Pneumopathies Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 catégories de pneumonies ?

A

Pneumonies aigues communautaires (PAC) // Pneumonies associées aux soins // Pneumonies aiguës des immunodéprimés.

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2
Q

Définition d’une penumopathie alvéolaire ou segmentaire :

A

Il s’agit d’une infection au niveau d’une alvéole, avec accumulation de pus (polynucléaires altérés) à l’intérieur des alvéoles, créant une obstruction de l’alvéole.

L’origine de la pneumonie est donc l’alvéole, les bronches ne sont pas touchées (dans un premier temps) seules les alvéoles apparaissent opaques à la radio.

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3
Q

Définition d’une pneumopathie interstitielle :

A

Pneumonie bilatérale (plus diffuse) qui part du médiastin vers la périphérie. D’un point de vue physiopathologique, c’est une pneumonie liée à une infection de l’interstitium (canaux lymphatiques le long des bronches). Inflammation importante le long des bronches, bronchioles et alvéoles, sans pus dans les alvéoles. Cela donne une opacité réticulaire qui suit les axes vasculaires, lymphatiques et bronchiques.

Radio : réticulations qui partent du médiastin de façon centrifuge pouvant donner des réticulations en nid d’abeille et/ou des microdules disséminés, accentuation de la trame normale (pas toujours évident à voir), prédomine aux bases mais peut aussi se retrouver dans les sommets.

Scanner : trames épaissies au niveau des axes bronchiques et vasculaires

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4
Q

S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?

A

Pneumopathie alvéolaire ou segmentaire : Pneumonie condensée avec un infiltrat, d’allure systématisée. Ici, pneumonie du lobe supérieur droit. La grande scissure est bien visible et limite l’opacité.

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5
Q

S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?

A

Pneumopathie interstitielle : Radio : réticulations qui partent du médiastin de façon centrifuge pouvant donner des réticulations en nid d’abeille et/ou des microdules disséminés, accentuation de la trame normale (pas toujours évident à voir), prédomine aux bases mais peut aussi se retrouver dans les sommets.

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6
Q

S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?

A

Pneumopathie intersitielle : Scanner : trames épaissies au niveau des axes bronchiques et vasculaires

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7
Q

S’agit-il d’une pneumopathie intertisielle ou alvéolaire (segmentaire) ?

A

Pneumopathie alvéolaire ou segmentaire (systématisée en règle lobaire ou segmentaire) : . On observe un bronchogramme aérien (flèche au scanner), les bronches sont bien visibles, on les voit se diviser. Typique d’une pneumonie systématisée lobaire ou segmentaire.

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8
Q

Définition d’une Bronchopneumonie :

A

Touche à la fois les bronches et les alvéoles (forme grave)

Atteinte interstitielle et alvéolaire. Donne souvent des nodules disséminés, mal limités de plus grande taille (10-15 mm) plus ou moins confluent à prédominance périhilaire.

Complication de la grippe.

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9
Q

Dans la très grande majorité des penumopathies, connait-on le germe impliqué (si oui quel est-il) ?

A

NON, dans 50% des pneumopathies on ignore quel est le pathogène en cause

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10
Q

Citer les principales bactéries impliquées dans les pneumopathies :

A

bactéries 25-30% : pneumocoque (30-50%), Haemophilus influenzae, staphylocoque, Bacille à Gram Négatif, germes anaérobies (dans le tube digestif ou dans les dents) + bactéries intracellulaires (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia, Coxiella, Légionella)

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11
Q

Citer lesvirus principalement impliqués dans les pneumopathies :

A

Virus (15%) : grippe, VRS, paramyxovirus, adénovirus

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12
Q

Cas clinique : Homme de 38 ans se plaint brutalement d’un point de côté thoracique, fièvre à 40°C en quelques heures avec frissons puis toux et expectorations rapidement purulentes. A l’auscultation : PAS de râles bronchiques, foyers de crépitants localisés à la base gauche.

RP : Condensation alvéolaire systématisée

NFS : Hyperleucocytose très franche 17600 GB (87% PNN)

Quel est votre diagnostic ?

CRP : très élevée 160 mg/l (Normale inférieure à 5)

A

Pneumonie Franche Lobaire Aigüe (PFLA)

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13
Q

Décrire l’aspect clinique et les germes les plus souvent en cause dans les formes typiques de Pneumonie franche lobaire aigue :

A

Forme typique : due à Streptococcus pneumoniae (plus rarement à Haemophilus) // début brutal (d‘une heure à l’autre) avec point de côté douloureux, fièvre jusqu’à 40°C, avec frissons // en 24-48h : phase dite d’état caractérisée par : toux avec expectorations purulentes, dyspnée, syndrome infectieux sévère (parfois herpès), asthénie, matité à la percussion, à l’auscultation foyer de crépitants (avec parfois au centre de ce foyer un souffle tubaire), peut se compliquer de pleurésie ou d’abcès.

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14
Q

Examens complémentaires à réaliser devant une Pneumonie Franche lobaire aigue :

A

Examens complémentaires : bilan sanguin : NFS revèle une polynucléose, CRP très augmentée // hémoculture positive dans 25-30% des cas // antigène urinaire pneumo (test immunologique souvent utilisé en urgence) : positif dans 50 à 75% des cas, score lié à l’hémoculture // ECBC/LBA : PNN + pneumo (ED, culture) // RP : Opacité alvéolaire systématisée avec bronchogramme aérien

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15
Q

Quels est le principal germe en cause devant les Pneumonie France lobaire aigue :

A

Principal germe en cause : Pneumocoque : cocci à GRAM+, regroupés par 2 ou en chainette // saprophyte des voies respiratoires hautes, transmission interhumaine possible,
rencontré dans 50 à 75% des pneumonies communautaires.

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16
Q

Différences entre pneumonies lobaire (PFLA) et interstitielles (atypiques)

A
17
Q

Suite : Différences entre pneumonies lobaire (PFLA) et interstitielles (atypiques)

A
18
Q

De quoi s’accompagne la pneumopathie atypique (comparativement à la pneumonie typique) ?

A

d’une diffusion du germe dans plusieurs organes donc +++ signes extra-respiratoires (ORL, cutanés, digestifs, musculaires…)

19
Q

Pour les pneumonies atypiques à Mycoplasma pneumoniae, vous préciserez :

Les généralités sur le germe :

Les circonstances de survenue :

Le tableau et les particularités cliniques :

La biologie :

Ce que l’on aperçoit en radio de Thorax :

Par quoi passe le Diagnostic :

L’évolution :

Le traitement :

A

Généralités : Bacille GRAM-, sans paroi, multiplication intracellulaire, transmission interhumaine

Circonstances : poussées épidémiques hivernales, chez l’adulte jeune et l’enfant d’âge scolaire. 30% d’infections inapparentes, 50 % des pneumonies en collectivité.

Particularités cliniques : tableau viral avec signes extra pulmonaires : myalgies, pharyngite, otalgies, ectodermose pluriorificielle (aphtes autour des muqueuses)

Biologie : NFS normale ou hyperleucocytose (modérée) iférieur à 15 000/mm3, anémie hémolytique à agglutinines froides (25-40%) : les anticorps synthétisés contre mycoplasma pneumonia ont une certaine homologie avec certains anticorps des globules rouges, donc agglutination de GR, donc anémie.

Radio thorax : lésions interstitielles bilatérales, surtout aux lobes inférieurs

Diagnostic : PCR sur expectoration, sérologie retardée

Evolution : Bénigne durée 2-6 semaines

Traitement : Macrolides ou cyclines, durée 14 jours

20
Q

Pour les pneumonies atypiques à Legionella Pneumophila, vous préciserez :

Les généralités sur le germe :

Les circonstances de survenue :

Le tableau et les particularités cliniques :

La biologie :

Ce que l’on aperçoit en radio de Thorax :

Par quoi passe le Diagnostic :

Le traitement :

A

Généralités : Bacille à GRAM-, à multiplication intracellulaire, 6 sérotypes, de culture difficile et représente 3 à 10 % des PAC hospitalisées. Période d’incubation : 2-10 jours pour 97% des sujets étudiés.

Circonstances : Souvent chez l’adulte de plus de 50 ans, fumeur, éthylique ou immunodéprimé (cancer). Souvent contamination hydroaérique (air conditionné, douche…)

_Clinique :_ Température 40°C avec dissociation pouls (pouls faible à 90)
Pneumopathie bilobaire (interstitielle ou systématisée) évolue souvent vers SDRA (Syndrome de Détresse Respiratoire Aigu) Symptômes extrapulmonaires ++ : Neurologiques (céphalée, confusion) Digestifs (douleurs abdo, diarrhée) Myalgies

Radio : Opacité lobaire ou interstitielle

Biologie : Hyperleucocytose supérieure à 12 000 GM/mm3 à PN, Atteinte rénale, Hyponatrémie, Cytolyse hépatique, Augmentation CPK

Diagnostic : Ag soluble urinaire ++, PCR ou culture (mais plus long) sur crachats, aspiration bronchique, LBA, liquide pleural, Sérodiagnostic : taux supérieur à 1/128

Traitement : Quinolones, Macrolides, +/- Rifampicine ; (durée : 14 à 21 jours)

21
Q

Pour les pneumonies atypiques à Chlamydia, vous préciserez :

Les généralités sur le germe :

Les circonstances de survenue :

Le tableau et les particularités cliniques :

La biologie :

Ce que l’on aperçoit en radio de Thorax :

Par quoi passe le Diagnostic :

Le traitement :

A

Généralités : Bacille GRAM-, intracellulaire. On connait les chlamydia génitale ou pulmonaire, ici on s’intéresse uniquement aux pulmonaire, il y en a 2 types :

Chlamydia psittaci : donne des maladies comme Ornithose ou psittacose suit à un contact avec des oiseaux (perroquets, pigeons)
Chlamydia pneumonia : donne des pneumonies atypiques interstitielles à contamination interhumaine

Les pneumonies à chlamydia ressemblent beaucoup à des pneumonies à mycoplasme, mais sont beaucoup plus rares.

Clinique : Incubation 1-2 semaines, début progressif avec toux sèche, signes généraux francs (température, frissons), céphalées, myalgies, hépatosplénomégalie.

Radio : Opacités réticulo nodulaires ou interstitielles mal systématisées, ganglions médiastinaux

Biologie : Hyperleucocytose ou Leucopénie, Cytolyse hépatique

Diagnostic : Sérologie (Taux supérieur à 1/64, séroconversion)

Traitement : Cyclines x 14j + Macrolides

22
Q

Pour les pneumonies atypiques à Coxiella burnetii = Coxiellose, vous préciserez :

Les généralités sur le germe :

Le tableau et les particularités cliniques :

Ce que l’on aperçoit en radio de Thorax :

Par quoi passe le Diagnostic :

Les complications :

Le traitement :

A

Généralités : Réservoir : Bovins, caprins, rongeurs, donc cas principalement ruraux. Contamination par inhalation d’aérosols contaminés (paille, sol), plus rarement par la digestion (lait cru)

Bacille à GRAM-, intracellulaire

Clinique : symptômes aigus (pneumonie) : incubation 3 semaines, début brutal, température 39-40°C, myalgies, toux sèche, quelques crépitants, hépatosplénomégalie importante.

Radio thorax : images interstitielles uni ou bilatérales, aspect dépoli

Diagnostic : sérologie titre IgG de ph 2 supérieur à 200 IgM supérieur à 50, culture sur cellules (difficile)

Complication : risque de forme chronique (hépatite, endocardite, fièvre prolongée, sérologie IgA+)

Traitement (de la forme aigue, pneumonie) : cyclines pendant 3 semaines, macrolides

23
Q

Quels sont les signes de gravités des pneumopathies :

A

Signes de gravité : altération de la conscience (hypoxie) // atteinte des fonctions vitales : PA systolique inférieur à 90 mmHg, FC supérieur à 120/min, FR supérieure à 30/min // température inférieur à 35°C ou supérieur (ou =) 40°C // néoplasie (cancer actif) // pneumonie d’inhalation ou sur obstacle trachéo-bronchique // complication de la pneumonie (Pleurésie ou Abcès)

24
Q

Quels sont les situations particulières où il vaut mieux hospithaliser le patient, vous détaillerez aussi l’algorythme de la Haute autorité de santé quant-à la prise en charge de patients atteins de pneumopathies :

A

Présence de signes de gravités

Situations particulières qui nous font penser que le patient ne peut pas être traité à domicile (ex : inobservance) : conditions socio-économiques défavorables // inobservance thérapeutique prévisible // isolement social (personnes âgées notamment)

25
Q

Facteurs de risque de mortalité des pneumopathies :

A

Facteurs de risque de mortalité : âge supérieur à 65 ans // insuffisance cardiaque // Maladie cérébro-vasculaire, rénale, hépatique // BPCO // immunodépression (corticothérapie, immunosuppresseur/chimio dans les 6 mois, splénectomie, SIDA…) // drépanocytose homozygote // ATCD de pneumonie bactérienne // hospitalisation dans l’année // vie en institution

26
Q

Citer les deux scores permettant d’évaluer les risques des pneumopathies :

A

Score CR BC65 pour la médecine ville

Score de Fine très utilisé à l’hopital qui permet d’évaluer le risque de mortalité suite à une pneumopathie (score allant de 1 à 5, le stade 5 étant un risque le plus élevé : A partir de la classe III, hospitalisation nécessaire)

27
Q

Donner les grandes lignes pratiques face à une Pneumonie Aigue communautaire (face à une pneumonie en gros ^^) :

A
  • radio pulmonaire
  • NFS et CRP
  • explorations microbiologiques : seulement pour les patients hospitalisés, avec hémoculture, ECBC, Ag Urinaire (pneumocoques, Legionella pneumophila)
  • antibiothérapie rapidement instaurée (réduction de la mortalité si débutée dans les 4-8h).
28
Q

Traitement d’un sujet sain avec PNEUMOPATHIE NON SÉVÈRE, EN VILLE :

A

En cas de 2ème échech à 72 heures on hospithalise

29
Q

Traitement du sujet sain COMORBIDITÉ (cancer, insuffisance cardiaque…) d’une PNEUMOPATHIE NON SÉVÈRE, EN VILLE

A
30
Q

Traitement du sujet PRÉSENTANT DES SIGNES DE GRAVITÉ

A

tout retard est délétère : il faut débuter le traitement dans les 4h
association d’antibiotiques qui ont une activité large sur pneumocoque, Haemophilus, légionnelles et autres atypiques : céphalosporine de 3ème génération (C3G) + macrolide ou lévofloxacine (quinolone)

31
Q

Suivi et prévention des pneumopathies aigues communautaires :

A

Suivi des Pneumopathies Aigues Communautaires :

Réévaluer à 48-72h de traitement. Quand pneumonie bien traitée, l’apyrexie est obtenue en 48h, l’état général s’améliore, l’appétit revient.
amélioration radiologique retardée (radio à un mois pour vérifier, pas avant)
Regarder la microbio ® quel est le germe en cause → désescalader.
Durée traitement: 7-14 jours (en moyenne 10j)

Prévention/ autres mesures :

Vaccination antigrippale et antipneumococcique (patients fragiles, âgés, ID, en institution)
Déclaration obligatoire pour la légionellose
Arrêt du tabac

32
Q

Quelles sont les complications possibles des pneumopathies aigues communautaires :

A

Complications possibles : en cas de traitement inadapté, terrain fragile

complications infectieuses : pleurésie, abcès, SDRA (syndrome de détresse respiratoire aigue), endocardite, méningite
décompensation d’une tare viscérale (très fréquent)
Mortalité : 7-15%