psycho adult Flashcards
qu’elle son les perte chez les personne âgée?
- perte de l’apparence physique
– perte de capacités physiques et cognitives (pertes
fonctionnelles)
– perte d’autonomie (en lien avec les pertes fonctionnelles)
– perte de revenus
– perte d’êtres chers (conjoint-e, ami-e-s, etc.)
– perte du domicile
– perte de statuts et rôles sociaux
les perspective classique du deuil?
les perspective contemporain du deuil?
classique
travaux de Freud
* travaux de Bowlby
* travaux de Kübler- Ross
* travaux de Worden
* travaux de
Lindemann et Volkan
contemporain
* travaux de Stroebe et Schut
* travaux de Bonanno
qui a proposer Dual Process Model of Coping with Bereavement et de quoi il est sujet?
Stroebe et Schut
– a été conçue à l’origine pour l’expérience de conjoints endeuillés – s’est depuis élargie aux proches en général
– met de l’avant la négociation entre les divers modes d’adaptation
– reliés à la perte de la personne en soi (orientation vers la perte)
– et ceux reliés aux changements encourus dans les différentes sphères de la vie, également appelés « deuils secondaires » (orientation vers la restauration)
Dans l’expérience du deuil, l’attention, le temps, comme l’énergie psychique, émotionnelle et cognitive des personnes ne sont pas en permanence mobilisés par leur deuil
– la vie continue et les moments d’épreuve sont intermittents – les personnes traversent par alternance des temps de répit,
d’évitement et même de créativité
– car la vie les sollicite en permanence tant elles sont appelées à s’adapter à leur nouvelle réalité
comment
Stroebe et Schut des étape du deuil
ils parlent d’oscillation pour désigner une manière d’habiter les processus de
deuil
Les endeuillés tentent de négocier en alternance
– les deux types d’impacts (orientation vers la perte / orientation vers la restauration) qui sont afférents au décès de leur proche
– dans un dosage qui fluctue selon leurs variables personnelles et culturelles L’oscillation est constante
– s’adapter aux stresseurs reliés à la perte de l’être aimé en tant que telle (orientation vers la perte) (loss-oriented)
– négocier les changements périphériques que ce décès a engendrés dans les différentes sphères de leur vie (orientation vers la restoration) (restoration- oriented)
marqué par des allers-retours ou des oscillations entrecoupées de moments de répit entre les deux sphères adaptatives
que suppose L’orientation vers la perte (loss-oriented) ?
il ne s’agira pas de s’en défaire
– mais plutôt de redéfinir l’attachement et la nature de la relation que les endeuillés
continuent d’entretenir avec la personne défunte
– ces formes de reliance (se relier) (ex: spirituelles ou symboliques) demeurent
essentielles au processus de deuil lui-même (relation à un objet interne, internalisé) Plus tard, les personnes endeuillées ne pourront faire autrement que de commencer à
gérer les conséquences du décès dans les diXérents secteurs de leur vie
– l’autre versant de l’adaptation, l’orientation vers la restoration (restoration-
oriented) a été négligé par les théories plus traditionnelles
– il est clair que lorsqu’une personne décède, les endeuillés qui lui survivent ont beaucoup plus à négocier que la perte d’un être cher en soi
de quoi parle Bonanno face au deuil?
–sur l’aspect mobile des émotions
– sur les transformations engendrées par la tristesse
– sur l’inévitable équilibre entre les mouvements de confrontation et d’évitement (des émotions) que sous-tend l’adaptation à un deuil
– sur la présence d’émotions positives, tout autant que négatives
– sur les conséquences positives (constructives) du travail de deuil
comment vivre le chagrin selon Bonanno?
la peine est tolérable dans la seule mesure où elle va et vient dans une
sorte de mouvement oscillatoire
– on bascule constamment d’une émotion à l’autre
– par moments, on focalise son attention sur la douleur, ses conséquences, sa signification
L’esprit retourne ensuite au monde réel, aux personnes et à ce qui se passe dans le moment présent
– on se détend un peu avec ceux qui nous entourent
– on replonge ensuite dans la peine pour poursuivre le processus de deuil
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La tristesse saisit la personne et l’immerge dans une expérience intense selon bonanno?
– en plus d’être éprouvée, elle semble s’observer, se représenter hors de soi et se
partager pour réfléchir sur soi-même de manière plus juste, profonde et eBcace
– elle a le pouvoir de transformer, non seulement les personnes, mais les contextes et
les dynamiques relationnelles
– elle a comme impact d’obliger les personnes endeuillées à faire des prises de conscience déterminantes, certains constats que la vie désormais bouleversée rend plus propices
Ces mutations (identitaires, relationnelles, familiales et contextuelles) entrainent une vaste gamme d’états d’âme chez la personne endeuillée
– sentiments d’angoisse, d’impasse, de désarroi, tristesse, colère, culpabilité ou peur
– mais aussi des émotions positives: joie, dépassement, créativité, et parfois même fierté
qu’elle son les meilleur moment du deuil selon bonanno?
– on peut se sentir digne du lien qui unit au défunt
– voire d’honorer le meilleur de sa personne qui nous a été légué comme un héritage précieux
Les travaux de ce chercheur tendent à démontrer que les individus ont les ressources nécessaires pour faire face à la perte d’un être cher
– une telle expérience peut amener à mettre au jour un nouveau sens à l’existence
– les personnes sortent grandies de leur épreuve
qu’est que bonanno met de l’avant la capacité de maintenir un équilibre entre
d’une part, le stress et les di:cultés à surmonter
– d’autre part, la volonté de faire face à la situation, de trouver de nouveaux horizons de sens
Ce sont les mouvements de balancier entre
– la tristesse, la nostalgie, la présence des personnes soutenantes
– et le fait d’adhérer à la philosophie du moment présent qui permettront d’équiper la traversée
Même si le deuil est une épreuve extrêmement di:cile, il y a concomitance d’aspects constructifs
– le cheminement personnel, la maturité, la confiance en soi, un regard renouvelé par rapport à la vie, des changements d’habitudes, de nouvelles vocations, etc.
qu’elle sont les trois profit face au deuil selon Dumont?
(1) des endeuillés qui manifestent une reprise rapide à la suite de la mort d’un être cher
(2) d’autres chez qui la reprise se fait plus progressive
(3) d’autres encore qui basculent dans un chagrin chronique
combien de mois est le trouble du deuil prolonger selon le DSM5?
A: Décès survenu au moins 12 mois plus tôt, d’une personne qui était proche de la personne endeuillée (pour les enfants et les adolescents, au moins 6 moins auparavant).
B: Depuis le décès, apparition d’une réaction de deuil persistante caractérisée par un ou plusieurs des symptômes suivants, qui ont été présents presque tous les jours à un degré cliniquement significatif. En outre le(s) symptôme(s) est (sont) apparu(s) presque tous les jours au cours du dernier mois
1. Désir/nostalgie intense de la personne décédée.
2. Préoccupation avec des pensées ou des souvenirs de la personne décédée (chez les enfants et les adolescents, la préoccupation peut porter sur les circonstances du décès).
C: Depuis le décès, au moins trois des symptômes suivants ont été présents presque tous les jours à un degré cliniquement significatif. De plus, les symptômes sont apparus presque tous les jours pendant au moins le dernier mois.
1. Perturbation de l’identité (par exemple, sentiment qu’une partie de soi est morte) depuis le décès.
2. Sentiment marqué d’incrédulité face au décès.
3. Évitement de tout ce qui rappelle que la personne est décédée (chez les enfants et les adolescents, peut être caractérisé par des efforts pour éviter les souvenirs).
4. Douleur émotionnelle intense (par exemple, colère, amertume, chagrin) liée au décès.
5. DiNculté à réintégrer ses relations et ses activités après le décès (p. ex. diNculté à s’engager avec des amis, à poursuivre des intérêts ou à planifier l’avenir).
6. Engourdissement émotionnel (absence ou réduction marquée de l’expérience émotionnelle) à la suite du décès.
7. Sentiment que la vie n’a pas de sens à la suite du décès. 8. Solitude intense à la suite du décès.
D. La perturbation entraine une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants.
E. La durée et la sévérité de la réaction de deuil dépasse clairement les normes sociales, culturelles ou religieuses attendues dans la culture et le contexte de l’individu.
F. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, tel qu’un trouble dépressif caractérisé ou un trouble de stress post-traumatique, et ne sont pas attribuables aux eSets physiologiques d’une substance (par exemple, un médicament, l’alcool) ou un autre problème médical.
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qu’elle son les caractéristiques du trouble dépressif selon le DSM5
Au moins cinq des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
qu’elle son les 8 symptômes du trouble dépressif selon le dsm5?
- Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (p. ex. se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (p. ex. pleure). (N.B.: Éventuellement irritabilité chez l’enfant et chez l’adolescent.)
- Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
- Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex. modification du poids corporel excédant 5% en un mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (N.B.: Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de prise de poids attendue.)
- Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
- Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
- Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
- Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
comment la depression se présente diférament chez les aines?
– ils n’expriment pas nécessairement leur ressenti dépressif et leur humeur triste
– ils expriment parfois davantage des plaintes somatiques – des douleurs accrues et inexpliquées par leur état physique
– des difficultés de la mémoire peuvent pousser la famille à penser à un début d’une maladie démentielle (trouble cognitif), alors qu’il peut s’agir de symptômes dépressifs
– ils peuvent devenir très irritables, parfois même agressifs
– ils peuvent avoir une perte d’intérêt pour soi ou pour les activités de la vie quotidienne (démotivation)
– désinvestir la vie quotidienne et ses activités et rituels courants – ex.: ne plus cuisiner, ne plus s’occuper de ses plantes, etc.
– désinvestir la vie familiale, relationnelle, sociale, etc.
– il peut y avoir de l’anorexie (de la baisse d’appétit, au refus de s’alimenter)
– entraîne la dénutrition
– ex.: manger une «toast» (rôtie) comme repas (pas de protéines, pas de vitamines et minéraux)
example d’élément qui peut apporter a la dépression gériatrique
– l’effet d’un événement n’est pas le même pour tous
– un événement - en apparence banal pour d’autres personnes- entraîne une grande souffrance pour un individu en particulier
– ex.: un déménagement (ex.: quitter sa maison pour un appartement / condo) – ex.: la perte d’un chat
L’impact de l’entrée en institution (ex.: RPA, CHSLD au Québec) est différent selon les aînés
– pour certains, cette transition (perte) entraîne un état dépressif
– pour d’autres, cela préserve contre la dépression (augmentation de la socialisation, prévention d’un risque suicidaire), agissant comme un facteur de protection
c’est quoi le symptôme de glissement
Il ne s’agit pas d’un diagnostic officiel que l’on retrouverait dans des classifications reconnues
– une conception gériatrique originaire de la France, utilisée pour la première fois en 1956
– le phénomène est quand même assez bien défini (un certain consensus) et repérable, pour que l’expression soit utilisée en clinique, par les professionnels de la santé
– un renoncement prématuré aux efforts qui permettent la poursuite de la vie (suicide «passif», «équivalent suicidaire»)
– une démotivation aiguë, sur un terrain somatique précaire
On peut se représenter un continuum
– désir permanent de vivre —————————–» recherche active de la mort (tentative de suicide)
Il ne s’agit pas d’un diagnostic officiel que l’on retrouverait dans des classifications reconnues
– une conception gériatrique originaire de la France, utilisée pour la première fois en 1956
– le phénomène est quand même assez bien défini (un certain consensus) et repérable, pour que l’expression soit utilisée en clinique, par les professionnels de la santé
– un renoncement prématuré aux efforts qui permettent la poursuite de la vie (suicide «passif», «équivalent suicidaire»)
– une démotivation aiguë, sur un terrain somatique précaire
On peut se représenter un continuum
– désir permanent de vivre —————————–» recherche active de la mort (tentative de suicide)
comment identifier le syndrome du glissement
Dans le syndrome de glissement, la personne apparait désinvestir sa personne, les
relations, la réalité extérieure
– la personne rompt toute relation interpersonnelle
– elle se replie sur elle-même
– elle ne s’alimente plus
– elle ne se lave plus
– elle ne se lève plus
– elle semble avoir perdu tout désir de vie
L’évolution est très rapide
– la mort survient lors des complications d’un état grabataire (être alité)
qu’elle son les symptômes physique du syndrome de glissement
– une déshydratation rapide, avec un refus de boire
– une perte de la sensation de soif (adipsie)
– une anorexie, soit une perte d’appétit avec refus de manger – des troubles sphinctériens, au niveau anal/urinaire
– les muscles cessent de répondre aux stimuli (atonie)