petit bassin imagerie Flashcards
La radiographie conventionnelle du bassin
C’est la radiographie du bassin, obtenue sans moyen de contraste, par simple exposition du bassin à une source de rayon X émise par un tube à RX et recueillie soit sur une émulsion argentique (RX …) soit par une plaque de détecteurs (RX ...).
Les structures du bassin vont apparaitre soit comme des opacités de différentes tonalités:
- hydrique: ..: vessie pleine
- squelettique: …
- métallique:…
soit comme des clartés
- aérique : ..
- graisseuse: …
Elle renseigne sur le squelette du bassin et permet de repérer des opacités anormales (fibrome utérin calcifié, calculs dans la vessie car ce sont des structures squelettiques) ou des clartés anormales (occlusion, volvulus du colon ilio-pelvien).
Souvent la radio conventionnelle du bassin fait partie d’un examen plus complet appelé «abdomen sans préparation».
La radiographie conventionnelle du bassin
C’est la radiographie du bassin, obtenue sans moyen de contraste, par simple exposition du bassin à une source de rayon X émise par un tube à RX et recueillie soit sur une émulsion argentique (RX analogique) soit par une plaque de détecteurs (RX numérique).
Les structures du bassin vont apparaitre soit comme des opacités de différentes tonalités:
- hydrique: pale: vessie pleine
- squelettique: plus marquée
- métallique: très marquée
soit comme des clartés
- aérique : très importante
- graisseuse: peu visible
Elle renseigne sur le squelette du bassin et permet de repérer des opacités anormales (fibrome utérin calcifié, calculs dans la vessie car ce sont des structures squelettiques) ou des clartés anormales (occlusion, volvulus du colon ilio-pelvien).
Souvent la radio conventionnelle du bassin fait partie d’un examen plus complet appelé «abdomen sans préparation».
La cystographie
C’est la radiographie de la vessie opacifiée, soit au décours d’une urographie, soit après injection d’un produit de contraste par l’urètre ou par cathétérisme sus-pubien.
Elle permet de …
Elle comporte souvent des clichés per-mictionnels pour opacifier l’urètre et post-mictionnels pour obtenir le silhouettage d’un calcul.
C’est la radiographie de la vessie opacifiée, soit au décours d’une urographie, soit après injection d’un produit de contraste par l’urètre ou par cathétérisme sus-pubien.
Elle permet de repérer des anomalies du contenu ou de la paroi de la vessie, ainsi qu’un éventuel reflux vésico-urétéral surtout chez l’enfant.
Elle comporte souvent des clichés per-mictionnels pour opacifier l’urètre et post-mictionnels pour obtenir le silhouettage d’un calcul.
L’hystéro salpingographie (HSG)
C’est un examen radiologique qui étudie la cavité utérine et les trompes après injection intra-cervicale (dans le canal cervical puis remonte vers la partie corporéale et ainsi de suite) de produits de contraste iodés. La cavité corporéale apparaît de face sous forme d’un triangle dont la base supérieure correspond au fond utérin. Les 4 portions tubaires sont aisément identifiées sur le cliché de face. Le canal cervico-isthmique s’étudie sur le cliché d’évacuation.
Quand les trompes sont perméables, …
L’HSG renseigne donc sur la perméabilité des trompes.
Cet examen nécessite un minimum de précautions et le respect absolu de ses contre-indications..
L’examen est donc réalisé dans les … premiers jours du cycle et en dehors de dyspareunie (…), leucorrhée et de fièvre.
Après l’examen gynécologique et le nettoyage du col, son cathétérisme par une canule est réalisé grâce à une «tulipe» utilisant une préhension pneumatique ou grâce à la pince de Pozzi (préhension mécanique).
L’HSG est l’examen indispensable de tout bilan d’infertilité de plus de 18 mois.
C’est également le seul examen permettant d’étudier la perméabilité et la morphologie des trompes. Une technique récente s’apparente à l’HSG: la salpingographie sélective après cathétérisme tubaire sélectif.
C’est un examen radiologique qui étudie la cavité utérine et les trompes après injection intra-cervicale (dans le canal cervical puis remonte vers la partie corporéale et ainsi de suite) de produits de contraste iodés. La cavité corporéale apparaît de face sous forme d’un triangle dont la base supérieure correspond au fond utérin. Les 4 portions tubaires sont aisément identifiées sur le cliché de face. Le canal cervico-isthmique s’étudie sur le cliché d’évacuation.
Quand les trompes sont perméables, le péritoine est opacifié sur le cliché tardif de façon bilatérale et systémique, notamment en procubitus qui permet d’obtenir un «moule ovarien».
L’HSG renseigne donc sur la perméabilité des trompes.
Cet examen nécessite un minimum de précautions et le respect absolu de ses contre-indications: la possibilité d’une grossesse et l’infection génitale haute
L’examen est donc réalisé dans les 12 premiers jours du cycle et en dehors de dyspareunie (douleur durant les rapports sexuels), leucorrhée et de fièvre.
Après l’examen gynécologique et le nettoyage du col, son cathétérisme par une canule est réalisé grâce à une «tulipe» utilisant une préhension pneumatique ou grâce à la pince de Pozzi (préhension mécanique).
L’HSG est l’examen indispensable de tout bilan d’infertilité de plus de 18 mois.
C’est également le seul examen permettant d’étudier la perméabilité et la morphologie des trompes. Une technique récente s’apparente à l’HSG: la salpingographie sélective après cathétérisme tubaire sélectif.
La tomodensitométrie (TDM)
La TDM mesure la densité (en fait l’absorption) des tissus traversés par un faisceau de rayon X ( matière…) ; elle explore le corps en coupe…fines millimétriques et permet des reconstructions dans les 2 autres plans de l’espace ou des images en 3D.
La mesure de la densité des lésions permet d’orienter le diagnostic: hyperdensité spontanée des collections hématiques ; présence de graisse (densité négative) ou de calcifications en cas de kyste dermoide de l’ovaire.
L’injection d’iode permet de …: ainsi le myomètre devient …alors que l’endomètre…. Après injection le stroma ovarien, .., se différencie clairement des follicules, …
Le scanner pelvien n’est pas un examen de dépistage, il est logiquement pratiqué dans un second temps pour compléter l’exploration d’anomalies détectées par d’autres examens radiologiques (échographies…) ou biologiques. Le scanner est utile pour préciser un diagnostic d’une maladie localisée dans le pelvis, pour surveiller l’évolution d’une maladie sous traitement ou encore lors des bilans, avant ou après une chirurgie. Actuellement, le scanner tend à être remplacé par une IRM pelvienne préférable pour l’étude du pelvis féminin car non ionisant.
Contre-indications: …
La TDM mesure la densité (en fait l’absorption) des tissus traversés par un faisceau de rayon X ( air, graisse, eau, os) ; elle explore le corps en coupe transversales fines millimétriques et permet des reconstructions dans les 2 autres plans de l’espace ou des images en 3D.
La mesure de la densité des lésions permet d’orienter le diagnostic: hyperdensité spontanée des collections hématiques ; présence de graisse (densité négative) ou de calcifications en cas de kyste dermoide de l’ovaire.
L’injection d’iode permet de différencier les tissus fortement vascularisés des autres: ainsi le myomètre devient hyperdense alors que l’endomètre reste hypodense. Après injection le stroma ovarien, hyperdense, se différencie clairement des follicules, hypodense.
Le scanner pelvien n’est pas un examen de dépistage, il est logiquement pratiqué dans un second temps pour compléter l’exploration d’anomalies détectées par d’autres examens radiologiques (échographies…) ou biologiques. Le scanner est utile pour préciser un diagnostic d’une maladie localisée dans le pelvis, pour surveiller l’évolution d’une maladie sous traitement ou encore lors des bilans, avant ou après une chirurgie.Actuellement, le scanner tend à être remplacé par une IRM pelvienne préférable pour l’étude du pelvis féminin car non ionisant.
Contre-indications: les femmes enceintes, l’allergie à l’iode nécessite une prémédication avant l’examen.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM)
Cette technique est fondée sur l’excitation par des ondes électromagnétiques (antennes) des protons contenus dans les tissus soumis à un important champ magnétique (aimant) ; l’énergie accumulée est recueillie après chaque impulsion et convertie en un signal capté par les antennes et traité par ordinateur.
L’IRM est rapidement devenu un examen de choix en pathologie pelvienne en raison de ses possibilités d’exploration multiplanaire et de sa grande résolution en contraste.
Le respect des contre-indications reste indispensable (pacemaker, matériel ferromagnétique intra-oculaire). Le stérilet n’est pas une contre-indication.
La préparation de la patiente comprend …
Comme en échographie, il existe une double «voie d’abord» : l’examen peut être réalisé en antenne corps ou en antenne endo-rectale. L’antenne corps permet la visualisation de la totalité du petit bassin. Elle tend à être remplacée par les antennes de surface, positionnées comme une ceinture autour de l’abdomen qui donnent les meilleurs résultats.
L’antenne endo-rectale reçoit le signal dans un champ de 16cm autour de l’antenne ce qui permet une analyse fine du col, des paramètres du cul de sac pré-vésical et du rectum.
Les séquences à réaliser dépendent de l’organe que l’on veut étudier. Au minimum, elles comportent une séquence… en pondération T1 pour l’anatomie du petit bassin et une séquence en .. ou …en pondération T2 pour l’anatomie utérien et ovarienne. L’injection intraveineuse d’un agent de contraste (gadolinium) est nécessaire en cancérologie.
- En pondération Tl: la graisse apparait en…, les liquides (urine intra-vésicale et follicules ovariens)…
- En pondération T2: les liquides …
- En pondération T1: l’utérus présente un…homogène. Le haut contraste entre la graisse et les tissus permet de délimiter clairement les contours utérins et de visualiser les ligaments ronds et utéro-sacrés. Par contre, on ne différencie pas l’endomètre du myomètre. Les ovaires présentent un signal intermédiaire homogène.
-
En pondération T2: on reconnait au sein du stroma ovarien, en période d’activité génitale, les follicules par leur contenu liquide qui se traduit par un hypersignal arrondi ; un kyste ovarien donnera également un hypersignal. Au sein de l’utérus, on observe 3 zones du centre vers la périphérie:
- l’endomètre en hypersignal (blanc)
- la zone jonctionnelle bordant l’endomètre, en hyposignal marqué (gris foncé), correspondant au 1/3 interne du myomètre, son épaisseur maximale normale en coupe sagittale est de 5mm
- les 2/3 externes du myomètre en signal intermédiaire (gris clair)
- Les séquences T1 en suppression de graisse permettent de différencier la graisse d’autres structures en hypersignal T1, comme le sang et le mucus. Elles aident à caractériser les tumeurs ovariennes (endométriose versus kyste dermoïde).
L’IRM peut montrer l’anatomie foetale en détail, particulièrement au niveau du cerveau mais aussi au niveau du thorax, de l’abdomen et du pelvis. Seule l’exploration cardiaque reste très limitée.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM)
Cette technique est fondée sur l’excitation par des ondes électromagnétiques (antennes) des protons contenus dans les tissus soumis à un important champ magnétique (aimant) ; l’énergie accumulée est recueillie après chaque impulsion et convertie en un signal capté par les antennes et traité par ordinateur.
L’IRM est rapidement devenu un examen de choix en pathologie pelvienne en raison de ses possibilités d’exploration multiplanaire et de sa grande résolution en contraste.
Le respect des contre-indications reste indispensable (pacemaker, matériel ferromagnétique intra-oculaire). Le stérilet n’est pas une contre-indication.
La préparation de la patiente comprend la semi-réplétion vésicale et l’injection intra-veineuse d’inhibiteurs du péristaltisme intestinal.
Comme en échographie, il existe une double «voie d’abord» : l’examen peut être réalisé en antenne corps ou en antenne endo-rectale. L’antenne corps permet la visualisation de la totalité du petit bassin. Elle tend à être remplacée par les antennes de surface, positionnées comme une ceinture autour de l’abdomen qui donnent les meilleurs résultats.
L’antenne endo-rectale reçoit le signal dans un champ de 16cm autour de l’antenne ce qui permet une analyse fine du col, des paramètres du cul de sac pré-vésical et du rectum.
Les séquences à réaliser dépendent de l’organe que l’on veut étudier. Au minimum, elles comportent une séquence en incidence axiale en pondération T1 pour l’anatomie du petit bassin et une séquence en incidence sagitale ou coronale en pondération T2 pour l’anatomie utérien et ovarienne. L’injection intraveineuse d’un agent de contraste (gadolinium) est nécessaire en cancérologie.
- En pondération Tl: la graisse apparait en blanc (hypersignal), les liquides (urine intra-vésicale et follicules ovariens) en noir (hyposignal).
- En pondération T2: les liquides (urine intra-vésicale et follicules ovariens) sont blancs (hypersignal).