Perspective historique Flashcards

1
Q

Pourquoi dit-on que dans les années 60 les psychiatres travaillent surtout à l’aveugle en ce qui a trait à la gestion du risque? (2 raisons)

A
  1. Il n’y a pas de suivi après la libération auprès des ex détenus
  2. Il n’y a pas encore d’études scientifiques sur la question
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2
Q

Dans quelle décennie remet-on en question la psychiatrie?

A

Les années 70

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3
Q

Quelle était la problématique avec le cas de Baxstrom aux États-Unis?

A

Il a purgé toute sa sentence dans un hôpital psychiatrique. À la fin de sa sentence, il n’est pas libéré. Il fait alors une demande pour être placé dans un hôpital psychiatrique régulier. Il gagne en cour, car on ne peut punir deux fois le même crime.

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4
Q

Quel sera l’impact du cas Baxstrom aux États-Unis?

A

Plusieurs détenus seront libérés des hôpitaux psychiatriques

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5
Q

Quelle est l’hypothèse de Cocozza et Steadman en 1974?

A

Le taux de récédive parmi la population considérée comme trop dangereuse pour la société est élevé, car on les maintient en institution. Et ce sera une récidive violente.

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6
Q

Quel impact ont les résultats de l’étude de Cocozza et Steadman?

A

Ils remettent en question la capacité des psychiatres à établir la dangerosité.

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7
Q

Vrai ou faux: l’étude je Thornberry et Jacoby montre que l’on a tendance à sous-estime la dangerosité.

A

Faux. On a tendance à la surestimer.

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8
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Hilton et Simmons en Ontario?

A

Que plusieurs facteurs influencent l’évaluation du risque:

  1. Culture organisationnelle et institutionnelle
  2. Résistance au changement
  3. Biais personnels
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9
Q

Que conclue Megargee en 1970 quant aux tests utilisés pour évaluer la dangerosité?

A

Aucun des tests ne permet un prédiction satisfaisante du comportement violent futur.

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10
Q

Vers 1975-1980, la sociologie ne s’entend pas avec la psychiatrie et la psychologie. Quel est leur sujet de discorde?

A

La sociologie croit que la prédiction de la violence est impossible. La psychiatrie/psychologie croit qu’il faut repenser la notion de dangerosité.

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11
Q

Quels sont les 2 problèmes importants qui découlent des cas Baxstrom et Dixon selon Monahan en 1981?

A
  1. Il y a une surestimation des taux de récidive par les psychiatres.
  2. L’erreur de prédiction est importante
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12
Q

Quelles sont les 6 explications possibles des erreurs soulevées par Monahan?

A
  1. Notion de dangerosité est posée en termes de personnalité
  2. Absence de connaissances scientifiques des facteurs de récidive
  3. Les outils n’ont pas une valeur prédictive
  4. Corrélation illusoire entre maladie mentale et dangerosité
  5. Les psychiatres ont rarement l’occasion de vérifier le résultat de leur pronostic
  6. Difficulté à prédire les événements rares
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13
Q

Monahan et Steadman veulent opérationnaliser le concept de dangerosité. Ils le décomposent en 3 composantes. Quelles sont-elles?

A

1, Facteurs de risque

  1. Nature et gravité du risque
  2. Probabilités de récidive (violente)
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14
Q

Quelles sont les 3 conséquences immédiates des travaux de Monahan et Steadman?

A
  1. Élargir le bassin de facteurs informant sur la récidive avec des études actuarielles
  2. Améliorer la précision du comportement prédit
  3. Passer d’une vision dichotomique de la dangerosité à un continuum de risque (faible, moyen, élevé)
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15
Q

Dans quelle décennie émerge la nouvelle pénologie?

A

En 1990

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16
Q

Avec la nouvelle pénologie, quelle place prend l’évaluation du risque dans le milieu correctionnel?

A

Elle devient un déterminant de la gestion de la peine.

17
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques de la nouvelle pénologie?

A
  1. Les avancées sont relatives aux analyses statistiques
  2. Développement de la criminologie et des programmes de justice pénale aux États-Unis et au Canada
  3. La description clinique fait graduellement place à la description actuarielle et aux calculs probabilistes
  4. Apparition de nouveaux termes: ex. délinquant à haut risque de récidive. On ne décrit plus en termes de motivation mais bien de risque
18
Q

Selon Feeley et Simon, quelles sont les 3 sphères de la justice pénale où s’opère un changement avec la nouvelle pénologie?

A
  1. Nouveau discours: risque et probabilités
  2. Nouvel objectif: montrer que le nouveau système fonctionne
  3. Nouvelles techniques/outils
19
Q

À quoi fait-on référence en criminologie par Nothings works?

A

On remet en question l’idéal de réhabilitation dans les années 1990.

20
Q

Qu’est-ce qui distingue la nouvelle pénologie canadienne de celle américaine?

A

Au Canada, on conserve un objectif de réhabilitation. Les États-Unis sont davantage axés sur la neutralisation des dangereux.

21
Q

Pourquoi se contente-t-on d’une seule évaluation du risque en début de sentence aux États-Unis?

A

Car on croit que l’individu ne change pas.

22
Q

Quels sont les 3 grands principes qui dictent le modèle d’Andews et Bonta?

A
  1. Principe du risque
  2. Des besoins (facteurs criminogènes)
  3. De la réceptivité
23
Q

Quels sont les deux aspects du principe de risque d’Andews et Bonta?

A
  1. Reconnaissance: les statistiques permettent d’établir les probabilités qu’un événement survienne
  2. Importance de moduler l’intervention en fonction des probabilités du risque
24
Q

Quelles critiques ont été formulées à l’égard de la nouvelle pénologie canadienne?

A
  1. Le lien entre la théorie et l’évaluation des facteurs n’est pas clairement établi
  2. Les théories criminologiques sont peu présentes en termes de pratique d’évaluation
  3. Criminologues passent plus de temps à évaluer qu’à intervenir
  4. Les spécificités personnes ne sont pas forcément reflétées dans les méthodes utilisées