Politique – TOCQUEVILLE Flashcards
Décrivez le citoyen face au pouvoir politique selon Tocqueville.
L’État est-il ami ou ennemi de la liberté de l’individu ?
4.3.
Dans une société où tous les hommes sont égaux, indépendants et impuissants, l’État est particulièrement disposé à accepter et à superviser l’abandon de la liberté de l’individu.
Ce despotisme démocratique représente une nouvelle forme de gouvernement. Il s’agit d’un despotisme doux qui n’est pas contraire à une souveraineté du peuple et qui se résume toutefois dans la triste consolation que c’est le peuple qui a élu lui-même ses dirigeants.
Expliquez ce que Tocqueville entend par liberté et égalité.
La tension entre liberté et égalité traverse toute société, tandis que la liberté engendre l’indi- vidualisme, l’égoisme et l’enrichissement personnel (accroissant par là l’inégalité), l’égalité tend vers l’homogénité, le conformisme et finalement la servitude.
Les deux termes ne s’excluent pourtant pas : l’égalité porte en elle le désir de liberté – mais également le désir de servitude.
La liberté désigne la liberté politique (et matérialisée dans les droits politiques), c’est-à-dire comme capacité de résister par rapport au pouvoir politique.
L’égalité désigne l’égalité face au droit, mais également l’égalité sociétale (tout le monde peut jouir des mêmes bonjeurs).
Dans le despotisme démocratique, l’égalité prévaut sur la liberté, car celle-ci est beaucoup plus dûre à obtentir : le citoyen choisit de afin de et met, par cette action, la démocratie en danger.
L’État, en revanche, conforte l’individu dans l’illusion de pouvoir conserver sa liberté tout en accomplissant son besoin d’être guidé.
Tocqueville avait peur que l’égalité radicale pouvait conduire au matérialisme d’une bourgeoisie en expansion et à l’égoïsme de l’individu.
Qu’est-ce qu’un despotisme?
Le despotisme est un système politique dans lequel un seul individu exerce un pouvoir absolu et arbitraire sur l’ensemble de la société. Dans un tel système, il n’y a pas de limites au pouvoir du dirigeant, et les droits et libertés individuels sont souvent supprimés ou sévèrement restreints. Le despotisme est souvent associé à une gouvernance oppressive, autoritaire et cruelle.
Tocqueville a averti que le despotisme n’est pas seulement une menace pour les sociétés sous-développées ou les monarchies absolues, mais qu’il peut également se manifester dans les sociétés démocratiques, où il prend la forme d’un “despotisme démocratique”. Selon Tocqueville, le despotisme démocratique est un système dans lequel la majorité exerce un pouvoir illimité sur la minorité, sans respecter les droits individuels ou la loi.
Exposez la position libéraliste de Tocqueville.
Il était un partisan de la liberté individuelle et de la démocratie, et il a élaboré une vision libérale de la société qui mettait l’accent sur l’importance de l’individualisme, de la participation civique et de la limitation du pouvoir de l’État.
Selon Tocqueville, l’individualisme était un antidote contre le despotisme, car il encourageait la diversité, l’innovation et la résistance aux abus de pouvoir.
Tocqueville était également un fervent partisan de la démocratie, mais il a averti que la démocratie était vulnérable au despotisme si elle n’était pas correctement encadrée. Il a insisté sur l’importance de la participation civique et de l’éducation, car il croyait que les citoyens informés et engagés étaient les meilleurs garants de la liberté et de la responsabilité politique. Il a également mis en garde contre la centralisation excessive du pouvoir et a plaidé pour la décentralisation et la subsidiarité, afin de garantir que le pouvoir était exercé au niveau le plus proche possible des citoyens.
Pourquoi doit-on définir une nouvelle forme de despotisme ?
Le problème réside dans le fait que, dans une société, nous avons une quantité innombrable de personnes similaires et identiques. Etant donné que dans une démocratie, c’est la majorité qui décide, il se peut que la minorité d’intellectuels soit mise en minorité. La majorité médiocre a donc le pouvoir.
Qu’est ce qu’un despotisme démocratique ?
notes cours
Où réside exactement le danger d’un despotisme démocratique ?
Dans le despotisme démocratique, l’égalité prévaut sur la liberté, car celle-ci est beaucoup plus dûre à obtentir : le citoyen choisit de sacrifier sa liberté afin de préserver son égalité et met, par cette action, la démocratie en danger.
Quelles son les conséquences du phénomène de l’individualisme ?
+
Pourquoi les citoyens se replient sur eux-mêmes ? Quelles sont les
conséquences de ce phénomène ?
Individualisme: L’individu est replié sur lui-même et s’occupe de son propre bien-être. Il laisse à l’État la possibilité de décider à sa place.
Pendant que les citoyens se contentent de cultiver leurs petits plaisirs, dans le cercle restreint de la famille, ils abandonnent leur liberté politique. Le désintérêt politique s’installe.
L’État fait semblant de s’occuper des plaisirs des citoyens tout en les laissant dans l’ignorance des affaires politiques. De cette manière, il décompose la société en des sujets qui s’intéressent à leurs intérêts individuels. On parle d’un paternalisme.
Tocqueville compare un gouvernement démocratique qui est potentiellement despotique à un parent protecteur qui veut garder ses citoyens (enfants) comme de perpétuels enfants et qui ne brise pas la volonté des hommes, mais les guide et préside sur les gens comme un berger s’occupe d’un troupeau d’animaux timides.
Ce paternalisme (lat. pater, père) est une forme politique pour maintenir le pouvoir qui est à la fois bienveillante et autoritaire et qui impose une domination sous couvert de protection désintéressée. C’est l’attitude d’un dirigeant qui considère ceux qu’il dirige comme d’éternels mineurs, incapables de se déterminer eux-mêmes.
Tocqueville s’inquiétait du fait que si le despotisme devait prendre racine dans une démocratie moderne, il s’agirait d’une version beaucoup plus dangereuse que l’oppression sous les empereurs anciens chez les romains ou les tyrans du passé ne pouvaient exercer une influence nuisive que sur un petit groupe de personnes en même temps.
Expliquez les tensions qui existent entre les valeurs politiques de l’égalité et de la liberté.
La tension entre liberté et égalité traverse toute société, tandis que la liberté engendre l’indi- vidualisme, l’égoisme et l’enrichissement personnel (accroissant par là l’inégalité), l’égalité tend vers l’homogénité, le conformisme et finalement la servitude.
Les deux termes ne s’excluent pourtant pas : l’égalité porte en elle le désir de liberté – mais également le désir de servitude.
La liberté désigne la liberté politique (et matérialisée dans les droits politiques), c’est-à-dire comme capacité de résister par rapport au pouvoir politique.
L’égalité désigne l’égalité face au droit, mais également l’égalité sociétale (tout le monde peut jouir des mêmes bonheurs).
Dans le despotisme démocratique, l’égalité prévaut sur la liberté, car celle-ci est beaucoup plus dûre à obtentir : le citoyen choisit de sacrifier sa liberté afin de préserver son égalité et met, par cette action, la démocratie en danger.
L’État, en revanche, conforte l’individu dans l’illusion de pouvoir conserver sa liberté tout en accomplissant son besoin d’être guidé.
Tocqueville avait peur que l’égalité radicale pouvait conduire au matérialisme d’une bourgeoisie en expansion et à l’égoïsme de l’individu.
Qu’est-ce qu’un paternalisme politique ?
Les peuples démocratiques développent une passion pour l’égalité qui les mène à négliger leur liberté politique : L’individu est replié sur lui-même et s’occupe de son propre bien-être. Il laisse à l’État la possibilité de décider à sa place.
Pendant que les citoyens se contentent de cultiver leurs petits plaisirs, dans le cercle restreint de la famille, ils abandonnent leur liberté politique. Le désintérêt politique s’installe.
L’État fait semblant de s’occuper des plaisirs des citoyens tout en les laissant dans l’ignorance des affairs politiqes. DE cette manière, il décommpose la société en des sujets qui s’intéressent à leurs intérêts individuels. On parle d’un PATERNALISME.
Tocqueville compare un gouvernement démocratique qui est potentiellement despotique à un parent protecteur qui veut garder ses citoyens (enfants) comme de perpétuels enfants et qui ne brise pas la volonté des hommes, mais les guide et préside sur les gens comme un berger s’occupe d’un troupeau d’animaux timides. Ce paternalisme (lat. pater, père) est une forme politique pour maintenir le pouvoir qui est à la fois bienveillante et autoritaire et qui impose une domination sous couvert de protection désintéressée. C’est l’attitude d’un dirigeant qui considère ceux qu’il dirige comme d’éternels mineurs, incapables de se déterminer eux-mêmes.
Tocqueville s’inquiétait du fait que si le despotisme devait prendre racine dans une démocratie moderne, il s’agirait d’une version beaucoup plus dangereuse que l’oppression sous les empereurs anciens chez les romains ou les tyrans du passé ne pouvaient exercer une influence nuisive que sur un petit groupe de personnes en même temps.
Qu’est qu’une servitude « douce » ?
Dans une société où ts les hommes sont égaux, indépendants et impuissants, l’Etat est particulièrment disposé à accepter et à superviser l’abandon de la liberté de l’individu.
Ce despotisme démocratique représente une nouvelle forme de gouvernement. Il s’agit d’un despotisme dou qui n’est pas à contraire à une souveraineté du peuple et qui se résume ttefois dans la triste consolation que c’est le peuple qui a élu lui-même ses dirigeants.
Quelle est la critique de Tocqueville par rapport aux démocraties modernes?
Le despotisme classique ne convient plus pour caractériser le danger qui menace les démocra- ties modernes.
Comme la démocratie est en quelque sorte livrée à elle-même et qu’elle définit elle-même ses lois et ses règles, elle tend inévitablement vers la tyrannie ou le despotisme.
Le problème réside dans le fait que, dans une société, nous avons une quantité innombrable de personnes similaires et identiques. Etant donné que dans une démocratie, c’est la majorité qui décide, il se peut que la minorité d’intellectuels soit mise en minorité. La majorité médiocre a donc le pouvoir.
Peut-on dire que « l’État guide les gens comme un berger s’occupe d’un troupeau de moutons » ?
4.1. –OUI : Tocqueville compare un gouvernement démocratique qui est potentiellement despotique à un parent protecteur qui veut garder ses citoyens (enfants) comme de perpétuels enfants et qui ne brise pas la volonté des hommes, mais les guide et préside sur les gens comme un berger s’occupe d’un troupeau d’animaux timides.
Ce paternalisme (lat. pater, père) est une forme politique pour maintenir le pouvoir qui est à la fois bienveillante et autoritaire et qui impose une domination sous couvert de protection désintéressée. C’est l’attitude d’un dirigeant qui considère ceux qu’il dirige comme d’éternels mineurs, incapables de se déterminer eux-mêmes.