principes de l'intervention SAP Flashcards
Le dispositif médical et de secours français repose sur trois piliers
ªªla permanence des soins ;
ªªle secours à personne (SAP) ;
ªªles structures hospitalières de médecine d’urgence.
SROS ?
schéma régional d’organisation sanitaire
la chaine des secours
ªªla sécurité ;
ªªl’alerte des services de secours ;
ªªla réalisation des gestes de secours par
un témoin ;
ªªla prise en charge par les sapeurs-pompiers ;
ªªla médicalisation pré-hospitalière ;
ªªla prise en charge hospitalière.
acteurs du secour a victimes
ªªdu citoyen ;
ªªdes médecins libéraux ;
ªªdes entreprises de transport sanitaire
agréées ;
ªªdes associations agréées de sécurité civile ;
ªªde la gendarmerie et de la police nationale ;
ªªdes sapeurs-pompiers, civils et militaires ;
ªªdes structures d’aide médicale d’urgence ;
ªªdes structures d’urgences au niveau des
hôpitaux (SU), cliniques …
le sp est entraine pour agir:
ªªseul lorsqu’il n’est pas en service ou dans
le cadre de missions particulières liées
au service ;
ªªen équipe constituée pour effectuer les
missions de secours à victime (SAV) ;
ªªdans le cadre de plans particuliers.
les grands principes du sav
ªªde respecter les règles d’hygiène et de
sécurité individuelles et collectives ;
ªªd’adopter les règles de sécurité liées à l’utilisation
des véhicules (ceinture de sécurité,
vigilance lors des manoeuvres, conduite
adaptée, règles d’utilisation des signaux
lumineux et sonores…) ;
ªªde prendre en compte la dimension
psychique des personnes ;
ªªde savoir gérer ses propres émotions et
celles des victimes.
principes de la prise en charge d’une victime
ªª réponse à une situation de détresse succédant
à un accident, une maladie ou une
intoxication et qui se manifeste par une
atteinte des fonctions physiologiques,
vitales ou non ;
ªªqualité et précocité de l’alerte ;
ªªmise en oeuvre de savoir faire et du savoir
être ;
ªªengagement des moyens de prompt secours
sous le contrôle et l’autorité technique du
médecin coordinateur de la BSPP.
durant l’intervention, le chef d’agrès doit
ªªdemander les moyens complémentaires qu’il
juge nécessaires lorsqu’un danger subsiste
ªªeffectuer un bilan circonstanciel, un bilan
primaire et exécuter ou faire exécuter les
gestes d’urgence qui s’imposent ;
ªªdemander les moyens médicaux ou de
renforcement nécessaires
ªªdemander les services de police et les
autres services publics si la nature de
l’intervention l’impose. Lorsque l’état de
la victime le nécessite et après accord du
médecin coordinateur, le chef d’agrès peut
la transporter vers une structure hospitalière
sans attendre les services de police
demandés. Dans ce cas, il veillera à leur
transmettre les coordonnées de l’établissement
hospitalier de destination ;
ªªréaliser ou faire réaliser un bilan secondaire
et les gestes de secours adaptés ;
ªªtransmettre le bilan à la coordination médicale,
hormis pour les cas de non contact.
Sur les zones aéroportuaires du secteur
de compétence Brigade, le contact avec la
coordination médicale est systématique ;
ªªrédiger systématiquement et personnellement
la fiche bilan avec la plus grande
attention, car elle constitue une pièce
médico-légale.
ªªsi nécessaire faire préparer la médicalisation
de la victime, et assister l’équipe
médicale ;
ªªchoisir le mode de relevage, d’immobilisation
et de brancardage en accord avec le
médecin, s’il est présent ;
ªªsi nécessaire transmettre les messages de
renseignements ;
ªªassurer la surveillance de la victime et son
transport si nécessaire.
avant de quitter les lieux, le chef d’agres doit:
ªªfaire récupérer l’intégralité du matériel ;
ªªs’assurer de la récupération de tous les
déchets de soins ;
ªªfaire nettoyer la zone d’intervention et en
particulier les traces de liquides biologiques.
Durant toutes ces actions, une surveillance
permanente de l’état de la victime est assurée.
arrivée aux urgence
ªªla victime doit être transférée du véhicule
de secours à la structure hospitalière des
urgences sur un brancard ou sur une
chaise ;
ªªle chef d’agrès doit faire signer la fiche
bilan par l’infirmier organisateur de l’accueil
(IOA), après avoir renseigné entièrement
sa fiche et lui avoir transmis tous les
éléments de son bilan.
ªªle transfert du brancard du véhicule de
secours à celui de la structure des urgences
est sous la responsabilité du personnel
hospitalier s’il est présent. Dans le cas
contraire, il est sous l’entière responsabilité
de l’équipage de l’engin ;
ªªmême détériorés, les effets personnels de
la victime doivent être remis à l’IOA. Les
objets de valeurs et l’argent, s’ils n’ont pas
été pris en compte par la police, doivent
alors être inventoriés sur la fiche bilan
puis remis à l’IOA, après vérification ;
ªªle chef d’agrès doit attirer l’attention du
personnel de la structure des urgences
lorsque des mesures préventives de
protection du rachis ont été prises (collier
cervical, matelas à dépression, attelle
cervico-thoracique…) ou que l’état de la
victime le justifie ;
ªªavant de quitter l’établissement hospitalier,
le personnel désinfecte le matériel
utilisé, conformément aux protocoles en
vigueur.
cas police
=>décès d’une victime :
-sur la voie publique ou dans un lieu public ;
-à domicile en l’absence de la famille ;
-par mort violente ou suspecte (obstacle
médico-légal) ;
-en l’absence d’un médecin sur place
pour faire lever l’obstacle médico-légal
(décès certain) ;
=>accident :
-du travail ayant entrainé un décès ou
une blessure grave ;
-de circulation avec victime ou dégradation
d’un bien public ;
=>victime :
-d’une agression ;
-mineure nécessitant une hospitalisation
refusée par le représentant légal et
présentant un danger pour elle-même,
un tiers ou l’équipe de secours ;
-nécessitant une contrainte physique ;
-en état d’ébriété sur la voie publique
en l’absence de détresse nécessitant un
transport en milieu hospitalier, ou refusant
son transport ;
-découverte d’arme sur ou à proximité
immédiate de la victime ;
-découverte de produits stupéfiants sur ou à
proximité immédiate de la victime
=>personne menaçante, violente ou injurieuse
à l’égard des secours.
conditions pour un transport contre la volonté de la victime
ªªtroubles du comportement ;
ªªivresse (celle-ci peut dissimuler une autre
pathologie) ;
ªªrisque vital pour le malade ou pour autrui
ªªabsence de tiers responsable.
procedure en cas d’hospitalisation forcée
ªªcontact systématique de la coordination
médicale pour avis médical ;
ªªdemande de police en concertation avec
la coordination médicale ;
ªªrédaction d’un rapport circonstancié
d’intervention bien documenté (afin
d’éviter tout contentieux ultérieur).
dans quelle conditions un tiers peut demander l’hospitalisation de la victime?
ªªque ses troubles rendent impossibles son
consentement ;
ªªque son état impose des soins immédiats
assortis d’une surveillance constante
en milieu hospitalier (au vu de l’avis du
médecin coordinateur).
décés pendant le transport médicalisé
Le chef d’agrès demande à la régulation
médicale la présence d’un officier de police
judiciaire et d’un médecin pour rédiger le
certificat de décès.
L’OPJ décide du moyen pour faire transporter
le corps dans une structure d’accueil spécialisée
(institut médico-légal ou funérarium).