118.1 Flashcards
L’organisation générale des secours a la Bspp
A. Territoire de compétence
124 communes sur 800 km2.
6.5 Millions d’habitants (+2 millions de Franciliens + 10 millions de personnes en Transit).
B. Personnels et les moyens à la BSPP
8550 militaires dont 2100 de garde ou d’astreinte chaque jour. Répartition des moyens selon le SIDACR.
C. L’articulation en secteurs
2 grands types de secteurs :
➢ Secteur administratif
➢ Secteur opérationnel
D. Les niveaux de réponse à la BSPP (3 niveaux)
Réponse de niveau 1 : risque courant
Réponse de niveau 2 : risque particulier
Réponse de niveau 3 : risque majeur
E. Les fonctions opérationnelles
Contact : 1ère réponse de secours
Appui : renforcement opérationnel spécialisé
Soutien : Logistique
F. Les composantes opérationnelles (X15)
5 composantes génériques : ➢ INC / ELD ➢ SAV / AMU ➢ Risque urbain ➢ Secours routier ➢ Commandement
10 composantes spécialisées ➢ NRBC / Depoll ➢ Nautique ➢ SDE ➢ IMP ➢ CYNO ➢ Transport / Ravitaillement ➢ RCP ➢ SIC ➢ RENS ➢ Communication
G. Les détachements permanents et temporaires
Les UES : Kourou / Biscarosse / Paris CG / Louvre / BNF
Les Détachements permanents :
➢ Elysées
➢ Min Def / Intérieur / Justice
➢ Assemblée
➢ Musée d’Orsay
➢ Invalides
Les DPS (détachements prévisionnels de secours)
Les Détachements temporaires :
➢ DIAC (détachement d’intervention et d’appui au commandement)
➢ DACO (détachement avancé de la coordination opérationnelle)
➢ DAM (détachement d’appui médicalisé)
➢ DRUFF
➢ ERE (élément de reconnaissance et d’évaluation)
L’organisation de la garde d’incendie et de secours
A. Service opérationnel (X2)
2 types de service :
➢ Le SIS (Service d’Incendie et de Secours) : régime de gardes et posture de départ immédiat.
➢ Le SAS (Service d’Appui et de Secours) : régime de garde ou astreinte avec posture de départ immédiat ou différé (90 min).
B. La composition de la garde La garde d’incendie et de secours est constituée de l’ensemble des personnels désignés par période de 24h accolées ou non, dans la limite de 48 heures consécutives (exceptionnellement 72h) pour honorer les demandes de secours. Composition de la garde niveau CS (X5) ➢ Un OGC pour les PC d’unité ➢ Un chef de garde ➢ Le personnel équipant les engins en service ➢ Personnel du PVO ➢ Le service de jour
Composition de la garde niveau CSO (X6) ➢ Un OSG ➢ Un officier PC ➢ Le personnel du PC TAC ➢ Un off de garde NRBC Groupement ➢ Un sous-officier « Statique » et le personnel du CSO ➢ Les conducteurs
Composition de la garde niveau Brigade (X13)
➢ Le commandant opérationnel Brigade
➢ Le colonel de garde
➢ Un médecin-chef Brigade de garde
➢ Le personnel du CO : chef CO / officier de garde CO / médecin coordinateur chef / personnels de garde et d’astreinte
➢ DSM et garde des secours médicaux
➢ Off ou sous-off « environnement PC TAC » (Prévention/CZ/Sécu/Communication/Dessinateur Opé).
➢ Les officiers de liaison Brigade
➢ Les off et sous-off « experts de garde » : VLNB / DP / Chef SD / représentant des cultes
➢ Personnel du GSS / GAS / GFIS
➢ Les brancardiers du GFIS
➢ Le sous-off du SG
➢ Les conducteurs de la section transport
➢ Le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative (STI / ST / BAJCP / etc.)
C. Maintien du potentiel RH opérationnel en cas de crise
Niveau ALPHA : Absentéisme à moins de 10% (un ou plusieurs GIS)
Niveau BRAVO : Absentéisme de 10 à 20% (un ou plusieurs GIS)
Niveau CHARLIE : Absentéisme de 20 à 40% (un ou plusieurs GIS)
Niveau DELTA : Absentéisme supérieur à 40% (au moins un GIS)
les missions générales des différents échelons
A. L’officier de garde compagnie
Il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants : (X8)
➢ Complément par anticipation
➢ Dde de moyens de renforcement sur feu ou inter particulière
➢ Départ feu ou explosion dans un ETARE 2 dès lors qu’un complément au module de base est prévu
➢ Départ pour feu ou explosion ETARE 3
➢ Demande d’un chef d’agrès
➢ Départ 1er échelon plan spécial ou concept tactique
➢ Intervention dans une ambassade / légation / VIP
➢ Grille de départ des secours
➢ AVP sur son secteur impliquant un véhicule du corps
Il se rend à son initiative :
➢ Lorsqu’un CA éprouve des difficultés ou inquiétude
➢ Pour une intervention autre que SAV ayant entrainé une victime DCD et toute intervention avec nombreuses victimes.
B. Le chef de garde
A sa prise de service (PIFPAAC)
➢ Prend connaissance des opérations de la veille et en cours
➢ Inspecte au rassemblement la garde incendie et les personnels de service. Il vérifie la tenue, l’hygiène, et l’aptitude du personnel (BMC)
➢ Fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins, ainsi que la MAJ des ressources dans ADAGIO.
➢ Prend connaissance des CS ou CH, BI ou PI indisponibles et les rues barrées. Il s’assure de la MAJ et diffusion
➢ S’assure de l’essai des lignes directes si elles existent
➢ S’assure de la prise en compte du PVO + installation techniques
➢ Consulte la liste des services à fournir.
Pendant son service (RRCO)*
➢ Il lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition de la garde ou dans la disponibilité des matériels.il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son Cs.
➢ Rend compte à l’OGC de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service incendie et prend les mesures palliatives. Ces événements peuvent être :
• Indispo ou remise en service d’engin/matériel
• Manifestation sur la voie publique
• Baisse anormale de pression BI/PI
• Indispo de dispositifs de Prévention dans des ERP
➢ Contrôle l’exécution des tournées de BI PI et du signalement des appareils indisponibles
➢ Organise et dirige les séances de prépa opérationnelle :
• Séances de sport
• Manœuvre de la garde incendie
• Instruction théorique
• Perfectionnement des conducteurs
• ETM
• Etude des ETARE
A la fin de son service
➢ Il s’assure que tous les rapports de sortie de secours ont bien été rédigés
➢ Vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours
C. Le sergent de jour (PC de compagnie)
Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du SIS de la compagnie et veille au bon fonctionnement du SIOC (système d’information opérationnel et de commandement).
Dans ce cadre :
- Il tient à jour, en permanence, la liste de service de la garde d’incendie et de secours. Il avertit immédiatement les intéressés de tout changement de fonctions les concernant.
- Il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs.
- Il gère l’absence d’un personnel au départ des secours.
- Il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction de fumer, manger et boire.
- Il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier lors du plan délestage.
- Il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes des remises à chaque départ des secours et de la sécurité du site en général.
- Il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins, dans les suivants :
➢ Intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et tenir informé l’OGC
➢ Feu ou explosion du niveau du DN sur le secteur administratif de la Cie (pour feu ou explosion dans un ETARE 3, il vérifie que le stationnaire a remis le dossier, ou à défaut, le lui fait porter sur intervention.
➢ Déclenchement d’un plan spécial (notamment délestage) : il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur
- Il s’assure que le stationnaire a alerté l’OGC dans tous les cas prévus au paragraphe 1.1 du présent titre.
- En cas d’opération importante ou déclenchement d’un plan spécial, il prévient le CDU ou chef de centre s’ils ne sont pas de garde.
- En cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés sur les lieux en ZRCP.
- Il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention.
D. Le personnel du CO
Personnel placé pour emploi sous les ordres du chef du BOPO
Il est réparti au sein des 4 entités constituant le CO :
➢ Le centre de traitement de l’alerte (CTA 18/112)
➢ La coordination médicale
➢ La salle opérationnelle
➢ La salle de gestion de crise
E. La garde « environnement PC TAC » Composition de la garde environnement PC TAC : ➢ Officier « sécurité » ➢ Officier « contrôle de zone » ➢ Officier « prévention » ➢ Officier « communication » ➢ Dessinateur opérationnel
F. Les experts de garde
L’officier de garde NRBC Brigade, se rend sur intervention dans les cas suivants :
➢ En cas de départ CMIB ou mise en œuvre d’une CHDE
➢ A son initiative
Le directeur de plongée, se rend en particulier sur les interventions suivantes :
➢ Toute intervention avec plus d’une équipe SIS engagée
➢ Intervention hors secteur brigade
➢ Intervention particulières (SNL, travaux subaquatiques d’urgence, longue durée, milieu pollué, sous tunnel fluvial)
Le chef de section « SD », se rend sur les interventions où le GRSD est engagé
Le représentant des cultes (Aumônier catholique, pasteur protestant, rabbin, aumônier musulman) se rend sur les interventions suivantes :
➢ accident grave ou décès de militaire
➢ opération particulière avec nombreuses victimes
L’organisation du système d’information opérationnelle et de commandement
Un système d’information opérationnelle et de commandement (SIOC) est mis en place à la Brigade.
A. Généralités
Le SIOC est caractérisé par 3 dimensions principales :
➢ Dimension applicative (ADAGIO / SINUS / etc.)
➢ Dimension technique (Serveurs / unités centrales / etc.)
➢ Dimension organisationnelle (Réseaux / stations / etc.)
Son architecture (dimensions applicative et technique) comporte plusieurs sous-systèmes :
➢ ADAGIO (application de diffusion d’alerte et de gestion informatisée des opérations).
➢ ANTARES (adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours).
➢ STRADA (système de transmissions de données alphanumériques.
➢ SIG (système d’information géographique)
➢ Réseau de téléphonie.
➢ Réseau privé virtuel (INTRANET).
Les 2 critères primordiaux du SIOC pour garantir sa fiabilité :
➢ Robustesse (maintenance du fonctionnement en mode nominal).
➢ Résilience (assurance de fonctionnement en mode dégradé).
B. L’organisation générale
L’exploitation du système (dimension organisationnelle) est assurée par la mise en place de stations directrices fixes ou mobiles.
Un réseau dirigé : les stations directrices font respecter la procédure, les règles d’exploitation et veillent à la fluidité des échanges d’information
Les stations directrices s’articulent en 3 échelons hiérarchisés :
➢ La station directrice primaire : le CO
➢ Les stations directrices secondaires : les CSO
➢ Les stations directrices tertiaires : les PVO
C. Le centre opérationnel
Le CO de niveau 1 :
➢ Activé en permanence.
➢ Constitué du CTA 18/112 et de la coordination médicale.
Le CO de niveau 2 :
➢ Activé sous la responsabilité de l’officier de garde CO.
➢ Constitué du CO niveau 1 + salle opérationnelle.
Le CO de niveau 3 :
➢ Activé par le Colonel de garde (crises, événements majeurs).
➢ Sous la responsabilité du chef CO.
➢ Constitué du CO niveau 2 + salle de gestion de crise.
Les détachements préconstitués
A. Généralités
Un détachement est un volume de moyens engagé pour apporter une réponse opérationnelle à une situation donnée.
Composition des détachements :
➢ Un détachement est composé de plusieurs modules.
➢ Le module est composé d’un ou plusieurs groupes.
➢ Le groupe est composé d’un ou plusieurs MMA et/ou DAP.
• DAP : détachement à pied
• MMA : moyen mobile autonome (engin + équipage + matériels)
B. Les modules de base (X3)
Le départ normal :
➢ 2 EP + 1 MEA.
➢ Un VO.
➢ 1 CG ou 1 OGC si 2 PEA.
Le module commandement, composé par :
➢ A minima, 1 OGC, complété selon le cas de tout ou partie de composantes :
• Composante aide au commandement (PC TAC niveau 2)
• Composante régulation (off ZDI)
• Composante autorité (OSG, colonel de garde, VLM, COB)
• Composante santé (DSM, VPCM, VAS, OPCM)
• Composante expert de garde
• Composante officiers environnement PC TAC
(Communication/CZ/sécu/prévention/dess opé).
Le module DEPOLL :
➢ 1 VPB + BAP
➢ 1 CMIC
➢ CSP / EMF
C. Les compléments de 1er départ
Complément de départ normal : ➢ 1 EP + 1 MEA avec VO + le CG du LSO Complément par anticipation : Le CO envoie : ➢ 1 EP ➢ 1 MEA avec VO ➢ 1 CRAC ➢ 1 VSAV ➢ 1 AR Le CSO envoie : ➢ 1 OGC ➢ 1 PC TAC de niveau 2 ➢ EDF et GDF Complément pour feu ou explosion dans un ETARE
➢ ETARE 1 :
• 1 DN
➢ ETARE 2 : • Module de base 1er départ : • 1 DN • 1 EP • 1 VSAV *module qui doit disposer d’au moins 1F • Module « RISQUE PUBLIC » : • 1 MEA • 1 VSAV • 1 CRAC • Module « RISQUE TECHNOLOGIQUE » : • 1 cellule d’intervention NRBC (CMIC / CMIR / CMIB) • 1 CRAC • Module « RISQUES PUBLIC ET TECHNOLOGIQUE » • 1 MEA • 1 VSAV • 1 CRAC • 1 Cellule d’intervention NRBC
Dès lors qu’un module complète le module de base « 1er départ », un module commandement est engagé. Il est constitué de :
- 1 OGC seul en cas de module « risque public » ou du module « risque technologique »
- 1 OGC et un PC TAC niveau 2 en cas d’engagement du module « risques public et technologique »
➢ ETARE 3 : • Module de base 1er départ : • Renfort habitation ou Renfort incendie. • Module « Commandement » renforcé : • 1 OGC • 1 OGC désigné officier ZDI • 1 PC TAC niveau 2 • 1 OSG • Le DSM • 1 officier PCM • 1 VPCM • Les officiers « environnement PC TAC » • Module « RISQUE TECHNOLOGIQUE » • 1 cellule d’intervention NRBC. • 1 CRAC. • Module « HYDROCARBURES » • X FACA (suivant l’étude de dossier) • 3 OGC (logistique-renseignement-émulseur)
D. Les Renforts (X4)
Pour chaque renfort engagé, présence systématique de :
➢ VE2I, 1DEP
➢ Un module commandement composé à minima de :
• 1 OGC
• 1 OGC désigné Off ZDI
• 1 PC TAC niveau 2
• 1 OSG
• Les officiers « environnement PC TAC »
Un renfort est envoyé complet, sont décomptés que les engins spéciaux déjà engagés (ex : anticipation). Sauf : DN + Anticipation + RH = 2 AR. RI sans FACA, environnement PC TAC envoyée après le 1er message de renseignement.
• Le renfort Incendie : • 2 EP dont au moins 1 F • 2 FA-CA • 3 MEA dont au moins 1 de 30m et 1 BEA • 1 VSAV • 1 AR • 1 PEV • 1 CD • 1 GRCP Modulable : sans FA-CA (FA-CA et BEA enlevés) ou sans MEA. • Le renfort Habitation : • 5 EP dont au moins 2 F • 2 MEA dont au moins 1 de 30m • 2 VSAV • 2 AR • CD • PEV • GRCP • Conduite simultanée des opérations de reconnaissances, prise en charge des victimes / impliqués et extinction • Non modulable
- Le renfort poste de commandement
- 2 OGC (off MANFUT et off RENS/SYNT)
- 1 chef de garde dissocié (adjoint fonction MOYENS)
- 1 VSTI
- Demandé à minima par l’OSG / PC TAC 3
- Le renfort secours (Conduite simultanée de recherche, sauvetage et prise en charge médicale des militaires du corps suite à un accident.)
- 1 OGC
- 1 F
- 1 AR
- 1 GELD
- 1 GRSD (RSMU niveau 3)
- 1 DN de substitution
E. Les Groupes ou cellules spécialisées (X9)
• Les cellules d’intervention NRBC
- La CMIC
• 2 CIC
• 1 VLNG (GRPT) + VLNA du GAS - La CMIR
• 1 CIR
• 1 CRR
• 1 VLNG (GRPT) + VLNA du GAS
3. La CMIB • 1 élément d’intervention • 1 CIB • 1 CIC • 1 VLNG (GRPT) + VLNA du GAS • 1 élément d’évaluation et d’expertise • 1 VLV • 1 DSM • 1 VLNG
• Le GELD (groupe d’exploration de longue durée)
Correspond à une unité ELD : 1 chef et 2 trinômes
• 1 PSE GELD
• 1 VLR CDG
• Le GRIMP (groupe d’intervention en milieu périlleux)
Correspond à une unité IMP renforcée : 1 IMP3 et 4 IMP2
• 1 VIMP
- Le GEPE (groupe d’établissement par l’extérieur)
- 1F avec pompe auto régulée
- 1 GRIMP
- 1 CESD (RIGH dans le CESD)+ VRSD
- Les off Sécu / Prévention / CZ
• Le groupe violence urbaine (Engagement systématique dès le déclenchement du plan VU) ➢ Un élément d’action (en ZDI) • 2 EP dont 1 CGI • 1 OGC • 1 PC TAC niveau 2
➢ Un élément de sécurisation (au CS concerné)
• 1 EP
• 1 AR
• Le groupe extraction du plan VU (« je demande un groupe extraction, ZDI telle adresse, PMA telle adresse ») ➢ Un élément d’extraction • 4 VSAV • 1 OGC ➢ Un élément PMA • 1 EP • 1 AR • DSM • Le GRCP (groupe de remise en condition du personnel). • 1 VRCP • 1 VSAV • 1 CRAC
- Le GRSD (groupe de recherche sauvetage déblaiement).correspond au niveau RSMU niveau 3
- 1 GRIMP
- 1 CESD + VRSD
- 1 VEC
- 1 VL SD
- 1 VLV
- Le GMV (groupe mousse ventilation).
- 1 F + 1 PRM + VGD + 1 PEV + 1 off PREV.
- Le chef de garde du F est chef de secteur ventilation ou mousse
F. Les détachements plans spéciaux et concepts tactiques
- Feu de tunnel routier de grande longueur
- Plan faisant l’objet de 2 échelons
- EP attaque (Cgi) / soutien amont / soutien aval
➢ 1er échelon (X6) • 3 EP dont 1 CGI • 2 VSAV • 2 OGC (dont 1 au PC tunnel) • 1 CRAC • 1 AR • 1 PC TAC niveau 2
➢ 2ème échelon (X8) • 1 OSG • 2 EP • 1 GELD • 1 CD • 1 PEV • 1 VGD • 1 AR • 1 DSM
- Feu d’espace naturel
- Plan faisant l’objet de 2 échelons.
➢ 1er échelon (X3)
• 1 DN
• 1 OGC
• 1 unité d’intervention « feu de forêt » du SDIS le plus proche (1 VLTT + 2 CCF)
➢ 2ème échelon (X11) sur demande du COS
4 EP dont au moins un CCR / PST + 3 OGC + 1 MEA + 1 PC TAC niveau 2 + 1 PEV + 1 DEP + 1 MPR + 1 LINC + 1 HELI + 1 CTGI déblai (camion transport du GIS) + 1 unité d’intervention des SDIS.
• Feu/explosion/effondrement en milieu souterrain. • Plan faisant l’objet de 2 échelons ➢ 1er échelon (X8) • 1 DN • 1 VSAV • 1 AR • 2 OGC (dont 1 avec ALTAIR4 au PCA) • 1 PC TAC niveau 2 • 1 FACA • 1 GELD • 1 CRAC • 1 VSTI
➢ 2ème échelon (X10) • 3EP dont 1 F • 2 VSAV • 1 AR • 1 PEV • 1 CD • 1 CEL • 2 VGD • 1 SIS • Le DP • 1 GRSD
• Le Plan INTERFER
Plan faisant l’objet de 2 échelons.
Plan applicable pour feu ou explosion train/Val/métro/RER/tram en espace clos ou accident ferroviaire.
Intervention située soit en gare / station / inter-station / inter-gare.
1ere gare ou adresse saisie : Module INTERFER SAP : • 2 EP avec court-circuiteurs si métro dont 1 CGI ou le CDG dissocié du secteur ; • 1 VSAV ; • 1AR. Module INTERFER INC : • 3 EP dont 2 F avec court-circuiteurs si métro ; • 1 GELD ; • 1 CRAC ; • 1 CD. Module INTERFER CDT : • 2 OGC ; • 1 PCTAC 2 ; • 1 OSG.
Gare encadrante ACCIDENT INTERGARE, EN INTERSTATION ou FEU EN TUNNEL :
• 2EP dont 1 CGI + court-circuiteurs si métro ;
• le chef de garde dissocié du secteur le cas échéant ;
• 1 officier de garde compagnie ;
• 1 CD ;
• 1 AR ;
2ème échelon (X7) sur demande du COS • 3 EP ; • 1 FA CA-BA ; • 1 CRAC ; • 1 CD ; • 2 PEV ; • BEL ; • VRSD + CESD.
• Concept IGH Plan faisant l’objet d’un ETARE 2 et ETARE 3 pour les IGH de type U et O ➢ 1er échelon (X4) • 3 EP dont 1F • 1 MEA • 1 VSAV • 1 OGC • 1 PC TAC niveau 2
- Chute d’Aéronef
- Plan faisant l’objet de 2 échelons
- 3 emprises aéroportuaires concernées ou héliport d’Issy
- Concerne le reste du secteur BSPP
➢ 1er échelon Module « reconnaissance » (Point Zoulou/adresse) • 1 DN • 1 OGC • 1 AR Module « manœuvre » (ZDI) • Plan Rouge • RI sans E, sans AR • SIS / EMF • 1 BEA • 1 OGC en ZDI • CMIC Module « commandement » (Point Zoulou/adresse) • 1 OSG • 1OGC ZDI • 1 DSM • 1 PC TAC niveau 3 • 1 HELI
➢ 2ème échelon (X6) sur demande du COS • 4 EP • 2 FACA • 1 CD • 1 CRAC • 1 CEL • 1 GRSD (RSMU NIVEAU 3)
• Le Plan Rouge
➢ Le groupe « Ramassage »
• 1 EP6
• 1 OGC
• CTGI brancardiers (sur ordre)
➢ Le groupe « PMA » • 1 EP+ SMG+ VL CDG • 3 VSAV • 3 AR • 1 OGC • 1 VAS+DSM +OFF PCM+ VPCM
➢ Le groupe « évacuation »
• 1 EP +VL CDG
• 4 VSAV + 6 VPSP
• 1 OGC
➢ Le groupe « CAI » + le groupe « PSMP »
• 3 VPSP
• 1 SMG
• 1 lot CAI + 1 lot éclairage
➢ Le module « commandement » • Si demande de plan rouge : • 1 OSG • 1 PC TAC niveau 2 • 2 OGC dont 1 en off ZDI • 1 DSM + officier PCM + 1 VPCM • Les officiers environnement PC TAC
• Si demande du « groupe PMA » • 1 DSM • 1 officier PCM • 1 VPCM • Le Plan Rouge Alpha ➢ Module « Ramassage PRA » • 2 EP (l’off ramassage est le chef de garde du premier détachement) ➢ Module « triage » • 1 EP • 1VLR Chef de garde (l’officier triage). • 2 AR. • 4 UMH. ➢ Module « évacuation » • 1 PS. • 3 VSAV + 10 VPSP. • 1 OGC. ➢ Module « commandement • 1 OSG. • 1 OGC. • 1 DSM. • 1 PC TAC niveau 2.
• Le Plan Jaune (X9 modules)
Applicable pour un ACEM, à caractère chimique ou radiologique, d’origine accidentelle ou criminelle, avec nombreuses victimes.
Systématiquement complété par un PRI ou PRA.
➢ 3 Modules à l’adresse en ZE
Module « extraction » • 1 OGC • 4 PS EN PLUS DES 1ERS INTERVENANTS • 2 F Module « tri visuel » • 2 EP • 1 OGC Module « Alerte Confinement Evacuation » • 2 OGC avec EMDA
➢ 4 modules en ZC
Module « PRI » (à l’adresse)
• 2 EP
• 1 OGC
Module « PRV » (à l’adresse) • 6 VSAV • 2 EP • 2 AR • 1 VAS • 1 CIC/CRR • 1 OGC • 1 médecin chef PJ Module « CHDE » (en ZDI) • 1 officier décontamination • 2 CHDE* *1 CHDE : 1 VPB + 1 BCD + 2 EP dt 1 F Module « SAS » (en ZDI) • 2 CIC/CRR • 1 CIR/CIB • 1 CRAC • 1 OGC • 1 VLNG
➢ 2 Modules en ZS Module « soutien » (en ZDI) • 1 PEV • 2 BAN • 1 CHDE
Module « commandement » (en ZDI) • 1 OGC (off ZDI) • 1 OSG • 1 PC TAC niveau 2 • 1 PC DSM • 1 VLNG • Le DSM
• Le plan Pollution en eaux intérieures ➢ 1er échelon • 1 EP (amont) + chef de garde dissocié • 2 OGC dont 1 est le chef secteur aval • 1 module DEPOLL (VPB + BAP + CMIC + CSP/EMF ) • 1 SIA/ESAV ou SIS/ESAV
➢ 2ème échelon • 1 BAP • 1 OGC chef secteur amont • 1 CESD • 1 SIA/ESAV OU SIS/SIA • 1 AR • 1 VLRG • Module commandement : PC TAC niveau 2 + DP
Les règles sur les indisponibilités
A. Etat de mise à jour dans ADAGIO
➢ Libellés liés à la préparation opérationnelle
- Indisponibilité instruction / sport
- Indisponibilité EPO
- Indisponibilité CAO
➢ Libellés liés aux contraintes techniques et RH
- Indisponibilité manque de personnel
- Indisponibilité accidenté
- Indisponibilité mécanique LSO
- Indisponibilité mécanique NTI1
- Indisponibilité mécanique NTI2
- Indisponibilité mécanique hors LSO
B. Définition des quotas d’indisponibilité
➢ Par groupement, pas plus de 6 moyens (EP + VSAV + MEA) indisponibles 1er départ ou préparation opérationnelle à 2 condition :
• Judicieusement répartis
• Pas plus de 2 MEA et 2 VSAV
➢ CS à 2 EP : 1EP doit rester au Cs (hors intervention courante)
➢ CS à 1 EP : l’EP ou VSAV doit rester au Cs (hors intervention courante)
➢ Par catégorie d’engin majeur (VSAV, EP, MEA, VLR), à partir de moins de 50% de couverture opérationnelle du groupement, remise en service d’engin selon la catégorie.
C. Ecoute radio
➢ Ecoute radio obligatoire dès que l’engin est en dehors de son LSO.
➢ Personnel dans l’engin.
➢ Si l’engin est disponible, doit pouvoir décaler en moins de 3 minutes de jour et 4 minutes de nuit.
➢ Si l’engin est indisponible, doit pouvoir décaler en moins de 6 minutes.
D. Quelques règles particulières
Indisponibilité liés à l’armement et au réarmement d’un engin : Maxi 1h
La préparation opérationnelle :
• Indisponibilité Interdite aux VSAV sauf si exercice groupement ou brigade programmé
• Les engins spéciaux restent disponibles
Dérogation des CS à 1 seul EP :
• La garde du Cs comprend obligatoirement un CGI
• Si CGI non dissocié, conditions pour les créneaux PSEA :
• Pas plus de 3 Cs « PEA » par GIS
• Pas de Cs « PEA » limitrophes
• Le PS du PC du CS doit être en «B »
Les réquisitions
A. Les secours de la Brigade réquisitionnés
En général, la réquisition est écrite. Toutefois, dans des cas urgents, elle peut être verbale mais la régularisation écrite devra alors intervenir dans les plus brefs délais. La réquisition est transmise au groupe rapport du BOPO
➢ La réquisition administrative
• Maires ou préfets
• Ex : transport de cadavre / arrosage de foule / etc…
➢ La réquisition judiciaire
• Magistrats ou OPJ
• Ex : recherche de corps immergés / recherche d’objets
B. La réquisition par les secours de la Brigade
➢ Le COS fait sa demande par l’autorité administrative présente sur les lieux qui se charge d’établir la réquisition.
➢ En cas de difficultés, le COS transmet la demande de tel ou tel moyen par message, le CO transmettra la demande au COZ qui se chargera de l’honorer.
➢ Si l’urgence de la situation l’impose, la réquisition peut être prononcée verbalement, à titre exceptionnel, et demandée par un OGC minimum.
Les devoirs généraux en intervention
A. L’anticipation
L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.
➢ Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :
• En amont, par la prévention et la prévision opérationnelle, lors de l’élaboration des plans et la répértorisation des ETS les plus dangereux.
• Au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d ‘engins dépêchés sur les lieux.
➢ Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.
B. La discipline
Les interventions de la Brigade exigent de la part des personnels, à tous les niveaux, une connaissance parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique. C’est le fondement de la discipline.
➢ La discipline requiert de la part de l’exécutant :
• La stricte observation des ordres reçus.
• La recherche, à son niveau, du résultat escompté, et l’exécution parfaite de tous les actes y concourant.
➢ En particulier, la discipline d’action impose :
• De se protéger physiquement avec les EPI adaptés.
• De conserver son sang-froid et sa sérénité.
• Opérer en silence en toute circonstance.
• De rendre compte sans délai des actions menées mais aussi de tout fait nouveau ou de toute initiative (aucune exception sous ARI).
• De rester constamment en contact avec un voisin ou un chef.
C. Le zonage de l’intervention
Les limites extérieures du zonage forment le périmètre de sécurité.
➢ Le COS doit délimiter dès le début de l’intervention une zone « a priori », qui prend en compte à minima le danger principal, c’est la zone d’exclusion.
➢ Zonage de l’intervention est complété par des zones concentriques :
• La zone d’exclusion (rouge)
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal. L’accès y est strictement règlementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques
• La zone contrôlée (orange)
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection qu’en zone d’exclusion
• La zone de soutien (verte)
Il s’agit d’une zone qui ne nécessite pas de tenue de protection particulière. Comme les autres, elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours.
➢ Au-delà se trouve la zone publique.
Rôles et devoirs particuliers en intervention
A. Le commandant des opérations de secours
➢ Le COS est l’officier, le sous-officier, ou le gradé qui, sur intervention, commande l’action des moyens engagés.
➢ Le COS appartient obligatoirement à la chaine de commandement opérationnel
Au-delà de la fonction de chef de garde, lorsque l’autorité décide de prendre l’intervention à son compte, elle transmet le message :
« Je prends le commandement des opérations de secours »
B. Le chef de garde
➢ Avant de partir :
• Il s’assure que les secours ont été envoyés conformément aux règlements.
• Si ETARE, prendre le dossier correspondant.
➢ Sur les lieux :
• le chef de garde a l’initiative absolue des mesures à prendre et des moyens à engager.
• Il doit arrêter ou renvoyer au plus tôt les secours qu’il estime inutiles
➢ Au cours de l’intervention :
• Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir :
• Si ambassades, légations, consulats, assentiment du chef de mission ou représentant,
• Si palais nationaux, se mettre en rapport avec le commandement militaire ou son représentant,
• Il fait évacuer les locaux menacés
• Il fait aérer tous les locaux
• En présence de victimes et d’impliqués, il fait activer un PRV / PMA.
➢ Avant de quitter les lieux de l’intervention
• Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants et aboutissants du feu
• Si nécessaire, il met en place un service de surveillance ainsi que des rondes
C. Le chef de secteur
➢ Niveau chef de garde minimum
➢ 2 types de secteurs :
• Secteur géographique : correspond à chaque face du sinistre et point difficile
• Secteur fonctionnel
➢ Doit suivre la MGO dans son secteur
➢ Reste en contact avec le PC TAC pour :
• Demander des moyens
• Rendre compte de l’évolution du sinistre dans son secteur
• Rendre compte des mesures prises, au moins toutes les 30 minutes.
• Demander la modification de son dispositif
➢ Il s’assure de la mise en place d’un TGR si nécessaire et d’une équipe de sécurité
➢ Dès que possible, faire serrer le plus possible les tuyaux le long du trottoir.
D. Le chef d’agrès
Au départ des secours, il recueille le maximum de renseignements concernant :
• Nature de l’intervention, nombre d’appels
• Itinéraire à suivre
• Adresse
• Moyens à demeure
• Risques particuliers
➢ Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée
➢ Il se rend obligatoirement à l’adresse, dans les délais les plus brefs sauf ZDI ou annulés
➢ Il indique à son conducteur l’itinéraire et lui rappelle les consignes de sécurité routière
➢ Sur place, il place judicieusement son engin
➢ A son ordre, l’équipage se munit du matériel nécessaire
➢ Il doit demander la police lorsque l’intervention est susceptible de se prolonger par une action en justice.
Arrivée sur une intervention après le PC TAC :
• Laisser son véhicule à un endroit où il peut encore manœuvrer
• Se présenter à la PC TAC et remettre son jeton de présence
• Rendre compte de sa situation en personnel et matériel
• Rester à disposition
Arrivée avant le PC TAC, ou engagé par radio :
• Faire porter son jeton de présence
• Donner les renseignements suivants :
• Nom du chef d’agrès, effectif, mission
• Orifice de refoulement encore disponibles
• Risques particuliers rencontrés
• Besoins éventuels
Les messages
A. Généralités
➢ Les différents types de messages : • Message de départ • Message de présentation • Message de demande de moyens • Message d’ambiance • Message de renseignements • Message de déplacement • Message de disponibilité • Message de rentrée ➢ Modification de message Tout message peut être modifié avant le message « opération terminée ». Opération de confort à utiliser avec parcimonie.
Ex : « modification au message de 10h46, au lieu de 3 square Damrémont, lire 3 rue Damrémont »
B. Message de demande de moyens
➢ transmis de préférence dans les 5 premières minutes.
• Donner une ZDI ou ZRV si besoin.
• Donner un groupe horaire (1h minimum, préférable 2h) pour demande de dispositif de relève, surveillance, ou déblai.
• Donner un motif : uniquement pour les services publics, ou demande d’engins et/ou matériels spéciaux autre que pour feu.
➢ Possibilité de demande de police d’urgence si agression caractérisée envers les secours.
➢ Demande de service public en urgent pour marquer l’importance d’une intervention rapide :
• LCPP,
• GDF/EDF, renforcement, Réseau transport,
• CPCU,
• Architecte de permanence,
• Climespace,
• Brigade Fluviale,
➢ Demande de relèves
• Anticipation d’au moins 2h-
C. Message d’ambiance
➢ Transmis par radio sans formalise ni procédure particulière, il n’a pas à être répété.
➢ Ne se substitue pas à un message de renseignement, il est passé dans les cas suivants :
• A l’arrivée d’un futur COS potentiel avec de nombreux moyens engagés de préférence dans les 5 min qui suivent sa présentation.
• Par le COS en cas de situation ou événements exceptionnels :
• Sur-accident.
• Agression violente envers les secours.
• Impossibilité de passer un message classique dans les délais.
• Nécessité de renseigner le cdt rapidement d’un nouvel élément pouvant avoir des répercussions médiatiques.
D. Message de renseignement :
➢ Obligatoirement transmis dans les cas suivants :
• départ pour feu / explosion / fuite de gaz / NRBC.
• Plan spécial déclenché.
• Si moyens de renforcement demandés (sauf prompt secours) y compris moyens médicalisés.
• Présence d’une personnalité ou autorité impliquée ou non.
• Découverte d’une victime décès certain.
• A partir de 2 victimes sur intervention.
• Transmis par TPH si intervention hors secteur brigade, dans le cadre d’une CIAM.
➢ La fréquence des messages de renseignement :
• Le 1er message de renseignement est transmis au plus vite, idéalement dans le 15 min après la présentation du 1er engin. Peut être porté à 30 min si un message d’ambiance a été transmis.
• Pendant les phases actives : toutes les 45 min maxi
• Après les phases actives, toutes les 90 min maxi
• Pour les interventions de longue durée, message passé lors de tout changement d’équipe de surveillance, déblai ou ronde ou relève.
« Du LTN VICAINNE, Je laisse le commandement des opérations de secours à tel chef d’agrès. Dispositif de surveillance mis en place ou Relève du dispositif de surveillance effectuée.»
« Du LTN MANSET, je demande rendus pour telle heure, une relève composée de tels moyens »
*Les relèves doivent intervenir toutes les 4 heures.
➢ Contexture générale : NIAM
• Nature et Importance (feu ou violent feu de tel contenant, contenu).
• Adresse exacte y compris l’étage.
• Mesures prises ou en cours par les SP : indiquer ce qui est fait.
• Si ERP : pas de public / public présent pas de panique / public présent paniqué.
• Si victime(s), bilan provisoire
• Présenter les services publics, autorités, personnalités
• Incidence prévisible de l’événement (propagation/effondrement/etc.)
• Appréciation du CDG (REC ou PR).
➢ Contexture simplifiée (ANTARES en mode dégradé, STATUS HS)
• Ex : assistance à personne telle adresse
• Ex : secours routier telle adresse
➢ Feu éteint au 1er message, définir le contenant précis.
• Ex : feu de cuisine de 10 m2 environ, etc.
➢ Feu non éteint au 1er message
Mentionner le volume intégrant le contenant
• Plus d’une pièce concernée, feu d’appt, atelier, duplex, ….
• Plusieurs appts, chambres, au même niveau, feu d’étage, niveau….
• A partir de 2 appts à 2 niveaux différents, feu d’immeuble, hôtel,…
Les moyens hydrauliques sont à transmettre :
• En manœuvre, en attente, ou en cours d’établissement (si 1er moyen hydraulique).
• Dans l’ordre croissant de puissance.
• En donnant leur nombre et type (poudre/LDT/à eau/ BIRO/etc.)
• En donnant les moyens hydrauliques BSPP puis privés puis lignes de 110mm établies ou en cours.
La Ventilation
• La ventilation naturelle n’est pas mentionnée.
• La ventilation mécanique a 2 composantes :
• Désenfumage mécanique : transmettre « désenfumage mécanique en cours » puis « DM terminé ».
• Ventilation opérationnelle : transmettre « ventilation opérationnelle en manœuvre » puis VO terminée ». Ne pas indiquer les moyens (VGD / VHA / etc.)
Les victimes
• catégorisation et bilan provisoires / définitifs.
• Joindre au bilan définitif de fin d’opération, le vecteur de transport (uniquement AR/UMH).
• Catégorisation : DCD / UA / UR.
• Transmettre DCD (sauf décès certain) ou UA qu’après validation d’un médecin.
• SP, militaire, policiers, nourrissons ou enfants, préciser le type avec catégorisation.
Ex : 2 UR dont 1 enfant.
• SINUS, mis en œuvre si (DGSNV, PRA, PJ, 5 victimes si activé préciser GH aux différents bilans.
Mesures prises par les SP
Ne pas indiquer ce qui relève d’une organisation interne. Ex : Dalle tactile / PRV ou PMA sans victime / ZRCP / etc.
Cas particulier des feux
• Possibilité de transmettre : « Maitre du feu » sans « feu circonscrit » au préalable.
• Si « feu circonscrit » a été transmis, « maitre du feu » devra obligatoirement apparaitre dans les messages suivant avec des moyens hydrauliques supérieurs ou égaux à ceux nécessaires pour circonscrire le feu.
Le poste de commandement tactique
➢ Les 3 niveaux de PC Tactique
• PC TAC niveau 1 : OGC.
• PC TAC niveau 2 : VPC + OPC.
• PC TAC niveau 3 : PC TAC niveau 2 + renfort PC.
➢ Les 8 fonctions du PC TAC
- Coordination
- Conduite
- Communication
- Renseignements-synthèse
- Anticipation
- Moyens
- Santé
- SIC-transmissions
Les opérations à effectuer au retour d’intervention
➢ En fin d’intervention, avant de quitter les lieux, le chef d’agrès :
• Reçoit le CR du conducteur sur l’état et présence du matériel.
• Si matériel LSP, bon de prise en charge.
• Si pénétration dans des locaux BOPE 13.
• S’assure de la présence de tout son personnel.
• Disponible sur son secteur si opérationnel.
➢ Pendant le trajet de retour, le chef d’agrès :
• Assure la veille radio.
• Perfectionne le conducteur et les personnels.
• Montre les points particuliers du secteur.
• Peut passer à des endroits particuliers (plan grand froid par exemple).
➢ A l’arrivée au centre de secours, le chef d’agrès :
• « A vos rangs », remarques, etc…
• S’assure de l’état physique et psychologique de son personnel.
• Vérifie l’état vestimentaire.
• Contrôle contenu des poches et coffre de l’engin.
• Remise en condition et restauration de son personnel.
• Prend les dispositions pour remettre l’engin disponible au plus vite.
• Se rend au PVO et donne une rentrée + CRI.
• Rédige son rapport.
LE PRINCIPE DE LA MANŒUVRE « INCENDIE »
➢ Généralités sur l’incendie
- Triangle du feu :
- Comburant (air),
- Combustible,
- Energie d’activation,
- 3 types de feu :
- Feux de contenants,
- Feux de contenus,
- Feux divers,
- Transmission de la combustion :
- Par transfert de chaleur (conduction, convection, rayonnement),
- Par déplacement de substances en combustion,
➢ Le principe de la manœuvre
Sauvetage et mises en sécurité Lutte contre les propagations Ventilation Attaque et extinction Protection
➢ Engagement tactique sur feu du DN :
• Le 1er Engin –Pompe
• Dépasser largement l’adresse,
• S’alimenter sur l’hydrant le plus proche,
• S’engager conformément au principe de la manœuvre,
• Pouvoir être désengagé facilement.
- Le 1er MEA
- Se positionner à l’adresse, ou façade avec présence de sauvetage(s).
- Laisser la place à un éventuel 2ème MEA.
- Se stabiliser.
- S’engager conformément au principe de la manœuvre.
- Le 2er Engin –Pompe
- S’assurer de la présence du 1er EP.
- S’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre.
- Ne pas gêner l’engagement d’éventuels MEA de renforcement.
- S’engager conformément au principe de la manœuvre.
➢ Les 3 phases actives de l’extinction des feux
• Feu circonscrit :
Le feu est circonscrit lorsque les lances ont établies aux points d’attaques choisis et en nombre suffisants pour empêcher le feu de se propager.
• Maitre du feu :
On est maitre du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux à ceux établis pour circonscrire le feu.
• Feu éteint :
Le feu est éteint lorsqu’il ne subsiste plus aucune flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.
LA MARCHE GENERALE DES OPERATIONS « INCENDIE »
LA MARCHE GENERALE DES OPERATIONS « INCENDIE »
- Les reconnaissances
- Les sauvetages et mises en sécurité
- Les établissements
- La ventilation
- L’attaque
- La protection
- Le déblai et le dégarnissage
- La surveillance
➢ Les 3 types de reconnaissance
• Reconnaissances d’attaque :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses, ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
• Reconnaissances périphériques :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.
• Reconnaissances à vue :
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.
• Sauvetage
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.
• Mise en sécurité
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
• L’évacuation
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.
• Le confinement
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
➢ La Ventilation
Action qui consiste à :
• Mettre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique.
• Mettre en place un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre.
• Maitriser le sens du tirage.
• 2 principes de ventilation
o Ventilation naturelle.
o Ventilation mécanique.
• 2 tactiques de ventilation
o Ventilation de protection.
o Ventilation d’attaque.
• 2 techniques de ventilation mécanique
o Par dépression.
o Par surpression.
Les objectifs de la ventilation :
➢ Favoriser les sauvetages et mises en sécurité.
➢ Favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu.
➢ Faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées.
➢ Sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques.
➢ Le devoir du porte lance
Avant de pénétrer dans un local, le porte lance doit :
➢ Se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart des effets d’une éventuelle explosion, en dehors de l’axe de l’ouvrant.
➢ Si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance.
➢ Procéder au test de la porte au moyen de sa lance.
➢ Rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques ; s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès. Tant que le risque d’accident thermique n’est pas écarté, disposer impérativement d’une lance 500l/min en jet diffusé d’attaque.
➢ Prévoir un chemin de repli.
➢ Après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa direction.
• Si l’eau est transformée en vapeur, il y’a danger. Le porte lance poursuit le refroidissement :
o Par de courtes impulsions (inertage).
o Par crayonnage si zone plus large (T.Z.O).
o Pénétrer que lorsque le test du plafond est favorable.
• Si l’eau retombe en gouttelettes, le porte lance peut progresser (test du plafond favorable)
Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte lance doit :
➢ Explorer le local, le plus près possible du sol, par avancées successives de 1 à 2m, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre, et en testant le plafond à chaque avancée.
➢ S’il aperçoit les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte lance doit :
sortir du local, ou se protéger derrière tout écran, tout en refroidissant le local, ou se mettre en position de survie.
Lors de la manœuvre de sa lance, le porte lance doit :
➢ Se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès.
➢ Employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé.
➢ Lorsqu’il constate une baisse anormale d’arrivée d’eau à sa lance, se replier, rendre compte et y remédier.
➢ Chercher à arrêter les propagations, si possible du coté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité.
➢ S’avancer prudemment, le plus près possible du sol, dès que le jet de sa lance n’atteint plus la base des flammes.
➢ N’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction :
o Fermer sa lance lors de ses déplacements
o Attaquer le foyer principal uniquement après avoir neutralisé les effets thermiques
o Ne pas diriger le jet constamment sur le même point, ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader.
En présence d’un risque électrique :
➢ Ne pas diriger le jet sur des installations électriques.
➢ Porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils.
➢ Manœuvrer en jet diffusé d’attaque uniquement.
➢ Se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement et rendre compte immédiatement.
Dans tous les cas, le porte-lance doit :
➢ Se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin.
➢ Rendre immédiatement compte de tout changement de situation.
➢ La protection
- Le bâchage
- L’évacuation de l’eau
- L’assèchement
- Le déménagement
- L’aération
- L’étaiement léger