Prévention des maladies chroniques et enjeux culturels Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les maladies chroniques?

A

C’est un ensemble de problèmes de santé qui comprend, entre autres, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques et certains cancers. Ce sont des maladies qui durent plus de 3 ou 6 mois. Elles peuvent être caractérisées par une étiologie incertaine, des facteurs de risque multiples, une longue période de latence, une durée prolongée, une origine non contagieuse (sauf certaines exceptions comme le SIDA), des incapacités et atteintes fonctionnelles et par le fait qu’elles sont incurables. Elles sont causées par la combinaison de facteurs modifiables et d’autres non modifiables.

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2
Q

Quelle est la mortalité des maladies chroniques au Canada?

A

Le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies pulmonaires sont les causes majoritaires de cas de décès évitables au Canada.

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3
Q

Quelle est la morbidité des maladies chroniques?

A

Elles sont responsables de 75% de la morbidité des sociétés nord-américaines.

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4
Q

Quelles sont les principales maladies chroniques en termes de morbidité et de mortalité?

A

Les cancers, les maladies cardiovasculaires, les maladies pulmonaires, le diabète, les maladies de l’appareil musculo-squelettique, les maladies mentales et les maladies neuro-dégénératives.

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5
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque modifiables des maladies chroniques?

A
  • Les habitudes de santé personnelles
  • La mauvaise alimentation
  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • La sur-consommation d’alcool
  • Le stress
  • La sédentarité
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6
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque non modifiables des maladies chroniques?

A
  • Les antécédents familiaux (génétique)
  • L’origine ethnique
  • L’âge
  • Le sexe
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7
Q

Quels sont les principaux facteurs protecteurs des maladies chroniques?

A
  • Ne pas fumer
  • Être actif quotidiennement
  • Avoir une bonne alimentation
  • Maintenir un poids santé
  • Contrôler sa pression artérielle
  • Limiter la consommation d’alcool
  • Réduire le stress
  • Subir un dépistage ou un examen médical régulièrement
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8
Q

Quelle est la mortalité des maladies cardiovasculaires?

A

Deuxième plus grande cause de décès au Canada selon les données récentes. C’est la troisième cause de perte d’années de vie potentielles au Canada.

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9
Q

Quelle est la morbidité des maladies cardiovasculaires?

A

Elles sont la principale cause des hospitalisations chez les hommes et les femmes.

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10
Q

Quels sont les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires?

A
  • Âge : le risque augmente entre 35 et 84 pour les hommes et après la ménopause chez les femmes.
  • Le sexe (homme)
  • Ethnie
  • Antécédents familiaux (génétiques)
  • Mauvaise alimentation
  • Consommation régulière d’alcool (plus de 2 consommations par jour)
  • Sédentarité
  • Tabagisme
  • Dyslipidémie (ex : cholestérol élevé)
  • Surplus de poids et obésité (surtout obésité abdominale)
  • Hypertension artérielle
  • Diabète
  • Stress psychologique
  • Efforts au froid
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11
Q

Quels sont les facteurs protecteurs des maladies cardiovasculaires?

A
  • L’activité physique régulière
  • La consommation quotidienne de fruits et légumes
  • La consommation modérée d’alcool (maximum une consommation par jour)
  • Niveau d’éducation plus élevé
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12
Q

Quelle peut être la prévention des maladies cardiovasculaires?

A
  • Arrêter de fumer
  • Dépistage du taux de lipides dans le sang chez les adultes à risque
  • Médication pour diminuer le cholestérol, l’hypertension artérielle
  • Changement des habitudes de vie
  • Faire vérifier sa pression artérielle aux 2 ans chez les adultes de plus de 20 ans
  • Contrôle efficace de la glycémie chez les diabétiques
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13
Q

Quelle est la mortalité des cancers?

A

C’est la première cause de mortalité au Canada. Le cancer causant le plus de mort chez les hommes et les femmes est le cancer des poumons. Au Canada, un tiers des années de vie potentielles qui sont perdues sont causées par le cancer. Chez les femmes, les cancers les plus mortels sont en ordre croissant : côlon, sein, poumons et chez les hommes : prostate, côlon, poumons.

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14
Q

Quelle est la morbidité des cancers?

A

C’est le deuxième problème de santé qui coûte le plus cher au système de santé.

  • Les cancers avec un mauvais pronostic sont : poumons, pancréas, estomac, cerveau, ovaires.
  • Les cancers avec un bon pronostic : colo-rectal, reins, larynx.
  • Les cancers avec un très bon pronostic : seins, prostate, utérus, glande thyroïde.
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15
Q

Quels sont les facteurs de risque des cancers?

A
  • Obésité
  • Tabagisme
  • Mauvaise alimentation
  • Sédentarité
  • Facteurs génétiques
  • Agents bactériens ou viraux
  • Exposition aux rayons ultra-violents du soleil
  • Exposition à certains agents chimiques ou radioactifs au travail ou dans l’environnement (pollution, radiations)
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16
Q

Quels sont les facteurs protecteurs des cancers?

A
  • Prendre des anti-oxydants
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17
Q

Quelles sont les pratiques de prévention des cancers?

A
  • Subir des tests de dépistage régulièrement
  • Changement d’habitudes de vie (arrêter de fumer, activité physique, bonne alimentation)

Il s’agit surtout de prévention secondaire et tertiaire.

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18
Q

Quelle est la mortalité des maladies respiratoires?

A

C’est la troisième cause de mortalité au Canada. C’est la cinquième cause des pertes d’années potentielles de vie. Le taux de mortalité est plus haut en très bas âge et chez les personnes âgées.

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19
Q

Quelle est la morbidité des maladies respiratoires?

A

C’est la troisième cause principale d’hospitalisation au Canada. La prévalence et l’incidence augmentent dans les pays industrialisés, surtout celle de l’asthme.

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20
Q

Quels sont les facteurs de risque des maladies respiratoires?

A
  • Tabagisme
  • La pollution de l’air à l’intérieur et à l’extérieur
  • Les agents pathogènes respiratoires
  • Mauvaise alimentation
  • Manque d’activité physique
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21
Q

Quels sont les facteurs protecteurs des maladies respiratoires?

A
  • L’allaitement (facteur protecteur de l’asthme)

- Vivre en campagne

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22
Q

Quelles sont les principes de prévention des maladies respiratoires?

A
  • Arrêter de fumer et ne s’exposer à la fumée secondaire
  • Prévenir les maladies dues au milieu de travail
  • Actions sociétales : transport en commun, véhicules électriques ou à faible consommation
  • Meilleure adhérence aux directives d’administration du traitement clinique de l’asthme par le praticien et le patient
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23
Q

Quelle est la mortalité du diabète?

A

C’est la septième cause de mortalité au Canada. Le nombre de décès augmente considérablement avec les années.

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24
Q

Quelle est la morbidité du diabète?

A

La prévalence augmente avec l’âge. Les hommes sont plus à risque.

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25
Q

Quels sont les facteurs de risque du diabète?

A

Diabète type 1 :

  • Ethnie
  • Génétique
  • Mauvaise alimentation
  • L’exposition à des virus
  • Lieu de résidence

Diabète type 2 :

  • Antécédents familiaux
  • Facteurs environnementaux
  • Obésité
  • Sédentarité
  • Âge (augmente avec l’âge)
  • Ethnie
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26
Q

Quels sont les facteurs protecteurs du diabète?

A
  • Allaitement (type 1)
  • Poids santé grâce à une bonne alimentation
  • Activité physique régulière
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27
Q

Quelles sont les principes de prévention du diabète?

A
Prévention primaire :
Type 1 :
- Aucune stratégie parce que les facteurs de risque ne sont pas modifiables
Type 2 :
- Diminution de l'obésité
- Augmentation de l'activité physique

Prévention secondaire :
Type 2 :
- Dépistage du diabète chez les sujets asymptomatiques

Prévention tertiaire :
- Retarder ou prévenir les complications du diabète
- Traitement de l’hyper-lipidémie et de l’hypertension pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires
- Examen des pieds et des yeux régulier
Type 1 :
- Contrôle glycémique rigoureux
Type 2 :
- Contrôle glycémique et de la pression sanguine rigoureux

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28
Q

Quelle est la mortalité des maladies congénitales?

A

C’est la deuxième cause de mortalité chez les nourrissons. De 1 à 14 ans c’est la troisième cause de mortalité.

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29
Q

Quelle est la morbidité des maladies congénitales?

A

Les plus fréquentes sont de type musculo-squelettique.

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30
Q

Quels sont les facteurs de risque des maladies congénitales?

A
  • Génétique
  • Conditions reliées à la mère
  • Prise de médicaments ou de drogues pendant la grossesse
  • Exposition à des produits chimiques
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31
Q

Quels sont les facteurs protecteurs des maladies congénitales?

A
  • Les conseils de pré-conception (éducation aux futurs parents)
  • Prise d’acide folique chez la femme enceinte
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32
Q

Quelles sont les stratégies de prévention des maladies congénitales?

A
  • Contrôle rigoureux du glucose chez la mère
  • Changement de l’anti-convulsivo-thérapie chez les femmes épileptiques
  • Identification et conseils aux couples ayant des antécédents de désordre génétique ou pouvant potentiellement contenir dans leur bagage génétique des gènes pouvant mener au développement de maladies congénitales
  • Dépistage prénatal
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33
Q

Quelle est la mortalité de l’arthrite?

A

Il est rare que quelqu’un décède de l’arthrite.

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34
Q

Quelle est la morbidité de l’arthrite?

A

Elle est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. La prévalence augmente avec l’âge.

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35
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’arthrite?

A
  • L’âge
  • L’obésité
  • Les blessures
  • Les complications liées à d’autres affections
  • La génétique
  • Le manque d’exercice
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36
Q

Quels sont les facteurs protecteurs de l’arthrite?

A

Aucun.

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37
Q

Quelles sont les stratégies de prévention de l’arthrite?

A
  • Un mode de vie plus sain
  • L’activité physique
  • Perte de poids
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38
Q

Quelle est la mortalité de la douleur chronique?

A

Aucune.

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39
Q

Quelle est la morbidité de la douleur chronique?

A

Affecte la santé physique et le bien-être psychologique. Envahi tous les aspects de la vie du patient. Les patients passent plus de temps dans les hôpitaux et voient plus de médecins que les patients qui n’ont pas de douleur chronique.

40
Q

Quels sont les facteurs de risque de la douleur chronique?

A
  • Le sexe : les femmes sont plus à risque, mais après l’âge de 65 ans, il n’y a plus de différence entre les hommes et les femmes.
41
Q

Quels sont les facteurs protecteurs et les stratégies de prévention de la douleur chronique?

A

Aucun.

42
Q

Quelle est la mortalité de l’ostéoporose?

A

Les décès surviennent surtout chez les personnes âgées des complications d’une fracture de la hanche.

43
Q

Quelle est la morbidité de l’ostéoporose?

A

Touche surtout les femmes. Prédispose aux fractures, aux incapacités, aux douleurs et aux déformations.

44
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’ostéoporose?

A
  • Âge
  • Faible poids
  • Faiblesse musculaire
  • Faible niveau en oestrogène (ménopause)
  • Prise à long terme de médicaments affectant la densité osseuse (surtout les corticostéroïdes)
  • Sédentarité
  • Faible consommation de calcium et de vitamine D
  • Facteurs génétiques
  • Antécédents familiaux d’ostéoporose
  • Tabagisme
  • Alcoolisme
45
Q

Quels sont les facteurs protecteurs de l’ostéoporose?

A
  • Consommation adéquate de calcium et de vitamine D
  • Activité physique avec impact
  • Avoir un poids plus élevé
  • Hormonothérapie chez les femmes ménopausées
46
Q

Quelles sont les stratégies de prévention de l’ostéoporose?

A
  • Hormonothérapie
  • Augmenter les activités de mise en charge
  • Consommer suffisamment de calcium et de vitamine D
  • Prévention des chutes
47
Q

Quelle est la mortalité des traumatismes non intentionnels?

A

C’est la principale cause de mortalité dans la première moitié de vie au Canada. C’est la deuxième cause de perte potentielle d’années de vie. Les hommes ont un taux de mortalité plus élevé que les femmes. La cause la plus fréquente de mort suite à un traumatisme non intentionnel chez les enfants sont les accidents automobiles.

48
Q

Qu’est-ce que les traumatismes non intentionnels?

A

Un traumatisme est un dommage corporel causé par une force destructive dans le milieu. Ce dommage peut être léger ou grave, il peut menacer la vie du sujet, voire être mortel. Il peut consister en une coupure, une simple entorse ou une noyade. Les traumatismes peuvent survenir à tout moment.
Comprend les accidents de voiture, les feux, les noyades, les chutes, les empoisonnements, suffocation, accident de travail, etc.

49
Q

Quelle est la morbidité des traumatismes non intentionnels?

A

La raison majoritaire d’hospitalisation chez les personnes de 65 ans et plus. Le nombre de traumatismes chez les femmes atteints son plus haut niveau autour de 80 ans et chez les hommes c’est vers la fin de l’adolescence, vers la fin de la trentaine et entre 75 et 80 ans.

50
Q

Quels sont les facteurs de risque des accidents de voiture causant des traumatismes non intentionnels?

A
  • L’état mental du conducteur
  • L’attitude du conducteur
  • Modèle et condition du véhicule
  • Conditions routières et le type de route
  • L’usage du cellulaire au volant
  • Le fait de ne pas porter la ceinture de sécurité
  • Consommation d’alcool ou de drogues
51
Q

Quelles sont les stratégies de prévention en matière d’accidents automobiles?

A

Prévention primaire :

  • Promotion de la sécurité par l’éducation
  • Améliorer les modèles d’automobiles
  • Améliorer l’état et la conception des routes
  • Radars de vitesse
  • Les limites de vitesse
  • Les barrages d’alcool
  • Interventions visant à diminuer la tolérance de la population par rapport à l’alcool au volant
  • Bannir les cellulaires au volant
  • Permis de conduire gradué pour les nouveaux conducteurs
  • etc.

Prévention secondaire :
- Améliorer la réponse d’urgence et les soins suite à un traumatisme

Prévention tertiaire :
- Réadaptation

La prévention peut être active ou passive. Les mesures de prévention passive sont plus efficaces.

52
Q

Quels sont les principes généraux de prévention des traumatismes?

A
  • Prévention primaire : prévenir le risque de traumatisme, le réduire au minimum ou s’y exposer le moins possible.
  • Prévention secondaire : diminuer la gravité d’un traumatisme en dispensant des soins rapides.
  • Prévention tertiaire : atténuer les conséquences d’un traumatisme.
53
Q

Quelles peuvent être les mesures communautaires qui sont axées sur la prévention des traumatismes?

A
  • Aider les gens à prendre conscience que les causes des traumatismes peuvent souvent être prévenues.
  • Favoriser des mesures qui entrainent une diminution du nombre de traumatismes et une protection plus grande des personnes de la collectivité.
54
Q

Quelles sont les trois étapes de la prévention des traumatismes liés aux activités récréatives?

A

1- Préparation
2- Prévention
3- Survie

À chaque des étapes, il y a 3 facteurs qui jouent un rôle important pour le maintien de la sécurité :

  • La personne (ses connaissances, sa maitrise des techniques et son comportement)
  • L’équipement (connaitre l’équipement approprié, avoir l’équipement et l’utiliser)
  • L’environnement
55
Q

En quoi consiste la première étape de prévention (préparation) des traumatismes liés aux activités récréatives?

A
  • Préparation personnelle : acquisition des connaissances et techniques appropriées et adopter une bonne attitude.
  • Vérification de l’équipement : état de l’équipement, trousse de secours disponible, crème solaire, vêtements adaptés, gilet de sauvetage, téléphone.
  • Vérification de l’environnement : connaitre les conditions météorologiques, l’état de l’environnement et des installations, les risques locaux liés à la pratique de l’activité.
56
Q

En quoi consiste la deuxième étape de prévention (prévention) des traumatismes liés aux activités récréatives?

A
  • Sécurité personnelle : faire l’activité avec quelqu’un d’autre, ne pas consommer de drogues ou d’alcool, ne pas dépasser ses limites.
  • Équipement sécuritaire
  • Sécurité et environnement : pratiquer l’activité dans les endroits prévus et conçus à cette fin.
57
Q

En quoi consiste la troisième étape de prévention (survie) des traumatismes liés aux activités récréatives?

A
  • Facteurs personnels : rester dans une position sécuritaire, calme, suivre les instructions du secouriste.
  • Facteurs liés à l’équipement : tendre ou lancer un objet à une personne en difficulté, utiliser un dispositif de signalisation sonore, utiliser une trousse de secours.
  • Facteurs liés à l’environnement : se protéger du froid ou du soleil, s’éloigner du danger et l’éliminer si possible.
58
Q

Quels sont les problèmes potentiels pouvant survenir à la suite d’une exposition prolongée à la position assise?

A
1- Dommages aux organes
2- Dégénérescence musculaire
3- Désordres des jambes
4- Problèmes au haut du corps
5- Problèmes au dos
59
Q

Quels sont les dommages aux organes entrainés par une exposition prolongée à la position assise?

A
  • Maladies cardiovasculaires : pression sanguine plus élevée, taux de cholestérol plus élevé, deux fois plus de risque de maladies cardiovasculaires.
  • Pancréas sur-productif : le pancréas produit de l’insuline, mais les muscles n’utilisent pas assez le glucose donc le pancréas produit encore plus d’insuline, ce qui peut mener au diabète ou d’autres maladies.
  • Cancer : plus grand risque de cancer du côlon, des seins et de l’endomètre. Mouvement régulier encourage production d’anti-oxydants naturels.
60
Q

Quels sont les effets de la dégénérescence musculaire entrainée par une exposition prolongée à la position assise?

A
  • Abdominaux : ne sont pas utilisés quand la personne est assise dans une chaise ou un divan.
  • Hyperlordose : parce que muscles du dos contractés et abdos faibles.
  • Hanche : fléchisseurs de la hanche sont tendus et courts, ce qui limite l’amplitude de mouvement.
  • Les muscles fessiers : ne sont pas sollicités en position assise, diminution de la stabilité, de la capacité à se lever et de la puissance de la foulée.
61
Q

Quels sont les désordres des jambes entrainés par l’exposition prolongée à la position assise?

A
  • Mauvaise circulation dans les jambes : accumulation des fluides dans les jambes parce que circulation diminuée par la position assise prolongée. Chevilles enflées, varices, tromboses profondes.
  • Ostéopénie : le manque de mise en charge sur les os des membres inférieurs diminue l’épaisseur, la densité et la force des os.
62
Q

Quels sont les problèmes au haut du corps entrainés par l’exposition prolongée à la position assise?

A
  • Cerveau ralenti : bouger fait pomper le sang qui contient de l’oxygène au cerveau qui favorise le relâchement d’hormones qui contribue à l’humeur. La sédentarité prolongée ralentit le cerveau.
  • Cou tendu : mauvaise position, pression sur les vertèbres qui mènent à des déséquilibres permanents.
  • Épaules et dos douloureux : affaissement vers l’avant amène sur-extension des muscles des épaules et du dos (surtout trapèzes).
63
Q

Quels sont les problèmes de dos entrainés par l’exposition prolongée à la position assise?

A
  • Diminution flexibilité du rachis : moins bonne nutrition et écrasement des disques inter-vertébraux. Durcissement du collagène, des tendons et des ligaments.
  • Dommages aux disques : plus de risque d’hernies discales lombaires. Muscle psoas s’attache sur la colonne lombaire et la tire vers l’avant lorsqu’il reste tendu, ce qui mène à un plus grand poids sur la colonne et la tubérosité ischiatique.
64
Q

Quelles peuvent être les méthodes de prévention des problèmes liés à la position assise prolongée?

A

1- Avoir une bonne position assise : ne pas se pencher vers l’avant, épaules relâchées, coudes à 90 degrés, bras le long du corps, bas du dos supporté, pieds à plat au sol.
2- S’assoir sur quelque chose qui oscille : ballon d’exercice, tabourets sans dossier.
3- Étirement des fléchisseurs des hanches une fois par jour.
4- Marcher pendant les pauses publicitaires.
5- Alterner entre position assise et debout ou se lever et marcher aux 30 minutes.
6- Essayer des poses de yoga : vache et chat pour extension et flexion du dos.

65
Q

Qu’est-ce que la prévention primaire?

A

Son rôle est de maintenir la santé en réduisant les facteurs de risque de la maladie. Elle vise à maintenir la santé en éliminant les causes et les déterminants qui provoquent la maladie. Elle réduit l’incidence d’une maladie ou d’une lésion. Exemple : vaccins, pasteurisation du lait, iode dans le sel de table, éducation sur la sécurité au travail, protection contre les substances toxiques, ceinture de sécurité, port du casque, etc.

66
Q

Qu’est-ce que la prévention secondaire?

A

C’est la détection précoce de la maladie par le dépistage avant qu’elle n’ait eu le temps de causer des dommages irréversibles. L’objectif est de renverser, d’interrompre ou de retarder le progrès de la maladie en la détectant le plus tôt possible (au moment où il n’y a pas d’incapacités ou de symptômes). Cela diminue la prévalence et la durée de la maladie ou d’un handicap. Exemple : questionnaires médicaux, mammographie, prises de sang, etc.

67
Q

Qu’est-ce que la prévention tertiaire?

A

L’objectif est de prévenir la détérioration et les complications associées aux maladies ou handicaps quand ceux-ci sont déjà présents et symptomatiques. Exemple : prévention des plaies de lit chez les patients gravement malades, contrôle de la glycémie chez les diabétiques, etc.

68
Q

Quelles sont quelques-unes des ressources publiques, privées et communautaires associées aux maladies chroniques?

A

Publique :
- Programme 0-5-30 : ne pas fumer, consommer au moins 5 portions de fruits et légumes par jour et faire au moins 30 minutes d’activité physique par jour réduit de 80% le risque de faire un infarctus du myocarde et ajoute potentiellement 14 années de vie supplémentaire. Combine des actions environnementales avec des actions éducatives.

Privée :
- Centre d’activité physique offrant des programmes d’activités qui tiennent compte de la condition de la personne, surtout des conditions chroniques comme le cancer, l’arthrite, l’ostéoporose, fibromyalgie, etc.

Communautaire :

  • Sercovie : activités pour les personnes âgées de 50 ans et plus comme de l’activité physique, de plein air, des cours d’art, de langues. Cela inclut aussi des services comme la popote-roulante et des services de kinésiologie.
  • Virage Santé mentale : promotion de la santé mentale, information, soutien, milieu de jour (ex : briser l’isolement), ainsi que des appartements supervisés et de l’accompagnement pour développer les habiletés des personnes atteintes de troubles psychologiques.
69
Q

Quel est le rôle du professionnel de la santé dans le changement de comportements pour prévenir les maladies chroniques?

A

Le counseling bref de 30 secondes à 3 minutes, ce qui est à la portée de tous les professionnels de première ligne. Le professionnel de la santé a une grande crédibilité donc une plus grande influence. Certains d’entres eux sont plus accessibles. Les gens s’attendent à recevoir des conseils des professionnels de la santé. Le professionnel peut évaluer les connaissances et la motivation du patient, lui fournir des informations, lui conseiller de modifier certains comportements, renforcer de bons comportements et faire un suivi des progrès accomplis. Il peut aussi diriger les patients vers différents programmes offerts.

70
Q

Qu’est-ce que le dépistage?

A

C’est une recherche systématique chez un sujet ou au sein d’une collectivité, apparemment en bonne santé, d’une affection ou d’une anomalie latente jusque là passé inaperçu. Le but est de détecter rapidement des maladies qui sont asymptomatiques dans une population afin de pouvoir intervenir de façon précoce et obtenir de meilleurs résultats.

71
Q

Quels sont les trois types de dépistage?

A

1- Dépistage de masse : application du dépistage à la population entière.
2- Dépistage sélectif : application du dépistage à un sous-groupe de la population qui a un risque plus élevé de développer certaines maladies.
3- Les programmes de dépistage multi-phases : incluent plusieurs modalités de dépistage comme l’histoire médical, l’examen physique, diverses mesures et investigations. Le but est de détecter le plus de maladies possibles en une seule intervention de dépistage. Concerne une population à risque définie.

72
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un test de dépistage?

A

Ce n’est pas un test diagnostic, donc un dépistage positif ne veut pas toujours dire que la personne a la maladie. Une personne avec un résultat positif doit passer une évaluation diagnostique pour confirmer la maladie.

73
Q

Quelles sont les critères pour évaluer un test de dépistage?

A

1- La validité : c’est la fréquence avec laquelle le résultat du test est confirmé par une méthode diagnostique précise. C’est l’addition de la sensibilité et de la spécificité.
2- La sensibilité : c’est la proportion (%) de vrai positif, c’est-à-dire identifiés positif par le test de dépistage et diagnostique.
3- La spécificité : c’est la proportion (%) de vrai négatif, c’est-à-dire qui sont identifiés négatif par le test de dépistage et diagnostique.
4- La valeur prédictive positive : c’est la proportion de vrai positif dans tous les tests positifs. Cela augmente avec la prévalence.
5- La valeur prédictive négative : c’est l’habileté du test à identifier ceux qui n’ont réellement pas la maladie sur tous ceux qui ont reçu un test négatif. Elle diminue avec la prévalence.
6- La fiabilité : c’est l’habileté du test à produire des résultats constants quand il est appliqué à différentes populations ou quand il est répété au même individu.

74
Q

Qu’est-ce que le biais du temps de latence?

A

C’est l’impression qu’un patient qui est dépisté positivement dans la phase asymptomatique de sa maladie survivra plus longtemps que si elle avait été diagnostiquée lors de l’apparition de ses symptômes. Le temps de latence désigne le temps entre le dépistage de la maladie et l’apparition des symptômes. Le temps de survie reste le même puisque même si la personne sait qu’elle a la maladie, elle ne l’a pas développée tant que les symptômes ne sont pas apparus.

75
Q

Qu’est-ce que le biais de durée?

A

Le test de dépistage dépiste les formes d’une maladie qui évoluent le plus lentement et qui ont un meilleur pronostic, alors que les formes de la maladie qui évoluent le plus rapidement sont peu dépistées puisque l’apparition des symptômes survient rapidement donc leur phase asymptomatique est plus courte. Ainsi, on a l’impression que le dépistage et l’intervention précoce a un effet bénéfique sur la survie des patients et que la maladie a un meilleur pronostic avec le dépistage, mais ce n’est pas nécessairement le cas.

76
Q

Quels sont les critères d’application d’un programme de dépistage?

A

1- Maladie :

  • Doit causer mortalité et morbidité importante
  • La phase asymptomatique de la maladie doit être détectable par un test
  • Évolution de la maladie est connue
  • Les traitements précoces sont efficaces et acceptables
  • La maladie n’est pas trop fréquente ni trop rare

2- Le test :

  • Doit avoir une grande sensibilité et spécificité (bonne validité)
  • Sécuritaire, rapide, facile à réaliser, peu couteux
  • Doit être efficace (démontré par des études)
  • Ne doit pas déranger le patient

3- Système de soins de santé

  • Il faut que le système de santé est la capacité de faire un diagnostic pour tous ceux qui ont un test de dépistage positif et la capacité de traiter ceux avec un diagnostic positif
  • Les couts ne sont pas trop élevés (dépistage et intervention précoce sont démontrés comme rentables)
  • Le test atteint ceux qui vont pouvoir en bénéficier
77
Q

Quelles sont les impacts des changements de mode de vie sur les couts des services de santé?

A

Les changements des habitudes alimentaires et d’activité physique ont mené à des économies importantes, ce qui démontre qu’investir dans des programmes de promotion de la santé est rentable. L’argent économisé pourrait être réinvestie dans d’autres programmes de prévention et de promotion de saines habitudes de vie ainsi que dans des ressources humaines supplémentaires dans le réseau de la santé. Un programme qui fonctionne pourrait avoir des avantages encore plus grands en termes de qualité de vie de la population.

78
Q

Par rapport aux déterminants de la santé, quelles sont les particularités de l’éducation chez les personnes qui ont des incapacités en comparaison avec celles sans incapacité?

A

Les personnes avec incapacités ont un niveau d’éducation plus bas que celles sans incapacité. Les femmes avec incapacités ont tendance à avoir un niveau d’éducation plus élevé que les hommes avec incapacités. Les personnes avec de faibles incapacités ont un niveau d’éducation plus élevé que celles avec des incapacités sévères. Les barrières à l’éducation augmentent avec la sévérité de l’incapacité (interruption prolongée de l’éducation, inscription dans moins de cours, début de l’école plus tard en raison de l’incapacité). Les enfants qui ont de faibles incapacités vont plus souvent fréquentés l’école régulière.

79
Q

Par rapport aux déterminants de la santé, quelles sont les particularités du revenu chez les personnes qui ont des incapacités en comparaison avec celles sans incapacité?

A

Les personnes avec des incapacités sont moins employées que celles sans incapacité. Les personnes avec des incapacités sévères ont moins de chance de se faire engagées que celles avec des incapacités légères. Le niveau d’éducation de la personne avec incapacités augmente ses chances d’être engagée. Le revenu des personnes avec incapacités est inférieur à celles sans incapacité et le revenu est meilleur plus l’incapacité est faible. Les personnes avec incapacités peuvent recevoir un revenu lié à leur incapacité (ex : assistance sociale, compensations de travailleur, plan de pension provincial ou fédéral, etc.)

80
Q

Par rapport aux déterminants de la santé, quelles sont les particularités de l’environnement physique chez les personnes qui ont des incapacités en comparaison avec celles sans incapacité?

A

La plupart des personnes avec incapacités vivent dans une maison privée et plusieurs reçoivent de l’aide de membres de la famille, d’organisations privées ou d’amis. Les personnes avec incapacités rencontrent plusieurs difficultés dans leur logement et le nombre de personnes qui rencontrent des difficultés est plus grand qu’un nombre de personnes qui apportent des modifications à leur maison. Le transport est un obstacle pour les personnes avec incapacités.

81
Q

Par rapport aux déterminants de la santé, quelles sont les particularités de l’abus de substances chez les personnes qui ont des incapacités en comparaison avec celles sans incapacité?

A

Les adultes avec des incapacités physiques sévères sont plus susceptibles d’abuser de l’alcool et de drogues en raison de leur faible estime de soi, de l’isolement social et d’autres problèmes liés à leur condition physique.

82
Q

Par rapport aux déterminants de la santé, quelles sont les particularités de la nutrition chez les personnes qui ont des incapacités en comparaison avec celles sans incapacité?

A

Les enfants avec incapacités sont plus à risque de malnutrition causée par certains facteurs directs et indirects comme délai cognitif, altération des besoins alimentaires en raison de leur condition médicale et de la prise de médicaments. Les enfants avec incapacités sévères sont significativement en dessous de leur poids santé normale.

83
Q

Par rapport aux déterminants de la santé, quelles sont les particularités de l’activité physique et autre activité chez les personnes qui ont des incapacités en comparaison avec celles sans incapacité?

A

Plusieurs adultes avec incapacités participent à des activités physiques chaque semaine. Plusieurs vont à des activités religieuses ou font du bénévolat. 93% des enfants avec incapacités sont capables de participer à des activités physiques. Parmi ceux-ci, 23% sont incapables de participer à certaines activités physiques.

84
Q

Quelles sont les difficultés potentielles des soins prodigués aux immigrants?

A
  • Les questions d’éthique
  • La conception différente de la maladie
  • Les problèmes dans l’abord des services et des intervenants
  • Les problèmes psychosociaux des immigrants âgés à l’intérieur même de leur famille
85
Q

Quels sont les enjeux liés aux questions éthique dans les soins en contexte inter-culturel?

A
  • La religion juive : un traitement médical s’impose s’il peut allongé la vie, même sans espoir d’une amélioration de l’autonomie.
  • La religion musulmane : la poursuite d’un traitement n’est pas obligatoire s’il n’y a pas d’espoir de guérison. Par contre, l’euthanasie est interdite.
  • L’hindouisme et le bouddhisme : l’euthanasie (passive ou active) est permise en phase terminale ou en coma irréversible (avec l’autorisation du patient ou de sa famille).
86
Q

Quels sont les enjeux liés aux conceptions différentes de la maladie dans les soins en contexte inter-culturel?

A
  • La maladie est naturelle : défaut intrinsèque (karma, hérédité), mauvaise constitution (secondaire ou non à des habitudes personnelles).
  • La maladie est sur-naturelle : elle est induite par un autre (ex : sorciers) ou venant des Dieux.
87
Q

Quels sont les problèmes dans l’abord des services et des intervenants dans les soins en contexte inter-culturel?

A
  • Difficultés bureaucratiques
  • Manque d’information
  • Refus de demander des services
  • Incompréhension de l’intervention proposée ou du rôle des médicaments (inobservance de la prescription) ou du rôle des intervenants sociaux.
  • Les problèmes de communication avec les intervenants (langue, sens des mots).
  • Interventions peu acceptables selon la culture des gens.
88
Q

Quels sont les problèmes psychosociaux des immigrants âgés à l’intérieur même de leur famille?

A
  • Les problèmes de langue dans la famille parce que les jeunes ne parlent plus la langue traditionnelle.
  • La perte des traditions et de l’autorité morale.
  • La dépendance financière vis-à-vis des enfants.
89
Q

Qu’est-ce que la compétence culturelle?

A

Elle ne signifie pas de tout connaitre à propos d’une culture. Il s’agit du respect de la différence et de faire preuve d’ouverture et d’une volonté d’apprendre et de considérer qu’il y a plusieurs façons de concevoir le monde. Il s’agit de s’ouvrir à une autre culture et pour cela il faut se questionner sur sa propre culture et ses valeurs.

90
Q

Pourquoi un professionnel de la santé doit-il faire preuve de compétence culturelle?

A

Parce que la diversification culturelle est inévitable et qu’elle est en augmentation dans les pays industrialisés en raison de la population vieillissante et du taux de natalité à la baisse. Le professionnel doit reconnaitre que les forces politiques, sociales et économiques influencent les individus et le système de santé pour mieux adapter ses interventions. Il doit aussi prendre en compte les valeurs de sa culture et ses croyances pour éviter de se laisser influencer. La compétence culturelle est la clé essentielle pour offrir des soins de santé efficients et de qualité (respect de la dignité, des droits humains, etc.) à tous les individus qui en ont besoins.

91
Q

Quelles sont les solutions possibles pour améliorer sa compétence culturelle?

A

1- Attitude : connaitre et décrire ses propres valeurs, considérer les valeurs des autres, comprendre comment ses valeurs et celles des autres peuvent influencer les soins auprès des patients, éviter les stéréotypes.
2- Connaissances : comprendre la perception et la compréhension de la maladie chez son patient, prendre en compte les différences épidémiologiques et les réponses différentes aux médicaments, valider les échelles de mesure, connaitre les attitudes par rapport à l’hébergement, la fin de vie, les rôles familiaux et l’autonomie.
3- Aptitudes : savoir travailler avec des interprètes, appliquer les concepts de respect approprié selon la culture (ex : regard), reconnaitre les différentes présentations des maladies selon les différentes ethnies, savoir travailler avec des soignants spirituels et naturels et savoir comment s’exprime l’autonomie de la personne en fonction de sa culture.

92
Q

Quelles sont les ressources communautaires pouvant aider les professionnels de la réadaptation dans leurs interventions en contexte inter-culturel?

A

1- Des services d’interprétation linguistique et culturel : permet d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services, améliore l’efficience des services en facilitant la communication.
2- La banque inter-régionale d’interprètes : favorise l’accès aux services de santé et services sociaux aux personnes qui ne maitrisent pas le français ou l’anglais pour comprendre le professionnel de la santé ou être compris par ceux-ci. Doivent respecter une éthique professionnelle stricte, peuvent répondre à différents besoins comme fixer un rendez-vous, obtenir le consentement éclairé pour des soins, accompagner un professionnel de la santé lorsqu’il pose un diagnostic ou fait une évaluation psychosociale.
3- Les services d’aide au néo-canadien : sa mission est d’accueillir, d’informer, d’orienter et d’accompagner les immigrants dès leur arrivée. Rencontre d’information et activités pour favoriser l’adaptation, orientation vers différents services gouvernementaux, soutien moral aux personnes qui ont des difficultés d’adaptation et références vers les services de santé appropriés au besoin. Aide à la recherche d’emploi et aide au développement et au maintien de relations harmonieuses et à l’acceptation mutuelle des personnes immigrantes et des membres de la société d’accueil.

93
Q

Qu’est-ce que la littératie en santé?

A

La littératie est la capacité de comprendre et d’utiliser la lecture, l’écriture, la parole et d’autres formes de communication pour participer dans la société et atteindre ses buts et son potentiel. Plus précisément, la littératie en santé est définie comme la capacité d’accéder, de comprendre, d’évaluer et de communiquer l’information afin de promouvoir, maintenir et améliorer la santé dans une variété de paramètres sur les parcours de vie.

94
Q

Qu’est-ce que la littératie en santé spécifiquement du point de vue du patient?

A

Elle réfère à la capacité d’une personne à :
1- exprimer ses besoins, signes et symptômes
2- connaitre et comprendre le système de santé québécois et les moyens utilisés pour naviguer à l’intérieur de celui-ci
3- savoir comment agir en partenariat avec les professionnels de la santé
4- comprendre les recommandations des professionnels de la santé et ses propres droits
5- entrer en action pour améliorer sa santé
6- faire le nécessaire pour favoriser les conditions optimales de son traitement
7- identifier des services de santé et le moment opportun pour les utiliser

La littératie en santé est l’une des fondations de la santé individuelle et à un impact sur les interventions, les individus et sur la société. La littératie implique l’empowerment des patients.

95
Q

Quels sont les déterminants les plus importants dans la littératie en santé?

A
  • Les compétences de communication du professionnel
  • Les habiletés de communication du client
  • Les interactions entre le professionnel et le client
96
Q

Quelles sont les conséquences possibles d’un faible niveau de littératie en santé?

A

Un faible niveau de littératie en santé a des impacts sur la santé individuelle et le développement, mais aussi de grandes conséquences sociales, économiques et culturelles.
Exemple de conséquences :
- mauvaise auto-évaluation de sa propre santé
- niveau plus faible d’empowerment, dépendance à l’environnement
- augmentation de l’utilisation des services de santé incluant plus d’hospitalisations
- sous-utilisation des services de santé et moins bonne participation aux interventions, adhérence aux recommandations
- augmentation de la mortalité précoce, de la morbidité et des inégalités de santé
- moins bonne qualité de vie

97
Q

Quels sont les liens entre la littératie en santé et la réadaptation?

A

1- Les professionnels de la réadaptation utilisent des méthodes d’intervention qui encouragent l’empowerment et la participation de l’individu.
2- Approche holistique : le professionnel ne considère pas seulement les compétences de littératie du client, mais aussi le contexte de l’intervention et les stratégies utilisées pour transmettre l’information.
3- Pratique centrée sur le client : le professionnel encourage l’individu à gérer les aspects centraux de ses soins et à surveiller sa propre santé.
4- Enseignement d’information et de méthodes : permet d’augmenter les capacités du client et d’adapter sa vie quotidienne.
5- Accès aux services et équité : parmi les valeurs fondamentales de la réadaptation, on retrouve l’accès aux services de réadaptation et la participation sociale, sans discrimination.