Perception sociale Flashcards
Qu’est-ce que la réalité socialement partagée?
C’est al réalité dont nous faisons l’expérience. C’est une perception limitée de la réalité, car on fait partie intégrante de celle-ci. Ce qui est important, c’est ce sur quoi on s’entend qui est la réalité. C’est une perception erronée, biasée.
Vrai ou Faux.
La réalité n’existe pas vraiment, c’est un construit social.
Vrai
Qui suis-je?
Une conviction relative à un object psychologique.
Une croyance
Que peux-tu me dire sur une croyance?
C’est en quelque sorte une évaluation, car c’est notre perception d’un object psychologique dont nous sommes en mesure de prendre conscience et de se représenter, sur un continuum allant de certitude à incompréhension. C’est notre jugement/perception sur un construit, dont on peut se représenter (concret ou abstrait, réel ou imaginaire), à savoir si nous y croyons ou non.
Comment se fait l’acquisition de croyances?
Elle se fait par l’expérience personnelle, l’information donnée par autrui et par inférence.
Qu’est-ce que la théorie des inférences correspondantes?
L’attribution d’un trait qui correspond directement à la nature du comportement observé. C’est une manière de comprendre le comportement des autres en faisant un lien entre le comportement observé et les traits de la personnalité de la personne. On infère une conclusion sur le comportement directement basé sur des traits/dispositions.
Quelles sont les questions que nous nous demandons lorsqu’on infère?
- est-ce que la personne était libre d’agir autrement?
- est-ce que le comportement correspond aux attentes d’autrui?
- quelles sont les conséquences particulières de son comportement?
Lorsque nous inférons, pourquoi nous tendons souvent à répondre oui à la question du libre choix d’agir autrement?
Parce que dans la culture occidentale nous apprenons que nous sommes maîtres de nos actions. Nous sommes responsables de nous.
Vrai ou Faux.
Lorsque le comportement cadre dans les attentes sociales, nous sommes plus susceptibles de penser que la personne s’est juste conformée aux aux attentes et que son comportement reflète sa personnalité.
Faux.
On va inférer que son comportement ne reflète pas sa personnalité.
Si le comportement d’une personne a des effets habituels, nous serons plus susceptibles de penser quoi?
Que le comportement de la personne n’est pas dû à une disposition spécifique.
Quelle théorie vise à attribuer des causes au comportement à partir de plusieurs comportement ?
Théorie de la covariation de Kelley.
Qu’est-ce que la théorie de la covariation de Kelley?
Elle stipule qu’en présence de nombreuses données on analyse les informations disponibles selon des critères. Elle explique l’attribution par la perception d’un lien entre le comportement et la cause avec laquelle il varie systématiquement dans le temps à travers plusieurs observations. Elle met l’accent sur la cause pour savoir si elle est liée à la personne, la situation ou l’interaction. Elle examine les comportements répétés et les contextes.
Quels sont les critères utilisés pour faire une attribution selon la théorie de la covariation de Kelley.
La constance, le caractère distinctif et le consensus.
Quelle genre d’attribution pouvons-nous faire à l’aide du critère de constance?
Si la personne agit toujours ainsi: Son comportement ne dépend pas des circonstances.
Si la personne n’agit pas toujours ainsi: Son comportement doit dépendre de circonstances particulières.
Lorsqu’une personne se comporte de manière inhabituelle que fait-on en termes d’attribution?
On fait une attribution externes aux circonstances.
Quelle genre d’attribution pouvons-nous faire à l’aide du critère distinctif ?
Si la personne agit de cette manière uniquement envers une personne, activité, contexte, etc. : son comportement est spécifique à ce stimulus
Si la personne n’agit pas de cette manière uniquement envers une personne, activité, contexte, etc. : son comportement ne dépend pas de ce stimulus.
Quelle genre d’attribution pouvons-nous faire à l’aide du critère de consensus ?
Si les autres personnes se comportent de la même manière: on ne fera pas d’attribution à la personne.
Si les autres personnes ne se comportent pas de la même manière: le comportement est propre à la personne, on fait une attribution à la personne.
Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale ?
C’est la tendance des individus à attribuer des causes internes au comportement d’autrui. C’est une sous-estimation de l’influence de la situation et une surestimation des facteurs internes comme cause du comportements des gens.
À quoi nous sert l’erreur d’attribution fondamentale ?
Elle nous permet d’accélérer la recherche de causes, c’est le désir de réduire l’effort cognitif. c’est une manière d’optimiser la compréhension pour prédire les comportements et ainsi réduire l’anxiété envers l’inconnu.
Pourquoi faisons-nous cette erreur d’attribution fondamentale?
Parce que dans plusieurs cultures on nous apprend que l’individu est responsable de ses actes, alors il est difficile de différentier les comportements causés par eux-mêmes ou causés par des facteurs externes.
C’est aussi à cause de la saillance perceptive, nous avons tendance à attribuer la cause à ce qui est perceptiblement en évidence.
Ça demande également moins de travail cognitif.
Qui suis-je?
Nos attributions peuvent être catégorisées selon trois dimensions:
les causes sont internes ou externes, contrôlables ou incontrôlables et stables ou instables.
Modèle tridimensionnel de Weiner.
Selon Weiner, sur quoi le type d’attribution a un impact?
Sur la réaction affective et les attentes de la personne qui fait l’attribution.
Sur quoi est-ce que le modèle tridimensionnel de Weiner met l’accent?
Sur la nature des attributions
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il n’étudie jamais.
Attribution de causes contrôlables, internes et stables.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il n’a vraiment pas une bonne mémoire pour les dates.
Attribution de causes internes, incontrôlables et stables.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il a passé une session à faire la fête.
Attribution de causes internes, instables et contrôlables.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il n’avait plus envie de rien après s’être fait laissé.
Attribution de causes internes, instables et incontrôlables.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il il vient d’un pauvre et doit travailler pour payer ses études.
Attribution de causes externes, stables et incontrôlables.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il est membre du club de soccer et doit s’entrainer de nombreuses heures.
Attribution de causes externes, stables et contrôlables.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il avait qu’âtres examens en une semaine.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il avait qu’âtres examens en une semaine.
Quel est ce type d’attribution ?
Pourquoi Steven a manqué son examen d’histoire?
Parce qu’il a accepté trop d’heures de travail durant la période d’examen.
Attribution de causes externes, instables et contrôlables.
Vrai ou Faux.
Les premières impressions sont toujours objectives.
Faux.
Qui suis-je?
Processus cognitif par lequel nous organisons divers éléments d’information se rapportant à une personne afin de former un tout Ce processus repose sur l’attribution et l’intégration de l’information.
Première impression
Qu’est-ce que l’intégration de l’information ?
La combinaison des traits attribués qui aboutit à une perception unifiée, c’est la formation d’une impression globale.
Qu’est-ce que Asch dit selon l’interaction entre les traits?
Il dit que les traits qu’on présente en premier ont plus d’influence sur la perception d’une personne, car ont bâti notre impression sur ces derniers. La présence de traits centraux influence aussi notre perceptions. Certains traits ont une plus grande importance que d’autres.
Qu’est-ce que le modèle moyenne des traits de Anderson?
Pour lui les traits ont tous une pondération. La multiplication de chaque trait avec sa pondération et la division de cette somme par le nombre de trait donne une moyenne qui permet me prédire l’impression générale d’une personne.
Lorsque l’humain doit juger son environnement social à quoi fait-il appel?
À deux systèmes de pensée, deux niveaux de traitement de l’information.
Sur quoi repose le système I?
C’est un système de processus automatiques, qui sont en grande partie inconscients et qui permettent de traiter un grand notre d’informations en peu de temps ou d’arriver à une conclusion avec peu d’indices.
Sur quoi repose le système II?
C’est un système de réflexion formelle et contrôlée qui est plus lent. Il demande un effort cognitif qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives qui assurent le contrôle de soi.
Vrai ou faux.
Les premières impressions sont toujours plus fiables lorsqu’on se base sur des observations comportementales.
Faux.
L’auto-description est rend la première impression plus fiable.
Vrai ou faux.
Les premières impressions sont résistantes au changement.
Vrai.
Quelle serait une manière de concevoir l’organisation de la mémoire en psychologie cognitive?
Les schémas
Qu’est-ce qu’un script?
C’est un type de schéma qui décrit les attentes de séquences d’événements ou d’actions dans des situations sociales spécifiques. Ils agissent de guides comportementaux qui permettent aux individus de savoir quoi faire et à quoi s’attendre dans des contextes particuliers en se basant sur des expériences passées ou des normes sociales.
Qu’est-ce qui nous permet de prédire l’environnement et ce que nous devrions faire selon le contexte social?
Les scripts.
Sur quoi s’appuient les schémas?
Ils s’appuient sur des scénarios élaborés en fonction de nos expériences et de nos attentes personnelles. Ils se basent aussi sur un ensemble d’idées reçues, sur des stéréotypes et des catégorisations, et donc, s’appuient sur des scénarios acquis selon les normes culturelles.
Qu’est-ce qu’une règle heuristique?
C’est une stratégie mentale utilisée pour simplifier la prise de décision ou la résolution de problèmes rapidement en utilisant le moins de ressources cognitives possibles. C’est un raccourci cognitif permettant le traitement de l’information efficacement, mais qui peut impliquer des biais.
Quelles sont les 3 heuristiques ?
La disponibilité, la représentativité et l’ancrage et l’ajustement.
Qu’est-ce qu’implique l’heuristique de la disponibilité?
C’est de juger de la fréquence ou de la probabilité d’un événement selon la facilité avec laquelle on peut s’en rappeler.
Qu’est-ce qu’implique l’heuristique de la représentativité?
C’est d’estimer la probabilité d’appartenance d’un object à une classe donnée à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe.
Qu’est-ce qu’implique l’heuristique de l’ancrage et de l’ajustement?
C’est d’estimer une grandeur en se fondant sur une quantité connue et d’ajuster cette grandeur après pour tenir compte des particularités d’un nouvel événement semblable.
Nomme-moi des biais en lien avec la cognition sociale, autres que les heuristiques.
Biais de la positivité, négligence de la ligne de base, corrélation illusoire, persistance des croyances.
Explique-moi le biais de la positivité.
C’est une tendance générale à exprimer des évaluations positives d’autrui plutôt que des évaluations négatives. C’est une “bonne” erreur.
Explique-moi le biais de la négligence de la ligne de base.
C’est une sous-utilisation de l’information statistique lors du jugement de personne et des objects. C’est de se fier sur des informations spécifiques (annecdotiques) plutôt que des probabilités générales.
Explique-moi le biais de la corrélation illusoire.
C’est la perception d’une corrélation entre deux variables alors qu’il n’en existe pas.
Explique-moi le biais de la persistance des croyances.
C’est de maintenir certaines croyances, malgré la présence d’informations qui les remettent question.
