personnes âgées Flashcards
Les personnes âgées représentent (Canada) :
•… % des patients hospitalisés pour les trois motifs les plus coûteux par diagnostic : …, … et ….
•..% des coûts combinés d’arthroplastie de la … et du … et de réparations de la hanche et du fémur, contre .. % pour les adultes de 30 à 64 ans.
78 maladies respiratoires pneumonie insuffisance cardiaque sans angiographie 63% hanche genou 36
Raison de l’hospitalisation selon l’âge et le genre :
•Groupe de > 65 ans : Hommes : 65,9%; femmes : 66,2%
•…% lié à des problèmes de santé physique, proportion augmente avec l’âge, 84 ans et plus : …%
•…% lié chirurgie prévue à l’avance
72,9
87,3
25,4
Caractéristiques de la personne âgée en soins aigus
Fragile et vulnérable Multidiagnostic (pluripathologies et limitations associées) Multisystèmes (ex. : sensorielles, moteurs, organiques…) Déclin et perte de l’autonomie fonctionnelle (en lien avec les activités de base a/n des AVQ et AVD) Iatrogénique Déclin cognitif L’immobilité et l’alitement prolongé Trouble de la communication etc
Buts d’intervention:
1.Prévenir (quoi?)
Complications iatrogéniques
Déclin de l’autonomie fonctionnel, physique et cognitif
SPICES (intégrité de la peau, malnutrition, incontinence, trouble cognitif, tr. de la mobilité, atteinte fonctionnelle et tr. du sommeil)
2 grands syndromes
Immobilisasion prolongée**
Délirium
Qu’est-ce que l’approche adaptée à la personne âgée?*
Vision globale de la personne
Approche de soins personnalisée
Buts :?
- prévenir
- Améliorer la qualité des soins et services auprès de la personne âgée
- Assurer une meilleure transition de l’hôpital au domicile
- Diminuer les réadmissions
L’approche adaptée à la personne âgée en milieu hospitalier
Impact :?
Diminution du taux d’institutionnalisation
Positif sur le statut fonctionnel
Peu sur la durée de séjour et le taux de réadmissions
Bénéfique sur l’organisation du travail et la qualité des soins
Caractéristiques de l’approche adaptée à la personne âgée en milieu hospitalier
Identification des patients fragilisés Communication multidisciplinaire Plan d’intervention coordonnée Prise en charge précoce Outils et protocoles standardisés et validés
Qu’est-ce qui peut influencer le déroulement de la démarche clinique du physiothérapeute avec une clientèle gériatrique?
Le patient Le professionnel L’environnement L’équipement La famille ou le proche aidant L’organisation Le consentement
Qu’est-ce qui peut influencer le déroulement de la démarche clinique du physiothérapeute avec une clientèle gériatrique concernant le patient?
Le motif de référence
Le problème de santé (déficience, limitation, restriction)
Troubles cognitifs, physiques, psychologiques, organiques…
Ses attentes
La communication (verbale et non verbale)
Son comportement
Sa motivation
Ses croyances
Sa culture
Quels sont les pièges à éviter avec pers âgées?
Les idées préconçues
Images stéréotypées
Quelles sont les valeurs normales pour: Échelle de Berg vitesse de marche TUG 6 min de marche 1 STS force de préhension
Échelle de Berg : 38/56 (N : 41/56)1
TUG: 16,5 secs avec canne simple (c.s.)(N : 11.3 secs sans canne)2; TUGm : 23 secs
Vitesse de marche avec c.s. confortable : 58,9 cm/s (N : 121 cm/s, SD 18)4; maximale : 78,9 cm/s (N : 165 cm/s, SD 24)4
6 min de marche c.s. : 199 m (3 arrêts : 141 secs) (N : 417m SD 73)4
1 STS : 2.88 secs sans l’utilisation des MSs (N : 1,83 sec chez la personne âgée)
Force de préhension : G : 19 kg (N; 25.1 kg), Dr : 22,8 kg (N : 25,8 kg)
Comment donner une consigne?
Nature de la consigne
Le but
Courte et brève
Requiert un verbe décrivant l’action à produire : ex. : lever
Utilisation du «VOUS» dans la consigne: levez-vous pour vos exercices d’équilibre / venez marcher avec moi
Ne pas utiliser le «ON», éviter «on va aller se coucher»
Assistance verbale
Vrai ou faux une personne âgée fragilisée hospitalisée n’est pas en mesure de toujours exprimer ses choix en raison de l’organisation des soins et de sa condition. Impact sur sa fonction exécutive.
vrai
Vrai ou Faux Lien étroit entre la fonction exécutive et le risque de chute.
vrai
Assistance verbale
C’est: ?
une consigne permettant à la personne de réfléchir sur un processus décisionnel permettant de maintenir ou de développer sa capacité à prendre une décision
La personne âgée fragilisée est caractérisée par :
Diminution de la capacitéde résilience
Vulnérabilitéet augmentation des risques d’apparitiond’événements préjudiciables
Déclin fonctionnel
Dépendance
Chutes
Hospitalisation et institutionnalisation
Pathologies prolongées et de mortalité
Atteintes multidimensionnelles et multisystémiques
La personne âgée fragilisée (Le phénotype de Fried’s)
Critères
Perte de poids* (≥ 10 lb au cours de la dernière année (4,5 kg) ou perte de 5% de la masse/an)
Faiblesse musculaire* (mesuré par la force de préhension)
Fatigue/épuisement* (mesuré par l’échelle de dépression CES-D)
Vitesse de marche lente* (mesuré par la V de marche / taille)
Bas niveau d’activité physique* (mesuré par dépense Kcal)
Diminution de la cognition
Volume expiratoire forcée diminué
Faible endurance
La personne âgée fragilisée
Programme de prévention et de traitement (individu, environnement et tâche)
But: ?
Améliorer la capacité physique, cardiovasculaire et cognitive
Améliorer la mobilité, les AVQ et la qualité de vie
Améliorer la stabilité lors des tâches exigeant de la mobilité
Prévenir la sarcopénie
La personne âgée fragilisée
Programme de prévention et de traitement
Recommandations :
Faire les exercices assis si nécessaire et progresser vers la position debout
Assurer une supervision directe lors des exercices
Échelonner le programme sur 3 mois minimum
Impliquer l’équipe multidisciplinaire
La combinaison de supplément nutritionnel à l’exercice présente un impact plus significatif que pris séparément
Inclure des exercices : fonctionnels, de renforcement, de stabilité, d’endurance, d’aérobie, de coordination et de flexibilité
Programme de prévention et de traitement
La durée (varie selon les auteurs)
Session : varie de 10 à 20 minutes (1ersemaine), 30 min après
Fréquence : 2 à 3 / sem
Intensité : aérobie : (en premier)
Modérée : 40-60% de la FC de réserve
Modérée-intense : 60-90% de la FC de réserve
Échelle de Borg : 12-14/20 ou 3-4/10
Intensité : renforcement en résistance : (varie selon les auteurs)
Débuter 55% du 1 RM avec plusieurs répétitions
20-30% du 1RM et progresser vers 80% du 1 RM
Séries : 1 à 3, répétitions : 8 à 12
Le délirium ou état confusionnel aigu : Syndrome organique ou neuropsychiatrique Fréquent chez la personne âgée D’installation aigüe ou subaigüe Manifestations cliniques: ?
Perturbation de la conscience avec de l’attention
diminution de la mémoire, désorientation, du langage, trouble de la perception
Apparition rapide et fluctuation
En lien avec trouble physiologique (organique)
Perturbation du sommeil
syndrome d’immobilisation?
Le syndrome d’immobilisation découle des conséquences de l’alitement ou de la réduction des mouvements et de la mobilité. Ses symptômes sont physiques, psychiques et métaboliques. Il résulte de la décompensation de l’équilibre physiologique précaire du vieillard par le seul fait de l’interruption ou de la diminution des activités quotidiennes habituelles. La prévention de ce syndrome doit devenir une priorité pour les soignants, car il peut causer des dommages irréversibles par son retentissement multisystémique :
• Contracture, ankylose, amyotrophie, ostéopénie, plaie de pression;
• Diminution de la réserve cardiaque, hypotension orthostatique;
• Insuffisance veineuse, formation de thrombus, embolie pulmonaire;
• Diminution du mouvement respiratoire, accumulation de sécrétions, atélectasie, pneumonie;
• Ralentissement du métabolisme basal, bilan azoté négatif, déshydratation, anorexie, constipation, fécalome,
rétention vésicale, infection urinaire;
• Privation sensorielle, désorientation, anxiété, trouble de l’humeur, dépression.
Mesures de préventiondu délirium
Dépistage cognitif
Révision de la médication
Incitation à porter les prothèses (auditives, lunette…)
Surveillance de l’apport liquidienet nutritionnel
Identification et le traitement rapide de la déshydratation
Mobilisation rapide
Évitement des mesures de contrôle (contention)
Participation des proches aidants (réassurance et orientation)
Contrôle de la douleur
Stratégies d’interventionsen présence du délirium
Minimiser l’utilisation des cathéters, d’intraveineuses
Favoriser la mobilisation, éviter l’immobilisation
Ajuster la médication
Assurer un suivi nutritionnel
Réorienter le patient (ex. : calendrier, horloge…)
Utilisé d’objets significatifs (ex. : photos de famille…)
Favoriser la participation à des activités stimulantes au plan cognitif
Favoriser une hygiène du sommeil et un environnement calme
Adopter son comportement