Plans et conceptions tactiques Flashcards
Plan Jaune ‘
Pour tout événement majeur à caractère chimique ou radiologique, qu’il soit d’origine accidentelle ou criminelle, entraînant de nombreuses victimes.
I. Principes généraux.
- extraction rapide des personnes exposées à un danger NRBC immédiat
- tri visuel entre impliqués et victimes blessés
- prise en charge des victimes
- prise en charge spécifique des premiers intervenants
Le plan jaune est complété par un PRA
ou un Plan Rouge et entraîne l’activation de SINUS et du CO de niveau 3
L’objectifs des moyens engagés est de :
-de réaliser l’extraction rapide et le traitement des victimes
-d’éviter un transfert de contamination
-d’assurer la protection du personnel d’intervention
Le plan Jaune est organisé entre 3 zones:
ZONE D’EXCLUSION:
(Tdf ARI pour les primo, TLD et ANPVP)
1) module extraction : 1 OGC et 6 EP
-se met en tenue
-se met sur le canal tactique du cos
-extraction en urgence vers la zone du Tri visuel
-reconnaissance de toute la zone de danger immédiate
Nota :
-pas touche au DCD
-éviter les contacts physiques avec les victimes
-l’échange des bouteilles d’ARI au sas « Intervenants
-finex = ctl detout le personnel au sas « Intervenants » afin d’y être contrôlé.
2) module tri visuel: 1 OGC 2 EP
3) évaluation du risque NBC (ad réserve) et Alerte-confinement-évacuation (2OGC EMDA)
ZONE CONTRÔLÉE (TLD ANPVP)
1) PRV: 1ONBC 1MCPJ 2EP 6VSAV 2AR 1VAS NBC 1VRCH
Puis les victimes passent en GCD: 1OGC 2GCD
2) PRI: 1OGC 2EP, les impliqués sont alors ctl au SAS IMPLIQUE ( OGC VRCH) puis soit elles partent au PRV soit elles passent en ZS au CAI
3) SAS intervenant 1ogc 1crac 1girb
ZONE DE SOUTIEN:
1) les victimes sont gérées au PR ou au PRA puis envoyées à l’hosto
2)la ZS comprend aussi le Pc tac et la zone Pc,
Module Cdt: OSG OGC ZDI PC TAC niv2 DSM et son Pc et enfin Off NBC GAS et cmo d’appui
Nb:
-Constitution d’une réserve NRBC.
VLN + CMIR + CMIC
Cette réserve est susceptible soit :
de venir renforcer le plan jaune
d’être engagé sur un autre site en vue de procéder à l’évaluation du risque NRBC
d’être engagé sur une autre inter à caractère NRBC
LE PLAN ROUGE DGSNV ´
Pour: Incendies, effondrements, accident de transport, actes criminels, accident travail, catastrophes naturelles impliquant bp de victimes 15
Déclenchement du PR. par tous.
Chaine de Cdt: le dos, le cos, puis le dsis ( reco, extinction et sauvetage) et le DSM (ramassage évacuation et PMA)
1) Ramassage : OGC + 1 EPcgi Brancardiers (sur demande)
2) PMA: OGC + 1EPcgi +SMG s/d+VL CDG + 3AR + 3 VSAV + VAS
3) Evacuation: OGC + 1EPcgi +VL CDG +4 VSAV + 6 VPSP (10 ss 1 heure/ 15 ss 2heures )
4) Groupe CAI:1 lot CAI + SMG + lot éclairage + 3 VPSP
Pour un plan Rouge, le CO constitue le module commandement de l’opération comme suit : OGC + OGC ZDI + OFF SUP GRPT + PC TACT NIV 2 + DSM + OPCM + VPCM + totalité composante officiers environnement PC TAC
En cas de demande du groupe PMA, le CO intègre 1 Pc DSM
Installation du demande du cos d’un PMA
Critères du PMA.
- accessibilité
- sécurité
- proximité
- ergonomie et confort
Identification des victimes.
- UA (urgences absolue) : Pronostic vital engagé. EU et U1.
- UR (urgences relatives) : Pronostic vital non engagé. U2 et U3.
- Dépôt mortuaire : Zone distinct du PMA.
Le plan rouge Alpha ´
III. But du PRA= mode dégradé du PR afin de traiter plusieurs attaques
Moyens du PRA.
Moyens Brigade.
Ramassage : 2 EP dt 1cgi en complément des moyens de premier départ
LE PMA devient Triage : 1EP +VLR CDG “Off triage” + 2 AR + 4 UMH
Evacuation :1EP + OGC+ 1vlr CDG “Off évacuation” + 4VSAV + 10 VPSP
Commandement :OSG+OGC + DSM + PC TAC NIV 2
***Identifications des victimes.
1) Triage urgences absolue Victimes EU (Extrême urgence) -pronostic vital immédiatement menacé -médicalisé sur site -évacuation individuelle rapide
Victime U1 (première urgence)
- pronostic vital potentiellement menacé
- médicalisation type dégradé
- évacuation non médicalisé rapide après déclenchement plan blanc
2)Triage urgences relatives
Victimes U2 (deuxième urgences)
-Non valide : Transport si possible non médicalisé, couché
Victimes U3 (troisième urgences)
-valide : transport collectifs (RATP/BSPP…)
Couverture opérationnelle dégradée, moyens gelées et moyens de manœuvre.
1)Couverture opérationnel dégradée.
Elle est ramené à 2 DN réduits à 1EP, 1MEA chacun et 2 VSAV par compagnie. Elle peut être renforcée par des associatifs et des SDIS de la grande couronne.
2) Moyens gelés.
- 2 CHDE prêtes à être engagés sur les PRA
- Tous les EP et les VSAV, à l’exception de ceux déjà engagés ou participant à la couverture opérationnelle dégradés, sont immédiatement gelés.
- En fonction des moyens mis en place par le SAMU, 2 AR sont potentiellement gelées pour assurer la couverture opérationnelle.
3)Moyens de manœuvre.
Les moyens de manœuvre sont les moyens, qui déduction faites :
- De ceux engagés
- Des CHDE gelées
- De ceux assurant la couverture opérationnelle dégradée
4) Dispositions complémentaires.
Après le déclenchement d’un PRA, toutes les demandes INTERFER ou ETARE seront limités à :
1 EP + E + VLR.
TACTIQUE I.G.H ´
Pour feu ou explosion dans un IGH
MOYENS IGH: 2 EP + chef de garde dissocié du secteur le cas échéant ; 1 F ; 1vsav 1 MEA ; 1 officier de garde compagnie ; 1 PC TAC niveau ( envoyés en ZDI cf au dossier ÉTARÉ ou au PCP)
nb: le GEPE est envoyé uniquement sur demande du COS.
Rappel:
- ordre « Tactique IGH en reconnaissance »
- penser au SAV, INC, DOP, balisage, masse, les MANCHOS!!! Et le dossier ÉTARÉ Chef d’agrès : matériel de base; masse.
CONCEPT TAC
1er EP: Rens au PCS, N-2 par les asc puis rejoint N pour MGO (PCF et asc)
2ème équipe liftiers
2e et 3e engins-pompe: idem
Conducteur : aide à l’alimentation de la ou des colonne(s) sèche(s) si elles existent.
MEA
Chef d’agrès : transmet le DOP à un liftier afin qu’il puisse être acheminé au PCA ; balisage « accès engins-PCS-ascenseurs » aidé du conducteur VLR ; se rend au PCA
Chef de garde
- Recueille les renseignements au PCS;
- rejoint N-2 par un ascenseur prioritaire ;
- rejoint N par les escaliers ;
- prend contact avec les 1er chefs d’agrès et coordonne leurs actions ;
- active le PCA à N-2 (embryon du PCA le plus rapidement possible dès que la 2ème pompe se présente si il intervient en premier EP)
- rejoint le niveau N lorsque l’OGC se présente au PCA et devient responsable d’un secteur.
OGC
1. se rend au PCS ;
2. fait le point de situation, prend le commandement;
3. active le PCP jusqu’à l’arrivée du PCTAC 2;
4. à l’arrivé l’officier PCTAC de niveau 2 rejoint le PCA dont il prend le commandement.
5. Le chef de garde remonte à N prendre le chef de secteur « a
Conducteur VLR : effectue le balisage « accès engins-PCS-ascenseurs » aidé du chef d’agrès MEA ; se met à disposition de l’OGC.
RAPPEL Prévention.
Implantation :
Distance inférieure ou égal à 3km d’un CS et distance inférieure ou égal à 30m d’une voie ouverte à la circulation.
Isolement par rapport aux tiers :
Distance IGH – Tiers supérieur ou égal à 8m ou mur coupe feu 2H.
Constitue un IGH, tout bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau situé par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable par les engins des services publics et de lutte contre l’incendie :
+ 50m immeuble d’habitation
+28m autres immeubles
Les 3 grands principes de sécurité :
- Vaincre le feu avant qu’il est atteint une dangereuse extension
- Assurer la mise en sécurité des occupants des compartiments atteints ou menacées
- Permettre la continuation de la vie normale dans le reste de l’IGH
Ses 3 grands principes sont atteints par :
- Des dispositions constructives et d’exploitation
- Des mesures destinées à favoriser l’évacuation des occupants
- L’organisation de la lutte contre l’incendie
Des moyens à disposition des SP
plan INTERFER ´
Le Plan INTERFER
1° MOTIFS
Plan applicable pour:
-feu ou explosion train/Val/métro/RER/tram en espace clos
-accident en gare / station / inter-station / inter-gare.
2° MOYENS
////////1er echelon en gare ou adresse saisie (Motif 120X 121X 240X 241X par le CO):
Module INTERFER SAP :
2 EP avec court-circuiteurs si métro dont 1 CGI ou le CDG dissocié du secteur ;
1 VSAV ;
1AR.
Module INTERFER INC : 3 EP dont 2 F avec court-circuiteurs si métro ; 1 GELD ; 1 CRAC ; 1 CD.
Module INTERFER CDT : 2 OGC dont un ZDI ; 1 PCTAC 2 ; 1 OSG; 1 VSTI
Gare encadrante ACCIDENT INTERGARE, EN INTERSTATION ou FEU EN TUNNEL:
2EP dont 1 CGI + court-circuiteurs si métro ;
le chef de garde dissocié du secteur le cas échéant ;
1 officier de garde compagnie ;
1 CD ;
1 AR;
/////2ème échelon (X8) sur demande du COS 3 EP ; 1 FA CA-BA ; 1 CRAC ; 1 CD ; le DSM 2 PEV ; BEL ; RSMU niv2
Il faut distinguer quatre cas :
- L’intervention se situe en gare ou en station, dans ce cas, le premier échelon est envoyé à l’adresse.
- L’intervention se situe entre deux stations ou deux gares. Le premier échelon est envoyé à l’adresse complété d’un volume d’engins qui se rend à la gare encadrante. En cas d’intervention sur une portion de voie aérienne ou sur un pont, deux MEA sont prévus en supplément.
- L’intervention se situe sur une ligne à l’air libre entre deux gares. Le premier échelon est envoyé à l’adresse donnée par le requérant. Le second volume d’engins est envoyé à la gare la plus proche.
- L’intervention se situe entre deux gares dont l’une est hors du secteur brigade. L’engagement du premier échelon est identique au premier cas, le second volume d’engins est envoyé à la dernière gare située en secteur Brigade. Le CO prévient le CODIS du département limitrophe.
3° CONCEPTION TACTIQUE
Le cos doit:
➢ d’engager au plus tôt un volume de moyens suffisant;
➢ de procéder à des reconnaissances;
➢ de commander au plus près du lieu d’engagement des secours ;
➢ de coordonner l’action des moyens;
➢ de maîtriser en permanence les liaisons.
Pour y parvenir, il faut:
➢ disposer d’un détachement préconstitué permettant d’anticiper sur l’évolution du sinistre ;
➢ fixer les missions des différents éléments avant leur engagement ;
➢ systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen d’éléments de reconnaissance ;
➢ dédoubler les organes de commandement en :
o poste de commandement principal (PCP) au centre de surveillance (billetterie, information voyageurs).
o poste de commandement avancé (PCA), au plus près du sinistre.
L’effort des premiers éléments doit être porté sur :
➢ les reconnaissances, l’évaluation de la situation et la mise en sécurité du site ;
➢ Les secours immédiats et la prise en charge des victimes
Module INTERFER SAV (2EP dt 1CCGI 1 VSAV
1er EP: SAV et mesures de sécu
2ème EP: SAV regroupement des victimes
VSAV/AR: constituer les PMA et pec des victimes
Le chef de garde constitue l’embryon du PCA, en attendant l’arrivée de l’OGC :
•Coordonne les premiers moyens ;
•Demande des moyens de renforcement si nécessaire ;
•Renseigne le commandement le plus rapidement possible
•Constitue l’embryon du PCA, dont les missions sont :
➢Prise en compte des moyens de transmission (Téléphone de tête de quai, moyens de transmission propres à l’établissement, réseau ANTARES, …) ;
•Fait un point de situation à l’OGC situé au PCP (si les transmissions sont indisponibles, il rejoint le PCP).
•Recherche une zone pour le PMA.
MODULE INTERFER CDT : OGC
•Constitue l’embryon du PCP
•Etablit la liaison et recueille les renseignements du chef de garde et de la gare encadrante ;
•Renseigne le commandement et demande les moyens nécessaires (prévoit la bascule PC vers la gare encadrante) ;
•Prépare l’engagement des moyens médicaux et du Plan rouge si nécessaire;
•Fait le point sur les CS à alimenter ou division à établir
•En l’absence d’incendie adapte les missions des engins
•Dispose d’un module INTERFER INC (attaque, manœuvre, communication)
MODULE INTERFER INCENDIE (3 EP dt 2 F GELD CRAC CD)
1er EP: établissement d’atk
2ème EP: établissement de manœuvre
3ème EP:contrôle circulations et balisage, emplacement au PMA ;
MODULE INTERFER COMMANDEMENT : 2VL OGC PCTAC 2 OSG
1ère VL OGC ( de préf celle du secteur):
- constitue l’embryon du PCP
- établit la liaison et receuille le RENS auprès de la gare encadrante et du cdg
- rens le commandement et éffectue les demande de moyens (prévoir la bascule PC vers la gare encadrante)
- prépare l’engagement des moyens médicaux et du paln rouge si nécessaire
- dispose du module interfer inc (atk, manoeuvre et communication)
- si abs d’incendie, adapte la mission des engins destinées aux établissements hydrauliques
- point de sit off pc, rejoint le PCA et en assure le cdt
2ème VL OGC
- prise de rens auprès du OFF PC ou OGC
- mission de préparation et d’organisation de l’engagement des secours en surface
- éventuellement ZDI
PC TAC niv2:
- se rend au PCP
- CR par OGC
- organise le PCP
- renforce les liaisons téléphoniques (généphone)
- com avec COGC (SNCF) ou PCC (RATP-AEROSAT)
LE PLAN CHUTE D’AVION
Les aéroports secteurs Brigade.
- Roissy-Charles de Gaule (ZDI : Hôtel HYATT – 351avenue du Bois de la Pie Roissy en France CSTC TREM 25ème cie /GAS
- Orly (ZDI : Avenue de l’union sur le pont N°9 Orly zone centrale à Paray veille poste, au-dessus de la RN 7) CSTC RUNG 22ème cie /G2
- Le Bourget (Avenue du 8 mai 1945 – RN 2 à Dugny Esplanade du musée de l’air et de l’espace) CSTC BLME 13ème cie /G1ZA : Zone aérodrome (Jusqu’à 1200 m au-delà de l’axe des pistes)
ZVA : Zone au voisinage d’aérodrome (50% des moyens aéroports)
ZDI : Zone définie à l’avance, elle permet d’accueillir les engins des différents modules, un officier ZDI y est affecté.
Point Zoulou : Il est destiné à regrouper les engins en provenance de la ZDI. C’est également le point de passage officiel pour pénétrer en ZA afin de rejoindre la zone de crash.
Point SP : Point de RDV, servant à regrouper les engins, uniquement dans le cadre d’un feu d’aérogare ou zone de fret.
Déclenchement du plan.
Le DOS déclenche le PSSA (plan de Secours Spécialisé en cas d’accident d’Aéronef) dès lors que la chute de l’aéronef est avérée et localisée.
Lorsque l’aéronef n’est pas localisé, c’est le plan SATER (Sauvetage aéroterrestre) qui est déclenché par le préfet. La BSPP ne participe pas aux opérations de recherche sauf réquisitions. En conséquence, aucune mesure opérationnelle n’est en principe prise en cas de perte d’aéronef.
Commandant des opérations de secours:
2 cas possibles
• En ZA ( jusqu’ à 1200m des pistes) le COS est toujours attribué à la Brigade, quelque soit le département concerné.
• En ZVA, le COS est celui du département concerné. Par conséquent la Brigade n’est pas COS en ZVA 77,78,91 et 95.
cf livret
IV. Message.
Il n’y a pas de formatage particulier des messages pour ce type d’intervention. En revanche, des informations telles que le type d’appareil, la compagnie aérienne, le nombre de passagers et membres d’équipage seront à transmettre obligatoirement. Ces informations sont en général immédiatement fournies par le commandant des opérations aéroportuaires (COA) sur place
V. Risques.
- risques d’auto inflammation du kérosène en particulier lorsque l’accident a eu lieu au cours du décollage (réservoirs pleins) et que des sources de chaleurs potentielles subsistent (réacteurs…) : point éclair proche de celui du gazole (55°C) ;
- risque RBC : exposition des intervenants à des fumées et produits contaminants et/ou toxiques (amiante, produits chimiques, colis RAD ou BIO…) ;
- risque de rupture d’alimentation en eau (moyens ADP en particulier) ;
- traumatisme psychologique des intervenants ;
- incidences périphériques du crash (corps disséminés, incendies secondaires, débris…)
- risques de collecte de souvenirs, de déplacement de boites noires ou de corps qui auraient notamment des incidences sur l’enquête et jetteraient le discrédit sur la Brigade.
FEUX DANS LES TUNNELS ROUTIERS DE GRANDE LONGUEUR (>300mètres) ´
- des espaces clos avec chaleur très élevée et aucune visibilité.
On distingue:
• les tunnels urbains / les tunnels non urbains
• les tunnels à faible trafic / les tunnels à trafic non faible
➢ Dispositifs de sécurité potentiels • Ventilation • Issues de secours • Niches de sécurité (avec extincteurs + PAU) • Poteaux incendie / trainasse • Des caméras • Puits d’accès / points de pénétration
➢ Buts de la conception tactique :
• Mener simultanément les missions de sauvetage / évacuation / extinction
• Mener les reco dans l’ensemble de l’ouvrage
• Investir au plutôt le tunnel depuis l’ensemble des accès
• Commander au plus près possible du sinistre
• Maitrise des installations techniques.
TAC TUNNEL:
Adresse intervention=« PAU de référence »
➢ Volume des moyens :
1ER ECHELON
3 EP (1erEP, soutien amont et aval) + 1 GELD + 2 VSAV + CRAC + 2 VLR OGC (Pc tunnel et accès 1)+ 1 AR + PC TAC niveau 2+ VSTI
2ème ECHELON
2 EP dont 1F + 1 CD + 1 PEV + 1 VGD + OSG + DSM
➢ Règles d’or de la conception tactique :
• Aucun engin de secours, n’est autorisé à s’engager dans l’espace trafic sinistré sans l’ordre express du COS.
• Priorité d’accès à l’ouvrage par les issues de secours.
• Connaissance de l’ouvrage et délais d’intervention = fondamentaux de l’intervention
➢ Divers :
• L’OGC active le PCA à l’accès principal, l’officier PC active le PCP.
• Cas particulier : pour les bitubes, si feu dans l’autre sens, l’EP ATTAQUE devient SOUTIEN AMONT et inversement. L’OGC redirige l’EP SOUTIEN AVAL
POLLUTION EN EAU INTERIEURE
➢ Les types de pollution :
• Physique : matières en suspension (déchets).
• Chimique : matières organiques / substances toxiques.
• Bactériologique : bactéries ou virus provenant de rejet s domestiques.
➢ L’emplacement de BAP
• 1 BAP à VILC.
• 2 BAP à GPOR.
➢ Les 3 types de barrage :
• Les barrages flottants : Rhin/Rhône ou barrière (pouvant être partiels ou complets).
• Les barrages absorbants.
• Les barrages de fortune.
cf livret
➢ Les réponses face aux différents niveaux de pollution
• Utilisation d’absorbants en milieu terrestre : module DEPOLL sans CSL.
• Absorbant milieu aquatique / barrage partiel / barrage de fortune : 1er échelon (hypothèse 1).
• 2 barrages partiels ou 1 barrage complet : 1er et 2ème échelon (hypothèse 2).
• Plusieurs barrages complets : 1er et 2ème échelon + renforts zonaux (hypothèse 3).
➢ Composition du 1er échelon • 1 EP (secteur amont). • 1 module DEPOLL : VPB + BAP + CMIC + CSP/EMF. • 1 SIA/ESAV ou SIS/EMF ou ESAV. • 1 OGC du CSTC (secteur aval). • 1 OGC.
➢ Engagement et missions du 1er échelon
• L’EP secteur amont : Reconnaissance AMONT afin de déterminer l’origine de la pollution, et proposer au COS une idée de manœuvre afin de stopper la pollution.
• L’OGC du CSTC : chef du secteur récupération.
• La VLR : reconnaissance aval afin de proposer au COS un emplacement pour le secteur « récupération ».
• Le module DEPOLL : conseiller technique du COS.
• SIS-SIA : conseiller technique du COS + Sécurité nautique.
➢ « Les guides opérateur » sont présents dans : VLR / VPC / BAP.
➢ Le souci 1er du COS est de protéger les 8 points de captage en eau potable secteur brigade.
cf livret
LE PLAN VIOLENCE URBAINE
Les émeutes généralisées d’automne 2005 ont nécessité d’étendre le concept particulier propre au G1 à l’ensemble du secteur de la Brigade. Cette actualisation englobe le plan « Grande Manifestation » d’août 2006, avec celles du plan « Troubles Urbains » du G1, de décembre 2005.
I. Les différents facteurs de violence
➢ 2 types de manifestations à différencier : (violences mobiles)
• Les grandes manifestations programmées qui ont fait l’objet d’une déclaration auprès de la préfecture de police et dont le trajet est prédéfini en liaison avec les organisateurs.
• les grandes manifestations ou les rassemblements inopinés dont le trajet est aléatoire.
➢ Dégradation et violence au sein d’une cité violences délimitées)
➢ Facteurs amplifiant les violences urbaines :
• Météo clémente.
• Durée de jour tardive en été + vacances scolaires
• Echos médiatiques disproportionnés.
➢ Les rassemblements festifs de base.
II. La classification du niveau de crise
➢ niveaux de crise : ORANGE / ROUGE / ECARLATE / NOIR.
➢ Indicateur de montée en puissance : statistiques du CO calculé en fonction des codes 102 / 103 (feu de poubelles / feu de véhicules).
III. Modalités de déclenchement du plan « VU »
➢ Niveau ORANGE :
• Demande par l’OGC par radio :
• Message de l’OGC : « j’active le niveau orange du plan « VIOLENCES URBAINES » sur tel quadrilatère ou tel trajet allant de tel point à tel point et ses abords »
• Conséquences : EP en lieu et place des VSAV ET VID. Le PVO rend compte au COS de toute intervention sur le quadrilatère.
➢ Niveau ROUGE et au-delà (Le plan VU est déclenché à proprement parler uniquement lorsque le niveau ROUGE est atteint. Il correspond à un mode dégradé et délesté.)
• Demande par l’OGC lors d’agressions avérées et répétées envers les secours.
➢ Demande par tout chef d’agrès dont le personnels et/ou matériel sont directement et violemment pris à partie sans possibilités de repli.
• Message de demande : « je demande le déclenchement du PLAN VIOLENCES URBAINES sur tel quadrilatère ou sur tel trajet de tel point à tel point et ses abords, ZDI telle adresse ou tel Centre de secours.
• Conséquences :
• Le CSO envoie l’élément d’action du groupe VU en ZDI.
• 2 EP dont 1 CGI.
• 1 VLR OGC.
• 1 PC TAC niveau 2.
• Le CO envoie l’élément de sécurisation au CSTC.
• 1 EP.
• 1 AR.
➢ Le niveau écarlate:
Automatique dans les cas suivants :
• Dès qu’un 2ème OGC demande le plan VU (lors des VU délimités).
• Lorsque les capacités de traitement des interventions locales par le dispositif prépositionné sont dépassées (lors des VU mobiles).
➢ Le niveau noir est atteint lors d’une crise de violence urbaine sur l’ensemble du secteur brigade.
IV. Les modes opératoires
➢ 3 grandes notions dictent l’action des secours lors de violences urbaines.
• L’extinction des foyers sous protection policière.
• La manœuvre d’extraction de plusieurs victimes.
• Le traitement d’une victime et intervention directe.
➢ l’extinction des foyers sous protection policière
• une lance Q2 munie d’un seul tuyau.
• réalimentation uniquement en zone sécurisée (noria).
• s’alimenter uniquement si propagation à un contenant ou risque particulier (GPL).
• attendre une protection policière sauf si urgence avérée.
• si zone d’intervention trop éloignée de l’EP, lance sur bouche autorisée.
➢ Extraction de plusieurs victimes
• Demande du COS : « je demande le groupe d’extraction, ZDI tel endroit, emplacement du PMA telle adresse » (commissariat le plus proche si VU délimitée).
• Composition du groupe d’extraction :
L’élément EXTRACTION-PETITE NORIA :
• 4 VSAV en tenue de feu + 1 OGC.
L’élément PMA :
• 1EP + DSM + AR
• La manœuvre consiste à extraire les victimes situées dans la zone d’affrontement vers une zone de recueil située, si possible, derrière le rideau de forces de l’ordre, puis à les évacuer vers le PRV ou PMA.
• L’évacuation des victimes (grande NORIA) se fait sous escorte policière et de préférence vers les hôpitaux militaires si personnels des forces de l’ordre ou des SP.
➢ Traitement d’une victime et intervention diverses
• Si victime sur la voie publique, privilégier un conditionnement et extraction rapide vers une zone plus sure.
• Si victime dans un lieu privé (appt par ex), temps de brancardage réduit au maximum
• Si l’état de la victime nécessite une UMH,
• Donner un lieu de RDV à l’UMH en zone sécurisée.
• Si impossibilité de déplacer la victime, demander la police d’urgence pour sécuriser la zone.
FEU ESPACE NATUREL
I. Typologies des feux d’espaces naturels.
- La localisation o Hors zone boisé • Feux de broussaille, de chaume, de champs, d’herbes • Les feux de terrains vagues, talus SNCF • Les feux de semis • Les feux de marais o En zone boisé • Les feux de broussaille en forêt • Les feux de tourbe • Les feux de cimes • Les feux de forêt - Les conditions météorologiques o Les feux de printemps o Les feux d’été o Les feux d’automne o Les feux d’orage o L’heure qui influe sur le gradient de température et l’hygrométrie de l’air - L’importance - L’accessibilité II. Principaux massifs forestiers de la Brigade. 1er groupement : - Forêt de Bondy - Bois de Benouville
2ème groupement :
- Forêt de Notre Dame
- Domaine de Grosbois
- Bois de la Grange
- Bois de Vincennes
3ème groupement :
- Forêt de Verrières
- Parc de Saint Cloud
- Bois de Boulogne
- Bois de Saint Cucufa
III. Mesures générales concernant le déclenchement des secours. IV. Hypothèse 1. Code motif 113, qui comprend : - Feux de broussailles, hautes herbes hors forêt - Les feux de terrain vagues, talus SNCF - Les feux de semis, marais - Les feux de chaumes, champs, landes
cf livret
Hypothèse 2.
Code motif 114 et au plan particulier « feu espace naturel », qui comprend :
- Feu de forêt, de broussaille en forêt
- Feux de tourbe, de cimes
- Feux de chaumes, champs, landes et récoltes
cf livret
V. Principes de luttes contre le feu
- Engager rapidement des moyens, à la pointe du feu, afin de stopper l’évolution « libre » de celle-ci
- L’action de jalonnement de flanc est privilégiée car elle permet d e réduire peu à peu les flancs, tout en se portant au plus près du feu
- Le feu peut être stoppé par une ligne d’arrêt qui prendra appui sur un pare-feu naturel ou artificiel.
Jalonnement de flanc : Action visant à aborder le feu par ses flancs et à l’attaquer en progressant vers la pointe afin de la resserrer pour en réduire l’intensité.
Le COS doit également se préoccuper :
- En permanence, du ravitaillement en eau des moyens mis en œuvre
- De la protection des habitations menacées
- Des liaisons radio avec les éléments engagés
- Des modifications des paramètres météo
Il lui appartint également d’assurer la sécurité de ses personnels en :
- Leur préservant un chemin de repli
- Leur ordonnant de conserver une réserve d’eau d’au moins 200L dans la tonne de l’engin
- Les préservant des risques de coups de chaleur
- Leur imposant le port permanent des EPI au complet
Pour apprécier l’ampleur du sinistre = point ou et/ou hélicoptère.
cf livret
VI. Concept tactique.
Hypothèse 1.
Le COS reconnaît la zone concernée, engage les moyens dont il dispose et demande éventuellement des moyens supplémentaires (1er échelon ou 1er et 2e échelon feu d’espace naturel). Si les moyens du 1er et du 2e échelon ont été demandés c’est le concept tactique de l’hypothèse 2 qui est appliqué.
Hypothèse 2.
Actions à accomplir
- Le 1er chef de garde :
o fait déployer son MEA pour reconnaissance en position dominante (éventuellement)
- demande si nécessaire les moyens du 2e échelon et précise :
o les accès à emprunter ;
o le point de regroupement adapté en précisant les coordonnées Brigade
o un emplacement éventuel de zone de posé.
- L’officier de garde compagnie :
o prend le commandement des opérations de secours (si le 2e échelon est demandé)
o organise l’accueil et engage les moyens du 2e échelon ;
o organise la montée en puissance du PCTAC de niveau 2 ;
o renseigne le commandement.
Missions du commandant des opérations de secours.
- circonscrire le feu au plus vite dans les parcelles concernées, en engageant sur chaque face un engin-pompe adapté à la viabilité des pistes
- renforcer les faces les plus menacées par des moyens adaptés, en tenant compte de l’importance du foyer et du sens du vent (engins-pompe, battes à feu, seaux pompe dorsaux)
- organiser l’engagement des moyens de manière à pouvoir assurer en permanence la réalimentation des engins, et activer une cellule logistique (2 officiers)
- structurer le commandement en désignant des chefs de secteur et en mettant en place un réseau radio tactique
- reconnaître éventuellement à l’aide de l’hélicoptère la zone concernée.
Règles d’engagement.
- privilégier l’attente du feu sur un axe suffisamment large pouvant faire office de coupe-feu ;
- une fois les CCF présentés sur intervention, privilégier l’alimentation en eau des CCF plutôt que l’attaque au moyens des engins de la Brigade ;
- ne s’engager que sur des axes praticables ;
- la pratique du hors chemin est interdite sauf en cas de danger imminent où il convient de se réfugier dans la partie de terrain qui a brûlé ;
- s’engager de préférence dos au vent
- prévoir un itinéraire de repli
Consignes supplémentaires.
- privilégier l’emploi d’une lance à la LDT pour être en mesure de se désengager plus rapidement en cas d’urgence et de conserver la LDT pour la protection de l’équipage et de l’engin ;
- utiliser les casques modèle F2 préalablement disposés en double dotation dans le VLR de l’officier de garde compagnie (un casque blanc et un casque rouge) ainsi que dans les PST (un casque blanc et quatre casques rouges) ;
- prendre les précautions nécessaires relatives à l’hydratation du personnel engagé ;
- adapter la tenue aux conditions climatiques du moment aux ordres du COS.
Tactique HYDROCARBURES
I. Classification.
CATÉGORIE A
- Hydrocarbure liquéfié dont la pression absolue de vapeur à 15°C est supérieure à 1 bar.
- Sous-catégorie A1, hydrocarbure liquéfié à une température inférieure à 0°C.
- Sous-catégorie A2, hydrocarbure liquéfié dans d’autres conditions.
CATÉGORIE B
- Hydrocarbure liquide dont le point d’éclair est inférieur à 55°C.
CATÉGORIE C
- Hydrocarbure liquide dont le point d’éclair est supérieur ou égal à 55°C et inférieur à 100°C.
- Sous-catégorie C1 - hydrocarbure à une température égale ou supérieure à son point d’éclair.
- Sous-catégorie C2 - hydrocarbure à une température inférieure à son point d’éclair.
CATÉGORIE D
- Hydrocarbure liquide dont le point d’éclair est supérieur ou égal à 100°C.
- Sous-catégorie D1 - hydrocarbure à une température égale ou supérieure à son point d’éclair.
- Sous-catégorie D2 - hydrocarbure à une température inférieure à son point d’éclair.
I. Principes fondamentaux d’extinction.
L’emploi des mousses physiques doit être réalisé massivement avec une étape de temporisation et de refroidissement précédant l’extinction.
Chaque dépôt doit disposer d’un débit d’eau et d’une réserve d’émulseur adaptés aux produits stockés afin de :
- soit procéder à l’extinction, en 20 minutes, d’un feu sur le réservoir le plus important tout en assurant le refroidissement et la protection des installations voisines menacées
- soit contenir, pendant 60 minutes au moins, un feu sur la plus grande cuvette en projetant de la mousse avec un taux d’application réduit (temporisation) tout en protégeant les installations voisines menacées.
II. Définition d’ordre tactique.
Taux d’application
Exprimé en litres de solution moussante par mètre carré et par minute, ce taux correspond au débit indispensable pour que le déversement de mousse sur les produits en feu soit efficace. En fonction des types et qualités d’émulseurs utilisés par la Brigade, les taux d’application sont fixés selon les principes suivants :
- pour les dépôts d’hydrocarbures utilisant des taux d’application inférieurs ou égaux à 5 l/m2/mn, le taux d’application est fixé à 5 l/m2/mn.
- pour les dépôts d’hydrocarbures utilisant des taux d’application supérieurs à 5 l/m2/mn, le taux d’application est fixé à 7 l/m2/mn.
- pour les dépôts de produits polaires utilisant des taux d’applications supérieurs à 7 l/m2/mn et inférieurs ou égaux à 10 l/m2/mn., le taux d’application est fixé à 10 l/m2/mn.
- Pour les dépôts de produits polaires utilisant des taux d’applications supérieurs à 10 l/m2/mn, le taux d’application est fixé à 15 l/m2/mn.
Ces taux sont tous supérieurs au débit critique d’application, qui est l’état d’équilibre au-dessous duquel il n’est pas possible d’envisager l’extinction.
LA TEMPORISATION
Action de première phase d’attaque et de protection visant à limiter la propagation du sinistre.
Elle débute avec l’engagement de la première lance. Il s’agit d’un maximum égal à 50% des moyens calculés comme nécessaires pour obtenir l’extinction. Elle est obtenue par une application réduite de solution moussante selon deux principes :
- soit le nombre de lances calculées comme nécessaires pour obtenir l’extinction divisé par deux avec un taux de concentration normal
- soit le nombre de lances calculées comme nécessaires pour obtenir l’extinction avec un taux d’application réduit de moitié.
Les moyens complémentaires à la temporisation, progressivement mis en place, n’entrent en manœuvre que sur ordre :
- au déclenchement de la phase d’extinction
- ponctuellement pour la défense d’un point particulier.
L’EXTINCTION.
Elle succède à la phase de temporisation. Elle n’est entreprise qu’après la mise en œuvre de tous les moyens calculés comme nécessaires pour assurer sa conduite durant au moins 20 minutes avec des taux d’application et de concentration correspondant à la nature du produit en feu.
III. Conception tactique.
Chaine de commandement.
cf livret
Chaque fois que possible et sous réserve de présenter au moins des possibilités identiques à celles du véhicule du corps, le PC est activé dans des bâtiments du dépôt. C’est ce qu’il est convenu de nommer « PC en dur ».
Ce bâtiment est choisi pour :
- ses facilités d’accès et de stationnement pour les engins
- son relatif éloignement du sinistre
- ses équipements de communication (téléphone, télécopie, moyens radio de société pétrolière).
Les locaux devront disposer d’espace(s) ou volume(s) suffisants pour permettre le fonctionnement aisé des cellules constituant le PC. Quelle que soit la nature du PC, les renseignements techniques et administratifs (POI, PPI plan général du dépôt, situation ponctuelle des quantités stockées, dossier ER hydrocarbures, etc.) y seront regroupés au plus tôt.
Rôle des différents échelons.
Rôle du premier échelon
ETARE
L’action des premiers intervenants sera conforme à la marche générale des opérations et l’utilisation des moyens du dépôt n’est pas incompatible avec la tactique d’engagement des secours.
Rôle du deuxième échelon
A son arrivée, et au même titre que chaque engin, le FACA se présente en ZDI où le chef de détachement reçoit sa mission et les modalités d’exécution.
Cheminement des FACA.
ZDI – ZE – ZAT – ZAL – ZE
- le FACA en ZDI se rend en ZE et y dépose du matériel
- le FACA en ZE se dirige en ZAT et y dépose du matériel
- le FACA en ZAT se dirige en ZAL en passant à moins de 200 de la ZE
- le FA alimenté, le CA retourne en ZE pour l’injection de l’émulseur.
IV. Les phénomènes annexes.
Débordements.
La projection d’eau ou de mousse sur un réservoir en feu risque, dans certaines conditions, de provoquer des phénomènes physiques qui entraînent le débordement de l’hydrocarbure.
Débordement par remplissage.
Les hydrocarbures ayant une densité inférieure à celle de l’eau, si la mousse est projetée en grande quantité, elle va occuper le fond du réservoir et provoquer ainsi une montée du niveau de l’hydrocarbure, éventuellement jusqu’au débordement.
Débordement par ébullition (Boil Over )
S’il y a une couche d’eau dans le fond du réservoir, lorsque l’onde de chaleur l’atteint, elle provoque la vaporisation. La vapeur ainsi formée occupe alors un grand volume (1 litre d’eau donne 1700 litres de vapeur) et provoque le débordement du produit en feu. Ce débordement est dangereux car il se produit en vagues successives et s’accompagne de projections.
Débordement par émulsion SLOP OVER.
Lorsque l’on projette sur l’hydrocarbure en feu de la mousse ou de l’eau, il peut se produire, dans les couches supérieures, une émulsion accompagnée d’une production de vapeur. Il se crée ainsi une mousse épaisse composée d’eau, de vapeur d’eau et d’hydrocarbures qui peut déborder du réservoir.
Les réseaux ferrés
I.Réseau SNCF.
Si l’intervention est à une distance inférieure à 3m de la caténaire.
« Je demande coupure d’urgence et arrêt de la circulation telle gare et/ou telle voie de tel point kilométrique »
Si l’intervention est à une distance supérieure à 3m de la caténaire.
(exemple le plus fréquent : personne sous le RER)
« Je demande arrêt d’urgence de la circulation telle gare et/ou telle voie au niveau de tel point kilométrique »
Si l’intervention présente un sauvetage d’une personne en danger immédiat sans attendre la consignation des caténaires.
« Je demande l’extension de la mise hors tension aux éléments de caténaires amont, aval et parallèle, tel PK, telle ligne, telle voie »
II.Tramway RATP.
Cas urgent.
« Je demande coupure d’urgence pour sauvetage à proximité immédiate d’un caténaire tramway T1 »
Cas non urgent.
« Je demande coupure différée pour tel motif, telle adresse »
III.Conduite à tenir pour le métro – VAL
Procédure de mise hors tension pour les accidents.
- Demande au moyen du téléphone de bout de quai ou du téléphone haute fréquence (conducteur), la mise hors tension des rails de traction au chef de régulation (430+n° ligne) ou à défaut à l’IPPEX
- Attend la confirmation de coupure de courant
- Actionne le ou les rupteurs d’alarme du bout de quai et conserve la barrette
- Place un court circuiteur sur chaque voie au plus près du lieu d’intervention
Il ne faut pas oublier de remettre à la fin de l’intervention Imprimé BOPE 18B au chef d’incident local.
IV.Les courants
-METRO : 750V continu
-RER RATP: 1500V continu intra-muros
-RER SNCF : 15000 à 25000V
-SNCF : 25000V
-VAL : 750V continu
-TRAM : 750V continu pour la traction
380V/220V alternatif pour la traction
COORDONNEES TELEPHONIQUES
- métro: 430 + N° ligne à deux chiffres (exemple
- Régulation : 68118
- BCOT : 1018
Emploi « DRAGON 75 »
Deux hélicoptères de type EC145 de la sécurité civile sont basés sur l’héliport d’Issy-les-Moulineaux (« base »). Ils permettent de réaliser de nombreuses missions polyvalentes en appui des services de secours de la BSPP.
Un EC 145 est équipé en permanence pour effectuer des missions de secours. Le second, dédié aux opérations de police mais pouvant être utilisé également par la BSPP, est équipé spécifiquement d’une caméra thermique.
> Caractéristique et équipements.
-9 passagers maximums dont 1 victime et 1 équipe médicale
-Vitesse : 240km/h
-Autonomie : 2h50
-Equipements :
oTreuil : 90m de câble et 270kg de charge ou 2 personnes
o Phare de recherche
o Jumelle de vision nocturne permettant la poser de nuit
oCaméra thermique
oHaut-parleurs externes
oDispositif de transport de charge externe
> Type de missions.
- Evacuation de personne en détresse en tout lieu
- Transport d’équipe de secours avec matériels (NRBC, cyno…)
- Recherche de personne
- Reconnaissance et coordination des secours
- Mission de police
> Missions opérationnelles.
Le concours de l’hélicoptère pour la réalisation d’une intervention peut être demandé par tout COS sous la forme d’un message:
« Je demande un hélicoptère pour (tel motif), zone de poser (tel endroit) »
Deux cas sont à envisager :
- Intervention à caractère non médical
- Intervention à caractère médical
> Délais de décollage.
-De jour :30 minutes maximum
-De nuit :1 heure
Donc: anticiper sur la demande d’hélicoptère.
XV. Choix et sécurisation de la zone de poser.
Protection incendie de la zone de poser:
Dans le cadre de la reconnaissance et de la protection de la zone de poser, le COS peut demander un engin-pompe afin d’assurer la sécurisation de cette zone, en particulier la création d’un périmètre de sécurité en liaison avec les forces de police.
Caractéristique d’une zone de poser.
- Zone dégagée plutôt en hauteur que dans une cuvette
- Dimensions minimum 30x30m avec si possible un axe dégagé, face au vent
- Surface dure et à peu près plane, sans obstacle au sol haut de plus de 30cm
- Terrain non poussiéreux (sinon prévoir arrosage)
- Pas d’objet susceptible de s’envoler (garder l’aire d’atterrissage propre)
Mise en place d’un marqueur (sapeur chargé du guidage au sol).
- Le marqueur doit être debout, les bras tendus en l’air, dos au vent. Il doit bien évidemment laisser la plus grande partie de la zone de poser libre devant lui
- Il doit être muni du casque et des lunettes de protection
- A l’arrivée de l’hélicoptère, le marqueur doit mettre un genou à terre, garder les bras levé en V, ne pas bouger et garder un contact visuel en permanence avec le pilote.
Aborder un hélicoptère.
On aborde un hélicoptère uniquement après autorisation explicite du mécanicien ou du pilote (par le geste du pouce levé, en général).
On aborde un hélicoptère toujours par son secteur avant pour :
-Rester en visuel de l’équipage
-Eviter la zone dangereuse du rotor queue
LABORATOIRE DE LA PREFECTURE DE POLICE DE PARIS (LCPP)
1)Cas urgent.
Déversement et émanations (7)
- Emanation ou fuite d’hydrocarbure dans un espace clos, dont l’origine est indéterminée ou la quantité déversée est importante
- Pollution d’un cours d’eau ou des égouts
- Fuite ou émanation de gaz naturel, lorsque la société distributrice de gaz ne trouve pas l’origine
- Intervention NRBC
- Intervention nécessitant l’envoi du VDIP
- Intoxication oxycarbonée
- Emanation suspecte
Incendies et explosions (7)
- Découverte d’engin explosif ou de matière explosive
- Explosion de toute nature
- Présence de bouteille d’acétylène prise dans un incendie
- Feu avec victime décédée ou en état grave
- Feu en IGH, ERP ou bâtiment institutionnel sur lequel le groupe RCCI se déplace afin de constituer la CIAI (Cellule Investigation Après incendie)
- Feu de véhicule GPL/GNV/électrique.
- Explosion de véhicule GPL/GNV/électrique.
Accidents (2)
- Choc électrique d’origine inconnue
- Accident d’ascenseur et de monte-charge avec victime
2)Cas non urgent.
- Arrachement de conduite de gaz de réseau
- Feu avec Renfort Incendie/ Habitation
- Intervention concernant un réseau de distribution de chaleur (CPCU…)
- Pollution des sols
- Pollution d’une eau stagnante
- Présence de produits chimiques courants ou de déchets divers identifiés.
- Accident d’ascenseur et monte-charge sans victime.
Les modalités d’alerte des architectes de sécurité
2 cas à distinguer :
➢Cas urgent nécessitant le déplacement immédiat de l’architecte
➢Cas non urgent où l’architecte doit être informé
I.Cas urgent
➢Cas pour lesquels le déplacement de l’architecte est indispensable pour la poursuite de l’intervention.
➢Message de demande :
« Je demande architecte de permanence d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
• Pour PARIS : COS puis CSO puis CO puis architecte de garde (précise un délai) information donnée au COS.
.Pour le 92/93/94 : COS puis PVO puis représentant du maire appartenant aux ST de la ville avec un délai. Si impossibilité à joindre, le COS contacte le CO pour demander le concours de l’architecte de la PP.
II.Cas non urgent
Cas pour lesquels le déplacement de l’architecte n’est pas indispensable pour la poursuite de l’intervention, cependant certains faits peuvent être portés à la connaissance de l’architecte en vue d’une visite ultérieure.
➢Conduite à tenir par le COS :
Renseigner la rubrique 9 du message de rentrée : « signaler à l’architecte de sécurité, visite de tel établissement, telle adresse, pour tel motif, secteur du centre de secours de … »
➢Modalités de transmission du signalement :
•Pour PARIS : signalement transmis par le CSO au secrétariat des architectes, dès la 1ère heure ouvrable.
•Pour les banlieues, le PVO CSTC transmet le signalement au service compétant de la mairie concernée dès la 1ère heure ouvrable.
NOTA : En cas de doute, le COS pourra contacter l’architecte de garde du jour pour conseil technique (numéro à demander au CO).