I - Philosophie Morale Flashcards

1
Q

définition Bonheur

A

État de satisfaction ou de plénitude durable

n’est pas plaisir dont la durée est éphémère

bien suprême (summum bonum)

finalité ultime de l’existence

tous les hommes désirent et recherchent mais pas même conception

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2
Q

Le bonheur est il facilement accessible ?

A

-idéal difficile à atteindre : il s’agit alors de le viser comme un idéal régulateur (on s’y rapproche) qui permet de donner un sens (signification et direction) à l’action

-accessible si suivre méthode mais pas très désirable (sagesses de l’Antiquité: absence de souffrance et à une régulation des désirs).

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3
Q

Point de vue étymologique/moral du bonheur(et conséquences)

A

étymologique: par hasard et de manière aléatoire, indépendamment de notre volonté et de la valeur de nos actions (bonheur jamais mérité). Signifie que c’est un désir vain.

Moral: impératif de considérer que le bonheur dépend des choix et de la responsabilité du sujet.

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4
Q

Quels moyens d’accéder au bonheur s’opposent ?

A

-satisfaction de tous les désirs et la multiplication ou maximisation des plaisirs (position hédoniste: l’allégorie des tonneaux percés des Danaïdes) ;

-résultat d’une existence menée selon des principes moraux et qui accorde un rôle - instrumental ou final - à la vertu et
un pouvoir à la raison (Epicurisme, Stoicisme: maîtrise de soi).

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5
Q

Comment le bonheur arrive-t-il à l’homme?

A

-aléatoire, plaisir vain

-récompense d’une vie bonne

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6
Q

Modèle Kantien bonheur

A

N’est pas un idéal de la raison, mais imagination.
Bonheur est empirique et subjectif.

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7
Q

Qu’est ce que le désir d’être heureux peut nous pousser à faire?

A

négliger la nature des moyens par lesquels nous y parvenons
c’est-à-dire la valeur morale de nos actions
opter pour une logique où la fin justifierait les moyens.

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8
Q

Conflit dans la quête du désir du bonheur

A

conflit entre les intérêts et les valeurs
antinomie entre la puissance du désir et l’impératif du devoir.

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9
Q

Lien entre bonheur et moralité

A

Pas indissociables:
on peut bien agir sans être heureux ainsi qu’être heureux en agissant mal

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10
Q

Quelles caractéristiques ont les valeurs morales, et pourquoi?

A

les valeurs morales (le bien et le mal) incertaines et relatives
il y a au moins deux façons de faire le bien (par devoir/conformément au devoir)

même quand nous obéissons à des impératifs moraux,
moteur de notre action et nature de notre volonté pourrait dépendre essentiellement de notre intérêt, ce qui ne serait pas authentiquement moral(deontologisme et utilitarisme)

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11
Q

Quels types d’actions Kant distingue-t-il?

A

celle qui est réalisée « par devoir », c’est-à-dire par respect envers la loi morale
formalisée par l’impératif catégorique : « Tu dois x »

celle qui est réalisée « conformément au devoir », c’est-à-dire par intérêt et qui n’a que l’apparence de la moralité
formalisée par l’impératif hypothétique : « Tu dois x si tu veux y »

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12
Q

Pourquoi faut-il viser le bien selon Kant(et conséquences).

A

Ainsi, selon Kant, il faut viser le bien pour lui-même, de façon désintéressée, bienque cela ne nous rende pas nécessairement heureux mais seulement dignes de l’être.

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13
Q

Opposition caractéristiques déontologisme/utilitarisme

A

Agir par devoir/conformément au devoir

Par respect/par intérêt

Impératif catégorique/impératif hypothétique

Tu dois x/ Tu dois x si tu veux y

La vertu a un rôle final / La vertu a un rôle instrumental

fin en soi (v -> v) / moyen (vertu -> intérêt)

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14
Q

Valeur morale d’une action selon Kant

A

Une action accomplie par devoir tire sa valeur morale non pas du but qui doit être atteint par elle (rejet de l’utilitarisme), mais de la maxime d’après laquelle elle est décidée(moralité pure et authentique, impératif catégorique)

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15
Q

eudémonisme

A

philosophie faisant du bonheur (en grec : eudaimonia)
la fin naturelle de l’existence humaine)

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16
Q

Selon l’Epicurisme, le bonheur est-il facilement accessible?
Comment se présente-t-il ?

A

Idéal accessible içi et maintenant.

l’épicurisme se présente comme un enseignement accordant une place à la vertu et prônant la régulation des désirs par la maîtrise de la raison.

17
Q

Selon Epicure, qu’est ce qu’a tendance à faire l’homme?

A

l’homme a naturellement tendance à rechercher le plaisir et à fuir la douleur

18
Q

Comment la doctrine épicurienne traite-t-elle la vertu?

A

En tant que doctrine morale, l’épicurisme accorde une place à la
vertu mais la vertu y joue seulement un rôle instrumental.

19
Q

Qu’est ce que recherche l’epicurisme, et comment pourrait-on le définir?

A

aponie et ataraxie

Utilitarisme

20
Q

Comment peut-on accéder au bonheur dans l’épicurisme ?

A

tétrapharmakos qui nous libère de: maux et peurs

par une connaissance rationnelle de la nature et par l’effet d’une régulation de nos désirs limités aux désirs nécessaires et naturels

21
Q

Comment apparaît l’épicurisme ?

A

fort sage et peu désirable.
doctrine morale fondée sur le pouvoir de la raison.

22
Q

Comment la vertu apparaît-elle dans le stoicisme ?

A

la vertu y joue un rôle final, c’est elle qui constitue le souverain bien.

Le bonheur c’est la vertu elle-même et non pas ce qui est visé par la vertu.

23
Q

Pour quoi la vertu doit-elle être visée dans le stoïcisme ?

A

la vertu doit être séparée du plaisir et être visée pour elle-même

24
Q

Que nous incite le stoïcisme à faire ?

A

à faire le choix de la moralité pour nous accomplir dans notre dimension rationnelle et non le choix du plaisir ou de l’intérêt
satisfaisant notre dimension sensible.

25
Q

Qu’est ce qui constitue la base de la vertu dans le stoïcisme?

A

Être vertueux consistera d’abord à distinguer ce qui
dépend de nous et n’en dépend pas (cf. classification d’Épictète) puisque c’est ainsi que nous pourrons augmenter notre puissance d’agir en réglant nos désirs sur la nécessité et en transformant notre représentation des choses que nous ne pouvons pas changer plutôt que de subir ce qui n’est pas en notre pouvoir.

26
Q

en quoi constitue l’idéal stoïcien ?

A

l’idéal stoïcien consiste à être affecté le moins possible par les choses qui ne dépendent pas de nous, et ce, par la maîtrise de nos
désirs et de nos jugements

« Ce ne sont pas les choses qui nous troublent, mais les jugements
que nous portons sur elles ».

27
Q

Qu’est ce que n’est pas le stoïcisme, et ce qu’il est

A

À ce titre, le stoïcisme n’est pas un fatalisme

une sagesse qui passe par la maîtrise de soi via le pouvoir de notre raison et qui réserve une place à la liberté (liberté intérieure) et une philosophie de l’action (mentale).

28
Q

que met au jour le déterminisime physique ?

A

Le déterminisme physique met au jour l’existence de lois nécessaires (naturelles, biologiques, génétiques) auxquelles est soumis et obéit le sujet.

29
Q

Que met en doute, et que rejette Spinoza ?

A

Spinoza rejette l’héritage de son maître Descartes en contestant sa définition de la liberté et en mettant en doute l’existence du libre-arbitre.

30
Q

Sur quoi reposerait le concept de libre-arbitre (et citation)

A

Le concept de libre-arbitre reposerait
sur une illusion de la conscience et au fond sur une ignorance :

« Les hommes se croient libres car ils ont conscience de leurs appétits (désirs) mais ignorent les causes qui les déterminent »

31
Q

Quelle cause détermine notre action selon Spinoza ?

A

Spinoza montre que la cause qui détermine notre action n’est pas notre volonté mais notre désir et plus généralement une loi de la nature extérieure à notre volonté.

32
Q

Analogie de la pierre

A

Celui qui l’ignore est comparable à une pierre qui, en roulant, aurait l’impression de le vouloir et de se mouvoir d’elle-même alors
qu’en réalité elle ne fait qu’obéir à la loi de la chute des corps.

33
Q

Qu’est ce que n’est pas l’homme, et par quoi Spinoza le remplace-t-il ?

A

L’homme n’est pas « un empire (de liberté) dans un empire (de nécessité) ».

34
Q

Comment pourrait-on qualifier la liberté humaine selon Spinoza ?

A

Sa liberté ne peut alors se définir que comme libre-nécessité.

35
Q

Comme l’homme peut-il devenir maitre de lui-même selon Spinoza ?

A

C’est pourquoi il doit prendre conscience des causes qui le déterminent à agir pour moins les subir et mieux comprendre sa nature humaine pour être véritablement maître de lui.

36
Q

Le spinozisme est-il un fatalisme ?

A

Le spinozisme, tout comme le stoïcisme, n’est pas un fatalisme car il se fonde sur le pouvoir de la raison et réserve une place à la liberté comme à l’action.

37
Q

qu’est ce qu’implique la théorie du déterminisme physique selon Popper ?

A

Selon Popper, la théorie du déterminisme physique implique une vision du monde cauchemardesque car elle conduit à nier totalement la liberté, la réflexion et la créativité de l’homme en réduisant la conscience au corps et en soumettant l’esprit aux lois de la matière.

38
Q

Inconscient selon Alain, Sartre, Popper

A

Selon Alain, l’inconscient est une réalité physique et non psychique. En effet, l’obscurité humaine (tout ce qui est irrationnel ou involontaire chez l’homme) n’est pas un fait de la conscience mais une donnée du corps. Le sujet ne peut donc pas se déresponsabiliser en convoquant l’existence d’un « autre moi » car c’est sa volonté qui est cause de ses actions.

  • Selon Sartre, la théorie freudienne du refoulement est logiquement contradictoire car elle suppose que le sujet soit à la fois conscient et inconscient de ce qu’il censure. Par ailleurs, elle n’est pas moralement acceptable car elle nourrit la mauvaise foi humaine.
  • Selon Popper, l’hypothèse de l’inconscient n’est pas scientifique car elle n’est pas « réfutable » ou « falsifiable ». En effet, l’inconscient n’est pas une réalité matérielle et observable dont on pourrait valider ou invalider l’existence sur le terrain de l’expérience.
39
Q

Ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas dans le stoïcisme

A

Dépend:
Opinion
Jugement
Désir
Aversion

Ne dépend pas:
Corps
Richesses
Santé
Aléas