Coude Flashcards

1
Q

Donner 5 exemples d’atteintes péri articulaires du coude

A
  • Épicondylite (tennis elbow) et épitrochléite (golfer’s elbow) tendinopathies les plus fréquentes en cabinet, très douloureuses et invalidantes
  • Luxation
  • Bursite rétro-olécrânienne ou hygroma du coude : tuméfaction inflammatoire très superficielle, molle et fluctuante au niveau de l’olécrane
  • Compressions tronculaires : ulnaire, radiale, médiane
  • Ostéome calcifiant : après la survenue d’un hématome musculaire, survient une calcification cicatricielle intramusculaire
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2
Q

Donner 3 atteintes articulaires du coude

A
  • Arthrose primitive
  • Arthrite (rhumatismale, infectieuse …)
  • CPPD
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3
Q

Donner 2 pathologies du coude chez l’enfant

A
  • Maladie de Panner (ostéonécrose du condyle huméral chez le garçon entre 4 à 10 ans)
  • L’ostéochondrite disséquante du condyle, également chez l’enfant
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4
Q

luxation de la tête radiale

Quel est le mécanisme derrière une luxation de la tête radiale de l’enfant ou pulled elbow ?

A

Désengagement de la tête radiale, survenant chez le jeune enfant, hors de l’articulation qu’elle forme avec le condyle huméral, souvent en cas de traction vers le haut trop brutale, le bras de l’enfant en extension ; le ligament annulaire se retrouve alors coincé dans l’articulation radio- humérale ;

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5
Q

Quel est le comportement de l’enfant ayant eu une luxation de la tête radiale ?

A

L’enfant n’utilise pas son bras atteint dont le coude apparaît en extension et l’avant-bras en pronation, la douleur étant bien localisée sur la tête radiale ; le thérapeute peut poser immédiatement le diagnostic rien qu’en observant l’enfant, au moment du déshabillage, qui esquive tout mouvements douloureux du bras ;

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6
Q

luxation de la tête radiale

Peut on observer visuellement la luxation ?

A

il n’y a pas de gonflement, de déformation ou de contusion au niveau du coude ou du poignet

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7
Q

luxation de la tête radiale

La douleur est-elle systématique ?

A

non à la palpation mais douleur en amenant l’avant bras en supination

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8
Q

Dans quels cas fait-on un examen radiologique dans le cas de la luxation de la tête radiale ?

A

qu’en présence de déformation ou des lésions de peau traumatiques de plus de 6 ans, ou si les manoeuvres de réduction ont échoué

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9
Q

luxation de la tête radiale

En quoi consiste le traitement ?

A

Il faut décoincer le ligament annulaire : manoeuvre de pronation-flexion ou supination-flexion –> click au moment de la manoeuvre

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10
Q

luxation de la tête radiale

Quelles sont les complications possibles ?

A

C’est l’inflammation des tendons (tendiopathie ou tendions) ou de l’insertion tendineuse (téno-périostite) du groupe des extenseurs de l’avant bras et du poignet au niveau de l’épicondyle latéral de l’humérus

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11
Q

épicondylite

Quels sont les muscles extenseurs et par quel nerf sont-ils innervés ?

A
  • L’Extensor Carpi Radialis Brevis (muscle 2ième radial) (1),
  • L’Extensor Digitorum (muscle Extenseur des doigts) (2),
  • L’Extensor Digiti Minimi (muscle Extenseur du 5ième doigt) (3),
  • L’Extensor Carpi Ulnaris (muscle Cubital Postérieur) (4),
  • L’Anconeus (muscle Anconé) (5)
  • et le Supinator (muscle Court Supinateur) (6).
    –> innervés par le nerf radial (C5 à C8)
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12
Q

Quelle tranche d’âge voit un pic d’épicondylite ?

A

30-50 ans

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13
Q

Comment caractérise-ton la douleur de l’épicondylite ?

A

Aigue, lancinante à l’effort et au stade avancé elle est continue et insomniante

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14
Q

Quelles sont les étiologies possibles de l’épicondylite ?

A
  • Un choc direct sur la zone d’insertion,
  • Un travail forcé inhabituel ou répétitif (jardinage, bricolage (l’électricien et le tournevis) …),
  • Le sport (tennis, golf, escrime, haltères…),
  • Idiopathique ;
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15
Q

A quoi est lié l’apparition d’épicondylite ?

A

L’apparition de l’épicondylite est souvent liée à la façon dont les travailleurs exécutent certains gestes, telles que la préhension, la torsion, l’extension du bras et le déplacement. Ces gestes peuvent devenir dangereux s’ils :
- Sont exécutés en position fixe ou dans une mauvaise position,
- Sont répétés constamment,
- Demandent une force excessive,
- Ne laissent pas à l’organisme le temps de récupérer après la sur- sollicitation.

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16
Q

épicondylite

Comment la douleur est-elle reproduite ? (triade de la tendinopathie)

A
  • La palpation directe de l’élément lésé
  • La contre-résistance musculaire (contraction du tendon)
  • L’étirement du tendon (amplitude passive)
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17
Q

épicondylite

Quels sont les symptômes de l’épicondylite ?

A
  • Apparait progressivement ou brusquement
  • une douleur au niveau de l’insertion peut produire des irradiations possibles dans l’avant-bras, main ou épaule –> mais irradiations type mécanique
  • patient handicapé dans sa vie quotidienne et augmentée par les gestes de al vie quotidienne (serrer une main, ouvrir une porte, porter un sac ou sport)
  • possible sensibilité au toucher externe du coude
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18
Q

épicondylite

Qu’observe-t-on à l’examen clinique ?

A

Mill, Cozen et étirement des doigts contre résistance en gardant le coude tendu douloureux

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19
Q

épicondylite

Que présente la radio ?

A

radio normale avec possibles calcifications type HAD

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20
Q

épicondylite

Quel est la stratégie de traitement ?

A

Voici les principales étapes du traitement :
* Prise en charge chiropratique (ajustements, tissus mous,…)
* Le repos (arrêt des activités responsables de l’épicondylite),
* L’application de glace,
* Éventuellement, l’administration de médicaments pour réduire l’inflammation (A.I.N.S local (crème), antalgiques…),
* De la physiothérapie (dont les ondes de choc), de la mésothérapie…
* « Stretching + automassage + MTP »
* Rééducation : « super 7 épicondylitis » par exemple
L’infiltration cortisonée peut être envisagée en cas d’échec du traitement manuel, et possible au maximum 3 fois par an.
Cependant, si le tendon est déjà lésé de façon importante, cette infiltration est contre-indiquée ; on pourra plutôt aller vers le PRP.

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21
Q

Que signifierait une réponse au Doppler-couleur ?

A

une néo-vascularisation et une atteinte ancienne et majeure des tendons

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22
Q

épitrochléite

Que désigne une épitrochléite ?

A

téno-périostite ou tendinopathie des muscles épitrochléens au niveau de l’épicondyle médial de l’humérus

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23
Q

épitrochléite

Quels sont les muscles en question et qui les innerve ?

A
  • Le Pronator Teres (muscle Rond Pronateur) (1),
  • Le Flexor Carpi Radialis (muscle fléchisseur radial du carpe) (2),
  • Le Palmaris Longus (muscle Long Palmaire) (3),
  • Le Flexor Digitorum Superficialis (muscle Fléchisseur Commun Superficiel des doigts) (4)
  • S’ajoute le Flexor Carpi Ulnaris, mais qui est lui innervé par le nerf ulnaire (5)
    –> ++ médian
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24
Q

épitrochléite

Quels sont les signes cliniques ?

A

L’épitrochléite peut se manifester par une grande sensibilité au toucher de la face interne du coude.
Cette sensibilité devient douloureuse lorsque le poignet et le coude accomplissent certains mouvements, par exemple :
- Étendre le coude et le poignet de manière passive (étirement en passif des fléchisseurs et manœuvre homonyme),
- Tenter de fléchir le poignet contre résistance tout en gardant le coude fléchi ou tendu (Manœuvre homonyme),
- La douleur est localisée cette fois sur la partie interne du coude, mais peut irradier de la même manière vers la main, ou l’épaule ;
Traitement identique à celui de l’épicondylite.

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25
Q

Quel est le traitement de l’épitrochléite ?

A

pareil que épicondylite :Voici les principales étapes du traitement :
* Prise en charge chiropratique (ajustements, tissus mous,…)
* Le repos (arrêt des activités responsables de l’épicondylite),
* L’application de glace,
* Éventuellement, l’administration de médicaments pour réduire l’inflammation (A.I.N.S local (crème), antalgiques…),
* De la physiothérapie (dont les ondes de choc), de la mésothérapie…
* « Stretching + automassage + MTP »
* Rééducation : « super 7 épicondylitis » par exemple
L’infiltration cortisonée peut être envisagée en cas d’échec du traitement manuel, et possible au maximum 3 fois par an.
Cependant, si le tendon est déjà lésé de façon importante, cette infiltration est contre-indiquée ; on pourra plutôt aller vers le PRP.

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26
Q

hygroma

Que désigne la bursite rétro-olécrânienne ou hygroma?

A

C’est une tuméfaction très superficielle, molle et fluctuante au niveau de l’olécrane

27
Q

hygroma

Quelles sont les étiologies de la bursite rétro-olécrânienne ?

A

On la retrouve chez le poseur de sol, à cause d’une station prolongée sur les coudes (frottements répétés), ou bien lors de traumatismes directs sur le coude (et/ou chocs répétés),
- Traumatique possible.
- Pathologie du sportif (tennis).
- Éliminer une cause infectieuse : Il est possible d’avoir une bursite infectieuse (il faut rechercher une voie d’entrée dans ce cas (coupure, plaie…)) ou bien goutteuse ;
- Elle peut sur venir de manière idiopathique.

28
Q

hygroma

Quels sont les signes cliniques de l’hygroma ?

A

Début lent, progressif.
La douleur peut augmenter à la palpation, lors de la pression digitale ;
Les amplitudes de mouvements sont limitées ;
S’il y a chronicité, il y a un épaississement de la bourse et une présence de nodules

29
Q

hygroma

Dans quel cas considère-t-on une bursectomie ?

A

S’il y a chronicité, il y a un épaississement de la bourse et une présence de nodules

30
Q

hygroma

Quel est le traitement pour l’hygroma?

A
  • Glace et diminution de l’activité permettent à l’inflammation de diminuer d’elle-même.
  • Pansement compressif
  • Traitement allopathique.
31
Q

Tunnel ulnaire

Que désigne le syndrome du tunnel ulnaire ou syndrome de la gouttière épitrochléo-olécrânienne médiale ?

A

Compression du nerf ulnaire qui passe ne arrière de l’axe de rotation du coude dans la gouttière épitrochléo-olécranienne puis s’engage sous des arcades fibreuses à la partie haute de l’avant-bras sur son versant interne –> nerf ulnaire en situation d’étirement en flexion/extension du coude

32
Q

Tunnel ulnaire

Quelles sont les caractéristiques du syndrome du tunnel ulnaire ?

A

On retrouve les mêmes caractéristiques que le syndrome du canal de Guyon (principal D.D.X.) :
- Fonte possible de la région hypothénarienne,
- Douleurs diffuses versant antero-interne de l’avant-bras
- Paresthésies face interne avant-bras et 4ie/5iedoigt
L’élément clé du DDX est la présence de paresthésie à la fois sur le versant dorsal et palmaire des doigts, contrairement au canal de Guyon qui ne présente qu’une atteinte sur le versant palmaire car la branche dorsale du nerf ulnaire sort avant le canal de Guyon

33
Q

Donner les étiologies du syndrome du tunnel ulnaire

A
  • Traumatisme (récent, ancien avec cal osseux, étirement).
  • Activité sportive
  • Activité professionnelle
  • Facteurs anatomiques
  • Prolifération synoviale (P.R.)
  • Kystes synoviaux
  • Tumeurs nerveuses et des parties molles
34
Q

tunnel ulnaire

Donner les symptômes du syndrome du tunnel ulnaire.

A
  • début insidieux avec des engourdissements des 4e et 5e doigts et bord ulnaire de la main
  • sensation fréquente de brulures
  • hypoesthésie progressive
  • perte de force (parésie) de force du poignet
35
Q

Tunnel ulnaire

Que recherche l’examen clinique ?

A
  • Signes sensitifs : Modification et/ou diminution des perceptions sensitives au toucher ou à la stimulation des pulpes du cinquième et de la partie interne du quatrième doigt, diminution de la sensibilité de la partie dorsale de la région interne de la main (en comparaison avec le côté opposé).
  • Signes moteurs : les plus précoces sont caractérisés par une maladresse, une faiblesse dans les mouvements fins de la main et des doigts, une difficulté croissante à écarter les doigts (inter-osseux), déficit de l’adduction de l’auriculaire, une perte de force de la pince pouce-index (ADD du pouce) que l’on peut mettre en évidence par le Signe de FROMENT. Il existe quelques fois une amyotrophie (perte de volume des muscles) des muscles interosseux de la main et principalement de la masse musculaire située entre le pouce et l’index à la face dorsale de la main. Rechercher un signe de Wartenberg et de griffe cubitale
    Autres signes à rechercher :
  • Palpation du nerf ulnaire dans la gouttière (vérifier s’il ne déjante pas (sort de sa gouttière) en flexion),
  • Sa localisation : luxation ?
  • Sa mobilité en comparant avec le côté opposé ;
    Le « point ulnaire», véritable zone gâchette se situant à l’entrée de l’arcade du flexor carpi ulnaris (signe de TINEL du coude) ;
36
Q

tunnel ulnaire

Quel examen complémentaire pour le syndrome du tunnel ulnaire ?

A

L’électromyogramme est l’examen-clé : il doit être fait de façon rigoureuse : il a pour principe de mesurer la vitesse de conduction par le nerf d’une stimulation électrique : il enregistre une diminution de la vitesse de l’influx lors du passage du coude et quantifie l’importance de la compression (étude de la trophicité des muscles innervés par le nerf) ; permet de savoir le siège de la compression

37
Q

Tunnel ulnaire

On distingue combien de stades de gravité du syndrome du tunnel ulnaire et quels sont-ils ?

A

Différentes classifications existent. On distingue 3 stades de gravité différente et conditionnant la qualité du résultat post-opératoire :
- STADE I (forme minime) caractérisé par uniquement des engourdissements et paresthésies, sans troubles moteurs, de pronostic toujours favorable ;
- STADE II (forme intermédiaire) avec troubles sensitifs subjectifs et objectifs (mineurs), troubles moteurs discrets (à l’effort), de bon pronostic à condition que le traitement soit précoce ;
- STADE III (forme sévère) avec troubles sensitifs nets, troubles moteurs évidents et amyotrophie.
Prise en charge chiropratique dépendant du stade d’évolution : stade I, feu vert. Stade II, feu orange avec vigilance sur l’évolution
Stade III : urgence, à référer immédiatement vers médecin famille / neurologue

38
Q

Tunnel ulnaire

Traitement du syndrome du tunnel ulnaire ?

A
  • Traitement médical : infiltration.
  • Traitement chirurgical à évoquer :
    o Absence d’amélioration thérapeutique.
    o Aggravation des signes neurologiques.
    o Immédiatement selon l’étiologie (traumatique).
    o En cas de luxation complète du nerf ulnaire.
    Il peut persister après la libération chirurgicale, des fourmillements plus ou moins importants des deux doigts internes et/ou une perte de force (compressions anciennes notamment).
39
Q

compression du nerf radial

Quelle branche du nerf radial est la plus atteinte ?

A

, c’est le plus souvent la branche postérieure (profonde) (nerf interosseux postérieur) du nerf qui est compressée au niveau du court supinateur dans l’arcade de Fröhse, loge fibreuse s’étendant de l’épicondyle à l’aponévrose des fléchisseurs

40
Q

compression radiale

Quelles sont les étiologies d’une compression du nerf radial ?

A

On retrouve comme étiologies une cause professionnelle, un traumatisme, de l’arthrose du coude.
Également un lipome, un fibrome, un kyste synovial : tout élément compressif

41
Q

Compression radiale

Que retrouve-ton à l’examen clinique dans le cas d’une compression radiale ?

A

Douleur spontanée de la région épicondylienne.
Atteinte motrice des extenseurs innervés par le nerf radial ;
Le poignet présente de ce fait une attitude en flexion ; douleurs tenaces ; parfois nocturnes
Paresthésies (fourmillements) dans le territoire du nerf : face postérieure avant-bras et face dorsale de la main
Signes :
* Supination résistée : testing orthopédique
* Étirement du nerf radial : ULTT radial +
* Signe irritatif du nerf en regard de l’arcade de Fröhse : palpation
DDX principal : Épicondylite (mais qui n’a elle, AUCUN signe neurologiques) ;

42
Q

compression radiale

Quels examens complémentaires pour la compression radiale ?

A
  • L’échographie qui va confirmer la compression et l’épaississement du nerf radial, notamment dans l’arcade de Fröhse ;
  • L’électromyogramme qui va confirmer le DX, quantifier la compression et donner un pronostic ;
  • Une I.R.M. en complément pour l’association avec l’épicondylite ;
43
Q

compression radiale

Quel traitement pour la compression radiale ?

A
  • Prise en charge chiropratique,
  • Repos,
  • Infiltrations,
  • Arrêt des activités ayant produit l’inflammation ;
  • M.T.P./triggers sur le court supinateur ;
  • Chirurgie en cas d’absence d’amélioration clinique ou aggravation des signes cliniques.
44
Q

compression médiale

Quels sont les sites de compression du nerf médian ?

A

Au niveau du coude et de l’avant-bras, il existe 3 zones de compression :
* Au niveau du ligament de Struthers
* Au niveau du muscle du rond-pronateur
* (Au niveau de l’arcade des fléchisseurs communs superficiels)

45
Q

compression du nerf médian

Étiologies de la compression du nerf médian

A

Cause de compression du nerf médian sont les variantes anatomiques :
- Au-dessus du coude par un éperon osseux supra condylaire (supracondylar process)
- Ou au-dessus de l’épitrochlée (existence du ligament de STRUTHER (1%) ou ligament brachial interne) ;
Le ligament de STRUTHERS correspond à une bande de tissus fibreux reliant l’extrémité de l’éperon supra condylaire à l’épitrochlée ; il faut noter que l’éperon supra condylaire est une anomalie et peut être la cause de la compression du nerf médian ;
Après avoir quitté la gouttière bicipitale interne, le nerf médian s’engage entre les deux chefs huméral et cubital du rond pronateur puis sous l’arcade du Fléchisseur commun superficiel pour cheminer dans l’avant-bras entre le FCS et le FCP
Il existe ainsi 2 zones potentielles de syndrome canalaire :
- Entre les deux chefs du rond pronateur : syndrome du rond pronateur
- Très rarement, au niveau de l’arcade du FCS (ex-STRUTHERS)
Une tronculopathie du nerf médian peut se rencontrer au niveau du coude, là où le nerf passe à travers le rond pronateur ou pronator teres :
 On l’appelle «pronator syndrome» ou «syndrome du rond pronateur »

46
Q

Compression nerf médian

comment caractérise-t-on la douleur liée à une compression du nerf médian ?

A
  • Douleurs vagues, à type d’inconfort de l’avant-bras avec possibles irradiations, douleurs non nocturnes.
  • Principal DDX : Syndrome du Canal Carpien. La clinique est strictement similaire au canal carpien mais avec un point exquis dans le rond pronateur et une douleur plus haut-située dans l’avant-bras
47
Q

compression du nerf médian

Que retrouve-ton à l’examen clinique pour une compression du nerf médian ?

A
  • Caractérisée par l’existence de troubles sensitifs et/ou moteurs dans le territoire du nerf médian
  • Même caractéristiques que le syndrome du canal carpien (principal ddx)
    o Possible fonte de la région thénar,
    o Possibles douleurs associées face antéro-externe de l’avant-bras
    o Paresthésies face palmaire 3 premiers doigts de la main
    Cliniquement, la différence se fait avec la localisation douloureuse :
  • Pour une origine proximale reliée au ligament de Struthers, on retrouvera une douleur locale au niveau de l’épitrochlée
  • Pour une origine plus distale au niveau du rond pronateur, on retrouvera une pronation en contre résistance et une palpation du rond pronateur très douloureuse, avec un trigger point pouvant redéclencher les paresthésies distalement
    Pour le canal carpien (cours main), la douleur sera bien centrée principalement sur la face dorsale du poignet.
48
Q

compression nerf médian

Quel examen complémentaire et traitement pour la compression du nerf médian ?

A
  • Le diagnostic se fait sur l’électromyogramme avec recherche d’un bloc de conduction localisée ;
  • En cas de conflit dans une arcade, le nerf peut apparaitre épaissit et dans ce cas, visualisable par l’échographie ;
  • Prise en charge chiropratique +++
  • Le traitement est médical : orthèse, stretching, automassage, manipulations
  • Si échec : possible chirurgie
49
Q

compression nerf interosseux antérieur

Qu’innerve le nerf interosseux antérieur ?

A

Flexor pollicis longus
Portion latérale du fléchisseur profond des doigts
Carré pronateur

50
Q

compression nerf interosseux

Quelle est la présentation typique de la compression du nerf interosseux antérieur et sa symptomatologie?

A

apparition rapide puis prédominance motrice après une phase douloureuse qui “classiquement” disparaît mais peut persister; pas de déficit sensible et survient inopinément
- Faiblesse musculaire fléchisseur du pouce (impossibilité de faire un O avec les deux premiers doigts)
- Peu ou pas de paresthésies
- Examens paracliniques : EMG, IRM, si nécessaire

51
Q

compression nerf interosseux

donner les étiologies de la compression du nerf interosseux antérieur

A

post-opératoire, plâtre variante anatomiques haltérophilie, hyper pronation forcée, chute, tumeurs partie molles, kystes …

52
Q

arthrose du coude

A quoi est du l’arthrose du coude ?

A

toujours secondaire à un traumatisme antérieur, un métier spécifique, ou toute autre anomalie ;
On la retrouve dans les métiers avec effort : ouvrier travaillant avec un marteau-piqueur, peintre bâtiment, …

53
Q

arthrose du coude

Quelle est la présentation typique d’une arthrose du coude ?

A

On retrouve peu de douleurs (sinon, il y a une origine péri-articulaire) mais des craquements, de l’instabilité…
Les signes radiologiques correspondent de façon prédominante à une formation de loose-body et des ostéophytes ; Le signe retrouvé le plus fréquemment est un éperon olécranien au niveau de l’insertion tricipitale ;

54
Q

A quoi correspond la maladie de PANNER ?

A

Ostéonécrose (avasculaire) du condyle de l’humérus ;
Survient particulièrement chez le garçon entre 4 et 10 ans;

55
Q

Donner les étiologies de la maladie de Panner.

A

Des traumatismes répétés sont la principale étiologie comme les sports avec lancé de ballon/balles, tennis, gymnastique, …

56
Q

Présentation typique de PANNER

A

On retrouve une douleur localisée sur l’épicondyle à la palpation, un possible gonflement, une raideur, et une contracture en flexion ;
Pas de fragments osseux en radiologie
Potentiel évolutif variable.

57
Q

Que présente la radio chez PANNER?

A

Diagnostic radiologique.
* Lacune sur noyau condylien latéral.
* Fragmentations avec zones lytiques et scléreuses.
* Absence de fragments osseux libéré dans l’articulation.
Radiologiquement, les caractéristiques au niveau du condyle sont comparables à ceux de l’épiphysiolyse, avec une sclérose, des fissures, des fragmentations, un effondrement et une réossification.

58
Q

Quelles sont les phases de la maladie PANNER ?

A
  • Nécrose de la totalité du noyau condylien
  • Revascularisation
  • Ré-ossification
    La guérison clinique et radiologique est spontanée, en deux ans environ ;
59
Q

Traitement de Panner

A

: repos sportif (3 mois), orthèse ou courte immobilisation, AINS, antalgiques si nécessaire

60
Q

A quoi correspond l’ostéochondrite disséquante du capitulum ?

A

Ostéonécrose avasculaire du condyle huméral
Sollicitations répétées en valgus au cours du lancer responsable d’hyperpression sur la tête radiale sur le condyle latéral.
Garçons entre 12 et 16 ans.
Elle fait suite souvent à des activités sportives de lancer ;

61
Q

Signes radio de ODC

A

Les signes radiologiques montrent un fragment radio-opaque (éperon osseux) qui se détache, laissant une « raréfaction kystique » au niveau du condyle ;
* Bilatéral dans 5 à 20% des cas.
* Moins bon pronostic qu’une maladie de Panner mais plus fréquent.
* Clinique non spécifique

62
Q

douleur ?

A

Occasionnellement, le fragment détaché se déplace du condyle de manière distale et entraîne alors une symptomatologie douloureuse ;
En dehors de cela, on ne retrouve pas de douleur, mais une instabilité du coude, ainsi que des craquements, et un blocage en cas de loose-body ;
Épanchement intra-articulaire possible.

63
Q

examen complémentaire ?

A
  • Radiographie standard
  • I.R.M. ou arthro-IRM
64
Q

Traitement ?

A

Traitement selon lésion stable ou instable.
- Lésion stable : cessation activité sportive (12semaines), orthèse souple, disparition des lésions radiologiques sous 6 à 12 mois.
- Indication chirurgicale (arthroscopie) si échec du traitement conservateur ou présence d’un corps étranger.
Pronostic dépend de l’étendue de la lésion.
De nombreux patients gardent des douleurs et un flexum du coude, d’où une difficulté à reprendre le sport de haut niveau.