Poma Flashcards

1
Q

Que signifie le mot inégalité?

A

« Quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés et qu’une partie des autres ne détient pas ».

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2
Q

Pourquoi a-t-on besoin des autres?

A

Postulat : l’être humain est un animal social (archéologie toujours en groupe)

Sécurité, réduction des incertitudes (Festinger, 1954) ex: conformisme Asch 1951

L’être humain est un animal social : on peut faire des choses seuls, mais en groupe c’est plus facile et on est plus efficace (polyvalence)
Le fait d’être en groupe donne un sentiment de sécurité intérieure et de réduction des incertitudes.
Cette relation entre les individus et la société est tellement importante qu’elle crée même une identité sociale (sentiment d’appartenir à un groupe). Cette appartenance valorise l’individu et lui permet d’avoir une bonne estime de soi.
On a tendance à se conformer à ce que pensent les membres du groupe.

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3
Q

Qu’est ce qu’un stéréotype?

A

Croyance socialement partagée concernant les attributs (positifs ou négatifs) qui caractérisent les membres d’un groupe

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4
Q

Qu’est ce qu’un préjugé?

A

Antipathie basée sur une généralisation rigide et erronée

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5
Q

Quels sont les 5 besoins fondamentaux?

A

Structure temporelle
Contact social
Buts collectifs
Statut
Activité

On a tendance à opposer travailleurs.euses, qualitatif normatif et valorisé dans nos sociétés occidentales et chômeurs.euses, qualitatif déviant de la norme et sujet à être explicitement u implicitement stigmatisé.
Une étude a été faite en Allemagne (1930) lors de la grande dépression économique et l’effondrement des marchés. Il y a donc eu un chômage de masse.
À cette période, le chômage était égal à une grande pauvreté.

L’enquête a démontré que le chômage avait un effet sur le psychique, même si de l’argent rentrait tout de même.

Les individus au chômage veulent manger, nourrir leur famille etc. mais il y a également une fonction latente (cachée) qui impacte sur le psychisme.

Il y a certains besoins fondamentaux qui, lorsqu’on est au chômage, sont impactés

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6
Q

Pourquoi il existe une forme de discrimination des chômeurs?

A

Postulat que l’homme est un animal social. Les membres du groupe lui permettent de réduire ses incertitudes, d’avoir un sentiment de sécurité intérieure.

Cette inter-relation entre individus et société est tellement importante qu’elle créé même une identité sociale, c’est-à-dire le sentiment d’être intégré, d’appartenir à un groupe. Cette appartenance à un groupe auquel l’individu accorde de l’importance, le valorise et lui permet d’avoir une bonne estime de soi.
Les préjugés et discriminations peuvent se lire à travers cette grille de lecture intergroupe où lorsqu’on se sent intégré à un groupe (endogroupe) nous avons tendance à discriminer l’autre groupe (exogroupe).

C’est le cas, par exemple, du chômage, on a tendance à opposer travailleur-euses, qualificatif normatif et valorisé dans nos sociétés occidentales, avec chômeurs-euses, qualificatif déviant de la norme et sujet à être implicitement ou explicitement stigmatisé.

L’étude de Marienthal sur le chômage, répliquée à plusieurs reprises montrent l’importance
des besoins fondamentaux selon le Deprivation Model et apportent un éclairage pour les
politiques afin de lutter contre la souffrance des personnes sans emploi.

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7
Q

Décrivez l’expérience de Asch

A

Asch invite un groupe d’étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n’eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Tous les participants étaient complices de l’expérimentateur, sauf un. L’expérience avait pour objet d’observer comment cet étudiant (le sujet « naïf ») allait réagir au comportement des autres.

Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d’affiches. À gauche, une ligne modèle, et à droite, 3 autres lignes. Chacun devait dire laquelle de ces 3 lignes sur la droite était égale à la ligne. Avant que l’expérience ne commence, l’expérimentateur avait donné des instructions à ses complices. Au début, ils donnaient la bonne réponse, c’est-à-dire aux 6 premiers essais mais lors des autres, ils donnèrent unanimement la même fausse réponse.Le sujet « naïf » était l’avant-dernier à répondre. Asch mit en avant que celui-ci fut surpris des réponses énoncées par ses acolytes. Au fur et à mesure des essais, il devint de plus en plus hésitant quant à ses propres réponses.

Les résultats de cette expérience ont montré que la plupart des sujets répondaient correctement sans influence extérieure, mais qu’ils se conforment sur 36,8 % des mauvaises réponses soutenues à l’unanimité par les complices ou par l’unique comparse, et que 75 % des sujets se conforment au moins une fois. Les sujets étaient même amenés à soutenir des réponses allant contre l’évidence et contre leur propre vue (voir les expériences filmées), pour par exemple affirmer que deux lignes avaient la même longueur, alors que l’écart était très visible car de plus de 5 cm.

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8
Q

Qu’est ce que la dominance?

A

« Construit psychologique qui reflète le degré avec lequel les individus supportent la hiérarchie sociale et les inégalités entre un groupe dominant et un ou plusieurs groupes subordonnés, y compris les animaux non humains et la nature »

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9
Q

Décrivez l’expérience de Milgram

A

L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie publiée en 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram.

Cette expérience évalue le degré d’obéissance d’un habitant des États-Unis du tout début des années 1960 devant une autorité qu’il juge légitime et permet d’analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions posant des problèmes de conscience au sujet. (Domination de l’Homme par l’Homme).

L’expérience est présentée comme une étude scientifique de l’efficacité de la punition sur la mémorisation.

1) un élève (learner), qui s’efforce de mémoriser des listes de mots et reçoit une décharge électrique en cas d’erreur

2) un enseignant (teacher), qui dicte les mots à l’élève et vérifie les réponses. En cas d’erreur, il envoie une décharge électrique destinée à faire souffrir l’élève

3) un expérimentateur (experimenter), qui représente l’autorité officielle, vêtu d’une blouse grise de technicien

L’expérimentateur et l’élève sont en réalité deux comédiens.

L’enseignant, qui est le seul sujet de l’expérience réelle visant à étudier le niveau d’obéissance, ou encore la « soumission à l’autorité » se voit décrire les conditions de l’expérience portant prétendument sur la mémoire. On l’informe qu’un tirage au sort avec l’autre participant leur attribuera le rôle d’élève ou d’enseignant. On le soumet à un léger choc électrique de 45 volts pour lui montrer quel type de souffrance l’élève peut recevoir, et pour renforcer sa confiance sur la véracité de l’expérience. Une fois que le cobaye a accepté le protocole, un tirage au sort truqué est effectué, qui le désigne systématiquement comme enseignant.

L’élève est placé dans une pièce distincte, séparée par une fine cloison, et attaché sur une chaise électrique (en apparence). L’enseignant-cobaye est installé devant un pupitre muni d’une rangée de manettes et reçoit la mission de faire mémoriser à l’élève des listes de mots. À chaque erreur, l’enseignant doit enclencher une manette qui, croit-il, envoie un choc électrique de tension croissante à l’apprenant (15 volts supplémentaires à chaque décharge, selon ce qui est écrit sur le pupitre). Le sujet est prié d’annoncer à haute voix la tension correspondante avant de l’appliquer. Naturellement, les chocs électriques sont fictifs.

Les réactions aux chocs électriques sont simulées par l’apprenant. Le comédien qui simule la souffrance a reçu les consignes suivantes : à partir de 75 V, il gémit ; à 120 V, il se plaint à l’expérimentateur qu’il souffre ; à 135 V, il hurle ; à 150 V, il supplie d’être libéré ; à 270 V, il lance un cri violent ; à 300 V, il annonce qu’il ne répondra plus. Lorsque l’apprenant ne répond plus, l’expérimentateur indique qu’une absence de réponse est considérée comme une erreur. Au stade de 150 volts, la majorité des enseignants-sujets manifestent des doutes et interrogent l’expérimentateur qui est à leur côté. L’expérimentateur est chargé de les rassurer en leur affirmant qu’ils ne sont pas tenus pour responsables des conséquences. Si un sujet hésite, l’expérimentateur a pour consigne de lui demander d’agir.

Si un sujet exprime le désir d’arrêter l’expérience, l’expérimentateur lui adresse, dans l’ordre, ces réponses

1 ) « Veuillez continuer s’il vous plaît » ;
2) « L’expérience exige que vous continuiez » ;
3) « Il est absolument indispensable que vous continuiez » ;
4) « Vous n’avez pas le choix, vous devez continuer »

Si le sujet souhaite toujours s’arrêter après ces quatre interventions, l’expérience est interrompue. Sinon, elle prend fin quand le sujet a administré trois décharges maximales (450 volts) à l’aide des manettes marquées de trois « X » situées après celles faisant mention d’ « Attention, choc dangereux »

Lors des premières expériences menées par Stanley Milgram, 62,5 % (25 sur 40) des sujets menèrent l’expérience à terme en infligeant à trois reprises les prétendus électrochocs de 450 volts. Tous les participants acceptèrent le principe annoncé et, finalement après encouragement, atteignirent les 135 volts prétendus. La moyenne des prétendus chocs maximaux (niveaux auxquels s’arrêtèrent les sujets) fut 360 volts. Toutefois, chaque participant s’était à un moment ou à un autre interrompu pour questionner l’examinateur. Beaucoup présentaient des signes patents de nervosité extrême et de réticence lors des derniers stades (protestations verbales, rires nerveux, etc.).

Milgram a qualifié à l’époque ces résultats « d’inattendus et inquiétants ». Des enquêtes préalables menées auprès de 39 médecins-psychiatres avaient établi une prévision d’un taux de sujets envoyant 450 volts de l’ordre de 1 pour 1000 avec une tendance maximale avoisinant les 150 volts.

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10
Q

Comment varie les résultats de l’expérience de Milgram suivant que les sujets sont audibles ou pas?

A

1) Sujet n’est pas visible mais audible: 62% 450V

2) Si le sujet est visible et audible: 30% 450V

3) Si le sujet est ni visible ni audible: la quasi totalité 450V

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11
Q

Quels sont les limites à l’expérience de Milgram?

A

Ethique
Les participants sont trompés sur l’objectif
Tension extrême
Conséquences psychologiques

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12
Q

Qu’est ce que l’anonymat?

A

« L’anonymat renvoie à l’état d’une personne ou d’une chose dont on ignore le nom ou l’identité. Cela peut se manifester dans un contexte social large, comme la foule, ou dans un contexte plus restreint comme une interaction entre deux interlocuteurs sur Internet ».

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13
Q

Quels impacts ont les inégalités sur la société et sur l’individu?

A
  1. Impacts sur la société : rejet, exclusion, isolement etc.
  2. Impact sur l’individu : dépression, tristesse, révolte, colère, suicide, alcoolisme, anxiété, estime de soi, l’espoir (dans la psychologie positive etc.)
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14
Q

Expliquer les phénomènes de discrimination qui sont liés à l’endogroupe et l’exogroupe. Quels moyens d’actions avons nous pour estomper ces inégalités?

A

La psychologie sociale se base sur des questions de normes. Les chômeurs subissent.
Les travailleurs font partie d’un groupe normatif alors que les chômeurs font partie d’un groupe déviant, selon la société.
Dans les années 50, Shérif étudie la relation dans les groupes.
Il s’occupe de colonie de vacances.

Dans cette expérience, il sépare des garçons en 2 groupes et les met en condition de compétition.
Dans cette situation, il y a des comportements qui vont très vite émerger.

Il y a une discrimination au niveau de l’exogroupe, au point qu’ils ne voulaient plus manger ensemble à table et qu’ils faisaient des chansons sur les autres groupes.

Shérif propose qqch pour que les groupes soient de nouveau soudés : les 2 groupes devaient se réunir dans un but commun, qui était de déterrer un camion.

➔ Le fait de séparer 2 groupes : favoritisme de l’endogroupe et discrimination de l’exogroupe.
➔ Ressouder le groupe : cohésion, objectif commun
Autre exemple – petits et grands (expérience au Canada-vidéo)

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15
Q

Comment se comporte l’individu lorsqu’il est en situation d’anonymat?

A

En situation d’anonymat, l’individu se comporte différemment.
Ceci peut être positif ou négatif.
Exemples - oser (+), méchanceté des réseaux sociaux (-)

                                                                                       Déindividuation
                                                           ↗️                                                                 ↘️
                      Alteration de la capacité à raisonner                                      Identité
                                                           ⬆️                                                                 ⬇️
                            Comportements contre-normatifs.                                  Inhibition 
                                                           ↖️                                                                 ↙️
                                                                           Sentiment de responsbilité
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16
Q

Quels sont les conséquences de la domination de l’homme sur la nature?

A

Selon Aristote (384-322 av. J.-C.), l’être humain est un élément central de l’univers.
Cette idée que l’être humain est au centre de l’univers imprègnera profondément les esprits dans les siècles à venir.
Entre 1400 et 1700, les visées coloniales européennes imposent la culture occidentale (endogroupe vs exogroupe).
Utilisation des ressources de la planète et maîtrise de la nature.

Vidéo du poisson fécond : des fleuves pollués, déchets etc.
Conséquences : incendies, santé etc.

La pollution engendre du CO2 qui joue un rôle dans le réchauffement climatique.
La pollution n’est pas une fatalité, nous pouvons changer les choses.

Tout est lié. On voit que la dominance de certains groupes a des conséquences sur d’autres. Exemple en lien avec la dominance de la nature - un continent (l’Europe en l’occurrence) envoie ses déchets dans d’autres continents. Ces derniers se verront subir des conséquences non négligeables, comme susmentionné.

À contrario, l’Europe se verra également subir des conséquences puisque certains produits lui proviennent en retour à travers les produits alimentaires (par exemple).

17
Q

Expliquer l’étude expérimental sur le jeu Monopoly

A

Dans une étude expérimentale du Monopoly, il y a deux participants qui vont être de manière aléatoire dans une situation de richesse et dans une situation de pauvreté.
Les riches ont deux fois plus de ressources et deux fois plus d’argent.

Dans les comportements des gens, on peut voir que les riches :
1. Font plus de bruit avec leur pion
2. Elles sont plus grossières
3. Ils mangent plus de bretzels posés sur la table

Ce qui est très intéressant, c’est quand on leur demande ce qui fait qu’ils ont gagné.
Ils répondent que c’est le fait d’avoir mis en place certaines stratégies.

➔ En psychologie, ils donnent des attributions internes. Ils s’accordent à eux-mêmes ce qui appartient à la situation. Ils ont oublié que les dés étaient pipés.

18
Q

Comment passer du sentiment d’indignation à la mobilisation ?

A

1) Injustice perçue

Sentiment d’injustice, à travers une comparaison sociale dans laquelle on évalue sa propre perception sociale. Si on a l’impression d’être privé de ses droits, on va ressentir un sentiment de colère et on aura alors tendance à se mobilier.

On va se mobiliser si on est soi-même victime de discrimination ou encore si on a le sentiment qu’il est impossible de gravir les échelons (groupe désavantagé). Si un foyer est chaleureux et permissif, les enfants de ce foyer seront impliqués dans les décisions familiales et pourront alors se mobiliser comme ils l’entendent (ouverture d’esprit des parents)

2) Efficacité perçue

Croire qu’on peut arriver à changer les choses (sentiment d’efficacité individuelle). Croyance des individus que le groupe peut se mobiliser et amener un changement social (sentiment d’efficacité collective).
Le fait de donner de son temps, de son argent et de son implication cognitive nous procure un sentiment d’efficacité.
L’implication des parents envers leurs enfants et la façon dont eux-mêmes ont été impliqués vont servir aux enfants.

3) Identité

On s’affilie aux personnes et à la cause elle-même.
Appartenance à un groupe, partage de valeurs communes, compréhension partagée de ce qu’est la « réalité » ou de ce qui devrait l’être.
Parfois, on se mobilise même si on n’est pas vraiment concerné.
En effet, les alliés s’engagent par empathie et par intérêt personnel (fierté).
Sa propre situation ne sera pas détériorée par son engagement. Exemple - un sentiment de justice qui m’habite personnellement (les homosexuels).

19
Q

Qu’est ce qui décourage les personnes à se mobiliser?

A

o Certains individus peuvent ne pas se mobiliser car ils pensent que notre position est méritée. Ils croient en un monde juste.

o Prendre conscience qu’on est membre d’un groupe désavantagé est coûteux psychologiquement.

o Être proche des membres du groupe social responsable des inégalités.
Exemple - si on se mobilise pour la cause du climat mais que des gens qu’on connait son actif dans une usine et que cela les aide à gagner leur vie, on aura tendance à faire une pesée d’intérêt et ceci peut être un frein pour la mobilisation.

20
Q

Qu’est ce que l’action collective?

A

« L’action est collective, non parce qu’elle est menée par plusieurs personnes, mais parce qu’elle a comme but l’amélioration de la situation d’un collectif, d’un groupe d’individu. »
Exemple - les personnages publics/connus qui manifestent font plus de bruit, et parfois plus d’échos.

21
Q

Décrivez les 2 manières de se mobiliser

A
  1. Par l’action normative : C’est une action qui est légale.
    En somme, certaines actions sont des normes de protestations légales.
    C’est un état démocratique. Elles ne changent pas le système.
  2. Par l’action contre normative : C’est une action qui est illégale.
    En somme, ce sont des actions plus radicales, extrêmes.
    Elles sont moins fréquentes et illégales. Elles cherchent à dénoncer le système.
22
Q

Les minorités ont-elles du poids dans les prises de décisions ?

A

Selon les recherches de Moscovici en psychologie sociale, les minorités ont du poids.
La minorité aura un impact si elle respecte certaines conditions :

  1. Consistance La croyance et la cohérence de ses opinions dans le temps
  2. Confiance La pertinence de ses idées
  3. L’impartialité Il ne faut pas qu’il y ait un double intérêt, sinon ce n’est pas crédible
  4. Résister à la pression sociale
23
Q

Quels rôles jouent les émotions dans la motivation?

A

Toutes les émotions sont positives car elles nous apportent toutes quelque chose et elles nous font toutes avancer.

Il y a 5 composantes émotionnelles qui jouent un rôle dans la mobilisation (pas dans l’exa) :

  1. Réactions physiologiques
  2. Expressions émotionnelles
  3. Sentiments subjectif (partie consciente du processus émotionnel)
  4. Tendance à l’action (composante motivationnelle)
  5. Évaluation de la situation

➔ Quand on se mobilise, le rôle des émotions est primordial. C’est plutôt la colère qui va nous pousser à agir (émotion positive).

24
Q

Quels sont les conséquences de l’action collective?

A

Les conséquences collectives ont des impacts sur la société.
L’action collective éveille l’attention et les consciences sur une inégalité.
Les actions non violentes ont pour une illusion de contrôler Exemple - pétition
Les actions violentes ont pour volonté de blesser Exemple - destruction d’une banque
L’action collective éveille l’identification des personnes spectatrices (connexion aux autres)