personnalité et conduite criminelle Flashcards

1
Q

Quel est la définition de la personnalité?

A

composante multidimensionnelle qui caractérise le fonctionnement de la personne

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2
Q

la personnalité est composé de plusieurs aspects, quels sont-ils?

A
  • biologique (humeurs et tempérament)
  • développementaux (norme, croyances, cultures, façon de voir)
  • cognitifs (interprétation de stimuli, vision de soi/autrui)
  • sociaux et interpersonnels (mode relationnel avec autrui, se mêle au groupe ou non…)
  • comportementaux (violence pour atteindre ses buts)
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3
Q

quels sont les deux grandes théories ou vision de la personnalité et les conduites criminelles?

A
  1. délinquance = reflet d’un mode de fonctionnement pathologique : vision catégorique, configuration particulière des traits de personnalité, trouble de personnalité, personnalité criminelle)
  2. délinquance = trait de personnalité particulier, relatif, fixe et stable (sur ou peu développé), vision sur un continuum, repose sur théorie générale de la personnalité, trait commun, mais anormalement faible/élevée, ex: faible maîtrise de soi
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4
Q

Qu’est-ce que Schussler et Cressey ont étudié?

A

La particularité de traits de personnalité chez les délinquants. S’intéresse au sens de la conduite délinquante qui est le reflet de la personnalité. Selon le type de personnalité, l’individu présente des activités criminelles distinctes. Conduite délinquante en lien avec un traumatisme (ex: pédophile). Il faut avoir accàs à l’inconscient pour trouver les sources du comportement.

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5
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Schussler et Cressey?

A
  • 42% des études révisé = différences entre délinquants et non-délinquant
  • test de Porteus est le plus efficace (mesures les fonctions exécutives)
  • rejette l’hypothèse d’une relation personnalité-criminalité, échantillon non-représentative, car étude en prison, qui peut affecté réponse (expérience, contexte), mesure personnalité après comportement
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6
Q

Qu’est-ce que l’étude de Waldo et Dinitz

A
  • passe en revue 29 instruments
  • rejette aussi hypothèse relation personnalité-criminalité
  • même critique que Schussler et Cressey
  • note popularité du MMPI
  • 29 études montrent différence entre détenus et groupe de comparaison
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7
Q

Qu’est-ce que le MMPI et quel critique font Waldo et Dinitz

A
  • 500 questions vrai ou faux
  • échelle de psychopathie
  • davantage mesure de personnalité antisocial
  • questionne validité, critique inclusion d’items : pas indépendant de la délinquance, tautologique, explique pas le fonctionnement
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8
Q

à quel conclusion arrive Tennenbaum?

A
  • 80% études montrent lien entre personnalité-criminalité
  • conclu également absence de relation entre personnalité-criminalité
  • observations similaires à Waldo et Dinitz
  • autant ou sinon plus de différence entre délinquant qu’entre délinquant et non délinquant, on peut donc tirer aucune conclusion
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9
Q

Qu’est-ce que les criminologues et les sociologues reprochent aux psychologues?

A

ne prennent pas assez en compte le contexte entourant le comportement criminel et le contexte entourant l’évaluation de la personnalité

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10
Q

Quels sont les trois blocs du trouble de la personnalité?

A
  1. bloc excentrique (idée ou comportement bizarre, retrait/isolement social)
  2. bloc dramatique (impulsivité et mauvaise gestion des émotions)
    - état-limite (borderline, perd moyen dans contexte de séparation)
    - narcissique (vision positive de lui-même mais pas des autres, arrogant, profite des autres, pouvoir)
    - histrionique (image positive d’eux et des autres, veut l’attention et travail pour)
    - antisocial
  3. bloc anxieux
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11
Q

Quels sont les origines du TPA?

A
  • personnalité sociopathe, 1952

- personnalité antisocial 1968

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12
Q

quel est la prévalence du TPA?

A

5-6% des hommes en général, 30-60% des hommes ne détention, 0.6-1% des femmes en général, 11-30% des femmes en détention

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13
Q

Qu’est-ce que le TPA?

A

mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient à partir de l’âge de 15 ans

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14
Q

Quels sont les critères diagnostiques du TPA dans le DSM-IV?

A
  • avoir présenté un TC avant 15 ans
  • avoir au moins 18 ans
  • comportement antisocial non-exclusif à une période psychotique
  • au moins 3 facteurs persistant depuis 15 ans : non respect des normes sociales; mensonges répétés, manipulation; irritabilité et agressivité; irresponsabilité chronique; incapacité de prévoir; mépris pour sa sécurité et celle d’autrui
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15
Q

Pourquoi en criminologie il est important que la personne ayant un TPA soit diagnostiqué?

A

car est plus à risque de :

  • refus de collaborer avec agent de probation
  • refus ou abandon traitement/thérapie/programme
  • par respecter conditions de sortie/libération conditionnelle
  • poser geste violent en détention
  • récidive générale, violente ou sexuelle
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16
Q

quels sont les constats apportés?

A
  • critères axés sur le comportement et non émotion
  • distinct de la psychopathie
  • information limitée pour traitement
  • informe peu sur volet phénoménologique
  • informe peu sur cognition, vision de soi et d’autrui
17
Q

À quoi s’intéresse Hans Eysenck dans son modèle de personnalité?

A

à ce qui est observable:

  • comportement = réaction à stimuli de l’environnement
  • réactions apprises par apprentissage/conditionnement
  • fonctionnement cognitif interne est sans intérêt
18
Q

quels sont les trois dimensions de la personnalité avec une base biologique?

A
  • psychotisme - conscience
  • extraversion - intraversion
  • névrotisme - stabilité
19
Q

Qu’est-ce que la dimension psychotisme-consicence?

A
  • sur un continuum
  • plus importante chez les hommes, car hypothèse d’un lien testostérone/psychotisme
  • psychotisme = série de comportement = solitude, peu concerné par autrui, cruel, manque d’empathie, agressif, recherche sensation forte, plaisir à déranger et humilier
20
Q

Qu’est-ce que la dimension extraversion-intraversion?

A
  • sur un continuum
  • hypothèse lien entre hyporéactivité (sous-stimulation_ du système cortico-réticulaire et extraversion, recherche stimulation pour contrebalancer sous stimulation
  • extraversion = aimer socialiser, faire la fête, tout sauf réserver, spontané, prend décision irréfléchis, loquace, réponse à tout, aime le changement, peut fiable, optimiste et insouciant, perd sang-froid
21
Q

Qu’est-ce que la dimension névrotisme-stabilité?

A
  • sur un continuum
  • lié à l’activité du système limbique qui module réaction à des stresseurs
  • névrotisme = instabilité émotionelle, difficulté à gérer émotions, émotions intenses et réaction disproportionné
22
Q

quels sont les deux groupes que distingue Eysenck?

A
  • psychotisme = psychopathe primaire (calculateur, méthodique, violence proactive, instrumentale, peu devenir expressive, victime inconnu, peu ou pas d’empathie)
  • extraversion + névrotisme = psychopathe secondaire (impulsif, violence réactive, hostile et expressive, victimes connus, émotions intenses, désinhibent comportement)
23
Q

Que disent les études empiriques sur la théorie de Eysenck?

A
  • psychotisme associé au comportement criminel officiel et auto-révélé
  • extraversion associé au comportement criminel auto-révélé davantage qu’officiel
  • névrotisme présente relation complexe avec délinquance. N+ = réactivité importante, désinhibiteur du comportement dans état de colère. N- absence peur/craintes, source d’inhibition du comportement
24
Q

Contrairement à Gottfredson et Hisrchi, Eysenck ressort trois méta-traits, quels sont-ils?

A
  • premier trait en lien avec absence relative de mécanisme d’inhibition du comportement (ex: extraversion, impulsivité…)
  • deuxième trait en lien avec réactivité et la tendance ;a vivre des émotions négatives
  • troisième trait en lien avec empathie, sensibilité bien-être autrui et allocentrisme
25
Q

Dans les conclusions sur la relation personnalité-crime, que veut-on dire par personnalité dynamique?

A
  • personnalité demeure en développement jusqu’à 50 ans
  • difficile de distinguer trajectoire normale et anormale, parce qu’à un certain point, le manque d’empathie, le manque d’inhibition, la réactivité accrue est normal à certain stade
26
Q

Qu’est-ce qui est contraire aux croyances populaires et aux écrits humanistes?

A
  • plan d’intervention pas basé sur écrits scientifiques, mais vision qu’on a de l’humain
  • affect positif
  • sentiment de bien-être facilite à s’engager et se valorise à travers les relations, vivre et ressentir émotions positives n’a rien à voir avec l’implication dans les activités délinquantes
  • peut s’exprimer autant dans activités prosociales qu’antisociales