Pollak Flashcards
Michael Pollak a fait changer le regard que l’on porte sur les entretiens
Michael Pollak :
- Polonais
- Dans les années 80~ 90
- atteint du Sida et meurt à 44 ans
que fait ressortir pollak avec son travail ?
Pollak avec son travail fait ressortir des mémoires souterraines par opposition aux mémoires officielles
Pollak fait un récit des gens « exclus » et fait ressortir une mémoire souterraine qui vient nuancer et complexifier la mémoire officielle
Montre que la mémoire est un enjeu et faire parler plusieurs mémoires pour construire une représentation de ces points de vue
que peut-on dire sur les techniques de recueil de la parole ?
ils sont pas neutres et une fois qu’on le sait il est facile de contourner les biais potentiels parce que ça oriente la connaissance
→ Elle comporte donc des limitations qui pèse sur le dispositif des connaissances
On arrive à dégager des constantes, ce qui permet de voit comment dans cette déshumanisation il y a une reconstruction du social → c’est ce que Pollak met en évidence
Sur quelle question ouvre l’expérience concentrationnaire ?
sur la question de traitement des matériaux
∙ Simmel : on se raconte toujours + auprès des personnes que l’on sait qu’on ne va pas revoir → caractéristique très avantageuse pour les sociologues
Loin d’invalider ou de rendre faux toute la portée de l’entretien, elle (la dissimulation) révèle des enjeux de connaissance = elle rend compte du fait qu’à un moment donné, l’enquêté se heurte à ses propres limites dans son discours posent la question + large de :
- Comment raconter cette expérience quand la personne à qui on parle ne l’a pas vécu
- Comment parler de l’expérience concentrationnaire quand on ne l’a pas vécu
Les récits sont une forme de résistance pour que ce qui s’est passé ne se reproduise pas ; ils s’inscrivent dans une temporalité pour dire qu’il y a un moment pour raconter sa vie
Que permet le passage du temps ?
Passage du temps fait ressortir des choses mais aussi fait passer sous silence certaines
Travail de l’événement doit être pris en compte et permet de comprendre :
- Pourquoi il y a eu des silences pendant si lgtmps
- Comment on a reconstruit sa vie
- …
Comment est recueillie principalement la mémoire de cet événement ?
principalement recueillie par le biais des dépositions judiciaires (qui ont lieu dans les tribunaux)
Quelle autre source peut être utile pour la compréhension de cet événement ? Quels sont ses limites ?
le Témoignage historique, c’est une autre façon de faire émerger la parole mais on aura très peu d’infos sur leur réadaptation dans la vie ; diversité des cat. Sociopro dans les camps
Que montre le silence de ces femmes ?
Ont du vivre dans leur vingtaine une expérience de reconstruction de leur identité → sociologue s’intéresse à ça et essaie de comprendre cette expérience
expliquer le cas de margarita
elle s’est fait passer pour une prisonnière politique et empriosonnée en tant que tel alors qu’en réalité sa devait être pour honte raciale (métisse)= parole performative parce que ils l’ont cru . Elle l’a révélé qu’au bout de plusieurs entretiens et au début elle avait des troubles de sommeil, son médecin en a parlé à Pollak qui lui a proposé de faire l’entretien (en 79) ; elle voulait pas que ça se passe dans son foyer pour amener cela loin de ce latter et ne pas le transformer
expliquer le cas de ruth
a passé sous silence le fait qu’elle avait collaboré malgré elle. Elle pouvait pas trouver sa place dans la mémoire collective comme elle avait collaboré.
expliquer le cas de myriam
parlait pour être enregistrée parce qu’elle voulait donner la transcription à sa fille unique a qui elle avait jamais parlé de ça
Comment ces femmes ont pu survivre en partie ? Que se jouait dans l’expérience de ces camps ?
parce qu’elles parlaient allemand et disposaient de ressources que les autres n’avaient pas
Il se jouait les ressorts de la survie, dissolution de l’identité, expérience extrême et c’est ce qui nous permet de connaitre la frontière et ce qui est normal ou anormal
Comment peut-on qualifier la mémoire ?
d’enjeu : quand on fait des entretiens on fait un travail de mémoire. On recueille une parole qui raconte
Permet de constituer des sources informatives précieuses sur le vécu, manière de penser le social…
: de quoi pollak se rend compte lorsqu’il fait ses entretiens ?
des survivantes qui auraient du se connaitre ne se connaissent pas. En fait, il se rend compte que dans ces conditions horribles de survie, l’entre-soi se faisaient qu’entre 2~ 3 personnes ; celles avec qui on pouvait partager des infos, raconter sa vie…
A quoi s’opposent les cultures dominées ?
aux mémoires officielles, nationales, des fois clandestines, pour lesquels on doit chercher loin pour qu’elles se confient