Épaule Flashcards

1
Q

Généralités

Donner les 5 types principaux de pathologie de l’épaule.

A
  • tendinopathie simple de la coiffe des rotateurs
  • tendinopathie calcificante agire et chronique
  • rupture partielle et complète des tendons et de la coiffe des rotateurs
  • capsulite rétractile et CRPS
  • omarthrose
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2
Q

Généralités

Quand est-ce que l’on parle d’omalgie non spécifique ?

A

Lorsqu’il est impossible de déterminer l’origine précise de la lésion, notamment en l’absence d’imagerie.

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3
Q

Définitions

A quoi correspond la tendinopathie simple ?

A

correspond le plus souvent à une tendinopathie sans aucune traduction radio (sans calcifications). Cela peut être associé à une bursite simple sans répercussion sur les tendons, dans ce cas on parle de tendino-bursite.

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4
Q

Définitions

A quoi correspond la tendinopathie calcifiante ?

A

On la retrouve soit dans sa phase aiguë caractéristique, soit dans sa phase chronique aspécifique.

La phase aiguë d’une tendinopathie calcifiante d’un tendon de la coiffe des rotateurs est douloureuse +++ car les calcifications de l’épaule se libèrent + s’associe généralement à une bursite S-A-D mécanique, une impotence fonctionnelle majeure et une douleur aigüe.

La phase chronique : avec une clinique similaire à l’aigue mais avec calcification visualisables à l’imagerie

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5
Q

Définitions

A quoi correspond la rupture de la coiffe ?

Préciser chaque type.

A

Elle associe des douleurs aigues et une limitation de la mobilité active (le plus souvent en abduction).

Un ou des tendons se déchirent, rupture partielle ou transfixiante (complète) –> impotence fonctionnelle importante, diminution des amplitudes –> Touche majoritairement le supra-épineux s’étendant parfois en arrière à l’infra-épineux ou en avant au sous-scapulaire.

Confirmation du ddx par l’arthro-iRM et précise l’étendue.

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6
Q

Définitions

À quoi correspond la capsulite rétractile ou épaule gelée ?

A

La forme idiopathique se caractérise par une limitation franche des mouvements en actif et passif au même degré.

Elle correspond à une encapsulation de l’articulation gléno-humérale par rétraction de la capsule articulaire.

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7
Q

Définitions

A quoi correspond l’omarthrose ?

A

Elle correspond à l’arthrose de l’articulation gléno-humérale, primaire (dégénérescence naturelle cartilagineuse) ou secondaire (traumatisme, maladie rhumatismale, infection …)

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8
Q

La lésion de quel tendon est marquée par le signe de Popeye ?

A

Lésion du tendon du long chef du biceps brachial.

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9
Q

Conflits

Qu’est ce que le conflit ostéo-articulaire ?

A

Le conflit ostéo-articulaire est l’irritation par des mouvements répétitifs d’une structure molle (tendon, nerf) soit entre 2 structures osseuses, soit entre 1 os et 1 ligament. Il est à l’origine d’une tendinopathie dans la plupart des cas.

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10
Q

Conflits

Combien de types de conflits de l’épaule ?

A
  • Conflit antérieur sous-acromio-deltoïdien (+++ fréq)
  • Conflit postérosupérieur du bord glénoïdien (++ sportif)
  • Conflit sous-coracoïdien avec sa bursite coracoïdienne
  • Conflit du supra-scapulaire nerve dans l’échancrure spino-glénodienne
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11
Q

Conflits

A quoi correspond le conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?

A

Correspond à un frottement anormal des tendons de la coiffe des rotateurs entre l’acromion et la partie supérieure de l”humérus (BSAD)

conflit le plus fréquent

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12
Q

Conflits

Quelles sont les étiologies du conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?

Nommer 6.

A
  • arthrose acromio-claviculaire
  • cal osseux
  • proéminence du trochiter
  • désequilibre musculaire
  • instabilité
  • traumatisme
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13
Q

Conflit

Quelle est la présentation clinique du conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?

A
  • douleur antérieure ou antéro externe irradiant sur le deltoide
  • épaule souple
  • douleurs traduisent le contact du tendon (supra-épineux)
  • douleur positionnelle
  • pas de douleurs continues
  • amplitudes en passif sont pas limitées et peu limitées en actif
  • arc douloureux avec sensation d’accrochage possible en flexion abduction à cause de la BSAD

Hawkins + et palaption de la coiffe indolore

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14
Q

Conflits

Quel traitement pour le conflit antérieur sous-acromio-deltoidien ?

A
  • Prise en charge chiropratique
  • Conseils posturaux d’abaissement de l’épaule
  • Réhabilitation
  • Kinésithérapie
  • base du traitement = actif
  • Une rééducation scapulo-thoracique est souvent nécessaire en parallèle
  • 3 mois après l’intervention, 80 % des patients sont soulagés et reprennent une activité normale
    Traitement chirurgical = acromioplastie isolée : remise en cause ++ ?

possible évolution vers tendinopathie, une lésion progressive delacoiffe

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15
Q

Conflits

A quoi correspond le conflit postéro-supérieur ?

A

La plupart du temps, la douleur d’épaule postérieure est la principale caractéristique clinique.
C’est une installation progressive, douleur survenant lors des mouvements d’élévation latérale avec rotation externe.

à l’examen clinique : ++ RE plutot que RI, appréhension positive

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16
Q

Conflits

Quelles sont les possibles étiologies du conflit postéro-supérieur ?

A
  • Peut-être surmenage sportif ?
  • Insuffisance de rétroversion de la tête humérale ?
    o Rétrotorsion humérale bien plus basse que la normale de 25-30° semble être un facteur pathogénique prédisposant
  • Instabilité antérieure fruste ?
  • Raideur en rotation interne par rétraction capsulaire postéro-inférieure
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17
Q

Conflits

A quoi correspond le conflit sous-coracoidien ?

A

Conflit de la coiffe antéro-médiale avec la coracoïde + conflit au niveau de la face articulaire de la poulie de réflexion du chef long du BB ou du tendon du subscapulaire en antépulsion et rotation interne

Variation en hauteur et en longueur du processus coracoïdien majoritairement responsable de la diminution de l’espace. Une composante fonctionnelle est probablement en cause également.

Facteurs favorisant le syndrome de conflit sous-coracoïdien = anomalies de l’apophyse coracoïde.

+ rare que le conflit sous-acromial plus associé à patho du t du subscap

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18
Q

Conflits

Quels sont les signes d’un conflit sous-coracoidien ?

A
  • Contexte d’hypersollicitation avec microtraumatismes lors du maintien prolongé du bras en position d’antépulsion, adduction et rotation interne.
  • Palpation douloureuse autour de la coracoïde
  • Test de Hawkins-Kennedy parfois positif

diagnostic par imagerie, lésion du tendon du subscap, bursite sous corac

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19
Q

Conflits

A quoi correspond le conflit du suprascapular nerve dans l’échancrure spino glénoidienne ?

A

Le nerf supra-scapulaire innerve les muscles supra et infra épineux et son atteinte est donc responsable d’une amyotrophie de ces muscles et d’une parésie de l’abduction.

ddx : conflit postéro-supérieur

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20
Q

Tendinopathies

Quelles sont les 3 phases de la tendinopathie ?

A

**Phase réactionnelle : **
- Réponse « proliférative » non inflammatoire du tendon, en réponse à l’augmentation de la charge
- Production de p- , essentiellement des protéoglycanes (combinaison protéine-sucre). Ces protéoglycanes sont des pièges à eau, d’où l’épaississement du tendon  néanmoins la structure du tendon (fait de collagène type I) reste intacte. Il s’agit d’un stade réversible, dès lors que les contraintes diminuent.

Phase de remaniement :
- Si les contraintes continuent de s’exercer sur le tendon, la matrice tendineuse se dégrade avec une production plus importante de PG et de collagène type III (moins bonne tenue que le collagène type I  désorganisation des fibres de collagène qui fragilise et réduit les capacités de charge du tendon

**Phase de dégénérescence : **
- Désorganisation progressive de la structure tendineuse, conduit à l’apparition progressive de zones de plus en plus importantes ne contenant plus aucune cellule en mesure de produire du collagène.  Fissurations ou déchirures plus ou moins importantes
- Lors des 2 dernières phases, le corps tente de relancer un mécanisme prolifératif en créant de petits vaisseaux sanguin (néo-angiogénèse dégénérative) dont la taille et le nombre augmentent avec la dégénérescence et des petites terminaisons nerveuses, en périphérie et à l’intérieur de ces lésions = réaction au doppler couleur

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21
Q

Tendinopathie

Quels sont les résultats à l’examen clinique d’une tendinopathie simple ?

A
  • Douleur unilatérale ++, intensité moyenne souvent spontané après une chute ou un effort anormal, ou une utilisation intensive de l’articulation, ou simplement l’usure naturelle et quotidienne tendineuse
  • La douleur est mécanique (en dehors d’accès aigu ou elle est transitoirement inflammatoire)  accrue par le mouvement et diminuée par le repos mais douleur nocturne positionnelle.
  • La douleur donne de rares irradiations douloureuses sur la face externe du bras mais ne dépasse jamais la moitié supérieure du bras.

Aucun signe paresthésique neurologique associé.

L’amplitude de mouvement active est quasiment normale mais douloureuse en fin de mouvement (la douleur peut être absente en passif) et en contre-résistance.

Il peut exister un arc de douleur : 60°-120° en protraction et abduction.
Pas d’atrophie musculaire car pas d’atteinte neurologique ni de tuméfaction.

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22
Q

Tendinopathie

Quel examen d’imagerie peut mettre en évidence l’évolution d’une tendinopathie vers une lésion de la coiffe ?

A

Dans les formes traînantes et rebelles au traitement, l’arthro-IRM peut mettre en évidence des signes de souffrance de la coiffe des rotateurs avec fissuration intrinsèque de la structure tendineuse : on parle alors de lésion partielle. - à différencier de la lésion transfixiante qui correspond à une rupture complète du tendon.

Tendinopathie simple - lésion partielle tendineuse - lésion transfixiante totale

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23
Q

Tendinopathie

Quel traitement pour la tendinopathie simple ?

A
  • Prise en charge chiropratique
  • Antalgiques à préférer aux AINS qui retardent la cicatrisation tendineuse
  • Patch crème
  • Repos relatif de l’épaule sans immobilisation
  • Exercices quotidiens isométriques, concentriques, excentriques
  • Physiothérapie

Il faut instaurer de l’actif et des exercices quotidiens dès la première séance.

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24
Q

Tendinopathie

Quel est le cas le plus fréquent de tendinopathie simple ?

A

Cas le plus fréquent est la tendinopathie du supra-épineux +++
- Douleur en bande, latéralement sur le bras ou sur le V deltoidien
- Douleur à l’abduction et rotation interne résistées (JOBE)

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25
Q

Tendinopathie

RÉSUMÉ TENDINOPATHIE SIMPLE DU SUPRA-ÉPINEUX

anamnèse - ADM - neuro - orhto - palpa

A

En résumé :
- Anamnèse : douleur V deltoïdien, dans un contexte généralement de surutilisation atraumatique
- ADM : Arc douloureux, limitation possible mais faible en actif, notamment en abduction et rotation interne/externe, amplitude complète en passif
- Neuro : Aucun signes neurogènes distaux
- Ortho : Test de coiffe+, test de conflit+
- Palpation : Douleur palpation de la coiffe, notamment du tendon incriminé

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26
Q

Instabilité d’épaule

Combien de type d’instabilité de l’épaule ?

A

2 types
- Évidente
- Non documentée

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27
Q

Instabilité d’épaule

Quelles sont les localisations d’instabilités ? Quelles sont les lésions fréquentes associées ?

A

95% sont antéroinférieures
<5% sont postérieures (électrocution, épilepsie, choc haute vélocité)

Les lésions fréquentes associées :
- Bankart (lésion labrum : SLAP lésion)
- Hill-Sachs (impact tête humérale)

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28
Q

Instabilité de l’épaule

Quels tests pour détecter une instabilité et quels résultats à l’examen clinique ? Quels facteurs sont en jeux ?

A
  • Test d’appréhension de l’épaule / relocation test
  • Test de Gagey
  • Tiroirs à la recherche d’hyperlaxité
  • Amplitudes amples et excessifs

3 facteurs en jeu :
- Laxité
- Traumatisme
- Over-use syndrome

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29
Q

Instabilité de l’épaule

Sur quoi se base le traitement de l’instabilité de l’épaule ?

A

Le traitement est principalement actif, avec des exercices de renforcement quotidien (manuellement inutile)
Si une épaule se luxe et nécessite une remise en milieu hospitalier, il faut toujours établir si des lésions sont apparues via imageries

SI des luxations se font récidivantes, ad chirurgien orthopédique pour avis

Le traitement de référence chirurgical aujourd’hui est la stabilisation par Bankart utilisant une partie du labrum pour stabiliser l’épaule. L’ancien traitement dir Latarjet est de moins en moins utilisé car bcp de récidive.

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30
Q

Tendinopathie calcifiante aigue

A quoi correspond la tendinopathie calcifiante aigue ?

A

= libération de la calcification créant grosse réaction inflammatoire dans l’épaule au niveau de l’espace sous acromio-deltoïdien
= tendinopathie calcifiante dans sa phase aigue

L’affection la plus douloureuse de l’épaule  douleur brutale et permanente dans toute l’épaule, irradie vers le cou, le deltoïde et parfois jusqu’à mi-bas.

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31
Q

Tendinopathie calcifiante aigue

Quels sont les résultats à l’examen clinique ?

A

 douleur brutale et permanente dans toute l’épaule, irradie vers le cou, le deltoïde et parfois jusqu’à mi-bas. L’impotence fonctionnelle est presque totale ; le patient vient antalgique, bras collé au corps, le coude à 90°

Le moignon est élargi et chaud du coté douloureux. Possible fébricule associée du fait du phénomène inflammatoire.

Amplitudes difficilement réalisables : impotence fonctionnelle importance en crise aigu, les manœuvres orthopédiques difficiles du fait de l’intensité douloureuse

La bourse n’est normalement pas palpable, la rot int. Du bras du patient et sa mise en tension recrée la douleur. Mais lorsque le bras est en abduction, la BSAD glisse sous l’acromion  douleur disparait, décompression  manœuvre de Dawbarn positive

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32
Q

Tendinopathies

Quels sont les principaux ddx d’une omalgie aigue ?

Nommer 6.

A
  1. Tendinopathie calcifiante phase aiguë de type HADD
  2. Tendinopathie calcifiante aigue de type Calcium Pyrophospate – Dihydrate Deposition Disease (CPPD) de type PSEUDO-GOUTTEUSE
  3. Tendinopathie aigue simple (crise aiguë sans calcifications)
  4. Rupture de la coiffe des rotateurs
  5. Poussée congestive arthrosique AC ou/et GH
  6. Arthrite aigüe (septique, rhumatologique, goutteuse, néoplasique)
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33
Q

Tendinopathie calcifiante aigue

A quoi correspond la phase aigue de la tendinopathie calcifiante aigue ?

A

La phase aiguë de la tendinopathie calcifiante correspond à la libération du contenu de la calcification, classiquement représenté par le modèle d’Uhthoff.

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34
Q

Tendinopathie calcifiante aigue

A quoi correspond le modèle d’Uhtoff ?

A

Modèle d’Uhtoff en 4 phases
- Phase pré calcique
* Totalement asymptomatique
* Calcification découverte de manière fortuite à l’échographie, sous la forme de légers dépôt linéaire
* Radiographie normale

**Phase formative
*** Dépôt mesure souvent moins d’1cm
* Durée indéterminée, peut être associée à des douleurs
* Calcification peut être responsable d’un processus inflammatoire autour de cette dernière qui fragilise les fibres tendineuses

Phase de résorption
* Le dépôt mesure souvent plus d’1cm
* La calcification se vide de son contenu
* Elle correspond à une phase de douleur aigue, généralement moins d’une semaine

Phase post-calcique
* Persistance de quelques résidus possibles, responsable d’une symptomatologie variable pouvant durer quelques mois : pouvant correspondre à une tendinopathie calcifiante chronique

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35
Q

Tendinopathie calcifiante aigue

Quels sont les traitements de la tendinopathie calcifiante aigue ?

A
  • AINS
  • Mise au repos
  • Glace
36
Q

Tendinopathie calcifiante chronique

Quelle est la localisation la plus fréquente pour les calcifications ?

A
  • Calcifications principalement situées dans le tendon du muscle supra-épineux
37
Q

Tendinopathie calcifiante chronique

Quels sont les facteurs favorisants ?

A
  • Endocriniens (diabète, thyroide)
  • Génétiques
  • Locaux : localisation du tendon, hypovascularisation
  • Activités profesionnelles
  • Surcharge de l’articulation de l’épaule en raison du type de travail ou du sport pratiqué
  • Alimentation

Comme pour toute pathologie musculosquelettique, l’hygiène de vie est primordiale dans la prévention et la guérison

Ne pas attendre plus de 6 mois après le début des symptômes

38
Q

Tendinopathie calcifiante chronique

Quels sont les traitements ?

A
  • Traitement manuel : chiropraxie, physiothérapie
  • Ondes de choc extracorporelle (meilleur pronostic pour les calcifications de type A ou B supérieures à 10mm)
    »> privilégier les ondes de choc focales ou radiales
  • Ponction lavage aspiration sous échographie
  • Chirurgie / arthroscopie
  • Le traitement n’est proposé qu’aux formes symptomatiques
  • En première intention = antalgiques, anti inflammatoires non-stéroïdiens par voie orale et infiltrations cortisoniques sous-acromiales au premier rang des traitements
  • Les infiltrations radio ou échoguidées ont une efficacité supérieure aux infiltrations non guidées (grade C)
  • La physiothérapie par ondes de choc est une technique de rééducation validée par les résultats d’une étude randomisée (grade B)
  • Dans les formes rebelles la ponction- lavage-aspiration peut être proposée dans les calcifications radiographiquement homogènes et volumineuses (grade C).
  • L’arthroscopie apparait donc le traitement de dernière intention au cours des tendinopathies calcifiantes (grade C)
39
Q

Tendinopathie calcifiante chronique

résumé du traitement ?

A

Résumé :

1) Thérapie manuelle : chiro – physio – ondes de choc
2) Infiltration échoguidée

Si échec du traitement conservateur au bout de 6 mois de traitement :

3) Ponction-lavage-aspiration échoguidée
4) Arthroscopie

Tout au long du traitement, un traitement par exercices et réhabilitation est indispensable

40
Q

tendinopathie calcifiante chronique

Combien de types de calcifications ?

A

2 types :
1. La maladie de dépôt de cristaux d’hydroxyapatite (HADD) = apatitose
2. CPPD : maladie de dépôt de cristaux de pyrophosphate déshydratés (CPPD) = « chondrocalcinose » (terme RX) (<10%)

41
Q

tendinopathie calcifiante chronique

Quelle conduite à tenir dans le cas de CPPD ?

A
  • Ponction pour écarter infection et recherche de microcristaux
  • Bilan biologique : VS, CRP, étiologie
  • Radiographie/échographie

Sa localisation principale est au niveau du genou. (étudié plus tard).

42
Q

Lésion coiffe des rotateurs

A quoi correspond la lésion de la coiffe des rotateurs ?

A

= Rupture partielle ou totale de la coiffe des rotateurs associant des douleurs aigues et une limitation de la mobilité active (le plus souvent l’abduction) jusqu’à une impotence fonctionnelle progressive, selon le type de rupture

touche le supra-ép et s’étend en arrière à infra-ép ou en avant subscap

43
Q

Lésion coiffe des rotateurs

Quelles étiologies ?

A

traumatique, dégénérative, mixte

44
Q

Lésion coiffe des rotateurs

Que faut-il garder en tête à propos de la tendinopathie évoluant vers une lésion de la coiffe ?

(age)

A
  • Corrélation significative entre l’âge et la survenue d’une atteinte de la coiffe
  • La prévalence de rupture chez les sujets asymptomatiques est de 20% entre 60 et 70 ans, et atteint même 50% chez les individus entre 70 et 80 ans.
  • Il existe un délai moyen de 10 ans entre l’âge d’apparition de douleur de l’épaule sur tendinopathie de la coiffe sans rupture (49 ans) et l’âge moyen d’apparition d’une rupture de coiffe unilatérale (59 ans), et près de vingt ans pour une bilatérale (68 ans).
45
Q

Lésion coiffe des rotateurs

Quels types de déchirure partielle ?

A

3 types de déchirure partielle :
- Versant interstitiel (intérieur)
- Versant bursal (partie sup)
- Versant articulaire (relié à la gléno-huméral)

46
Q

Lésion coiffe des rotateurs

Comment caractériser la douleur ?

de manière générale pas au sens strict du terme comme à l’anamnèse

A

La douleur est violente au moment de la lésion et persiste ; dans les jours qui suivent l’incident, un hématome diffus peut apparaitre en surface. Il décrit une douleur siégeant sur la face antérieure ou antéro-externe de l’épaule avec irradiation au niveau du V deltoïdien, surtout lorsque le supra-épineux est atteint.

Elle est parfois nocturne, en phase aiguë, et/ou être continue durant la journée. Il peut ressentir une fatigabilité anormale du bras, associée ou non à un ressaut. Des craquements peuvent aussi s’entendre ;

La douleur est donc mécanique, mais avec un rythme inflammatoire, très similaire à la tendinopathie simple aigue ou tendinopathie calcifiante aigue

47
Q

lésion de la coiffe

Qu’observe-t-on à l’examen clinique ?

A

L’inspection est normale, la plupart du temps.

Une amyotrophie peut apparaître en quelques jours surtout quand l’atteinte de la coiffe se situe au niveau du sus- épineux ; mais il n’y a cependant aucun signe neurologique ; on peut retrouver une petite fosse au n° du V deltoïdien

Le moignon apparaît parfois hypertrophié et tuméfié ;

ATTENTION : La suspicion de lésion tendineuse pousse obligatoirement à réaliser une arthro-IRM

48
Q

lésion de la coiffe

Qu’évoque une amyotrophie des fosses supra et/ou infra épineux ?

A

évocatrice d’une rupture des tendons supra et/ou infra-épineux.

49
Q

Lésion de la coiffe

Qu’évoque l’association d’une mobilité passive complète et d’une mobilité active déficitaire ?

A

rupture de la coiffe des rotateurs

50
Q

lésion de la coiffe

Qu’évoque la mise en évidence d’une perte de force lors de la manoeuvre de Jobe ?

A

rupture supra-épineux

51
Q

Lésion de la coiffe

Traitement pour une lésion ?

A

Il va dépendre de l’étendue de la lésion. En cas de lésion transfixiante, un avis chirurgical est INDISPENSABLE. La décision sera prise cas par cas. Dans le cas d’une lésion partielle, la prise en charge manuelle rééducative est priorisée
Cas par cas : âge du patient, état musculaire, rétraction du tendon, lésion aigue ou dégénérative, …

  • Chirurgie ;
  • Physiothérapie avec rééducation progressive : travail principalement actif
  • Prise en charge chiropratique ;
  • Traitement allopathique ;
52
Q

lésion de la coiffe des rotateurs

Quand est-ce que l’on a recours à la chirurgie ?

A

Si une indication chirurgicale n’a pas été retenue en première attention, l’absence d’amélioration après 6 mois de traitement doit amener à un nouvel avis chirurgical.

53
Q

Lésion de la coiffe des rotateurs

Quand est-ce qu’une rupture est irréparable ?

A

Une rupture est dite irréparable si la distance acromio-humérale est de moins de 7mm sur la RX, si le volume graisseux est égal ou supérieur au volume musculaire au CT ou IRM, si la rétractation du tendon est trop importante

54
Q

Capsulite rétractile

A quoi correspond la capsulite rétractile ?

A

On donne comme synonyme à la capsulite rétractile : épaule bloquée/gelée.

La capsulite rétractile est une affection bénigne de l’épaule consistant en un enraidissement douloureux progressif de cette articulation ;

Son nom vient du fait que la capsule articulaire (membrane synoviale) se rétracte et empêche ainsi le fonctionnement normal de l’épaule ;
Pour certains, la capsulite rétractile est l’expression sur l’épaule d’une algoneurodystrophie ou syndrome douloureux complexe régional (=CRPS)

La capsulite rétractile serait l’étape la plus connue d’une CRPS.

55
Q

Capsulite rétractile

Quel est le mécanisme qui amène une hypomobilité ?

A

La capsulite articulaire devient plus épaisse, cartonnée, hypo vascularisée et se rétracte, d’où une perte de mobilité.
Dans un certain nombre de cas, il existe un facteur favorisant comme un traumatisme au niveau de l’épaule ou toute affection douloureuse de l’épaule, y compris les suites de chirurgie.

56
Q

capsulite rétractile

quelles maladies favorisent la capsulite rétractile ?

A

Certaines maladies favorisent les capsulites : diabète (la capsulite peut alors être bilatérale), infarctus du myocarde, hémiplégie … Certains médicaments favoriseraient cette maladie (barbituriques, isoniazides, antiprotéases)

Un terrain anxiodépressif est classiquement avancé pour expliquer les capsulites.

57
Q

capsulite rétractile

Quelles sont les étiologies de la capsulite rétractile ?

A

Il existe de nombreuses théories :
- Inflammation neurogène ?
- Dérèglement du métabolisme du tissu conjonctif ?
- Étiologie auto-immune ?
- Dérèglement du système sympathique : vasodilatation régionale avec des phénomènes pseudo-inflammatoires évoluant vers une fibrose.

58
Q

Capsulite rétractile

En combien de phases se fait l’évolution de la capsulite ?

A

L’évolution se fait en 4 phases sur une durée totale de 12 ) 18 mois
:
1. Douleurs aigues, parfois intenses, à type de tendinopathie simple (+phase chaude)
2. Phase de plateau avec persistance des douleurs et installation progressive et persistante de la raideur de l’épaule (+épaule gelée)
3. Disparition progressive des douleurs et retour lent à une mobilité normale (+phase froide)
4. Guérison avec retour à la normale le plus souvent

59
Q

Capsulite rétractile

Quel traitement pour la capsulite rétractile ?

A

Sauf exception, aucun traitement agressif ne doit être entrepris dans la mesure où ces traitements peuvent entraîner des complications graves (infections, fractures…) et par la même des séquelles invalidantes ;

Néanmoins, la douleur doit être contrôlée par des antalgiques adaptés en fonction de son intensité. Des infiltrations

A la phase d’enraidissement, la mobilisation/réhabilitation va :
- Contribuer à lutter contre la douleur par les massages et la physiothérapie (chaleur, électrothérapie…) ;

  • Entretenir la fonction du complexe de l’omoplate (glissement scapulo- thoracique) permettant, même avec une épaule raide, de pouvoir bouger son épaule ;
  • Éviter une atrophie musculaire de l’épaule grâce à un travail actif de tous les muscles de l’épaule ;
  • La mobilisation horaire à effectuer toutes les heures est une solution efficace pour récupérer une mobilité articulaire réduite. La règle de la non-douleur n’est pas effective dans ce cas (Dr. Läderman, A., Genève)

Le travail en piscine chaude, en associant l’effet antalgique de la chaleur et la suppression de la pesanteur, est particulièrement indiqué tout au long de l’évolution de la capsulite = hydrokinésithérapie

A la phase de guérison, la rééducation prend toute sa place en permettant une récupération la plus complète possible de l’épaule. A cette phase, l’accent est mis sur la récupération des mobilités puis du fonctionnement actif de l’épaule afin de retrouver une épaule normale dans la vie de tous les jours.

Feu orange lors de la phase chaude

60
Q

CRPS

A quoi correspond la CRPS / syndrome douloureux complexe régional ?

A

Appelée syndrome douloureux complexe régional (=CRPS) ou syndrome épaule-main de STEINBROCKER ou encore maladie de Sudek ou encore Algoneurodystrophie

Douleur continue avec hyperalgie ou allodynie (douleur neuropathique).

La CRPS se caractérise par des douleurs et des problèmes de vasomotricité, c’est-à-dire une incapacité de l’organisme à régler la fermeture des artères, des veines et des vaisseaux lymphatiques ;

61
Q

CRPS

Étiologies de la CRPS ?

A
  • Traumatique : environ 50% des cas : fracture, post-chirurgical, lésion tendineuse, immobilisation prolongée
  • Non traumatique :
  • Rhumatisme inflammatoire
  • Neurologique : AVC, SEP
  • Cancérologie
  • Phlébite
  • Infection
  • Endocrinienne : diabète, dysthyroïdie
  • Grossesse
  • Médicaments
62
Q

CRPS

Quels sont les signes symptomes principaux de la CRPS

A

Hyperesthésie cutanée, troubles vasomoteurs (augmentation de la T° et chgt de couleur de peau), atteinte œdémateuse et sudation au niveau de la main, troubles moteurs/trophiques

A la palpation = hyperalgie et allodynie (beaucoup de points-gâchette retrouvés)
Le syndrome épaule-main fait état d’un œdème volumineux et diffus, accompagné d’une rougeur et d’une chaleur au niveau de la main ; des douleurs, une diminution des ADM et une raideur musculaire sont retrouvées au niveau
du poignet et des doigts ; avec une omalgie diffuse et mal systématisée.

63
Q

CRPS

A quoi correspond la phase chaude de la CRPS ?

A

Phase chaude
- Progressive et inflammatoire
- 4 à 8 semaines
- Pas de fièvre, ni d’épanchement
- Troubles vaso-moteurs : hypersudation, œdème, troubles de la coloration cutanée
- Une hyperesthésie cutanée souvent douloureuse
- Peau rose et brillante
- Hyperhidrose (transpiration excessive désagréable)

64
Q

CRPS

A quoi correspond la phase froide de la CRPS?

A

Phase froide
- Inconstante
- 12 à 24 mois
- Troubles trophiques : froid, pale, lisse
- Rétraction capsulo-ligamentaire
- Raideur d’installe lorsque la douleur disparait
- en radio : présente une ostéoporose mouchetée = confirme diagnostic

mets deux ans à guérir

65
Q

CRPS

Quel est le traitement de la CRPS ?

A

Il est impératif de débuter le traitement précocement. De nombreux moyens thérapeutiques ont été proposés pour traiter la CRPS, mais leur efficacité est inconstante

  • Pas spécifique
  • Peu d’études
  • Repos
  • Rééducation, physiothérapie
  • Balnéothérapie (bains chaud/froid)
  • Ergothérapie
  • Antalgiques
  • Désensibilisation douloureuse
  • Prise en charge pluridisciplinaire : approche psychologique
  • Traitement médicamenteux spécifiques :
  • Vit C
  • Biphosphonate
  • Calcitonine
  • Une consultation dans un centre spécialisé de la douleur est recommandée
66
Q

omarthrose

Présentation clinique de l’omarthrose ?

A

Arthrose rare, peu fréquente, sa clinique est similaire aux autres pathologiques arthrosiques : rythme de la douleur, impotence fonctionnelle progressive, diagnostic clinique et radiographique

Elle est la plupart du temps secondaire à un traumatisme ancien, plus fréquente chez la femme

On retrouve une diminution des amplitudes de mouvement dans tous les plans, majoritairement à l’antéflexion et à l’abduction du bras avec limitation actif et passif (ATTENTION, bien différencier d’une capsulite rétractile car un DDx est la capsulite rétractile)

67
Q

omarthrose

Quel traitement pour l’omarthrose ?

A

Le traitement est la pose soit d’une prothèse totale anatomique (lors de la conservation des tendons de la coiffe) ou une prothèse inversée en cas de rupture de coiffe.

On ne propose jamais d’infiltrations d’acide hyaluronique sur arthrose avancée : aucune chance de réussite ; PRP à l’étude

68
Q

SLAP

A quoi correspond une lésion SLAP?

A

= lésion du labrum  pathologie traitée en traumatologie du sport

Pathologie relativement récente, développée avec les avancées de l’arthroscopie

SLAP = Supérieur au Labrum Antéro-Posterior

Labrum = fibrocartilage histologiquement proche du ménisque, triangulaire à la coupe

Lésion la plus retrouvée au niveau de l’épaule
Lésion localisée sur le bourrelet glénoïdien supérieur emportant l’insertion de la longue portion du biceps

69
Q

SLAP

Quel est le patient type d’une lésion SLAP ?

A

Patient = Athlète jeune (20-40 ans)
Les patients se plaignent généralement de douleurs de l’épaule accentuées par les mouvements d’armer (rotation externe et abduction)
La douleur en abduction rotation-externe est plus souvent due à la traction sur le labrum déchiré que sur une vraie instabilité.

souvent post traumatique

70
Q

SLAP

Quelles instances amènent souvent à une SLAP?

A

La majorité des cas sont des douleurs post-traumatiques :
- Épaule du lanceur : traction pour les sports de lancer, gymnastique, ski nautique, escalade
- Compression (chute sur la paume de la main, coude en extension)
- Choc direct (chute sur bras tendu en légère flexion antérieure et abduction de l’épaule)

71
Q

SLAP

Quel traitement ?

A
  • Prise en charge chiro possible mais très difficile
  • Kinésithérapie : complexe
  • Chirurgie en cas d’échec sous arthroscopie : tout comme au n° de la hanche, le traitement des lésions labrales est extrêmement spécifique, réalisé par des chirurgiens spécialistes
72
Q

Compressions nerveuses

Quels muscles innerve le nerf suprascapulaire ?

A

Le nerf supra-scapulaire innerve les muscles supra et infra épineux et son atteinte est donc responsable d’une amyotrophie de ces muscles et d’une parésie de l’abduction.

73
Q

Compressions nerveuses

Quelles étiologies pour le conflit du supra-scapulaire nerve?

A
  • Contexte de chute possible, suite à une luxation d’épaule
  • Atteinte microtraumatique : épaississement inflammatoire du nerf, hypertrophie du ligament (calcification)
  • Effort de traction violent
  • Formation kystique développée à partir de la capsule articulaire postérieur ou du labrum
74
Q

Compressions nerveuses

Quels motifs de consultation pour le conflit du supra-scap nerve?

A

Motif de consultation
- Douleur d’épaule : apparition brusque le plus souvent, associée à un geste sportif violent
- Installation progressive possible
- Localisation : fosse postérieure et latérale de l’épaule
- Impotence fonctionnelle modérée (compensation par le muscle deltoïde et teres minor)

75
Q

compressions nerveuses

Qu’observe-t-on à l’examen clinique lors d’un conflit du SS nerve?

A
  • Amyotrophie (plus visible au niveau de la fosse infra-épineuse)
  • Atrophie du supra épineux et infra épineux, force diminuée en rotation externe et une douleur dans l’aspect postérieur et latéral du bras dominant sont retrouvés chez 20% des joueurs professionnels
  • Recherche d’un haussement d’épaule, d’un anté/rétropulsion du moignon
  • Amyotrophie pas toujours évidente
  • Mobilité active (et passive) de l’épaule d’amplitude normale
  • Palpation douloureuse des muscles déficitaires
  • Reste de l’examen clinique (rachis cervical et bilan neurologique) normal

DDx : conflit postéro-supérieur

76
Q

compressions nerveuses

Quelle évolution pour le conflit du SS nerve ?

A
  • Fatigabilité des rotateurs externes
  • Nécessité d’une prise en charge précoce, sinon passage à la chronicité
  • Possible normalisation en 3 à 9 mois selon la sévérité de l’atteinte et la prise en charge

Aide au diagnostic : EMG, ITM (formation kystique)

77
Q

compressions nerveuses

Quel traitement pour le conflit du SS nerve ?

A

Traitement :
- Non opératoire : repos, médicament, infiltrations locales de corticoïdes (phase initiale), rééducation importante
- Chirurgical

78
Q

A quoi correspond le syndrome Parsonage Turner ?

A

Ce syndrome est rare, il s’agit d’une neuropathie périphérique amyotrophiante dont l’étiologie est inconnue
Possible DDx du conflit du nerf supra-scapulaire

Il se manifeste par une douleur brutale de la région de l’épaule, vive durant quelques jours qui lorsqu’elle disparait, laisse place à une amyotrophie pluri radiculaire et à une faiblesse musculaire, parfois très importante

Ce syndrome est naturellement résolutif entre 6 et 36 mois dans 80% des cas (mais souvent incomplètement), il n’y a pas de traitement spécifique.

Faiblesse généralisée dans tous le MS, « épuisement du bras »

Attitude : EMG

79
Q

compressions nerveuses

A quoi correspond le syndrome du long thoracic nerve ?

A

Le long thoracic nerve Innerve le muscle grand dentelé/serratus antérieur dont l’action est de tracter la scapula depuis la ligne médiane et de l’amener vers le devant de la poitrine.

produit un décollement important de la scapula qui est mis en évidence lorsqu’on demande au patient de faire des « pompes » (ou bien les coudes tendus, on demande au patient de pousser avec ses mains, en avant, en contre-résistance), fatigabilité du membre supérieur

80
Q

compressions nerveuses

Quelles étiologies pour le syndrome du long thoracic nerve ?

A

Étiologies :
- Traumatisme violent
- Compressif (béquille)
- Microtraumatisme (haltérophilie, tennis …)
- Infectieux (maladie de Lyme)
- Inflammatoires

81
Q

compressions nerveuses

Qu’observe-t-on à l’examen clinique du syndrome du long thoracic nerve ?

A
  • Décollement de la scapula rarement massif (non ressenti par le patient)
  • Peut se révéler entre 60 – 90° d’antépulsion de l’épaule
  • Zone potentielle de compression : au niveau de la 5e côte, le nerf long thoracique se retrouve appliqué à la surface du serratus antérieur par un fascia sous tendu par une arcade vasculaire : zone de possible souffrance neurologique
  • Possible traitement chirurgical en fonction de l’étiologie
82
Q

Compressions nerveuses

A quoi correspond l’arthropathie acromio-claviculaire ?

A

L’atteinte de l’articulation acromio-claviculaire peut être dégénérative (arthrose) ou successive à une luxation acromio- claviculaire (traumatisme).

Dans les 2 cas, sa lésion entraine une douleur sur la face supérieure de l’épaule, locale et bien ciblée sur l’articulation. Dans le cas d’une phase inflammatoire, sa douleur peut irradier jusqu’au coude homolatéral, face externe du bras

83
Q

compressions nerveuses

Quel traitemnt pour l’arthropathie acromio-claviculaire

A

Le traitement conservateur est très efficace (chiropraxie, kinésithérapie, Ktaping, infiltrations)
Le traitement chirurgical consiste à une acromioplastie.

84
Q

A quoi correspond la dyskinesie scapulaire ?

A

La dyskinésie scapulaire se définit par toute modification du mouvement naturel de l’omoplate lors de sa mobilisation (notamment lors du rythme scapulo-humérale), entrainant une dysfonction statique et dynamique.

Au niveau symptomatologique, cela entraine des douleurs scapulo- humérales diffuses, chroniques, généralement interscapulaire et homolatérale à la scapula atteinte. Elle s’accompagne généralement de troubles posturaux du travailleur sédentaire (upper cross syndrom, épaules antéro-supérieures)

L’EMG est bien sur négatif, c’est un trouble postural ; mais il permet de la différencier d’une atteinte tronculaire du long thoracic nerve

Elle s’accompagne souvent de dysfonctions vertébrales thoraciques

85
Q

Comment traite-t-on la dyskinesie scapulaire ?

A

Traitement : thérapie manuelle + réhabilitation active

Les 4 meilleurs exercices de réhabilitation scapulaire, afin de renforcer le muscle serratus antérieur et les muscles trapèze moyen et inférieur
- Push up plus
- Scaption
- Rowing
- Press-down

ll faut consulter dès l’apparition des symptômes. Des soins immédiats empêchent souvent l’aggravation du problème.