Philosophie Morale Définitions Flashcards
Absolu / relatif
absolu: ce que l’on ne peut rapporter à aucune autre chose et qui est parfaitement indépendant (« en soi »)
relatif: ce qui au se rapporte à autre chose et qui en dépend.
Domaine connaissance/morale: on se demande si on peut atteindre une vérité/valeur absolue( càd objective et indépendantes du sujet qui les établit), ou s’il n’existe que des vérités et valeurs relatives.
Analogie
Comparaison de relations entre quatre éléments où « A est à B ce que C est à D ».
Marx: la ruche est l’abeille ce que la maison est à l’architecte (A/B = C/D).
Antinomie
contradiction ou une tension entre deux lois difficilement compatibles dans leur application pratique.
Ça
Freud, 2nde topique, années 1920
réservoir des pulsions inconscientes qui, visant la satisfaction immédiate mais se heurtant aux interdits parentaux et sociaux, peuvent faire l’objet d’un refoulement.
C’est l’instance qui obéit au principe de plaisir et qui constitue l’inconscient à proprement parler.
Empirique
contenu ou concept fondé sur l’expérience ou le vécu et non dérivé ou tiré de la raison.
En droit / en fait
En principe/en réalité
Hommes égaux/mais ne le sont pas toujours
principe adopte ainsi la valeur d’une loi qui doit s’appliquer.
Loi naturelle s’applique toujours
Loi humaine peut toujours être transgréssée
Fin
Synonyme de but
le concept de fin: finalité.
La fin est l’objet d’une visée.
On distinguera les fins « en soi » (par exemple, le bonheur qui est visé pour lui-même)
fins qui ne sont que des moyens en vue d’une fin extérieure (par exemple, la santé ou la réussite qui ne sont en réalité visées qu’en tant qu’elles sont utiles ou nécessaires à la
conquête du bonheur).
Moyen
Un moyen désigne une chose qui n’est pas visée pour elle-même et qui n’a de valeur que relativement à son utilité, à sa fonction ou à l’usage que l’on en fait (par exemple, la craie est
un moyen d’écrire au tableau ; sa valeur est essentiellement instrumentale et non finale).
Subjectif
jugement ou un contenu qui est relatif au sujet qui l’énonce
n’a de valeur que pour lui.
Plus largement, le « subjectif » renvoie à la qualité d’un sujet qui,
étant doté de subjectivité, possède une conscience, une intériorité, un point de vue et un regard
sur le monde, par opposition au monde des objets, inertes et dépourvus de conscience.
Surmoi
Instance psychique qui est issue de l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux
(prohibition de l’inceste, du meurtre, du vol, …).
C’est l’instance critique qui exerce une autorité de censure et permet la formation de la conscience morale.
Conscience morale
faculté de juger du bien et du mal
ne doit pas être confondue avec la conscience psychologique
(discerner vrai du faux)
permet de répondre à la question « Que dois-je faire ? ».
On peut se demander si les valeurs que la
conscience morale porte en elle sont innées et universelles OU transmises et relatives à chacun.
Certaines théories psychanalytiques et sociologiques, comme celles de Freud et de Durkheim, montrent résultent d’un processus d’intériorisation (pressions exercées par l’éducation des
parents et de la société).
La conscience morale serait donc l’effet de surface ou le reflet de notre Surmoi.
Devoir
se confond avec la notion d’obligation (contraire à contrainte)
implique la volonté et la liberté de choix (ex : « je dois dire la vérité » implique que j’ai la possibilité de ne pas le faire)
s’apparente à une forme de nécessité intérieure.
Selon Kant et les morales de type déontologique (les morales du devoir), le devoir est indépendant de tout intérêt et de tout contexte.
impératif catégorique et correspond à une bonne volonté purement
désintéressée et seulement motivée par le respect de la loi morale dans sa dimension rationnelle et universelle.
Désir
recherche d’un objet que l’on imagine être source de satisfaction, c’est- à-dire de plaisir
est nécessairement accompagnée
d’un sentiment de souffrance, de manque ou de privation, en tant que le désir, à peine assouvi, s’empresse de renaître. Se déplaçant d’objet en objet et
renaissant sans cesse tel le Phénix, le désir est condamné à l’illimitation et par suite à l’insatisfaction.
Impératif catégorique
type d’impératif non conditionnel et authentiquement moral dans la
mesure où il n’est le moyen d’aucune autre fin (« Sois honnête ! »).
valeur absolue et commande de façon universelle, partout et tout le temps, indépendamment des conséquences et des circonstances. Il
prend donc la forme de la loi morale suivante :
« Agis de telle sorte que le principe de ton action puisse être érigé en loi universelle » .
Cet impératif est fondé sur la raison et sur l’autonomie du sujet moral.
Impératif hypothétique
C’est un type d’impératif qui ne vaut que sous la condition d’une certaine
hypothèse et qui réduit l’action apparemment morale à une action faite par pur intérêt (exemple : « Si je
veux que mes clients reviennent, j’ai intérêt à être honnête »). Dans ce cas, l’individu n’agit pas par
devoir (par respect), mais seulement conformément au devoir (par intérêt). Son action n’a donc rien de
moral dans la mesure où elle est intéressée et réduit la vertu (ici, l’honnêteté) à une fonction purement
instrumentale (comme étant le meilleur moyen de parvenir à ses fins).