Présentations Cliniques À Differencier Flashcards
Xanthélasma
- C’est quoi
- Ça indique quoi
- Dépôt lipidique (plaque, renflement, boule) de couleur jaunâtre apparaissant au niveau des yeux
- Généralement un signe d’hypercholestérolémie, mais peut aussi être prédisposé génétiquement sans lien avec le cholestérol
Tuberculose
- C’est quoi
- Symptômes
- Infection causée par une mycobacterie
- -grosses lésions pulmonaires
- fièvre prolongée
- fatigue
- diaphorèse nocturne (sueurs)
- hémoptysie (expectorations sanguine)
Angine de poitrine
- causée par
- Conséquence
- Symptômes
- Différences entre angine stable et instable
- obstruction partielle (par l’athérosclérose) d’une artère coronaire
- ischémie du myocarde à l’effort
- -douleur serrative rétrosternale à l’effort (incite à l’arrêt ) qui peut irradier dans le bras gauche et la mâchoire
- nausées
- dyspnées
- diaphorèse
- la douleur disparaît quelques minutes après l’arrêt de l’effort
4. Stable : crise survient à l’effort et cesse rapidement
Instable : le crises surviennent n’importe quand, même au repos et sont de plus en plus longues ( très dangereux, risque d’infarctus du myocarde)
L’infarctus du myocarde
1. cause / c’est quoi
- temps
- Symptômes
- tests
- Facteurs aggravants
- l’obstruction complète d’une artère coronaire (par rupture d’une plaque d’athérome ou saignement de la plaque, qui entraine la formation d’un thrombus = thrombose artérielle, ce qui cause la nécrose du myocarde)
- après +/- 20 minutes d’anoxie ( crise d’angine bcp moins longue!)
- douleur serrative retrosternale très importante qui peut irradier dans le bras gauche et la mâchoire
- nausées
- dyspnées
- diaphorèse
- élévation des enzymes sériques tromponine 1 cardiaque et créatine kinase
- âge avancé, sexe masculin, dyslipidémie, hypertension artérielle, tabagisme, diabète, obésité, sédentarité, passé coronarien, passé familial, signes d’ischémie à l’ECG.
Péricardite :
- c’est quoi
- causes
- Symptômes (5)
- examen physique
- facteurs aggravants
- inflammation du péricarde
- -une infection (virale, rarement bactérienne)
- après un infarctus du myocarde (péricardite post-infarctus)
- par une maladie auto-immune
- par une réaction allergique médicamenteuse - -douleur thoracique rétrosternale d’apparition brutale, prolongée, latéralisée à gauche (ou centrée)
- douleur plus aigüe à la respiration–> dyspnée
- douleur pire en décubitus dorsal (couché sur le dos)
- relativement faible en position assise (légèrement penché vers l’avant)
- Souvent accompagnée d’une fièvre légère, mais persistante - À l’auscultation: on peut entendre un frottement péricardique
- à l’ECG: on peut détecter une anomalie de l’intervalle ST
- À l’auscultation: on peut entendre un frottement péricardique
- Facteurs aggravants: âge avancé, sexe masculin, dyslipidémie, hypertension artérielle, tabagisme, diabète, obésité, sédentarité, passé coronarien, passé familial, signes d’ischémie à l’ECG.
Tamponnade cardiaque :
- c’est quoi
- quand est-ce qu’on l’a
- Signes d’aggravation
- compression du coeur par le liquide péricardique mis sous pression–> empêche la bonne contraction des cavités cardiaques
- Souvent associée d’une péricardite
- -oèdeme des membres inférieurs
- dyspnée en décubicus dorsal
- veines jugulaires particulièrement apparentes
- hépatomégalie douloureuse (augmentation de la taille du foie)
Dissection de l’aorte #**
- Quand
- c’est quoi
- douleur
- qui
- signe clinique
- très rare
- une brèche à l’intérieur de l’intima de l’aorte (souvent aorte ascendante) par laquelle le sang s’infiltre pour venir littéralement disséquer les couches de l’aorte
- douleur très intense, crucifiante, très subite et irradie souvent dans le dos
- généralement chez l’homme de 60 ans et plus souffrant d’hypertension artérielle
- différence de TA de plus de 20 mmHg entre les deux bras.
Insuffisance cardiaque
- symptomes
- causes
- cause de l’orthopnée (essoufflement lorsque couché sur le dos, souvent ils s’étouffent)
- de la dyspnée paroxystique nocturne (manquent d’air pendant la nuit et ça les réveille)
- de l’œdème des membres inférieurs
- peut être causée par de multiples pathologies (p.103 DC).
Embolie pulmonaire***
- quand est-ce qu’on l’a
- symptômes
- facteurs aggravants
1.suppose une thrombophlébite (formation de caillot dans les veines) dans le réseau veineux profond (souvent membres inférieurs)
- la douleur thoracique est latéralisée (gauche ou droite, mais pas toujours si embolie multiple)
- douleur throacique de type pleurale (augmentée par la respiration)
- dyspnée
- parfois hémoptysie, hypoxémie ou toux.
- tachycardie,
- désaturation
- fièvre légère. - -immobilisation prolongée avant la consultation
- néoplasie
- hormonothérapie.
- Si l’embolie est massive, on peut retrouver de l’hypotension et des signes du cœur droit.
pneumonie
- type de douleur
- sympômes
- examens clinique
1.douleur de type pleurale (augmentée par la respiration), latéralisée à gauche ou à droite (comme un poing),
- fièvre
- tachycardie
- toux
- expectorations colorées
- essoufflement et parfois
- hémoptysie (expectorations sanguines).
- fièvre
- -À l’auscultation: crépitements à la base des poumons ou un souffle tubulaire.
- À la palpation: répercussions sonores augmentées et la percussion une zone de matité (bruits mâts sans résonnance).
- La radiographie pulmonaire est diagnostique.
Pneumothorax:
- c’est quoi
- cause
- symptomes
- différents degré?–> conséquence
- examen clinique
- collection d’air dans la cavité pleurale due à une brèche pleurale
- peut être causée par un traumatisme ou survenir de façon spontanée (souvent chez un jeune homme grand et mince ou chez un MPOC âgé avec bulles emphysémateuses)
- -douleur thoracique subite, localisée du côté atteint,
- dyspnée
- parfois une toux irritative. - pneumothorax important = pneumothorax sous tension (car l’air entre, mais ne peut sortir à cause d’un clapet)
- ->amène un déplacement des structures thoraciques du côté du poumon sain
- entraine rapidement un arrêt cardiorespiratoire.
- En cas de pneumothorax sous tension, il y a une altération rapide des signes vitaux. - -à l’auscultation: Généralement; absence de murmure vésiculaire, absence de résonnance vocale du côté atteint.
- La radiographie est diagnostique.
Douleur en lien avec l’anxiété ou DTEI (Douleur Thoracique d’Étiologie Indéterminée):
- c’est quoi
- type de diagnostic
- symptomes
- examens cliniques
- une attaque de panique.
- diagnostic d’exclusion (on exclut tout ce qui est dangereux avant et ensuite on déduit que c’est sans doute ça)
- douleur thoracique prolongée et récidivante; a des présentations atypiques, survient dans un contexte de stress généralement facile à déterminer
- Les tests diagnostics sont tous normaux (ECG, examens de labo, imagerie, provocation à l’effort).
Cancer du poumon:
- facteur de risque
- symptômes
- examen clinique
1.le tabagisme et l’âge sont les principaux
2. varient en fonction de la gravité du cancer, mais on retient la toux la dyspnée la douleur thoracique les hémoptysies les pneumonies obstructives les adénopathies (augmentation de volume d’un ganglion) l’épanchement pleural la dysphonie (voix rauque) la fatigue les sudations nocturnes la perte de poids inexpliquée. (voir Red flags soulignés)
3.La radiographie du poumon est diagnostique dans la plupart des cas.
MPOC (Maladie Pulmonaire Obstructive Chronique):
- symptômes
- pathologies inclues dans le MPOC
- -dyspnée chronique plus ou moins réversible
- toux
- travail respiratoire accru
Le terme MPOC englobe deux pathologies à la sémiologie bien distinctes, mais qui causent toutes une atteinte obstructive aux tests respiratoires
(diminution VEMS et diminution VEMS/CVF): la bronchite chronique et l’emphysème pulmonaire. Toutefois, l’asthme s’associe souvent aux MPOC.
Bronchite chronique:
- C’est quoi/symptômes
- antécédants aggravants (/qui?)
1.inflammation des bronches causant une toux qui génère des expectorations et qui perdure pour un minimum de 3 mois pendant au moins deux années consécutives (donc 6 mois sur deux ans).
- -Apparait souvent suite à une longue histoire de tabagisme
- Vers l’âge de 50-60 ans
- touche généralement des individus avec un surplus de poids, une faible tolérance à l’effort et une dyspnée limitative - À l’examen physique:
- un thorax en tonneau
- une baisse du murmure vésiculaire, qui est diffus à l’auscultation
- présence de ronchi (râles ronflants à l’expiration audibles lors de l’auscultation)
- parfois sibilances (râle sifflant)