PENSEE RATIONNELLE ET SOCIALE Flashcards

1
Q

2 types de pensées cohabitent chez même individu :

A
  • Pensée rationnelle

- Pensée sociale

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2
Q

Pensée rationnelle :

A

s’inscrit ds logique de démonstration rigoureuse
et obéit à règles strictes et contraignantes fondées sr rationalité.

Permet de traiter informations de manière objective, avc les vérifica° nécessaires com principe fondamental de décision en se nourrissant du principe de réfutation qui pt la contredire ou le cas échéant l’infirmer (pensée du scientifique (expert)).

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3
Q

Pensée sociale :

A

Pensée sociale :

  • traite information de manière fermée.
  • Tournée vers monde extérieur, mais en filtre et intègre les informa° qui fortifient, renforcent sa démarche.
    Elle ne retient que informa° qui coïncide avc ses intentions et qui lui apporte la confirmation de son cadre général.

Elle s’accommode de la contradiction et cherche sauvegarde et maintien du lien social.

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4
Q

Elle s’accommode de la contradiction et cherche sauvegarde et maintien du lien social. Dès lors :

A

Dés lors :

 rupture du lien social a un coût aussi bien affectif que cognitif : il convient d’éviter la déviance et de se maintenir ds le groupe en respectant normes collectives convenues par celui-ci.

 pensée sociale est fondée sur un mode de raisonnemt menant à constructions sociocognitives fondées sur ds valeurs, ds normes collectives, croyances, opinions, préjugés, stéréotypes et des représentations sociales qui en ft sa propre logique, c’est la logique du groupe.

 pensée sociale est moins efficace que pensée rationnelle lorsqu’il s’agit développer processus d’analyse et de conceptualisation mais très adaptée pour porter jugements ou évaluer situations sociales.

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5
Q

La pensée sociale se caractérise par éléments suivants :

A

(1) L’importance de l’affectivité par rapport à l’intellect.
(2) L’Importance des aspects normatifs
(3) L’importance capitale de la situation du sujet et de son degré d’implication dans celle-ci.
(4) l’importance du regard d’autrui
(5) L’existence des liens étroits des faits et des valeurs

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6
Q

C- LES STÉRÉOTYPES

A
  1. Définition

Les stéréotypes st définis par Leyens et al comme ds « croyances partagées concernt les caractéristiques personnelles, généralemt des traits de personnalité, mais svt aussi des comportements d’un groupe de personnes».
Il s’agit dc d’attribuer aux membres d’une catégorie donnée (grpe ethnique) ttes les attributions contenues dans le stéréotype.

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7
Q
  1. Définition (suite 1)
A
  1. Définition (suite 1)
    Les stéréotypes st des croyances ou représentations rigides et simplificatrices, généralemt partagées plus ou moins par un groupe, relatives à des institutions, des groupes ou des personnes.
    Les stéréotypes ont un caractère caricatural et unificateur, les traits attribués sont tirés d’un complexe de traits, les différences et nuances étant ainsi ignorées.
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8
Q
  1. Définition (suite 2)
A

Les stéréotypes sont des connaissances sociales, consensuelles, stables gérés par des processus sociocognitifs, ils sont des moyens cohérents et efficaces pour expliquer, organiser et s’approprier le monde, ils participent l’organisation et à la gestion de la vie sociale (mais parfois très proches des préjugés raciaux).

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9
Q
  1. Définition (suite 3)
A

Les stéréotypes se distinguent du préjugé dans la mesure où ils ne sont pas nécessairement construits autour d’une émotion, d’un affect ou d’un sentiment, il s’agit plutôt d’une structure cognitive, c’est donc la composante cognitive qui est la plus dominante dans les stéréotypes.

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10
Q

FONCTIONS DE LA CATÉGORISATION :

Les stéréotypes sont largement déterminés par le processus de catégorisation. Ce processus permet de:
- a

A

a- Réduire la complexité de l’environnemt physique ou social en résumant à grds traits un ensemble considérable d’informa° (avoir plumes pr catégoriser oiseaux). 1 ou 2 dimensions descriptives suffisent dans beaucoup de cas.

b- Faciliter l’identification ou la reconnaissance d’objets connus devienne familier.

c- Permettre la différenciation : sujets amenés à évaluer objets ont tendance à surestimer les ressemblances entre objets de mm catégorie (Effet d’assimilation catégorielle) ; mais aussi à surestimer ls différences entre ls catégories (Effet de contraste intercatégoriel).
L’expérience de Taylor et al. (1979), les résultats montrent que lorsque les sujets connaissent l’appartenance raciale des gens, ils traitent l’information concernant ces personnes de façon spécifique. En fait, ils oublient ce qu’on pu dire ces personnes mais ils se souviennent de la race à laquelle elles appartiennent.

d- Mettre de l’ordre dans un environnement physique et social complexe et donner l’impression de le maîtriser, même s’il ne s’agit pas d’une saisie objective du monde, c’est une volonté de maîtrise qui n’est pas rationnelle mais qui vise une utilité sociale.

 Les stéréotypes permettent un consensus entre les groupes : C’est le consensus qui intervient entre les individus d’un groupe social pour attribuer un trait de personnalité aux individus d’un groupe. L’expérience de Katz et Braly (1933) et celle de Brighman (1971) mettent. Les résultats de Katz et Braly montrent un fort consensus entre les deux groupes d’étudiants à qui ils demandent d’écrire ou de choisir les traits de personnalité les plus caractéristiques de 10 nationalités. Les deux groupes ont groupé sont superstitieux (84%), que les Allemands ont un esprit scientifique (78%), que les juifs sont futés (79%).

 Les stéréotypes sont relativement stables et résistent aux changements même s’ils peuvent varier en fonction des circonstances impliquantes ou suite à des événements exceptionnels. Dans l’étude de Katz et Braly (1933), les étudiants américains percevaient les japonais comme intelligents, travailleurs et progressistes. En 1951 (juste après la 2ème guerre mondiale), ils les percevaient comme sournois et rusés. En 1969, ils les percevaient à nouveau comme intelligents, progressistes et travailleurs.

 Les stéréotypes sont d’une grande utilité sociale : ils nécessitent peu d’efforts cognitifs et par conséquent, font l’objet d’une protection systématique par nous-mêmes. Si le sujet reçoit une information inconsistante, elle est traité de façon spécifique et aboutit, soit à une réfutation des informations gênante, soit à une modification de leur contenu pour les rendre consistantes avec le stéréotype.

 Les stéréotypes peuvent être vus comme des « prisons inférentielles » : les résultats de l’expérience de Dunning et Sherman (1997) montrent que les erreurs de rappel des phrases sont plus nombreuses concernant les inférences consistantes avec le stéréotype (35%) qu’avec les inférences inconsistantes (15%), ce qui veut dire que la consistance avec le stéréotype s’impose à la perception des sujets au détriment de la qualité du rappel.

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11
Q

FONCTIONS DE LA CATÉGORISATION :

Les stéréotypes sont largement déterminés par le processus de catégorisation. Ce processus permet de:
- b

A

b- Faciliter l’identification ou la reconnaissance d’objets connus devienne familier.

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12
Q

FONCTIONS DE LA CATÉGORISATION :

Les stéréotypes sont largement déterminés par le processus de catégorisation. Ce processus permet de:
- c

A

c- Permettre la différenciation : sujets amenés à évaluer objets ont tendance à surestimer les ressemblances entre objets de mm catégorie (Effet d’assimilation catégorielle) ; mais aussi à surestimer ls différences entre ls catégories (Effet de contraste intercatégoriel).

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13
Q
  1. Spécificités des stéréotypes
    FONCTIONS DE LA CATÉGORISATION :

Les stéréotypes sont largement déterminés par le processus de catégorisation. Ce processus permet ainsi de:
- d

A

d- Mettre de l’ordre ds un environnement physique et social complexe et donner l’impression de le maîtriser, mm s’il ne s’agit pas d’une saisie objective du monde, c’est une volonté de maîtrise qui n’est pas rationnelle mais qui vise une utilité sociale.

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14
Q

Caractères spécifiques des stéréotypes :

  • stabilité des stéréotypes
A

Les stéréotypes st relativement stables et résistent aux changements mm s’ils peuvent varier en fonction des circonstances impliquantes ou suite à ds événements exceptionnels.
Ds étude de Katz et Braly (1933), ls étudiants américains percevaient ls japonais com intelligents, travailleurs et progressistes. En 1951 (juste après la 2d guerre mondiale), ils ls percevaient com sournois et rusés.
En 1969, ls percevaient à nouveau com intelligents, progressistes et travailleurs.

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15
Q

Caractères spécifiques des stéréotypes : Utilité sociale des stéréotypes

A

Les stéréotypes sont d’une grande utilité sociale : ils nécessitent peu d’efforts cognitifs et par conséquent, font l’objet d’une protection systématique par nous-mêmes. Si le sujet reçoit une information inconsistante, elle est traité de façon spécifique et aboutit, soit à une réfutation des informations gênante, soit à une modification de leur contenu pour les rendre consistantes avec le stéréotype.

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16
Q

Caractères spécifiques des stéréotypes :

prisons inférentielles

A

Les stéréotypes peuvent être vus comme des « prisons inférentielles » : les résultats de l’expérience de Dunning et Sherman (1997) montrent que les erreurs de rappel des phrases sont plus nombreuses concernant les inférences consistantes avec le stéréotype (35%) qu’avec les inférences inconsistantes (15%), ce qui veut dire que la consistance avec le stéréotype s’impose à la perception des sujets au détriment de la qualité du rappel.

17
Q

Suite à la notion de catégorisation. Les stéréotypes sont déterminés par des processus de mm ordre : catégorisation sociale. Expliquer

A

ici le processus de catégorisation ne s’applique pas à des objets quelconques, mais à des groupes d’individus. On parle de catégorisation sociale.

ex:
Expérience de Taylor et al. (1979).
Résultats montrent que lorsque sujets connaissent appartenance raciale des gens, ils traitent l’information concernant cs personnes de façon spécifique.
Ils oublient qui a dit quoi, mais se souviennent de la race de la personne qui a présenté telle ou telle opinion.

18
Q

Caractères spécifiques des stéréotypes :

- le consensus

A

Le consensus qui intervient entre ls indiv d’un grpe social pr attribuer un trait de personnalité aux individus d’un autre groupe cible, constitue ainsi un caractère spécifique du stéréotype.
etude de Brigham (1971).
- demande aux sujets de donner le pourcentagedes membres d’1 groupe donné présentant telle ou telle caractéristique.
- techn permettant de calculer scores individuels de stéréotypisation, très utile pour analyser ce processus.