Élaboration et implantation d'un programme de prévention Flashcards

1
Q

Qu’es-ce que la réhabilitation ?

A

action/intervention mises en place pour traiter et éduquer les délinquants dans le but de réduire leurs risques de récidive et favoriser leur réinsertion.

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2
Q

Pourquoi certaines personnes diront que la prévention de la récidive/réhabilitation n’est pas de la prévention réellement ?

A

Parce qu’il y aurait 3 aspects qui font que la prévention en serait de la vrai : 1. Des mesures non-coercitives, 2. Des mesures qui viennent avant le crime. 3. Des mesures qui contribuent à réduire le crime/la gravité du crime. Or, dans la prévention de la récidive, il y a un élément coercitif, car le délinquant a une sentence. De plus, la prévention vient après que le crime ait été commis. Donc cela va à l’encontre de deux des trois aspects.

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3
Q

Qu’es-ce que la dissuasion générale ?

A

S’attaque à tout le monde, niveau d’intervention primaire, on veut rejoindre toute la population sans différencier si à risque ou non. Pop générale dissuadée de faire des crimes. Peine de prison, répercussions au niveau social (perte enfant, emploi, relation marital, etc.)

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4
Q

Qu’es-ce que la dissuasion spécifique ?

A

Niveau tertiaire, s’adresse aux délinquants ayant déjà commis un crime. Prévention récidive en est un exemple. Même façon de faire. Joue sur les notions de passer à l’acte, coûts bénéfices.

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5
Q

qu’es-ce que la neutralisation générale ?

A

Appliquer la même sentence à tous les délinquants qui ont commis le même type de crime.

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6
Q

qu’es-ce que la neutralisation spécifique ?

A

Sentence exemplaire, pas vrai que tous les cambrioleurs auront la même sentence, nuancer selon le fait que récidiviste ou non, circonstance aggravantes et atténuantes. Différenciation de la sentence.

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7
Q

Avec quel type d’individu la prévention de la récidive fonctionne-elle bien ?

A

Individus avec une faible problématique, pas un penchant ou un parcours criminel persistant dans le temps, problématique nouvelle, personnalité criminelle pas ancrée chez ces gens-là, encore capable de les manipuler pour changer leur comportement. autre fait intéressant : ceux qui sont motivés à s’aider auront un meilleur impact que ceux qui n’y sont pas motivés.

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8
Q

Les impacts de la prévention de la récidive se font sentir

à …

A

à court terme : si on élargit on va regarder récidive après un mois, 6 mois, 3 ans, peut en échapper quelques un mais si on élargit à 5 ans, taux de récidive peut inchangé.

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9
Q

quels sont les programmes les plus prometteurs en prévention de la récidive ?

A

Programmes qui misent sur plusieurs facteurs. Travaillent à développer capacité professionnel, gestion colère, compétences sociales, etc. Ce sont les programmes les plus prometteurs

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10
Q

Quels sont les programmes qui fonctionnent le mieux quant à la prévention de la récidive ?

A
  • Traitement misant sur les compétences interpersonnelles : travaille sociabilité, son éducation, travailler compétence académique, savoir-faire un budget, s’organiser, etc.
  • Intervention cognitive-comportementale : Viennent travailler les facteurs de risques cognitif qui entraînent la délinquance.
  • Programme communautaire de support/aide à la réinsertion : aider à trouver un logement, un job, compétences professionnelles, développer son réseau amical, etc.
  • Justice réparatrice méthodes alternatives : Médiation, se développe depuis quelques années, plus d’études rigoureuses qui amènent à croire que c’est un aspect prometteur, particulièrement les cercles victimes-délinquants, sentent que changer quelque chose.
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11
Q

Quel avantage peut-on avoir à faire une méta-analyse ?

A

Faire en sorte qu’on ne regarde pas une étude qui s’est attardée à un sujet mais regarde toutes les études, on les met tous ensemble et on fait des généralités. apporte une certaine rigueur méthodologique.

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12
Q

Définissez la réduction des méfaits.

A

stratégies visant des personnes et des groupes afin de réduire les dommages reliés à certains comportements.

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13
Q

Donnez deux exemple de réduction des méfaits.

A
  1. Prostitution : Amsterdam prostitution contrôlée. Fait qu’elle soit non contrôlée la personne qui rend les services peut s’exposer au danger : agression sexuelle, mort, etc. Amsterdam très encadré, clients enregistré, prostituée est dans un endroit sécuritaire et l’acte est sécuritaire aussi. Pas capable d’enrayer la prostitution, alors l’encadre et réduit les dangers.
  2. Toxicomanie : Lien avec criminalité. Toxicomanie en soit est pas lien direct à criminalité mais fait d’être toxicomane fait que met dans situation ou commet crime pour répondre aux besoins. Toxicomanie ne serait pas si grave si ce n’était pas des conséquences. Ex : projet insite, Vancouver : Injection supervisées pour éviter les seringues utilisées en public. Essayer de transférer une dépendance sur une drogue forte vers une moins forte, supervisé pendant qu’il s’injecte.
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14
Q

Quel erreur est courante dans l’élaboration d’un programme de prévention ?

A

Faible connaissance/mauvaise compréhension du problème : Si on comprend mal l’impact, cerne pas bien à la base, difficulté à mettre en place un bon programme de prévention, fait d’avoir de meilleures connaissances sur la criminalité permet de mieux saisir et comprendre et mieux mettre en place un programme de prévention. Pas aller trop vite, prendre le temps de bien comprendre et connaitre la problématique.

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15
Q

Vrai ou faux, pour l’implantation d’un programme de prévention, il est intéressant d’avoir une mobilisation.

A

Vrai. Existence d’une concertation : Si quelques un pense qu’il y a une problématique et qu’on se met ensemble plus de chance que le problème soit bien résolu. Doit être basé sur une concertation de gens qui visent le même but.

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16
Q

Quelle est la première étape du diagnostique ?

A

Déterminer l’importance du problème.

17
Q

Quelle sont les composantes de la détermination de l’importance du problème?

A

o Problème criminel : activité délinquante spécifique et localisée qui frappe une catégorie de biens ou de personnes et dont l’intensité est telle qu’elle suscite une demande de solution. (cusson, 1994). Ex : Meurtre : un certain taux est « normal » mais si on en sort de ce taux, problématique.

o S’entendre sur l’existence d’un problème nécessitant une action. Problème réel ? Compromet la qualité de vie ? Ampleur (échelle nationale, quartier) ? Plaintes statistiques, analyse spatiale (crime maping, se rend compte que tel heure, telle endroit, tel secteurs, plusieurs crimes), sondage, etc.

o Problème doit être problématique pour beaucoup de gens, pas seulement pour nous. Vient selon trop fréquent ou trop grave. Progression constante, devient plus fréquent qu’avant, etc. Trop fréquent, trop grave ou augmentation dans dernières années.

18
Q

Qu’es-ce que la deuxième étape du diagnostique ?

A

Déterminer les circonstances du problème.

19
Q

Quelles sont les composantes de la détermination des circonstances du problème ?

A

o Quoi ? Comprendre les caractéristiques de la nature du délit. Ex : cambriolage dans maisons résidentielles ou en général ? à même un type de crime, bcp d’embranchement. Spécification de la nature du délit. Degré de risque posé ; fréquence précise de cette problématique.

o Où ? Quand ? Analyse spatio-temporelle. Se passe partout au canada ou secteur grande-allée, grandeur d’une région, etc. Permet de spécifier, plus on spécifie plus à même de connaitre comment intervenir. Quand : Quelle moment de la journée.

o Qui ? Aller voir le profil des auteurs, qui sont ces gens, s’ils ont tous le même profil ou alors viennent de milieux différents, portraits-type, idée moyenne, est-ce que jeunes, plus vieux, hommes ou femmes, gens ancrés ou one shot ? Profil des cibles/victimes (accessibilité ; vulnérabilité).

o Comment ? Tactiques, modus operandi, façon de commettre le crime.

20
Q

Quelle est la troisième étape du diagnostique ?

A

Réfléchir sur les causes probables.

21
Q

Expliquez la troisième étape du diagnostique : Réfléchir sur les causes probables.

A

Idée est d’être capable de réfléchir sur les causes possibles, mais il y en a sur lesquelles on peut plus facilement intervenir que d’autre, oui déterminer causes probables et sélectionner celles sur lesquelles on pense avoir le plus d’efficacité. En connaissant mieux les causes précises associé permet de comprendre mieux pourquoi fonctionne ou non, si bien fait cette étape peut comprendre où les erreurs se situent.

22
Q

Quelle est la 4e étape du diagnostique ?

A

Trouver les solutions possibles. Quelles solutions étaient appliquées ailleurs qui s’appliquent au même problème.

23
Q

Par quel moyen réalise-t-on la dernière étape du diagnostique ? (solutions possibles)

A

En allant consulter les méta-analyses sur les programmes de prévention du problème ciblé. Donne une bonne vue d’ensemble de ce qui est efficace ou non. Va aussi sur le terrain pour voir ce qui fonctionne ou non et ce qui reste à combler, etc.

24
Q

Après le diagnostique, quelle est la prochaine étape à l’implantation d’un programme de prévention ?

A

Le plan d’action qui consiste en une mise par écrit de tout ce qui vient encadrer, comment le programme de prévention est fait, buts fixé, processus, etc.

25
Q

Quel sont les cinq critères essentiels pour avoir un bon plan d’action ?

A

Faisabilité : actions sont-elles réalistes par rapport aux buts, tient compte des ressources déjà en place ? Ressources financières, etc.

Efficacité : Après coup, ce que les experts en pensent, les consulte avant, mais devraient les consulter après aussi. Expertise extérieure en lien avec la problématique, atteindront-nous objectifs avec tel type d’action ?

Acceptabilité : Si le projet est acceptable, est-ce qu’on a le soutien de la communauté ou des gens qui vont être visés par ce programme-là. Toujours s’assurer qu’on a l’Acceptation des différentes personnes touchées par cette mesure.

Collaboration : veut voir aussi si les gens vont activement aider à mettre en place les programmes, idée chercher des partenaires qui permettent autant financièrement, ressources humaines, veut implication des personnes pour que le programmes dure dans le temps.

Complémentarité : vient utiliser les ressources déjà en place, actions préventives déjà en place et vient combler les failles qui sont là. Vient juste répondre aux faiblesses encore présentes malgré les actions déjà en place.

26
Q

Quelle est la dernière étape de l’implantation d’un programme de prévention ?

A

l’implantation elle-même.

27
Q

Expliquez comment se fait l’implantation d’un programme de prévention.

A

Mise en application des stratégies : passe à l’action.

Respect des critères de mise en œuvre/stratégies : serait facile d’oublier et de perdre de vue ce qu’on a mis dans le plan d’action. S’assurer qu’on est très respectueux de ce qu’on a dit qu’on ferait et ce qu’on fait.

Concentration/intensité des moyens : fait référence à même chose que saturation. Très important de concentrer nos efforts, d’être intense dans notre implantation.

Partenariat/ s’assurer l’intérêt et le support continu des collaborateurs. Stimuler le plus possible, pour que les gens voient les bénéfices qu’ils en retirent même si de la « job » de plus pour eux. Garder intérêt et support des partenaires.