Philosophie Morale Définitions Flashcards

1
Q

Absolu / relatif

A

absolu: ce que l’on ne peut rapporter à aucune autre chose et qui est parfaitement indépendant (« en soi »)
relatif: ce qui au se rapporte à autre chose et qui en dépend.

Domaine connaissance/morale: on se demande si on peut atteindre une vérité/valeur absolue( càd objective et indépendantes du sujet qui les établit), ou s’il n’existe que des vérités et valeurs relatives.

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2
Q

Analogie

A

Comparaison de relations entre quatre éléments où « A est à B ce que C est à D ».

Marx: la ruche est l’abeille ce que la maison est à l’architecte (A/B = C/D).

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3
Q

Antinomie

A

contradiction ou une tension entre deux lois difficilement compatibles dans leur application pratique.

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4
Q

Ça

A

Freud, 2nde topique, années 1920

réservoir des pulsions inconscientes qui, visant la satisfaction immédiate mais se heurtant aux interdits parentaux et sociaux, peuvent faire l’objet d’un refoulement.
C’est l’instance qui obéit au principe de plaisir et qui constitue l’inconscient à proprement parler.

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5
Q

Empirique

A

contenu ou concept fondé sur l’expérience ou le vécu et non dérivé ou tiré de la raison.

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6
Q

En droit / en fait

A

En principe/en réalité

Hommes égaux/mais ne le sont pas toujours

principe adopte ainsi la valeur d’une loi qui doit s’appliquer.

Loi naturelle s’applique toujours
Loi humaine peut toujours être transgréssée

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7
Q

Fin

A

Synonyme de but

le concept de fin: finalité.
La fin est l’objet d’une visée.

On distinguera les fins « en soi » (par exemple, le bonheur qui est visé pour lui-même)
fins qui ne sont que des moyens en vue d’une fin extérieure (par exemple, la santé ou la réussite qui ne sont en réalité visées qu’en tant qu’elles sont utiles ou nécessaires à la
conquête du bonheur).

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8
Q

Moyen

A

Un moyen désigne une chose qui n’est pas visée pour elle-même et qui n’a de valeur que relativement à son utilité, à sa fonction ou à l’usage que l’on en fait (par exemple, la craie est
un moyen d’écrire au tableau ; sa valeur est essentiellement instrumentale et non finale).

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9
Q

Subjectif

A

jugement ou un contenu qui est relatif au sujet qui l’énonce
n’a de valeur que pour lui.

Plus largement, le « subjectif » renvoie à la qualité d’un sujet qui,
étant doté de subjectivité, possède une conscience, une intériorité, un point de vue et un regard
sur le monde, par opposition au monde des objets, inertes et dépourvus de conscience.

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10
Q

Surmoi

A

Instance psychique qui est issue de l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux
(prohibition de l’inceste, du meurtre, du vol, …).
C’est l’instance critique qui exerce une autorité de censure et permet la formation de la conscience morale.

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11
Q

Conscience morale

A

faculté de juger du bien et du mal
ne doit pas être confondue avec la conscience psychologique
(discerner vrai du faux)

permet de répondre à la question « Que dois-je faire ? ».

On peut se demander si les valeurs que la
conscience morale porte en elle sont innées et universelles OU transmises et relatives à chacun.

Certaines théories psychanalytiques et sociologiques, comme celles de Freud et de Durkheim, montrent résultent d’un processus d’intériorisation (pressions exercées par l’éducation des
parents et de la société).

La conscience morale serait donc l’effet de surface ou le reflet de notre Surmoi.

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12
Q

Devoir

A

se confond avec la notion d’obligation (contraire à contrainte)

implique la volonté et la liberté de choix (ex : « je dois dire la vérité » implique que j’ai la possibilité de ne pas le faire)

s’apparente à une forme de nécessité intérieure.

Selon Kant et les morales de type déontologique (les morales du devoir), le devoir est indépendant de tout intérêt et de tout contexte.

impératif catégorique et correspond à une bonne volonté purement
désintéressée et seulement motivée par le respect de la loi morale dans sa dimension rationnelle et universelle.

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13
Q

Désir

A

recherche d’un objet que l’on imagine être source de satisfaction, c’est- à-dire de plaisir

est nécessairement accompagnée
d’un sentiment de souffrance, de manque ou de privation, en tant que le désir, à peine assouvi, s’empresse de renaître. Se déplaçant d’objet en objet et
renaissant sans cesse tel le Phénix, le désir est condamné à l’illimitation et par suite à l’insatisfaction.

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14
Q

Impératif catégorique

A

type d’impératif non conditionnel et authentiquement moral dans la
mesure où il n’est le moyen d’aucune autre fin (« Sois honnête ! »).

valeur absolue et commande de façon universelle, partout et tout le temps, indépendamment des conséquences et des circonstances. Il
prend donc la forme de la loi morale suivante :
« Agis de telle sorte que le principe de ton action puisse être érigé en loi universelle » .

Cet impératif est fondé sur la raison et sur l’autonomie du sujet moral.

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15
Q

Impératif hypothétique

A

C’est un type d’impératif qui ne vaut que sous la condition d’une certaine
hypothèse et qui réduit l’action apparemment morale à une action faite par pur intérêt (exemple : « Si je
veux que mes clients reviennent, j’ai intérêt à être honnête »). Dans ce cas, l’individu n’agit pas par
devoir (par respect), mais seulement conformément au devoir (par intérêt). Son action n’a donc rien de
moral dans la mesure où elle est intéressée et réduit la vertu (ici, l’honnêteté) à une fonction purement
instrumentale (comme étant le meilleur moyen de parvenir à ses fins).

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16
Q

Autonomie

A

L’autonomie désigne littéralement le fait de se donner à soi-même (autos) sa propre loi (nomos). Cela suppose que l’homme n’a pas besoin de se référer à une instance ou à une autorité extérieure à lui (hétéronomie) et qu’il lui suffit de faire usage de sa raison pour comprendre ce qu’il doit faire. Toutefois, l’autonomie ne signifie pas que chaque individu a sa morale propre et que chacun choisit
les normes qu’il veut respecter en fonction de ses désirs, de ses intérêts et de ses préférences. La morale relève en effet de ce qu’on doit faire, et non de ce qu’on désire faire. Ce devoir moral n’est pas censé être relatif et varier selon les individus mais au contraire valoir de manière universelle.

17
Q

Déontologisme

A

Le déontologisme se rapporte étymologiquement à la notion de devoir. Il suppose que le caractère moral d’une action dépend de son intention : pour être morale une action doit être motivée par un ensemble de principes, avoir une valeur universelle et être réalisée par devoir. Le déontologisme kantien valorise l’autonomie, c’est-à-dire le fait de se donner à soi-même ou de trouver en soi-même sa
propre loi. Les morales de l’autorité sont au contraire des morales hétéronomes, où l’individu trouve la norme de son action dans une instance autre que lui-même : Dieu, la Société ou la Nature.

18
Q

Morale

A

La morale désigne une théorie de l’action ayant pour but le bien et soumise à l’impératif du devoir. Elle présuppose que le sujet est non seulement doté d’une conscience morale lui permettant de distinguer le bien du mal mais aussi qu’il est libre d’agir, car s’il est totalement déterminé, ni la question du choix ni la question de la moralité de l’action ne se posent. La morale est également définie comme le domaine ou la théorie permettant de répondre à la question pratique « que dois-je faire ? ». Enfin, se pose la question du relativisme moral (relativisme des valeurs et des conceptions morales).

19
Q

Utilitarisme

A

Doctrine faisant de l’utilité le seul critère de la moralité. Selon ce principe, la valeur morale d’une action ne tient pas dans son intention ou dans son principe, comme c’est le cas dans la
morale kantienne (qui est un déontologisme) mais dans ses conséquences et dans la mesure où elle contribue au bonheur du plus grand nombre. L’utilitarisme est une forme de conséquentialisme (où l’on valorise moralement les conséquences qu’entraîne une action). Selon Jérémy Bentham, fondateur de
l’utilitarisme et John Stuart Mill, son disciple, l’action morale doit donc viser « le plus grand bonheur du plus grand nombre » sous la forme de la plus grande quantité ou qualité de plaisir possible.

20
Q

Contingent

A

Par opposition au nécessaire, le contingent désigne ce qui peut aussi bien être (tel ou tel) que ne pas être (tel ou tel) et, de façon générale, ce qui arrive par hasard ou relève de l’accidentel. Pour Sartre par exemple, notre existence est parfaitement contingente. Pour Spinoza, au contraire, tout est nécessaire car strictement déterminé par la nature même de Dieu. La notion de contingence, par opposition à celle de nécessité, admet donc l’existence de la liberté.
Cependant, le hasard ne désigne pas tant l’indéterminable (l’absence de causalité) que l’indéterminé (l’ignorance de la causalité).

21
Q

contrainte

A

La contrainte désigne ce que nous subissons sous la forme d’une nécessité extérieure et que nous ressentons comme un obstacle à notre liberté. Elle vise à la soumission par l’usage de la force. La contrainte suppose donc l’exercice d’une force ou d’une nécessité
extérieure à soi et indépendante de notre volonté.

22
Q

Déterminisme

A

Doctrine qui pose que tout dans le monde, y compris les actes des hommes, obéit à des lois nécessaires, qu’elles soient physiques, psychique ou sociales, et qu’il n’y a donc pas de hasard. Cette doctrine s’oppose à la théorie du libre-arbitre en faisant de toute action le résultat de causes nécessaires antérieures. Le déterminisme pose qu’il n’y a pas d’effet sans cause et que, dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

23
Q

évidence

A

L’évidence désigne la vérité qui s’impose immédiatement à l’esprit sans qu’il ne soit nécessaire de la démontrer et sans que l’esprit ne puisse y adhérer. Elle est pour Descartes, le caractère des idées claires et distinctes qui font l’objet d’une intuition intellectuelle et qui sont les premiers éléments du savoir en tant qu’ils constituent une certitude indubitable.

24
Q

Libre-arbitre

A

Capacité de la volonté à se déterminer elle-même indépendamment de toute contrainte ou cause extérieure. Le libre-arbitre pose donc que le sujet est libre de se déterminer lui-même par l’effet de sa seule volonté (« Si j’ai agi ainsi c’est parce que je l’ai voulu »).

25
Q

Nécessaire

A

Ce qui est nécessaire signifie littéralement « ce qui ne peut pas être autrement qu’il est » et plus radicalement « ce qui ne peut pas ne pas être » par opposition à la contingence qui renvoie à l’aléatoire ou au hasard et qui désigne ce qui aurait pu ne pas être ou être autrement qu’il est. La notion de nécessité s’oppose donc à celle de volonté dans la mesure où si un acte est réalisé par nécessité c’est qu’il ne procède pas de la volonté du sujet mais d’une loi ou d’un ordre
naturel des choses qui lui est imposé.

26
Q

Nature

A

La nature désigne l’ensemble du vivant (monde végétal, minéral, animal et humain) et l’ensemble des phénomènes naturels. La nature suppose l’existence d’un ordre nécessaire (nécessité de lois physiques universelles) et d’un déterminisme naturel (biologique, génétique, physique). Plus largement, est naturel tout ce qui existe indépendamment de la présence ou de l’intervention de l’homme. En ce sens, la nature renvoie à la matière et s’oppose à l’esprit, comme le naturel à l’artificiel.