Pneumopathies Flashcards
Quelles sont les 3 catégories de pneumonies ?
Pneumonies aigues communautaires (PAC) // Pneumonies associées aux soins // Pneumonies aiguës des immunodéprimés.
Définition d’une penumopathie alvéolaire ou segmentaire :
Il s’agit d’une infection au niveau d’une alvéole, avec accumulation de pus (polynucléaires altérés) à l’intérieur des alvéoles, créant une obstruction de l’alvéole.
L’origine de la pneumonie est donc l’alvéole, les bronches ne sont pas touchées (dans un premier temps) seules les alvéoles apparaissent opaques à la radio.
Définition d’une pneumopathie interstitielle :
Pneumonie bilatérale (plus diffuse) qui part du médiastin vers la périphérie. D’un point de vue physiopathologique, c’est une pneumonie liée à une infection de l’interstitium (canaux lymphatiques le long des bronches). Inflammation importante le long des bronches, bronchioles et alvéoles, sans pus dans les alvéoles. Cela donne une opacité réticulaire qui suit les axes vasculaires, lymphatiques et bronchiques.
Radio : réticulations qui partent du médiastin de façon centrifuge pouvant donner des réticulations en nid d’abeille et/ou des microdules disséminés, accentuation de la trame normale (pas toujours évident à voir), prédomine aux bases mais peut aussi se retrouver dans les sommets.
Scanner : trames épaissies au niveau des axes bronchiques et vasculaires
S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?
Pneumopathie alvéolaire ou segmentaire : Pneumonie condensée avec un infiltrat, d’allure systématisée. Ici, pneumonie du lobe supérieur droit. La grande scissure est bien visible et limite l’opacité.
S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?
Pneumopathie interstitielle : Radio : réticulations qui partent du médiastin de façon centrifuge pouvant donner des réticulations en nid d’abeille et/ou des microdules disséminés, accentuation de la trame normale (pas toujours évident à voir), prédomine aux bases mais peut aussi se retrouver dans les sommets.
S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?
Pneumopathie intersitielle : Scanner : trames épaissies au niveau des axes bronchiques et vasculaires
S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?
Pneumopathie alvéolaire ou segmentaire (systématisée en règle lobaire ou segmentaire) : . On observe un bronchogramme aérien (flèche au scanner), les bronches sont bien visibles, on les voit se diviser. Typique d’une pneumonie systématisée lobaire ou segmentaire.
Définition d’une Bronchopneumonie :
Touche à la fois les bronches et les alvéoles (forme grave)
Atteinte interstitielle et alvéolaire. Donne souvent des nodules disséminés, mal limités de plus grande taille (10-15 mm) plus ou moins confluent à prédominance périhilaire.
Complication de la grippe.
Dans la très grande majorité des penumopathies, connait-on le germe impliqué (si oui quel est-il) ?
NON, dans 50% des pneumopathies on ignore quel est le pathogène en cause
Citer les principales bactéries impliquées dans les pneumopathies :
bactéries 25-30% : pneumocoque (30-50%), Haemophilus influenzae, staphylocoque, Bacille à Gram Négatif, germes anaérobies (dans le tube digestif ou dans les dents) + bactéries intracellulaires (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia, Coxiella, Légionella)
Citer lesvirus principalement impliqués dans les pneumopathies :
Virus (15%) : grippe, VRS, paramyxovirus, adénovirus
Cas clinique : Homme de 38 ans se plaint brutalement d’un point de côté thoracique, fièvre à 40°C en quelques heures avec frissons puis toux et expectorations rapidement purulentes. A l’auscultation : PAS de râles bronchiques, foyers de crépitants localisés à la base gauche.
RP : Condensation alvéolaire systématisée
NFS : Hyperleucocytose très franche 17600 GB (87% PNN)
Quel est votre diagnostic ?
CRP : très élevée 160 mg/l (Normale inférieure à 5)
Pneumonie Franche Lobaire Aigüe (PFLA)
Décrire l’aspect clinique et les germes les plus souvent en cause dans les formes typiques de Pneumonie franche lobaire aigue :
Forme typique : due à Streptococcus pneumoniae (plus rarement à Haemophilus) // début brutal (d‘une heure à l’autre) avec point de côté douloureux, fièvre jusqu’à 40°C, avec frissons // en 24-48h : phase dite d’état caractérisée par : toux avec expectorations purulentes, dyspnée, syndrome infectieux sévère (parfois herpès), asthénie, matité à la percussion, à l’auscultation foyer de crépitants (avec parfois au centre de ce foyer un souffle tubaire), peut se compliquer de pleurésie ou d’abcès.
Examens complémentaires à réaliser devant une Pneumonie Franche lobaire aigue :
Examens complémentaires : bilan sanguin : NFS revèle une polynucléose, CRP très augmentée // hémoculture positive dans 25-30% des cas // antigène urinaire pneumo (test immunologique souvent utilisé en urgence) : positif dans 50 à 75% des cas, score lié à l’hémoculture // ECBC/LBA : PNN + pneumo (ED, culture) // RP : Opacité alvéolaire systématisée avec bronchogramme aérien
Quels est le principal germe en cause devant les Pneumonie France lobaire aigue :
Principal germe en cause : Pneumocoque : cocci à GRAM+, regroupés par 2 ou en chainette // saprophyte des voies respiratoires hautes, transmission interhumaine possible,
rencontré dans 50 à 75% des pneumonies communautaires.