Coude Flashcards
Donner 5 exemples d’atteintes péri articulaires du coude
- Épicondylite (tennis elbow) et épitrochléite (golfer’s elbow) tendinopathies les plus fréquentes en cabinet, très douloureuses et invalidantes
- Luxation
- Bursite rétro-olécrânienne ou hygroma du coude : tuméfaction inflammatoire très superficielle, molle et fluctuante au niveau de l’olécrane
- Compressions tronculaires : ulnaire, radiale, médiane
- Ostéome calcifiant : après la survenue d’un hématome musculaire, survient une calcification cicatricielle intramusculaire
Donner 3 atteintes articulaires du coude
- Arthrose primitive
- Arthrite (rhumatismale, infectieuse …)
- CPPD
Donner 2 pathologies du coude chez l’enfant
- Maladie de Panner (ostéonécrose du condyle huméral chez le garçon entre 4 à 10 ans)
- L’ostéochondrite disséquante du condyle, également chez l’enfant
luxation de la tête radiale
Quel est le mécanisme derrière une luxation de la tête radiale de l’enfant ou pulled elbow ?
Désengagement de la tête radiale, survenant chez le jeune enfant, hors de l’articulation qu’elle forme avec le condyle huméral, souvent en cas de traction vers le haut trop brutale, le bras de l’enfant en extension ; le ligament annulaire se retrouve alors coincé dans l’articulation radio- humérale ;
Quel est le comportement de l’enfant ayant eu une luxation de la tête radiale ?
L’enfant n’utilise pas son bras atteint dont le coude apparaît en extension et l’avant-bras en pronation, la douleur étant bien localisée sur la tête radiale ; le thérapeute peut poser immédiatement le diagnostic rien qu’en observant l’enfant, au moment du déshabillage, qui esquive tout mouvements douloureux du bras ;
luxation de la tête radiale
Peut on observer visuellement la luxation ?
il n’y a pas de gonflement, de déformation ou de contusion au niveau du coude ou du poignet
luxation de la tête radiale
La douleur est-elle systématique ?
non à la palpation mais douleur en amenant l’avant bras en supination
Dans quels cas fait-on un examen radiologique dans le cas de la luxation de la tête radiale ?
qu’en présence de déformation ou des lésions de peau traumatiques de plus de 6 ans, ou si les manoeuvres de réduction ont échoué
luxation de la tête radiale
En quoi consiste le traitement ?
Il faut décoincer le ligament annulaire : manoeuvre de pronation-flexion ou supination-flexion –> click au moment de la manoeuvre
luxation de la tête radiale
Quelles sont les complications possibles ?
C’est l’inflammation des tendons (tendiopathie ou tendions) ou de l’insertion tendineuse (téno-périostite) du groupe des extenseurs de l’avant bras et du poignet au niveau de l’épicondyle latéral de l’humérus
épicondylite
Quels sont les muscles extenseurs et par quel nerf sont-ils innervés ?
- L’Extensor Carpi Radialis Brevis (muscle 2ième radial) (1),
- L’Extensor Digitorum (muscle Extenseur des doigts) (2),
- L’Extensor Digiti Minimi (muscle Extenseur du 5ième doigt) (3),
- L’Extensor Carpi Ulnaris (muscle Cubital Postérieur) (4),
- L’Anconeus (muscle Anconé) (5)
- et le Supinator (muscle Court Supinateur) (6).
–> innervés par le nerf radial (C5 à C8)
Quelle tranche d’âge voit un pic d’épicondylite ?
30-50 ans
Comment caractérise-ton la douleur de l’épicondylite ?
Aigue, lancinante à l’effort et au stade avancé elle est continue et insomniante
Quelles sont les étiologies possibles de l’épicondylite ?
- Un choc direct sur la zone d’insertion,
- Un travail forcé inhabituel ou répétitif (jardinage, bricolage (l’électricien et le tournevis) …),
- Le sport (tennis, golf, escrime, haltères…),
- Idiopathique ;
A quoi est lié l’apparition d’épicondylite ?
L’apparition de l’épicondylite est souvent liée à la façon dont les travailleurs exécutent certains gestes, telles que la préhension, la torsion, l’extension du bras et le déplacement. Ces gestes peuvent devenir dangereux s’ils :
- Sont exécutés en position fixe ou dans une mauvaise position,
- Sont répétés constamment,
- Demandent une force excessive,
- Ne laissent pas à l’organisme le temps de récupérer après la sur- sollicitation.
épicondylite
Comment la douleur est-elle reproduite ? (triade de la tendinopathie)
- La palpation directe de l’élément lésé
- La contre-résistance musculaire (contraction du tendon)
- L’étirement du tendon (amplitude passive)
épicondylite
Quels sont les symptômes de l’épicondylite ?
- Apparait progressivement ou brusquement
- une douleur au niveau de l’insertion peut produire des irradiations possibles dans l’avant-bras, main ou épaule –> mais irradiations type mécanique
- patient handicapé dans sa vie quotidienne et augmentée par les gestes de al vie quotidienne (serrer une main, ouvrir une porte, porter un sac ou sport)
- possible sensibilité au toucher externe du coude
épicondylite
Qu’observe-t-on à l’examen clinique ?
Mill, Cozen et étirement des doigts contre résistance en gardant le coude tendu douloureux
épicondylite
Que présente la radio ?
radio normale avec possibles calcifications type HAD
épicondylite
Quel est la stratégie de traitement ?
Voici les principales étapes du traitement :
* Prise en charge chiropratique (ajustements, tissus mous,…)
* Le repos (arrêt des activités responsables de l’épicondylite),
* L’application de glace,
* Éventuellement, l’administration de médicaments pour réduire l’inflammation (A.I.N.S local (crème), antalgiques…),
* De la physiothérapie (dont les ondes de choc), de la mésothérapie…
* « Stretching + automassage + MTP »
* Rééducation : « super 7 épicondylitis » par exemple
L’infiltration cortisonée peut être envisagée en cas d’échec du traitement manuel, et possible au maximum 3 fois par an.
Cependant, si le tendon est déjà lésé de façon importante, cette infiltration est contre-indiquée ; on pourra plutôt aller vers le PRP.
Que signifierait une réponse au Doppler-couleur ?
une néo-vascularisation et une atteinte ancienne et majeure des tendons
épitrochléite
Que désigne une épitrochléite ?
téno-périostite ou tendinopathie des muscles épitrochléens au niveau de l’épicondyle médial de l’humérus
épitrochléite
Quels sont les muscles en question et qui les innerve ?
- Le Pronator Teres (muscle Rond Pronateur) (1),
- Le Flexor Carpi Radialis (muscle fléchisseur radial du carpe) (2),
- Le Palmaris Longus (muscle Long Palmaire) (3),
- Le Flexor Digitorum Superficialis (muscle Fléchisseur Commun Superficiel des doigts) (4)
- S’ajoute le Flexor Carpi Ulnaris, mais qui est lui innervé par le nerf ulnaire (5)
–> ++ médian
épitrochléite
Quels sont les signes cliniques ?
L’épitrochléite peut se manifester par une grande sensibilité au toucher de la face interne du coude.
Cette sensibilité devient douloureuse lorsque le poignet et le coude accomplissent certains mouvements, par exemple :
- Étendre le coude et le poignet de manière passive (étirement en passif des fléchisseurs et manœuvre homonyme),
- Tenter de fléchir le poignet contre résistance tout en gardant le coude fléchi ou tendu (Manœuvre homonyme),
- La douleur est localisée cette fois sur la partie interne du coude, mais peut irradier de la même manière vers la main, ou l’épaule ;
Traitement identique à celui de l’épicondylite.
Quel est le traitement de l’épitrochléite ?
pareil que épicondylite :Voici les principales étapes du traitement :
* Prise en charge chiropratique (ajustements, tissus mous,…)
* Le repos (arrêt des activités responsables de l’épicondylite),
* L’application de glace,
* Éventuellement, l’administration de médicaments pour réduire l’inflammation (A.I.N.S local (crème), antalgiques…),
* De la physiothérapie (dont les ondes de choc), de la mésothérapie…
* « Stretching + automassage + MTP »
* Rééducation : « super 7 épicondylitis » par exemple
L’infiltration cortisonée peut être envisagée en cas d’échec du traitement manuel, et possible au maximum 3 fois par an.
Cependant, si le tendon est déjà lésé de façon importante, cette infiltration est contre-indiquée ; on pourra plutôt aller vers le PRP.