principes de l'intervention incendie Flashcards
3 types de feux
contenant: -locaux
- elements constitutifs de batiments
contenus; matieres et produits en general
divers: espaces naturels …
transferts de chaleur
convection
conduction
rayonnement
principes de la manoeuvre
-Protéger les personnes :
SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ.
-Empêcher le feu de s’étendre en préservant ce qui n’est pas atteint :
LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS.
-Empêcher les gaz chauds et les fumées de se transporter par toutes les voies possibles
vers d’autres locaux et faciliter la pénétration des équipes d’attaque par la circulation
d’air frais :
VENTILATION.
-Réduire, puis éteindre le feu :
ATTAQUE et EXTINCTION.
-Protéger les biens situés dans le voisinage :
PROTECTION.
engagement tacticque sur feu du premier engin pompe
- de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en oeuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert ;
- de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche ;
- de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre ;
- de pouvoir être désengagé facilement dès que possible.
engagement tactique au premier MEA
- de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages ;
- de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un deuxième MEA ;
- d’être stabilisé ;
- de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre.
engagement au deuxieme engin pompe
- de s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention ;
- de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manoeuvre ;
- de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement ;
- de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre.
feu circonscrit
Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en
nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.
maitre du feu
On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit.
A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens
sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.
feu eteint
Le feu est éteint lorsqu’il ne subsiste plus aucune flamme et que seuls quelques débris ou
foyers résiduels subsistent.
L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.
mgo
- les reconnaissances ;
- les sauvetages et mises en sécurité ;
- les établissements ;
- la ventilation ;
- l’attaque ;
- la protection ;
- le déblai et le dégarnissage ;
- la surveillance.
reconnaissances
Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :
- procéder sans délai aux sauvetages ;
- rechercher d’éventuelles victimes ;
- cerner les limites du sinistre ;
- déterminer la nature des matières en combustion ;
- déterminer le mode d’extinction approprié ;
- définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir.
tour du feu
En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre) afin :
ªªde se faire une idée générale de la situation ;
ªªde demander les moyens qui lui semblent nécessaires ;
ªªd’ordonner immédiatement les premiers sauvetages.
Il reconnaît les tenants et les aboutissants, recueille les renseignements et les avis et, au
fur et à mesure de sa reconnaissance, arrête ses dispositions. Vérifier que le gaz a été barré
est une de ses premières dispositions (action du 1er EP sans attendre le COS).
La préservation des communications existantes, et en particulier des cages d’escaliers, doit être recherchée dans toute la mesure du possible, étant donné la facilité qui en résulte pour la suite de l’opération. Il en est de même avec les pièces de la construction qui en soutiennent d’autres, afin d’éviter des effondrements. Cette précaution est notamment nécessaire dans les combles.
principes fondamentaux des reconnaissances
- Les reconnaissances sont menées tout au long des opérations jusqu’au message « reconnaissances terminées ».
- Le COS doit avoir une connaissance précise des locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu).
- Les reconnaissances peuvent être confiées par le COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles.
-Seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat
d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la mise en place préalable d’un « binôme de sécurité », du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique.
- Aucune face du sinistre ne doit être négligée (reconnaissances cubiques, puis concentriques) et tous les locaux menacés doivent être évacués.
- Les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas express d’un sauvetage.
-Un binôme engagé en reconnaissance est indissociable et l’utilisation d’un tableau de
gestion des reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la présence d’une équipe de sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité).
-En présence d‘ascenseur et/ou de monte-charge, ceux-ci doivent être ramenés au niveau
d’accès des secours et bloqués en position ouverte.
reconnaissances d’attaque
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
reconnaissances peripheriques
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions
d’engagement supportables n’entament que _modérémen_t ses capacités de résistance et
d’endurance physique.
reconnaissances a vue
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre
éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans
des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance
physique.
mesures preventives
Le confinement est une décision qui peut être prise par le COS afin d’éviter l’exposition des
personnes à un danger ambiant. Cette option peut avoir l’avantage de faciliter la gestion
de l’intervention dans la mesure où des consignes claires sont données, que les personnes
concernées sont régulièrement informées et que l’isolement dans un local fermé peut être
assuré (exemple : feu de cuisine dans un immeuble de la 4ème famille). L’idéal est de laisser
un binôme avec les personnes confinées.
L’évacuation est décidée à l’issue d’une reconnaissance étendue. L’attitude des accompagnateurs doit être rassurante, afin d’éviter le
déclenchement d’un phénomène de panique.
Si l’évacuation de personnes valides ne pose
pas de difficulté, le déplacement des personnes
dépendantes est toujours délicat, car très
consommateur en délais et en personnel
d’accompagnement. Elle ne doit être décidée
qu’en dernier ressort en fonction des risques
encourus. Ce déplacement peut d’ailleurs être
limité dans l’espace, le simple changement de local, de zone de compartimentage ou d’étage
(selon les dispositions constructives liées au
type d’établissement) pouvant suffire dans
de nombreux cas. En tout état de cause, la
personne ainsi déplacée ne doit jamais être
laissée seule.
La mise en place de structures d’accueil (point
de regroupement des victimes, centre d’accueil
des impliqués, centre d’hébergement
d’urgence…) doit accompagner la mesure
d’évacuation.
confinement
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant,
en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.