organisation des secours sur intervention Flashcards
types d’echelons
echelon tactique au niveau des groupements
echelon operatif au niveau de l’etat major
echelon strategique au niveau de la prefecture
DOS?
La direction des opérations de secours
(DOS) appartient au préfet de police ou, le
cas échéant, à l’autorité déléguée (préfet des
départements 92, 93 et 94). Dans l’exercice
de ses pouvoirs, il met en oeuvre les moyens
de la BSPP dans les conditions prévues par le
règlement opérationnel Brigade ou les règlements
opérationnels spécifiques aux emprises
des aérodromes.
COS?
Le commandant des opérations de secours
(COS) désigné est chargé, sous l’autorité du
DOS, de la mise en oeuvre de tous les moyens
publics et privés mobilisés pour l’accomplissement
des opérations de secours.
Sous l’autorité du COS, dont il est également
le conseiller technique, un médecin de la BSPP
est chargé de l’organisation et du fonctionnement
de la chaîne médicale des secours. Cette
fonction est assurée successivement par un
médecin désigné par la coordination médicale
de la Brigade puis, selon la nature de l’intervention,
par le directeur des secours médicaux
(DSM) de garde et enfin par le médecin-chef
Brigade de garde.
Le compte-rendu à l’échelon supérieur et
l’information des niveaux subordonnés sont
des actions indispensables à mener au cours
de l’intervention
responsabilite du chef
La responsabilité du chef (celui qui est
investi d’un commandement organique) est
constante et totale. Qu’il soit ou non présent
sur place, il est responsable devant ses supérieurs
de l’action de ses subordonnés. Cette
action dépend des moyens, de l’organisation
et de l’état des matériels dont il dispose, mais
surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire
naître et maintenir chez ses subordonnés.
responsabilite sur intervention
La responsabilité de l’intervention incombe
au chef présent sur place et qui occupe le plus
haut rang dans la chaîne de commandement
opérationnel (chef d’agrès, chef de garde,
officier de garde compagnie, officier supérieur
de garde groupement, colonel de garde
et commandant opérationnel Brigade).
S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau
(chef d’agrès, chef de garde ou officier de
garde) dans le départ de première intervention
et dans le complément de premier départ,
c’est celui du CSTC qui est de fait COS. En
l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un
niveau donné, il revient au plus ancien dans
le grade le plus élevé de prendre la fonction.
anticipation
*L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles,
est indispensable dans tous les domaines.*
Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :
ªªen amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de
secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux ;
ªªau moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à
compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève.
discipline
La discipline requiert de la part de l’exécutant :
- la stricte observation des ordres reçus ;
- la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les
actes y concourant.
En particulier, la discipline d’action impose :
-de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et
les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial,
arrimage, etc.) ;
- de conserver son sang-froid et sa sérénité ;
- d’opérer en silence en toute circonstance ;
- de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique
(cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ;
- de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau
ou de toute initiative.
zonages des interventions
exclusion (rouge) : danger principal
controlée (orange) : zone tampon
soutien (verte)
publique
renseignements pris par le chef d’agrès
ªªl’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du premier appel, moyens envoyés ;
ªªl’adresse ou le lieu de rendez-vous ;
ªªles risques existant à l’adresse ;
ªªles moyens de secours à demeure ;
ªªl’itinéraire à suivre.
_Il se rend obligatoirement et dans les délais les plus brefs à l’adresse indiquée,
sauf ordre contraire précisant un autre point de rendez-vous, ou modifiant voire
interrompant sa mission._
que font porter au pc tac les chefs d’agrès?
ªªleur jeton de présence ;
ªªles renseignements suivants :
- nom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement, moyens mis en oeuvre ;
- orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin ;
- risques particuliers rencontrés ;
- besoins éventuels.
ethique, de quoi doit faire preuve le sp, comportement general en operation
Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente te sembleront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur.
altruisme efficience discretion
politesse respect discipline
devise: sauver ou perir
types de messages
départ ;
présentation ;
demande de moyens
d’ambiance ;
de renseignements ;
de déplacement ;
de disponibilité ;
de rentrée.
Généralités sur la demande de moyens
-l’adresse est mentionnée à la première demande de moyens. Ellep eut l’être également dans la
demande de moyens suivante s’il est nécessaire de définir une autre adresse d’accès des secours
ou une zone de déploiement initial ;
-le groupe horaire : pour les demandes de dispositif de relève, de surveillance ou de déblai (délai
d’une heure minimum) ;
-le motif : uniquement pour les services publics et lors des demandes d’engins et/ou matériels
spéciaux autres que pour feu.
cas sur les messages d’ambiance
-à l’arrivée d’un futur COS potentiel sur une intervention où des moyens importants sont engagés,
lorsqu’il s’agit d’alerter ou de rassurer rapidement le commandement sur une situation (de
préférence dans les 10 mn après s’être présenté).
-par le COS, en cas de situation ou d’événement exceptionnel :
+sur-accident ;
+agression violente des secours ;
+impossibilité de passer un message classique dans les délais normaux ;
+nécessité d’informer rapidement le commandement et les autorités de tutelle d’un
nouvel élément pouvant par exemple avoir des répercussions médiatiques.
cas de messages de renseignements
delais
-lorsque le motif de départ ou l’intervention concerne un feu, une explosion, une fuite de gaz ou
présente un caractère NRBC ;
-lorsqu’un plan spécial est déclenché ;
-lorsque des moyens de renforcement ont été demandés (à l’exclusion des moyens de prompt
secours), y compris des moyens médicalisés ;
-s’il y a présence d’une personnalité ou d’une haute autorité sur les lieux de l’intervention, qu’elle
soit impliquée ou non ;
-lorsqu’il y a découverte d’une victime dont le décès est certain, y compris en présence de la police ;
-à partir de 2 victimes sur l’intervention
délai entre deux messages ne doit en principe pas dépasser
45 mn. Cependant, après les phases actives, le délai peut être porté à 90 mn.