Prévention de la violence conjugale et prévention sociale Flashcards

1
Q

Quels sont les différents types de violence conjugale ?

A
  1. Violence physique (recours à la force)
  2. Violence sexuelle (coercition physique ou non)
  3. Violence psychologique (menaces, insultes, contraintes, humiliation, manipulation….)
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2
Q

Dans la violence psychologique, on retrouve deux autres sous-types de violence, lesquelles ?

A
  1. Violence sociale (interdiction ou restrictions sociales).
  2. Violence économique (interdiction ou suppression monétaire). Contrôle l’argent, victime pas au courant de l’argent qu’il y a dans le compte, doit demander de l’argent au conjoint pour accéder à certaines activités… etc.
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3
Q

Que suppose la théorie de l’apprentissage social ?

A

violence conjugale est apprise. On apprend que quelque chose se fait ou ne se fait pas, contexte dans lesquels certains actes se font ou non.

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4
Q

Vrai ou faux ? La théorie de l’attachement renvoie au fait que les femmes sont hyper contrôlées par leurs conjoint.

A

Faux, c’est la théorie féministe qui renvoie à ce concept.

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5
Q

En quoi consiste la théorie de l’attachement?

A

Victime ou témoin de violence conjugale dans la famille et estime de soi affectée, fait qu’il y a une moins bonne estime de soi, affecte lien mère-enfant au niveau attachement, donc enfant va peut-être reproduire ce modèle-là.

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6
Q

Quelles théories explicative suppose que ce n’est pas vrai qu’un facteur fait qu’il y a de la violence conjugale dans un couple ? Que c’est le contexte situationnel qui favorise l’émergence de violence conjugale dans le couple. Les facteurs de risques se modulent à travers développement de la personne.

A

La théorie développementale.

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7
Q

Quels sont les facteurs de risques personnels/biographiques de la violence conjugale?

A
  1. Traits de personnalités (en général, augmente chance de commettre violence conjugale). Colérique, hostile, faible estime de soi Personnalité antisociale
  2. Histoire d’abus familiaux et/ou violence inter parentale antérieure
  3. Consommation de drogues/alcool/médicaments
  4. Antécédents judiciaires chez les hommes
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8
Q

Vrai ou faux ? Le risque d’être violenté ou de violenter son conjoint (e) augmente avec l’âge.

A

Faux, il diminue avec l’âge.

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9
Q

Pourquoi dit-on que le fait d’être marié diminue les risques d’être victime ou de victimiser son conjoint (e) ?

A

Parce qu’il y a un engagement plus officiel envers l’autre personne et cela apporte plus de conséquences en cas de séparation.

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10
Q

Quels sont les facteurs de risques pour les homicides conjugaux ? (forme la plus extrême de violence conjugale).

A
  1. Le conjoint a déjà menacé la femme avec une arme/ou menaces de mort.
  2. Présence d’une arme à feu dans la maison.
  3. Tentatives d’étranglement antérieur envers la femme ou la conjointe. Formes importantes de violences physiques.
  4. Jalousie et contrôle important des activités.
  5. Violence augmente en fréquence et en gravité.
  6. Relations sexuelles forcées ou non-consentantes entre les conjoints.
  7. Abus d’alcool et de drogues dans le couple.
  8. Cas de violence conjugale lorsque la femme était enceinte.
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11
Q

Donnez un exemple de prévention primaire en violence conjugale.

A

promotion des relations amoureuses saines et non-violentes. S’adresse à tout le monde.

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12
Q

Donnez un exemple de prévention secondaire en violence conjugale.

A

Dépistage des signes de violence conjugales par les médecins, chez les femmes enceintes. S’adresse aux personnes plus à risques.

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13
Q

Donnez un exemple de prévention tertiaire en violence conjugale.

A

Intervention policière en matière de Violence conjugale. Vise les personnes ayant déjà un problème de violence conjugale.

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14
Q

Quelles sont, historiquement, les trois approches de la prise en charge de la violence conjugale?

A
  1. Historiquement : approche de non-intervention : traditionnellement violence au sein d’un couple était une notion privée et non publique. Ne regarde pas les autres.
  2. Début ’70 : Mouvement féministes et de défense des victimes forcent à réexaminer cette approche. Doit défendre les victimes, femmes besoin d’aide, qu’on les retire de cette environnement là pour briser le cycle de violence.
  3. Années ’80 : Modèle thérapeutique : modèle formel et punitif.
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15
Q

Au canada, en quoi consiste la politique d’inculpation en matière de violence conjugale ?

A

o Porter une accusation n’est plus la simple responsabilité de la victime.
o Augmenter les dénonciations. Favoriser et enlever aspects tabous de ça. Voire cotés bénéfiques et positifs le fait de rapporter aux instances formelles.
o Diminuer la récidive.

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16
Q

Au canada, que prône les politiques de poursuites?

A

o Favoriser la participation de la victime.

o Réduire le taux d’abandon des poursuites.

17
Q

Dans l’étude de Sherman, quelles sont les trois perspectives dominantes?

A
  1. Perspective traditionnelle de la police (pas leur rôle de s’occuper de la violence conjugale, demande aux conjoint violent de quitter la maison quelques heures pour se calmer.)
  2. Perspective clinique (traitement, médiation)
  3. Perspective féministe. (doit arrêter le conjoint violent)
18
Q

Suite à l’étude de Sherman, quelle méthode s’est révélée la plus efficace pour contrer la récidive?

A

L’Arrestation, donc les policiers ont décider d’arrêter à chaque fois qu’il y aurait cas de violence conjugale. 16 États américains ont adopté cette façon de faire, ce que Sherman trouve trop hâtif.

19
Q

Qu’a révélé la réplique de l’étude de Sherman dans d’autres villes américaines?

A

Que l’arrestation n’est pas toujours la meilleure solution pour prévenir la récidive de la violence conjugale.

20
Q

Pourquoi les résultats concernant l’arrestation sont-ils mixtes?

A

Parce que certains ont plus à perdre s’ils sont arrêter, donc moins tentés de recommencer (mariés, enfants, quartier où c’est mal vu d’être arrêté). Alors que ceux qui ne sont pas mariés, pas d’emploi, vivent dans un quartier ou la présence policière plus commune, toléré, image moins négative et taux de récidive plus élevés si arrêtés (effet criminogénique).

21
Q

Quelles sont les actions préventives efficaces en matière de violence conjugale ?

A
  1. Sensibiliser les citoyens et les victimes à signaler les cas de Violence conjugale à la police. Veut que les gens rapporte parce qu’on sait que intervention policière est efficace peu importe la nature de cette intervention.
  2. Intervention graduelle en fonction des signalements et du niveau de risque.
  3. Désarmer l’Agresseur.
  4. Réseau et support social de la victime : ne pas l’isoler socialement, ne pas couper les liens avec les personnes proches qui peuvent assurer une protection. Favorise le réseautage.
  5. Agir rapidement : se fait dans un temps rapproché. Si victime appelle et que ça prend un certain nombre de jours, certain qu’on augmente chance que ça escalade à plus grave.