sont les caractéristiques typiques de la détresse et de la demande d’aide des hommes selon Choc ?
- Détresse plutôt agit : augmentation du nombre d’heures travaillées, d’entrainement, de sorties sociales. Augmentation de la consommation ;
- Impatience, irritabilité, irascibilité, critique, hostilité parfois
- en apparence détachée, «au dessus de ses affaires»
- minimisation du problème et de ses impacts
- plaintes somatiques
- extériorisation du problème
- motivation extrinsèque à demander de l’aide
Quels sont les pièges des intervenants par rapport à la manifestation de la détresse et la demande d’aide des hommes ?
- sous-estimation de la détresse
- sur-responsabilisation de l’homme
- susciter le rejet vs attirer la compassion
Quelles sont les trois dimensions desquelles les intervenants doivent adapter leurs interventions auprès des hommes selon choc ?
Trois dimensions :
- Les croyances et les valeurs d’intervention
- Le cadre d’organisation des Services
- Quelques techniques d’intervention
Comment les intervenants peuvent-ils adapter leurs croyances et leurs valeurs d’intervention en fonction de la clientèle masculine selon Choc ?
Intérêt à travailler avec une clientèle masculine, donc :
- Croire que derrières certains comportements de protection se cachent peut-être une grande détresse
- Accepter que les modes d’expression des émotions et que la manière de demander de l’aide soient légitimement différents de ceux des femmes
- croire à la nécessité d’adapter nos interventions aux téalités masculines VS que l’homme «change» et s’adapte à notre façon de faire traditionnelle
- Importance de notre «posture d’intervention» en favorisant un lien intervenant-accompagnateur sur celui d’intervenant-expert
Qu’est-ce que la conception traditionnelle de la motivation selon Choc ?
»La conception traditionnelle de la motivation : Motivation = État d’être face au changement, responsabilité de la personne et doit être reconnue et intériorisée. Sinon, il y a résistance et manque de motivation
Inconvénient : peu de personnes atteignent ce niveau de motivation, danger pour l’individu et la société, long et ardu pour l’aidé
Tâche de l’aidant : amener la personne à avancer vers le stade suivant
Avantage : peu d’effort de la part de l’aidant pour s’ajuster à la personne
Qu’est-ce que la conception collaborative de la motivation selon Choc ?
Motivation = relation aidant / aidé
- Tâche de l’aidant : développer une relation de type «acheteur» avec le cleint
- Inconvénient : peut être encore long, parfois
- Avantage : met l’accent sur la relation plutôt que sur la personne
- chaque personne possède en elle l’ensemble de ses diverses positions selon l’angle que nous regardons
- motivation = action actuelle de l’aidé pour changer
- Tâche de l’aidant : identifier ce pour quoi la personne est déjà acheteur et l’amplifier
- Inconvénient : très exigent pour l’aidant, parfois
- Avantage : plus rapide, collaboration plus aisée, pas d’agenda caché
Vous pouvez comparer le changement explicatif et le changement collaborateur selon Choc :
Explicatif vs collaborateur
accent sur le problème, sur ce qui ne marche pas vs accent sur le changement, sur ce qui fonctionne
efforts vers le passé, sur les cases vs efforts vers le futur, vers le changement désiré
résistance vient du client vs résistance vient de l’intervenant
insight est nécessaire pour changer vs pas nécessaire de connaître la cause
changement demande du temps vs changement peut être rapide et est inévitable