Poignet - Main Flashcards

1
Q

Que désigne la rhizarthrose ?

A

Arthrose de l’articulation scaphoido-trapèze-métacarpienne –> la plus commune avec celle du rachis

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Q

Quels sont les types d’arthrose digitale ?

A

primaire entre 40 et 50 ans et arthrose secondaire avant 40 ans correspondant souvent à une phase secondaire de CPPD (forme pseudoarthrosique) au niveau du poignet ou arthrose des grosses articulations, ou autres pathos comme fx, inflammations, diabète I …

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3
Q

Quelles sont les localisations principales de l’arthrose digitale ?

A
  • Du poignet, mais cela est rare,
  • Du pouce, particulièrement au niveau des articulations scaphoïdo- trapézo-métacarpienne (=STM), que l’on appelle RHIZARTHROSE,
  • Des doigts, au niveau des articulations interphalangiennes :

o Proximales (provoquant dans cette zone des nodules de BOUCHARD (flèche rouge et jaune)) ou

o Distales (provoquant des nodules d’HEBERDEN (flèche blanche et verte)).

o Ces nodules sont des tuméfactions de la taille d’un grain de riz, latérales et sur la face dorsale de l’articulation, bilatérales et fixées à l’os, dures et douloureuses.

o Elles sont généralement bilantées par échographie

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4
Q

A quoi correspond l’évolution classique de l’arthrose digitale ?

A

L’évolution classique correspond à celle des poussées congestives d’arthrose classiques :

  • Des poussées inflammatoires, parfois nocturnes, qui s’espacent dans le temps,
  • Des gonflements articulaires correspondants aux nodules de BOUCHARD & d’HEBERDEN,
  • Une progression sur plusieurs années,
  • Des nodules qui augmentent puis se stabilisent en nombre et en taille,
  • Une douleur qui disparaît par la suite, et une ankylose articulaire progressive
  • Une gêne qui persiste cependant : une articulation néanmoins fonctionnelle, avec des nodules inesthétiques > déformation visuelle classique
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5
Q

qu’est ce que l’arthrose érosive ?

A

Dans certain cas, il existe une forme particulière = l’arthrose érosive : les signes radiologiques sont plus rapides, les poussées inflammatoires sont plus importantes, plus douloureuses et les lésions articulaires progressent bien plus vite.

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6
Q

Donner les diagnostics différentiels principaux de l’arthrose digitale.

A

Les diagnostics différentiels principaux de l’arthrose digitale/rizarthrose sont :

  • Le rhumatisme psoriasique avec dactylite associée
  • La Polyarthrite rhumatoide
  • Les ténosynovites
  • L’arthrose érosive
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7
Q

Quels signes cliniques de la rhizarthrose ?

A

On retrouve comme signes cliniques :

  • Douleurs à la base du pouce, provoquées lors du mouvement de pince et d’opposition ;
  • Au début : limitation uniquement dans l’abduction du pouce ; puis les contre- résistances sont impossibles ;
  • La base du pouce peut être chaude, rouge, œdémateuse, lors de crise ;
  • Les crises surviennent par poussées inflammatoires, pouvant durer plusieurs jours voir semaines laissant une perte d’amplitude articulaire avec une déformation progressive
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8
Q

Quels traitements pour la rhizartrose ?

A
  • Traitement chiropratique en respectant les douleurs du patient
  • Physiothérapie
  • Conseils
  • Rééducation
  • Infiltration
  • Orthèse
  • Chirurgie : trapezectomie ou prothèses
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9
Q

Que désigne l’arthrose du poignet ?

A

Arthrose primaire rare

arthrose secondaire du poignet la plupart du temps due à un traumatisme ancien ou des microtraumatismes répétés (usage professionnel d’engins vibrants, usage répété de la main pour frapper)

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10
Q

Comment sont déclenchées les crises d’arthrose du poignet une fois installée ?

A

déclenchée par un déverouillage forcé du poignet, une activité inhabituelle ou trop prolongée, débloque l’articulation lui redonne une souplesse indésirable incapable d’encaisser bcp de mouvements

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11
Q

traitement arthrose du poignet

A
  • La raideur du poignet n’est pas trop gênante.
  • Chirurgie
  • Infiltration
  • Orthèse
  • Prise en charge proche de la rhizarthrose pour le traitement conservateur : kinésithérapie, chiropratique
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12
Q

A quoi correspond une ténosynovite des fléchisseurs de la main ?

A

Les tendons des fléchisseurs sont entourés d’une gaine synoviale qui a un rôle mécanique et nutritif. Cette gaine abrite des structures mal vascularisées, fragiles et est animée de mouvements de piston qui permettent la diffusion du liquide synovial…

La ténosynovite est primaire suite à un traumatisme ou à un surmenage, et est secondaire dans le cas où elle accompagne une pathologie inflammatoire telle que la P.R. notamment.

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13
Q

A quoi ressemble une main atteinte d’une ténosynovite des fléchisseurs de la main ?

A

On va retrouver un gonflement des premières phalanges et des douleurs dans le territoire palmaire.

A cause de l’inflammation, les doigts sont maintenus en semi-flexion dans une position antalgique.

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14
Q

Quel est le ddx principal de la ténosynovite des fléchisseurs de la main ?

A

Maladie de Dupuytren

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15
Q

Quel sont les signes et symptômes ?

A

La pression est douloureuse et redéclenche des douleurs ;

La flexion maximale est difficile et l’extension est pénible ;

La radiologie est normale ; on peut pratiquer une échographie pour appuyer le diagnostic ;

Lors de forte ténosynovite, cela peut aller jusqu’à la rupture du tendon ;

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16
Q

A quoi correspond le doigt à ressaut ?

A

Forme de ténosynovite sténosante des fléchisseurs

Forme typique : conflit entre le tendon fléchisseur commun profond et une poulie digitale.

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17
Q

Comment se manifeste la ténosynovite sténosante des fléchisseurs ?

A

Douleurs isolées, ou blocage complet du doigt en flexion ou en extension dû à un nodule inflammatoire sur le tendon

–> peut toucher plusieurs doigts, rarement le pouce, parfois symétrique

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18
Q

Quelles sont les étiologies de la ténosynovite sténosante des fléchisseurs ?

A
  • Inflammation (synovite) / épaississement ou augmentation du diamètre de la gaine synoviale qui entoure le tendon fléchisseur, avec création d’un nodule à l’intérieur du tendon à l’intérieur du tendon qui va progressivement constituer un obstacle mécanique à la mobilisation du doigt. Ce nodule peut être perçu à la paume en regard du pli de flexion palmaire distal.
  • Pathologie rhumatismale : PR, pathologie microcristalline
  • Diabète
  • Gestes mécaniques répétitifs
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19
Q

Quels sont les différents stades de la ténosynovite sténosante des fléchisseurs ?

A

Stade 1 : douleur isolée à la base du doigt sans blocage ressenti

Stade 2 : blocage douloureux intermittent surtout matinal

Stade 3 : blocage permanent nécessitant l’autre main pour « remettre le doigt en place »

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20
Q

Quel est le traitement de la ténosynovite sténosante des fléchisseurs ?

A

Traitement :

  • Infiltration de corticoïdes
  • Traitement chirurgical possible avec section de la poulie
  • Malheureusement, et surtout à un stade avancé, les thérapies manuelles sont très inefficaces
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21
Q

que désigne la ténosynovite des extenseurs de la main ?

A

Elle est plus fréquente que celle des fléchisseurs ;

Les tendons du bord externe du poignet sont particulièrement exposés à une inflammation car ils coulissent contre l’extrémité du radius, très proéminente chez certaines personnes : c’est la ténosynovite chronique sténosante de DE QUERVAIN, la plus fréquente des ténosynovites des extenseurs de la main.

Cette ténosynovite chronique sténosante entraîne une lésion des tendons du long abducteur (abductor pollicis longus) et du court extenseur du pouce (extensor pollicis brevis).

22
Q

Comment se présente la ténosynovite sténosante de Quervain ?

A

un possible gonflement allongé le long du tendon, en corde, qui est douloureux si l’on contrarie son mouvement.

Le patient décrit une douleur locale sur la face externe de la main, irradiant dans le pouce ou remontant dans l’avant-bras, généralement sur la face antérieure et externe avant-bras

Dans ce cas, les mouvements sont à l’origine d’un bruit de crépitation (similaire au bruit d’un individu marchant dans la neige) et d’une augmentation de la douleur. Cette crépitation est similaire à celle de la rhizarthrose.

La manœuvre de FINKELSTEIN peut être utile mais le diagnostic est clinique et confirmé par les examens paracliniques.

23
Q

Quel est le ddx de la TSQ ?

A

Le premier diagnostic différentiel à envisager est la rhizarthrose.

24
Q

Comment se présente la radio dans le cas d’une TSQ ?

A

La radiologie est normale ; on peut pratiquer une échographie pour appuyer le diagnostic :

25
Q

Traitements de la TSQ ?

A

Traitement conservateur en priorité

  • Prise en charge chiropratique.
  • Physiothérapie.
  • Traitement local (pansements alcoolisés, gels anti- inflammatoires)
  • Repos relatif de la main.
  • Orthèse
  • Infiltration.
  • Chirurgie parfois nécessaire (rare).
26
Q

Quels sont les différents types de kystes ?

A

kyste arthro-synovial - d’origine articulaire

kyste téno-synovial : venant de la gaine des tendons

27
Q

A quoi correspond un kyste synovial du poignet ?

A

Les kystes du poignet sont appelés à tort « kyste synovial » car la majorité ne sont pas formés à partir de l’enveloppe articulaire appelée membrane synoviale.

Il s’agit en fait de bulles de liquide se formant entre 2 feuillets ligamentaires. Le poignet est une zone très riche en ligaments, soumise à des contraintes de torsion et d’inflexion très variées.

C’est sans doute sous l’effet de petits “cisaillements” répétés qu’une fente va s’ouvrir au milieu d’un ligament, sans qu’il s’agisse d’une déchirure. Un liquide analogue à la synovie est sécrété dans cette bulle, qui va gonfler plus ou moins vite jusqu’à devenir apparente sous la peau.

: souple, mobile et parfois douloureuse à la pression ou dans certains mouvements. Le kyste peut être volumineux ou discret, voire seulement visible avec des examens spécialisés.

28
Q

Quelles sont les localisations des kystes du poignet ?

A
  • Kystes dorsaux du poignet (plus fréquent)
  • Kystes de la gouttière du pouls, sur la face antérieure du poignet, du côté du pouce
  • Kyste des doigts
  • Kystes de la poulie, petits mais douloureux, situés dans la paume à la racine du doigt
29
Q

Quelles sont les étiologies d’un kyste au poignet ?

A

Apparition spontanée mais peuvent aussi être associés à des pathologies ostéo-articulaires : hyperlaxité du poignet, arthrose du poignet, traumatisme

30
Q

quels sont les évolutions possibles du kyste ?

A

Elle est bénigne et imprévisible.

Certains kystes disparaissent spontanément (dans les 6 premiers mois souvent) ou à la suite d’une pression. Leur réapparition peut se produire dans un délai très variable (jours-mois-année).

Le plus souvent, le kyste augmente progressivement de volume pour devenir gênant et douloureux.

31
Q

Traitement du kyste ?

A

Limiter les contraintes.

  • Prise en charge chiropratique sans contre-indication.
  • Habituellement : pas de traitement nécessaire.
  • LA PONCTION : la ponction d’un kyste synovial est difficile car le liquide est très épais. Même si elle est suivie de l’injection d’un produit sclérosant, la récidive est fréquente.
  • Une orthèse.
  • Chirurgie (intérêt de l’arthroscopie)
  • Résolution spontanée.
32
Q

A quoi correspond la maladie de Dupuytren ?

A

Fibrose rétractile irréductible de l’aponévrose palmaire de la main avec rétraction et flexion des doigts, perception de nodules durs et épaississement de l’aponévrose palmaire moyenne.

L’affection est souvent bilatérale.

Une prédisposition héréditaire est souvent retrouvée ;

33
Q

Quelle présentation clinique pour la maladie de Dupuytren ?

A
  • Épaississement et formation de nodules palpables et de cordes fibreuses
  • Peau plus ou moins infiltrée
  • Indolore
  • Plus la maladie débute précocement, plus l’atteinte est importante
  • Évolution imprévisible (souvent par paliers)
34
Q

ddx de la maladie de Dupuytren ?

A

ténosynovite des fléchisseurs / doigt à ressaut

35
Q

étiologie de Dupuytren ?

A

La cause de la maladie est inconnue mais certaines maladies sont souvent associées :

  • Microtraumatismes professionnels (menuisiers, pelletiers, rameurs, tonneliers …)
  • Certaines affections nerveuses : zona, syringomyélie, compressions médullaires, épilepsie, maladie de Parkinson
  • Diabète ;
  • Alcoolisme
  • CRPS
36
Q

À quoi peut être associé Dupuytren ?

A

Ledderhose ou Lapeyronie des corps caverneux —> la coexistence des trois affections semblerait évoquer un diabète

37
Q

Traitement de Dupuytren ?

A

Pas de traitement médical typique de la maladie.

Conseils.

Infiltrations sous-aponévrotiques de dérivés cortisoniques.

Chirurgie : section/ablation des tissus malades.

Traitement lourd réservé aux formes avancées.

38
Q

A quoi correspond le syndrome du canal carpien ?

A

Le syndrome du canal carpien correspond à une compression du nerf médian, nerf de la main donnant la sensibilité au pouce index majeur et partie de l’annulaire et nerf moteur des muscles du pouce (éminence thénar).

Souffrance de nature ischémique : œdème intraneural, démyélinisation, inflammation, dégénéresence distale, épaississement du périnèvre, de l’endonèvre.

39
Q

Quels sont les facteurs de risque professionnels du syndrome du canal carpien ?

A
  • Les mouvements répétitifs du membre supérieur ;
  • Le travail en force ;
  • Les mouvements de torsion du poignet ;
  • L’utilisation de la pince pouce-index ;
  • L’utilisation d’un outil vibrant (5H par jour pendant >5 jours)
40
Q

étiologies canal carpien ?

A

Dans la grande majorité des cas, le syndrome du canal carpien est idiopathique, sans aucune cause identifiée.

Cependant la recherche d’une étiologie doit être systématique. En effet, l’identification d’une cause permet parfois de mettre en place des mesures correctives, comme par exemple un traitement substitutif lors de l’insuffisance thyroïdienne.

Les étiologies des formes secondaires sont :

  • Les microtraumatismes répétés, associant un appui ou une
  • Compression extrinsèque à une synovite mécanique ;
  • Les anomalies du contenant qui sont essentiellement représentées par les déformations posttraumatiques du squelette carpien ;
  • Les causes tumorales intracanalaires (kyste synovial,lipome);
  • Les anomalies musculo tendineuses (présence intra canalaire des corps musculaires des fléchisseurs ou des lombricaux par exemple) ;
  • Les hémorragies intra canalaires, d’origine traumatique ou liées à un trouble de l’hémostase, les thromboses de l’artère du nerf médian ;
  • Les infections intracanalaires;
  • Les causes endocriniennes (hypothyroïdie,diabète);
  • Les synovites spécifiques (polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé, sclérodermie, goutte) ;
  • Les maladies de surcharge (amylose, patients hémodialysés);
  • L’acromégalie ;
  • La grossesse
41
Q

Quel est le tableau clinique du canal carpien ?

A

Paresthésies au niveau de la face palmaire ++ des trois premiers doigts de la main (peut irradier au niveau de la face antérieure de l’avant-bras ou toute la main)

recrudescence nocturne –> agiter la main soulage

troubles vasomoteurs avec hypersudation ou oedème de la main dans les phases aigues

fonte musculaire de la région thénarienne

42
Q

Quels sont les stades du canal carpien ?

A

Le diagnostic se fait par l’examen clinique :

  • STADE I : L’examen peut être normal, limitant alors la symptomatologie aux phénomènes subjectifs (picotements, brûlure)
  • STADE II : Il peut montrer l’existence de troubles sensitifs objectifs dans le territoire du médian, et particulièrement au niveau de la pulpe des trois premiers doigts ;
  • STADE III : Il peut révéler la présence de troubles moteurs au niveau de l’opposant du pouce, avec une possible amyotrophie de l’éminence thénar : c’est la MAIN DE SINGE ou Ape Hand ;
43
Q

ddx du canal carpien ?

A

· NCB C6-C7

  • Ténosynovite des fléchisseurs
  • Tronculopathie proximale : syndrome du rond pronateur, du ligament de Struther, du tunnel des flechisseurs communs superficiels
  • TOS
  • CRPS
  • Neuropathies périphériques (diabète, névrite alcoolique…),
  • Sclérose en plaque ;
44
Q

Traitement du canal carpien ?

A

Le traitement du syndrome du canal carpien idiopathique comprend :

  • L’abstention thérapeutique dans les cas débutants
  • Les traitements dits « conservateurs » (non chirurgicaux) actuellement recommandés
  • Et le traitement chirurgical dans les cas modérés à sévères, avec réalisation d’une ENMG préalable, en cas d’échec des interventions conservatrices ou en présence de lésion du nerf médian.

Le traitement de la cause est essentiel dans le cas du syndrome du canal carpien secondaire.

Traitement dépend du stade d’évolution.

Traitement conservateur :

  • Thérapie manuelle : chiropraxie, physiothérapie
  • Les deux traitements conservateurs médicaux les plus utilisés sont l’infiltration intra canalaire de corticoïdes et l’immobilisation par une attelle.
  • L’efficacité des traitements conservateurs est généralement temporaire. La récidive à moyen ou long terme toucherait 75 à 90 % des patients.
  • Le traitement conservateur est indiqué en première intention en l’absence de signe de gravité clinique (trouble objectif de la sensibilité, faiblesse ou amyotrophie des muscles thénariens externes) ou électrophysiologiques (perte axonale).
  • Il n’existe ni de recommandations à fort niveau de preuve ni consensus dans la littérature sur la stratégie (ordre, durée, etc.) à adopter s’agissant des traitements conservateurs.

D’autres traitements conservateurs sont utilisés, seuls ou de façon adjuvante, et font l’objet de publications et débats dans la littérature, en particulier (la liste n’est pas exhaustive)

  • La corticothérapie orale ;
  • L’ultrasonothérapie ;
  • La modification des sollicitations mécaniques (notamment conditions de travail ou usage de claviers ergonomiques) ;
  • L’acupuncture ;
  • Les thérapies cognitivo-comportementales ;
  • Les lasers froid ou chaud ;
  • Les diurétiques ;
  • La vitaminothérapie B6 ;
  • Les antidépresseurs ;
  • La perte de poids ;
  • La pratique du yoga ;
  • L’arrêt du tabac.
45
Q

A quel moment a-ton recourt au traitement chirurgical en cas de syndrome du canal carpien ?

A

Après échec de traitements conservateurs – ou d’emblée en cas de lésion « sévères » du nerf médian, et après réalisation d’un ENMG.

La limite de deux ou trois infiltrations par canal carpien est généralement admise comme critère définissant l’échec du traitement médical, sans que ceci ne repose sur une démonstration objective.

Le traitement chirurgical peut aussi être proposé d’emblée lorsque des signes de gravité sont présents (déficit moteur et/ou amyotrophie et/ou signes électriques de gravité, telles qu’une perte axonale ou qu’une perte d’amplitude distale) ou en cas de refus du traitement conservateur par le patient.

46
Q

A quoi correspond le syndrome du canal de Guyon ?

A

La loge ou le canal de Guyon, de par son étroitesse, peut entraîner une neuropathie ulnaire (anciennement cubitale) caractérisée par un tableau clinique souvent discret et polymorphe.

47
Q

Sur le plan clinique, on décrit 3 syndromes du canal de Guyon, quels sont-ils ?

A
  • Un syndrome moteur pur (atteinte de la branche profonde)
  • Un syndrome sensitif pur (atteinte de la branche superficielle)
  • Un syndrome mixte d’intensité variable.
48
Q

Quels sont les différents stades à l’examen clinique ?

A
  • STADE I : L’examen peut être normal, limitant alors la symptomatologie aux phénomènes subjectifs dans la main ;
  • STADE II : Il peut montrer l’existence de troubles sensitifs objectifs dans le territoire de l’ulnaire, et particulièrement au niveau de la pulpe du 5ième doigt et face interne du 4ième doigt
  • STADE III : Il peut révéler la présence de troubles moteurs (trouble de l’abduction du cinquième doigt contre le quatrième (Signe de WARTENBERG), déficit ADD pouce (Signe de FROMENT), avec une parésie de l’éminence hypothénar (la trophicité est là dure à évaluer) ; autre signe à rechercher, la griffe cubitale en flexion des doigts à cause de l’atteinte des lombricaux
49
Q

Quels sont les signes à rechercher en cas de suspicion du syndrome du canal de Guyon ?

A

Griffe cubitale - signe de Froment - signe de Wartenberg

50
Q

Traitement du syndrome du canal de Guyon ?

A

Prise en charge chiropratique possible selon le niveau de déficit moteur : identique que le canal carpien

Le traitement est médical (repos (notamment de l’activité qui aurait pu déclencher le syndrome), attelles, infiltrations, thérapie manuelle.

Chirurgie possible.