Prévention - Moyens de secours Flashcards
Que comprends les moyens de secours ?
►moyens d’extinction :
* extincteurs
* RIA
*installations fixes d’extinction automatique
*déversoirs ponctuels
*moyens d’extinction divers : des couvertures,
seaux pompe, réserves de sable, etc.
► système d’alarme
► Système de Sécurité Incendie (SSI)
► système d’alerte
► service de sécurité incendie
► poste de sécurité incendie
► dispositions visant à faciliter l’action des sapeurs- pompiers ; Afin de leur permettre d’intervenir dans les meilleures conditions, les sapeurs-pompiers peuvent avoir à leur disposition :
* BI/PI
* points d’aspiration
* colonnes sèches et/ou humides
* plans
* ascenseurs prioritaires
*tours d’incendie
* trémies d’attaque
► dispositifs de protection :
* éléments de construction irrigués
* dispositifs d’obturation de la baie de scène
Définition extincteur
Un extincteur est un appareil contenant un
agent extincteur qui peut être projeté et dirigé
sur un feu par l’action d’une pression interne.
Comment peut être la pression d’un extincteur ?
► permanente : fournie par une compression
préalable
► auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz
Il existe des extincteurs portatifs (≤ 20 kg) et
Poids extincteur mobile ? Portatif ?
Il existe des extincteurs portatifs (≤ 20 kg) et des
extincteurs mobiles (> 20 kg, généralement sur roues).
De quoi se compose un extincteur ?
Un extincteur portatif se compose :
► d’un corps
► d’une poignée de portage
► d’une goupille de sécurité
► d’un tuyau (qui n’est pas systématique)
► d’une poignée de manœuvre
► d’une lance
► d’une charge d’agent extincteur
► éventuellement d’une cartouche d’additif
Que comporte en plus les extincteur à pression auxiliaire ?
► une cartouche de CO²
► un percuteur
Extincteur / PAS UNE QUESTION : Les différentes règlementations imposent des
extincteurs adaptés au(x) risque(s) dans toutes les
typologies de construction à l’exception des bâtiments
d’habitation. Dans ces derniers, seuls les parcs de
stationnement couverts et les chaufferies doivent en
être pourvus.
PAS DE REPONSE
Définition RIA
Un Robinet d’Incendie Armé (RIA) est un moyen de
lutte contre l’incendie utilisable sur un feu naissant,
dans l’attente des moyens hydrauliques des sapeurs-
pompiers.
De quoi se compose un RIA ?
Un RIA comprend un :
► dévidoir à alimentation axiale
► robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou
automatique
► tuyau semi-rigide de 30 m maximum
► robinet diffuseur à 2 ou 3 positions : fermeture, jet
diffusé et/ou jet droit
► orienteur s’il y a lieu
Quels sont les diamètres nominaux des RIA ?
► DN 19/6 (minimum 35 l/min)
► DN 25/8 (minimum 55 l/min)
► DN 33/12 (minimum 130 l/min)
Par qui est il préférable que les RIA soient utilisés ?
► du personnel formé
► une personne qualifiée « Service de Sécurité
Incendie et d’Assistance à Personnes » (SSIAP)
► des sapeurs-pompiers
Quelle est la pression minimale de fonctionnement au RIA le plus défavorisé ?
Mini 2,5b (4 en IGH)
Des installations fixes d’extinction automatique sont
installées et dimensionnées pour contenir et/ou
éteindre de manière précoce un incendie dans des
locaux ou volumes présentant des risques particuliers
(grandes dimensions, charge calorifique importante,
matériels sensibles ou onéreux etc.).
Ces installations peuvent être des systèmes d’extinction
automatique :
► à eau de type sprinkleur
► à eau de type brouillard d’eau
► à gaz
► etc.
Un Système d’Extinction Automatique à eau (SEAE)
de type sprinkleur est un ensemble hydraulique
permettant de :
► déceler un incendie
► donner une alarme
► contenir ou eteindre un feu naissant
De quoi est composé un Un Système d’Extinction Automatique à eau ?
Sources d’eau
Poste de contrôle
Canalisations de distribution
têtes de sprinkleur
Système d’Extinction Automatique à eau / Principe de fonctionnement : Lors d’un incendie, la ou les têtes exposées à la chaleur
fondent (fusibles) ou éclatent (ampoules), ce qui
provoque l’écoulement de l’eau à l’endroit concerné.
Sa mise en œuvre automatique le rend opérant jour
et nuit.
Un foyer naissant provoque :
► le déclenchement d’une alarme permettant un
appel des secours
► l’arrosage immédiat et concentré sur le foyer
► le refroidissement de l’ambiance et la protection
des structures
Installation fixe de lutte contre
l’incendie par brouillard d’eau : Sa composition et son fonctionnement sont comparables
au SEAE de type sprinkleur aux exceptions suivantes :
► possibilité de commande automatique ou manuelle
► quantité d’eau utilisée réduite
► dispositif d’alimentation permettant d’envoyer
l’eau sous pression
► canalisations de faible diamètre
► têtes de diffusion spécifiques
Installation fixe de lutte contre
l’incendie par brouillard d’eau / L’installation peut être activée selon l’un des modes
suivants :
► automatiquement :
* par des buses munies d’un élément sensible à la température (ampoule ou fusible)
* par un système de détection incendie
► manuellement depuis une commande locale ou située au poste de sécurité incendie
Des déversoirs ponctuels sont installés dans le bloc-
scène de certains théâtres. Ils permettent une inondation
instantanée des locaux défendus par l’intermédiaire
de têtes d’arrosoir ouvertes ou de diffuseurs d’eau
pulvérisée. Les déversoirs sont commandés par deux
vannes ou robinets de mise en œuvre situés :
► l’un à l’intérieur du bloc-scène, à proximité d’une
issue
► l’autre à l’extérieur, en un endroit bien visible et
facilement accessible
Définition “alarme générale”
Diffusion d’un signal sonore (parfois complété d’un
signal visuel) ayant pour but de prévenir les occupants
d’avoir à évacuer les lieux.
Définition “Alarme générale sélective”
Diffusion d’un signal d’alarme limitée à l’information de
certaines catégories de personnel.
Dans quels type d’ERP est essentiellement installé le système d’alarme générale sélective ?
U et J pour que l’alarme ne soit perçu que par du public formé (état fragile du public)
Un Système de Sécurité Incendie (SSI) est constitué
de l’ensemble des matériels servant à :
► collecter toutes les informations ou ordres liés à la
sécurité incendie
► traiter ces informations ou ordres
► effectuer les fonctions de mise en sécurité
Sur intervention, les informations
délivrées par les SSI (sous forme
de diodes et parfois d’afficheurs
alphanumériques) sont une aide
précieuse pour :
► localiser le sinistre
► évaluer son ampleur
► apprécier le niveau de mise en sécurité du bâtiment
Les SSI peuvent assurer une surveillance permanente
de l’établissement et réaliser une ou plusieurs des
fonctions de mise en sécurité suivantes :
Evacuation des personnes
Compartimentage
Désenfumage
Extinction automatique dans certains cas
SSI / Que comporte l’évacuation des personnes ?
► diffusion du signal sonore (et parfois visuel)
d’évacuation
► déverrouillage des issues de secours
► gestion de l’éclairage de sécurité dans certains cas
SSI / Que comporte le compartimentage ?
► fermeture des portes coupe-feu asservies
► fermeture des clapets coupe-feu
► mise à l’arrêt de certaines installations techniques
(non-stop ascenseurs, VMC, etc.)
SSI / Que comporte le désenfumage ?
► ouverture des exutoires, ouvrants, volets de
désenfumage
► mise en fonctionnement des moteurs de
désenfumage
► mise à l’arrêt de certaines installations techniques
(centrales de traitement d’air, etc.)
Que doit mettre en oeuvre au minimum le SSI ?
L’alarme générale qui est être sélective.
Combien de catégorie de SSI existe-il ?
5 (A, B, C, D, E)
L’exploitation des SSI est du ressort de ?
Personnel formé
PAS UNE QUESTION : En présence d’un service de sécurité incendie composé
de personnel qualifié SSIAP, le SSI doit être exploité
par un chef d’équipe (SSIAP 2) en situation de crise.
PAS DE REPONSE
Que signifie un voyant rouge fixe sur un SSI ?
le SSI est sollicité et la ou les fonctions
de mise en sécurité concernées sont correctement
réalisées
Que signifie un voyant rouge clignotant sur un SSI ?
le SSI est sollicité et au moins
un dispositif d’une fonction de mise en sécurité
n’est pas dans la bonne position de sécurité. Il
peut s’agir d’un défaut de la fonction évacuation,
compartimentage ou désenfumage
Que signifie un voyant jaune clignotant ou fixe sur un SSI ?
défaut ou
dysfonctionnement du système. En cas de feu, il
est nécessaire de se renseigner sur la nature de
ce dysfonctionnement qui peut avoir une incidence
sur la mise en sécurité du bâtiment
Définition de “l’alerte”
L’alerte est l’action de demander
l’intervention d’un service public de
secours et de lutte contre l’incendie.
Afin de permettre
l’alerte immédiate des
sapeurs-pompiers, les
dispositions suivantes
doivent être prises :
► mise en place
d’appareils signalés :
téléphone urbain,
ligne téléphonique
reliée directement au
Centre de Traitement
des Appels (CTA) des
services de secours,
etc.
► modalités d’appel des
secours affichées
de façon apparente,
permanente et
inaltérable près des
appareils
Dans les IGH, des
dispositifs phoniques
(téléphones sans
cadran, interphones,
etc.) installés à tous
les niveaux permettent
de donner l’alerte au
poste central de sécurité
(alerte intérieure). Ces
dispositifs peuvent être
utilisés dans le concept
tactique IGH.
Les services de sécurité incendie peuvent être
constitués suivant les cas de :
► personnes désignées et entraînées à la manœuvre
des moyens de secours et à l’évacuation
(infirmières, enseignants, etc.)
► personnel qualifié service de sécurité incendie et
d’assistance à personnes (SSIAP) :
*
obligatoire en IGH
*
imposé dans certains ERP (en fonction du
classement)
*
exceptionnellement dans certains bâtiments du
code du travail
► sapeurs-pompiers privés (ADP, grands sites
industriels, etc.)
► sapeurs-pompiers d’un service public de secours
et de lutte contre l’incendie
Mission du service de sécurité incendie :
► l’exploitation du poste de sécurité s’il existe
► l’exécution de rondes, la surveillance et l’entretien
des moyens concourant à la sécurité incendie
► la sensibilisation des employés en matière de
sécurité contre l’incendie
► l’assistance à personnes
► l’évacuation des occupants
► l’intervention précoce face aux incendies
► l’alerte et l’accueil des secours
Dans quels type de bâtiments sont installés les poste de sécurité ?
IGH
Certains ERP
Exceptionnellement dans les bâtiments relevant du code du travail
Doit être aménagé au niveau et à proximité de l’accessibilité des secours
Peut se nommer “Poste de sécurité incendie” ou “Poste central de sécurité”
Que peut contenir comme matériels les postes de sécurité ?
► matériels centraux du SSI avec les plans des
zones de mise en sécurité
► reports des installations fixes d’extinction
automatique
► moyens de communications (émetteurs/
récepteurs, interphones IGH, liaisons avec les
éventuels EAS, etc.)
► moyen d’alerte
► matériel de secours à victime (trousse de secours,
DSA, etc.)
► divers documents (registre de sécurité, main
courante, permis feu, etc.)
► diverses alarmes techniques (Gestion Technique
Centralisée (GTC) : ascenseurs, pompes de
relevage, alimentation électrique, groupes
électrogènes, etc.)
► des plans, clés et matériels divers
Les hydrants, publics ou privés, doivent répondre aux
caractéristiques suivantes :
► être alimentés par des conduites de 100 mm de
diamètre intérieur minimum
► fournir un débit de 60 m³/h minimum
► fournir le débit ci-dessus sous une pression de 1 bar
minimum en régime d’écoulement
► assurer ce débit pendant au moins 2 heures
Quels types d’hydrants existe-il ?
► BI simples de type DN 100
► BI jumelées de type DN 100
► PI de type DN 100 (1 sortie de 100 mm et 2 sorties
de 65 mm)
► PI de type DN 150 (2 sorties de 100 mm et 1 sortie
de 65 mm)
Les hydrants sont dits à « gros débit » lorsqu’ils
répondent aux caractéristiques minimales suivantes :
► débit de 120 m³/h
► pression de 1 bar
► conduite d’alimentation :
*diamètre minimal de 200 mm pour les BI ou PI DN 100
*diamètre minimal de 150 mm pour les PI DN 150
*diamètre minimal de 150 mm sur un réseau
maillé ou diamètre minimal de 200 mm sur un
réseau ramifié pour les BI jumelées DN 100
Tous les combien de mètres sont généralement implantés les BI/PI des entrées des bâtiments ?
100 à 150m max
60m en cas de colonne sèche
200m max entre deux hydrants
Comment doivent être repérés les hydrants sur le terrain ?
Ils doivent être :
► facilement accessibles en permanence
► situés au plus à 5 m du bord de la chaussée ou
d’une aire de stationnement
Afin de faciliter leur repérage, les bouches d’incendie
doivent être signalées.
Une aire d’aspiration doit respecter les caractéristiques
minimales suivantes :
► capacité de 120 m3/h minimum utilisables pendant
4 heures en toute saison
► hauteur d’aspiration ≤ 6 m entre niveau d’eau et
plan de stationnement
► distance de 8 m max entre arrière de l’engin et
plan d’eau
► profondeur d’aspiration de 80 cm mini
► surface de 32 m2 minimum (4 m x 8 m)
► pente douce de 2 % à 7 %
► force portante de 160 KN
► être signalée de façon conforme
► être équipée d’un dispositif fixe de calage des
engins
► être accessible en permanence par une voie
engins
Comment les aires d’aspirations sont implantées ?
Ces aires sont implantées en complément de 2 PEI sur
réseau d’eau sous pression dont l’un au moins délivre
un débit de 120 m3/h et est implanté à 300 m maximum
du risque à défendre.
Elles peuvent être jumelées pour garantir un débit
simultané de 240 m3/h pendant 4 heures.
Comment sont repérés les aires d’aspiration sur un parcellaire ?
Triangle bleu
Il existe 2 types de citernes incendie :
► citerne de 480 m3 minimum équipée de 2 ½
raccords fixes d’aspiration de 100 mm ou d’un
dispositif d’aspiration de DN 150 garantissant
120 m3/h minimum = 1 seul engin alimenté
► citerne de 960 m3 minimum équipée de 4 ½
raccords fixes d’aspiration de 100 mm ou de 2
dispositifs d’aspiration de DN 150 garantissant
un débit de 2 x 120 m3/h minimum = 2 engins
alimentés
Comment sont implantés les citernes incendie ?
Elles sont toujours implantées en complément d’au
moins 2 PEI sur réseau d’eau sous pression dont l’un
délivre un débit de 120 m3/h et est implanté à 300 m
maximum du risque à défendre.
Par quelle type de desserte est accessible une citerne incendie ?
Voie engin
Combien d’engin peuvent utiliser une citerne ?
1 ou 2 EP
Caractéristique des aménagements pour la mise en oeuvre des citernes incendie:
► superficie de 32 m2 (8 m x 4 m) pour 1 engin
► force portante de 160 KN
► distance entre dispositifs d’aspiration et engin = 4 m
maximum
► aménagement signalé de façon conforme
► arrêt et stationnement interdits par un panneau de
signalisation routière
► accessible en tout temps par voie engin
Comment sont repérés sur le parcellaire les citernes incendie ?
Rectangle avec un chiffre à l’intérieur qui correspond à la capacité en m3/h
Définition colonne sèche
Tuyauterie rigide installée à demeure
dans un bâtiment ou une structure,
utilisée pour la lutte contre l’incendie.
De quoi est équipée une colonne sèche ?
► de raccord d’alimentation
► éventuellement d’une traînasse (conduite généra-
lement horizontale reliant le raccord d’alimentation
à la colonne)
► la colonne proprement dite
► de prises d’incendie
Raccord d’alimentation d’une colonne sèche : Distance maximale de l’entrée ? de l’hydrant ?
Emplacement ?
3m max de l’entrée
A moins de 60m d’un hydrant en principe
Le niveau d’accès de ce raccord
doit être le même que celui du niveau d’accès des
véhicules de sapeurs-pompiers, à l’exception des
cas particuliers (exemple : immeuble sur dalle).
Colonne sèche / Où sont situées les prises incendie ?
Dans les escaliers ou accès aux escaliers
Les colonnes sèches ont un diamètre de 65 ou de 100 mm
en fonction des bâtiments dans lesquels elles sont
installées. Leur alimentation est réalisée selon les cas
à partir de :
► 1 raccord d’alimentation de 65 ou de 100 mm
► 2 raccords d’alimentation de 65 mm
Les prises d’incendie
sont de types et de dia-
mètres différents :
► simples de 40 ou de
65 mm
► doubles de 40 mm
► de 65 mm associées
à 2 de 40 mm
Implantation des colonnes sèches dans les bâtiments d’habitation 3ème B, 4ème ou logements-foyers comportant plus de 7 étages sur RDC :
1 colonne sèche par cage d’escalier munie d’une prise de 40mm par niveau
D’une double prise de 40mm dans les cas d’un niveau desservant des logements en duplex
Implantation des colonnes sèches dans les PSC annexes des bâtiments d’habitation
Doivent être dotés de colonnes sèches dans les cages d’escaliers ou dans les SAS pour les PSC annexe d’habitation comportant plus de 4 niveaux au dessus de référence ou plus de 3 niveaux au dessous
Implantation des colonnes sèches en ERP :
des colonnes sèches doivent être installées, dès lors que des locaux à risques importants sont aménagés dans des étages dont le plancher bas est à plus de 18 m du niveau de la
voie accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
Elles peuvent également être imposées dans
certains cas particuliers
Implantation des colonnes sèches en IGH :
Une colonne sèche par escalier dont les prises d’incendie sont situées dans les SAS pour les IGH dont la hauteur est inférieure ou égale à 50m
Implantation des colonnes sèche dans les bâtiments du code du travail :
des colonnes sèches doivent
être installées dans les escaliers protégés des
bâtiments dont le plancher bas le plus élevé est à
plus de 18 m du niveau de la voie accessible aux
engins de sapeurs-pompiers
Implantation des colonnes sèches dans les PSC (ERP de type PS) :
Colonnes sèches dans les cages d’escaliers ou dans les SAS dans les PSC comportant au moins 3 niveaux immédiatement au dessus ou au dessous du niveau de référence
Confronté à l’indisponibilité d’une colonne sèche ou humide,
l’exploitant doit immédiatement :
► transmettre un signalement au CSTC
► identifier physiquement la colonne comme étant
hors d’usage
Dans le cas des immeubles sur dalles inaccessibles
aux engins, des poteaux relais sont nécessaires afin
de pouvoir alimenter les colonnes sèches. Ils doivent
répondre aux caractéristiques suivantes :
► distance maximale de 30 m entre le raccord
d’alimentation et un hydrant
► présence d’une trainasse reliant le raccord
d’alimentation au poteau relais
► distance maximale de 30 m entre le poteau relais
et les raccords d’alimentation des colonnes sèches
des immeubles
Définition colonne humide :
Tuyauterie rigide alimentée en permanence en eau
sous pression, installée à demeure dans un bâtiment ou
une structure et utilisée pour la lutte contre l’incendie.
Une installation de protection incendie par colonnes
humides comprend au minimum :
► une réserve d’eau potable qui doit avoir une
capacité minimale de 120 m3 exclusivement
réservée aux services d’incendie. Dans le cas de
certains IGH, la capacité des réserves peut être
réduite à 60 m3 à condition qu’une réalimentation
par les services de secours soit prévue
► un dispositif d’alimentation (surpresseurs, pompes,
etc.) assurant en permanence un débit de 1 000 l/min
par colonne, sous une pression comprise entre 7 et
9 bars
► 2 colonnes en charge (une par escalier) comportant :
* des prises d’incendie munies de robinets et de
bouchons
* 2 raccords d’alimentation de 65 mm par colonne,
dotés de vannes et bouchons. Ces raccords
permettant d’alimenter la colonne au moyens
des engins-pompe doivent être situés au niveau
d’accès des sapeurs-pompiers et à moins de 60 m
d’un hydrant
► éventuellement des RIA alimentés par la colonne.
Colonnes humides : Les prises d’incendie sont de types et de diamètres
différents :
► simples de 40 ou de 65 mm
► doubles de 40 mm
► de 65 mm associées à deux de 40 mm
Implantation des colonnes humides
Des colonnes humides sont obligatoirement installées
dans les IGH de hauteur supérieure à 50 m. On peut
également en trouver dans d’autres bâtiments.
Quelles est la date de l’ordonnance préfectorale qui prescrit aux propriétaires ou responsables d’immeubles d’apposer dans les halls d’entrée, à proximité immédiate des escaliers et ascenseurs des plans des sous sols et du RDC ?
16 février 1970
Les plans des immeubles doivent indiquer les dégagements et les voies
permettant l’évacuation, ainsi que les emplacements :
► des cloisonnements principaux et cheminements
des sous-sols
► des raccordements à l’égout, du tampon
hermétique et des soupiraux
► des chaufferies et éventuellement des dépôts de
liquides inflammables
► des machineries de monte-charge et d’ascenseur
► des transformateurs et cabines haute tension
► des groupes de climatisation ou de ventilation
► des réceptacles vide-ordures
► des barrages d’alimentation en eau
► de la commande générale de gaz
Plans dans les bâtiments d’habitation
Des plans de sous-sols et du rez-de-chaussée ainsi
que des consignes à respecter en cas d’incendie
doivent être affichés dans les halls d’entrée, près des
accès aux escaliers et aux ascenseurs.
Plans dans les ERP :
Un plan d’intervention à chaque entrée d’un ERP (sauf ERP 5ème catégorie à simple RDC).
Plans des ERP : Doivent y figurer, outre les dégagements, les
cloisonnements principaux et les éventuels EAS,
l’emplacement des :
► divers locaux techniques et autres locaux à risques
particuliers
► dispositifs et commandes de sécurité
► organes de coupure des fluides et des sources
d’énergie
► moyens d’extinction fixes et d’alarme
Les dispositifs d’intercommunication (sas) avec
les escaliers et les compartiments comportent un plan du niveau
(plan d’intervention) qui indique notamment :
► le repérage du dispositif d’accès où le plan est
affiché
► la distribution générale du niveau
► l’emplacement des ouvrants de désenfumage de
secours et de leurs commandes d’ouverture ainsi
que des dispositifs d’évacuation d’eau
► l’emplacement des moyens de secours, des
vannes d’arrêt et des dispositifs d’alerte phoniques
(alerte interne)
Au moment du sinistre le SSIAP doit pouvoir mettre
des plans détaillés de l’immeuble à la disposition des
sapeurs-pompiers.
Parc de stationnement ERP : Des plans d’ensemble du parc (plan d’intervention)
doivent être affichés :
► en partie haute des rampes d’accès des véhicules
► dans le hall d’immeuble si les issues pour piétons
y aboutissent
► dans le débouché à l’air libre
► près de l’issue la plus proche de la voie publique
Comment sont les ascenseurs prioritaires?
► équipés de dispositifs d’appel et de commande
prioritaires
► secourus électriquement
► protégés contre les flammes, les gaz chauds et les
fumées
► installés dans des gaines désenfumées
► équipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré
Que permet le dispositif d’appel des ascenseurs prioritaires?
► de ramener prioritairement la cabine au niveau de
commande en 60 secondes maximum
► d’annuler les appels déjà enregistrés
► de commander la cabine à partir du panneau de
commande intérieur uniquement
Dispositif d’appel et de commande des ascenseurs prioritaires : Il doit se situer à proximité de la porte palière de
l’ascenseur prioritaire, généralement au niveau
d’accès des secours. Différents systèmes peuvent être
rencontrés :
► un carré de manœuvre femelle manœuvrable au
moyen de la polycoise
► un bouton, un interrupteur, une clé, etc.
Ascenseur prioritaires IGH : Ces ascenseurs, au nombre de 2 minimum, doivent :
► se situer à 50 m maximum de la voie de desserte
► être secourus électriquement (groupes
électrogènes)
► être protégés contre les effets du feu (flammes,
gaz chauds et fumées) dans des gaines en
matériaux M0, CF° 2 heures et désenfumées (à
chaque étage la restitution du CF° 2 heures est
obtenue par des portes coupe-feu)
► être équipés du dispositif non-stop dans le ou les
compartiments sinistrés
► être équipés d’interphones permettant des
communications avec généralement le poste
central de sécurité
► être équipés de dispositif d’appel et de commande
prioritaires
Les tours d’incendie sont des escaliers protégés
facilitant l’accès des sapeurs-pompiers au bâtiment. Ils
leurs sont exclusivement réservés et doivent présenter
les caractéristiques suivantes :
► être d’accès facile pour les secours venant de
l’extérieur
► avoir une largeur d’au moins 0,70 m
► desservir tous les niveaux (sans dissociation entre
les niveaux en infrastructure et superstructure)
► comporter en partie haute un accès direct vers
l’extérieur (désenfumage et accès à la toiture)
► être munis de colonnes sèches ou en charge
Définition trémies d’attaque
Les trémies d’attaque sont des ouvertures pratiquées
dans les planchers qui permettent l’attaque d’un feu
situé au niveau inférieur (généralement feu de sous-sol).
Date depuis laquelle les établissements situés en infra doivent permettre aux SP d’assurer la continuité de leurs communications radioélectriques avec leur propre moyen ?
17 février 2009
Définition des éléments de construction irrigués :
Les éléments de construction irrigués (parfois
dénommés rideaux d’eau) consistent à faire couler
un débit d’eau déterminé sur certains éléments de
construction par l’intermédiaire de canalisations
munies de diffuseurs ouverts.
Cela a pour effet de donner ou d’améliorer le degré
de résistance au feu de l’élément protégé (rideaux,
portes, etc.).
La commande de ces systèmes peut être automatique
et/ou manuelle.
PAS UNE QUESTION : Dans les théâtres disposant d’un espace scénique
isolable de la salle, la baie de scène doit pouvoir être
fermée par un dispositif d’obturation résistant au feu.
Ce dispositif, connu sous le nom de rideau de fer, vise
à contenir un incendie dans la cage de scène (potentiel
calorifique important, décors, etc.)
PAS DE REPONSE
Temps maximum pour le déplacement du rideau de fer de la position ouverte à celle d’obturation ?
30s sous la seule action de la gravité
Comment est commandé le rideau de fer ?
L’obturation de la baie doit pouvoir être commandée
indifféremment depuis le plateau et à l’extérieur du
bloc-scène.
Dans le cas où, accidentellement et exceptionnellement,
le déclenchement n’entraînerait pas la fermeture par
simple gravité, l’obturation doit pouvoir s’effectuer, de
façon rapide, par une commande située au niveau du
plateau.
Tunnels routiers : Tous les combien de mètres doivent être situés les niches de sécurité ?
200m
Combien de niches de sécurité doit disposer un tunnel routier dont la longueur est comprise entre 200 et 300m ?
2 de préférence à l’extérieur du tunnel
Equipements présents dans les niches de sécurité ?
► des postes d’appel d’urgence
► 2 extincteurs portatifs 6 Kg
► des prises électriques
Tunnels des systèmes de transport public guidés : De quoi sont munis les prises des colonnes sèches ou en eau morte ? Répartition des prises ?
prises de 2 x 40 mm et 1 x
65 mm dans les sas, en tête de gare, de station ou de
tunnel et tous les 100 m en tunnel.
Tunnels des systèmes de transport public guidés : Lorsqu’ils existent, les dispositifs d’accès des secours doivent être
dotés des moyens de secours suivants :
► d’un éclairage
► de moyens de liaison avec l’exploitant
► de moyens de liaison des services de secours
► d’une colonne sèche
► d’une commande locale de mise en surpression
du sas