PC SP25 Flashcards
déclaration d’Helsinki (1989)
principes éthiques pour la recherche médicale sur les personnes
- participation volontaire
- relation risque bénéfice positive
- intégrité des sujets expérimentaux
good clinical practice (GCP)
- consentement éclairé
- droit à l’anonymat
- responsabilité des chercheurs et des commissions d’éthiques
loi sur la recherche sur l’humain
régit les principes pour la recherche sur l’humain en Suisse
vérifie les demandes et autorise/non les recherches
National Research Act (1974)
réaction à l’étude de la syphilis du Tuskegee-Study
- voir l’évolution de la syphilis dans une population afro-américaine sans utiliser de traitement
observation naturaliste
observer des cas mais pas de manière systématique
problèmes éthiques de la Tuskegee-Study
- pas de consentement éclairé
- pas de participation volontaire : les gens n’ont pas choisi de participer à une étude et pensaient recevoir un traitement
- intégrité des patients pas respectée
- pas de responsabilité des chercheurs
études qualitatives
ce qui permet d’aller plus loin que les questionnaires, permet de voir comment la personne s’est sentie au fil du test (et pas qu’au début/fin)
protocoles expérimentaux à cas unique
observation intensive d’un seul cas avec un protocole expérimental
- répétition des mesures
- retrait d’une variable
- bases de références multiples
épidémiologie
science qui étudie l’occurrence, la répartition et les déterminants des états de santé et des maladies dans la population et les groupes humains.
incidence
nb de cas pathologiques observls pendant une période donnée et pour une population déterminée
prévalence
nb global de cas pathologiques à un instant donné, son taux comprend à la fois les nouveaux et les anciens cas
prévalence ponctuelle
nb de cas pathologiques observés dans une population cible à un moment précis ou sur une période donnée
prévalence de vie
survenue d’une maladie, d’un événement à un moment de la vie des personnes interrogées
épidémiologie descriptive
estimer avec la meilleure précision possible et le moins de moyens possibles des paramètres concernant une population bien définie
épidémiologie analytique
établir la relation entre une exposition à des facteurs de risque et un état de santé pour tirer des lois générales, applicables à toute la population
études longitudinales
type d’étude corrélationnelle qui permet de suivre dans le temps un même groupe d’individus et de mesurer régulièrement, pendant une période donnée, un événement les concernant
études longitudinales “fictives”
portent sur des gens qui se différencient selon la durée des VI. On regarde plusieurs échantillons au même moment, qui sont concernés par le même problème dans des contextes différents
études longitudinales rétrospectives :
les gens relatent les temps passés, d’où sont ensuite tirées des conclusions sur l’évolution
études longitudinales accélérées : une partie de l’échantillon a suivi l’étude pendant des années, et on y rajoute des gens qui viennent de la commencer à chaque fois
études corrélationnelles
recours à des méthodes statistiques qui permettent d’examiner les relations existantes entre différents facteurs qui varient
études de parenté
elles tentent de démêler le rôle de l’hérédité et de l’environnement dans la détermination des comportements
génotype
information génétique d’un individu
phénotype
traits observables (anatomiques/ morphologiques/ moléculaires) ou exprimés qui caractérisent l’individu
jumeaux monozygotes
même patrimoine génétique
jumeaux dizygotes
partagent environ 50% du patrimoine génétique
psychopathologie expérimentale
utilisation de méthodes de la psycho expérimentale pour comprendre les mécanismes des troubles psychopathologiques
problèmes de la méthode expérimentale dans les interventions cliniques
rémission spontanée
effet placebo
études en simple aveugle
> Répartition aléatoire des participants en 2 groupes (expérimental VS contrôle) = randomisation
> Les sujets ignorent s’ils sont assignés au groupe expérimental qui recevra le produit actif ou au groupe contrôle qui ne recevra qu’un placebo
exemples de groupes placebo DRL
> Discussions de groupe
Relaxation non systématique
Lectures de libres thérapeutiques grand public
étude randomisée
groupe de sujets dont les performances/comportements sont comparés au groupe expérimental
avantages de la méthode expérimentale DGCCRR
> Données objectives
Généraliser les résultats
Contrôler davantage les variables non-étudiées
Comparer les résultats
Relations causales
Répéter l’expérience
désavantages de la méthode expérimentale ACE
> Artificialité potentielle de la situation (= “étude de laboratoire” : on contrôle un maximum de variables qui jouent un rôle ex. on prend que la moyenne et pas les troubles plus aigus)
> Certaines recherches ne peuvent pas être réalisées (raisons éthiques)
> Exclut les phénomènes inétudiables en méthode expérimentale
méta-analyses
résultats de recherches parfois contradictoires (car bcp de choses peuvent changer, alors on ne sait pas parfaitement si les résultats sont réels/efficaces
avantages des méta-analyses IIC
> Intégration exhaustive avec des données de la littérature
> Intégration des études avec des effets négatifs
> Calcul d’un indice moyen de l’effet sur toutes les études (= taille d’effet moyenne : on regarde les indicateurs statistiques de chaque étude et on calcule)
intervention psychologique
se fait dans un cadre systématique en référence à un cadre théorique empiriquement et scientifiquement fondé concernant l’origine et le traitement des troubles psychiques
buts de l’intervention psychologique PTR
> Promotion de la santé et prévention
Traitement/thérapie
Réhabilitation
caractéristiques des méthodes d’interventions de la psycho clinique CCDEF
> Choix des moyen : moyens psycho concernant le vécu/comportement et qui se déroulent dans le cadre de l’interaction entre “aidant”/”demandant”
Conduite professionnelle
Définition de buts à atteindre
Evaluation empirique de la méthode
Fondement théorique dans le cadre des théories de la psycho
fonctions des méthodes d’intervention de psycho clinique TPR
> Traitement/thérapie
Promotion de la santé et prévention
Réhabilitation
Et en langage de santé publique :
1. Prévention primaire : en amont du traitement
2. Prévention secondaire : pendant le traitement
3. Prévention tertiaire : après le traitement
évaluation empirique nécessaire pour : JRP
> Justification politique dans le système de la santé
Raisons éthiques et déontologiques
Prise en compte en santé publique
débriefing
on oblige les gens à parler de ce qui s’est passé
pb : en forçant les gens à parler alors qu’ils ne sont pas prêts, on leur complique la vie (ET faut prendre compte résilience, sinon c’est déontologiquement mauvais)
modèles de recherche pour l’évaluation empirique ERM
> Etudes contrôlées randomisés (RCT)
Recherche différentielle en thérapie
Méta-analyses
critères d’évaluation empiriques EESPA
> Efficacité
Efficience
Satisfaction des patients
Probation de la pratique
Adéquation éthique (au niveau déontologique)
efficacité
mesure du changement par rapport à un état visé qui peut être dû à l’intervention (important au niveau clinique)
critères de l’efficacité PACTD
> Pourcentage de patients améliorés spécifiques du groupe qui réussit)
Ampleur du changement
Changement significatif statistiquement ET cliniquement
Taux d’effets négatifs
Durée du changement
efficience
critère de mise à l’épreuve de la pratique
réflexion sur les coûts/bénéfices (analyse coûts-efficacité, analyse coûts-bénéfices)
différences efficacité-efficience
Efficacité s’attache à la distance du but (= différence entre 2 mesures -> quantitatif)
Efficience se réfère à l’investissement nécessaire pour atteindre le but
traitements mis en place pour l’efficience
Traitement stationnaire VS traitement ambulatoire
Thérapie “face to face” VS thérapie par internet
fonctions de la satisfaction des patients OPI
> Objectif de traitement
Point de départ pour un traitement réussi
Indicateur de qualité du traitement
pourquoi on manque de traitement pour les personnes touchées ? MAS
> manque de professionnels formés
pas d’assurances qui paient pour les traitements
stigmatisation des pbs psychologiques
types d’interventions cliniques : IIPR
> Interventions de promotion de la santé (en amont, avant qu’il y ait des pbs)
Interventions de prévention (diminuer les risques de pbs)
Psychothérapie
Réhabilitation
but de la prévention
diminuer l’incidence des troubles psychiques
but de la promotion de la santé
diminuer/empêcher le développement de troubles spécifiques, diminuer le risque général des pbs de santé
prévention universelle
l’intervention touche un groupe entier ou une de ses parties qui n’est pas défini par un facteur de risque spécifique
prévention sélective
l’intervention vise un groupe d’individus spécifiques qui a été exposé à des facteurs de risque connus
prévention spécifique
diminution de l’incidence de troubles spécifiques, diminution du risque de produire un pb de santé
prévention non-spécifique
plus générale, on veut avoir des ressources de base qui permettent de lutter contre des pbs SANS créer de pbs de santé
maintenir/promouvoir les ressources internes/externes de la personne
moyens de prévention : TCPGIP
> Transmission d’informations
Conseil
Programmes d’entraînement
Groupes d’entraide
Intervention de crise
Prévention en ligne
psychothérapie
forme d’interaction systématique entre un patient et le thérapeute qui la conduit selon des principes psychologiques
caractéristiques de la psychothérapie : FUP
> Facilite des changements chez le patient aux niveaux du comportement pensées/sentiments
Peut être orientée vers les domaines cognitif/comportemental/émotionnel pour aider le patient
Utilisée pour surmonter un pb psychopathologique/quotidien/se développer
formes de psychothérapies PTSCFE
> Psychanalyse
TCC
Thérapie Centrée sur le client
Thérapie Systémique
Thérapie Familiale
Thérapie Eclectique et intégratives
critères d’évaluation des essais thérapeutiques contrôlés SMMETRPFD
> Symptômes clairement définis
Mesures validées
Mesures et entretiens d’évaluation multi-modaux
Evaluateur indépendant et aveugle, entraîné et fiable
Traitement présenté dans un manuel
Randomisation
Pas d’autre traitement concomitant
Fidélité au traitement
Durée du traitement optimale
alliance thérapeutique
attachement que le client développe envers le thérapeute et le processus thérapeutique
alliance de travail
développement d’une relation de travail effective où le thérapeute/client travaillent ensemble pour identifier/confronter les problèmes
variables influençant l’efficacité de la psychothérapie PPTO
> Liées aux patients
Liées au processus/cadre
Liées aux thérapeute
Liées aux observateurs
mécanismes d’action commus aux formes de psychothérapie EF
> Encouragement é espérer/attente d’amélioration
> Facteurs reliés à la relation thérapeute-client (alliance thérapeutique et alliance de travail)
variables liées aux patients dans la psychothérapie
stéréotypes liés à l’apparence
> patients YAVIS : Young, Attractive, Verbal, Intelligent, and Successful)
patients HOUND : Homely Old Unattractive Nonverbal and Dumb
autres variables liées aux patients : MCN
> Motivation pour la thérapie
Contact avec soi-même
Nature et gravité du trouble
variables liées au processus
> processus de changement thérapeutique
processus de changement du patient
mécanismes de changement
résultats de la psychothérapie
comment savoir quelle thérapie utiliser pour quel trouble ? DMMC
> Déterminer l’efficacité de thérapies dans le traitement de pbs spécifiques
Mise en place de traitements validés empiriquement
Mise en évidence de traitements efficaces/inefficaces
Critères utilisés pour mesurer l’efficacité = sujet de controverse
buts de la réhabilitation SADA
> Soutien de gens souffrant de maladies chroniques à gérer leur maladie
> Aide pour que ces gens puissent prendre part à la vie sociale/familiale/professionnelle de manière la plus indépendante possible
> Diminution des limitations dans un domaine précis
> Adaptation de la personne à son environnement et organisation des conditions environnementales pour faciliter sa vie
formes de réhabilitation MPPPS
> Médicale
Pédagogique
Professionnelle
Psychologique
Sociale
méthodes de réhabilitation PPRRS
> Programmes d’entraînement
Suivi psychologique
Réhabilitation neuropsychologique
Prévention des rechutes
Réhabilitation à l’aide de nouveaux médias (internet, réalité virtuelle)
théorie des humeurs d’Hippocrate
Corps contient 4 humeurs (sang, lymphe, bile jaune, bile noire), bile noire provoque une tristesse exclusive aux génies
définition de la mélancolie au 19ème siècle (2)
> Mal-être dû à un manque profond qu’on ne peut identifier (spleen)
> Sens clinique de maladie mentale associée à un profond abattement (= dépression)
théorie de Freud sur la mélancolie
> La perte à laquelle réagit le mélancolique est inconsciente et n’est pas direct en relation avec une perte réelle comme dans le deuil
> Dépression résulte d’un conflit psychique : le conflit refoulé doit être résolu en en analysant les résistances
conditions à l’origine de la mélancolie PAR
> Perte de l’objet
> Ambivalence envers l’objet
> Régression de la libido dans le moi
classification des troubles bipolaires dans la CIM-11 : BBC
> Troubles bipolaire I
Troubles bipolaire II
Troubles cyclothymique
classification des troubles dépressifs dans la CIM-11 : ETDT
> Episode dépressif unique
Trouble dépressif récurrent¨
Dysthymie
Trouble anxieux-dépressif mixte
critères du trouble dépressif caractérisé HDPIAFSDP
- Humeur dépressive présente toute la journée
- Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour presques toutes les activités
- Perte/gain de poids significatif sans régime
- Insomnie/hypersomnie
- Agitation/ralentissement psychomoteur
- Fatigue/perte d’énergie
- Sentiment de dévalorisation/culpabilité excessive
- Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer en indécision
- Pensées de morts récurrentes, idées suicidaires, tentatives de suicides/plans
critères d’un épisode maniaque ARPFDAE
- Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
- Réduction du besoin de sommeil
- Plus grande communicabilité que d’habitude/désir de parler constamment
- Fuite des idées/sensations objectives que les pensées défilent
- Distractibilité
- Augmentation de l’activité orientée vers un but
- Engagement excessif dans des activités agréables
épisode maniaque
période durant laquelle l’humeur est élevée de façon anormale et persistante pendant min 1 semaine
échelle d’auto-évaluation dans le diagnostic
Beck depression inventory (BDI)
> plus de 23 : dépression sévère
échelle d’hétéro-évaluation dans le diagnostic
Hamilton depression rating scale (HAM-D)
> 26-52 : dépression sévère
méta-analyses récentes sur la dépression
Âge le plus grand prédicteur des différences de genre
Plus grandes différences de genre observées pendant l’adolescence, diminuent durant l’âge adulte
facteurs de risque socio-démographiques GAFA
genre féminin
âge
facteurs sociaux
antécédents familiaux
genre féminin comme un facteur de dépression PSFD
> Prévalence de dépression presque 2x plus grande chez femmes
Susceptibilité biologique, rôle de la puberté
Fréquence/sévérité d’événements de vie stressants
Dépendance interpersonelle, plus d’intérêt pour le bien-être des proches
facteurs sociaux comme facteurs de dépression CSMN
Classe de revenue bas/chômage/pauvreté
Séparation/divorce
Manque d’une relation personnelle de confiance, solitude
Niveau de formation bas
théories de l’apprentissage par rapport à la dépression
Dépression = déséquilibre entre comportement et renforcement (donc pbs quand il y a un manque ou perte de renforcement social)
Perte de renforcements peut être liée à peu de renforcements sociaux/excès d’expériences négatives
> Individu ne sait pas comment se comporter pour obtenir renforcements
modèle reformulé d’impuissance apprise
quand une personne vit des expériences importantes pas contrôlables, elle développe un sentiment d’impuissance dans d’autres situations qui pourraient être contrôlables
style explicatif pessimiste
attributions causales pour des expériences d’échec non-contrôlables sont internes/stables/globales
théorie de Beck sur la dépression SEPF
schémas cognitifs
événements cognitifs
processus cognitifs
formes de distorsion
schémas cognitifs de dépression selon Beck JIR
> “Je dois tout le temps être aimé de tout le monde”
Inconscients, situés dans la mémoire à long-terme
Contiennent un ensemble de règles inflexibles
formes de distorsion cognitive dans la dépression selon Beck (ISMP)
> Inférence arbitraire
Surgénéralisation
Magnification et minimisation
Personnalisation
modèle diathèse-stress pour la dépression SV
facteurs liés au stress
facteurs de vulnérabilité biologique ITD
facteurs de vulnérabilité biologique dans le modèle diathèse-stress ITD
> Indication de facteurs héréditaires : parents de 1er degré avec des troubles de dépression caractérisée se retrouvent souvent chez les patients dépressifs
> Taux de concordance 2x plus haut chez les jumeaux monozygotes
> Diminution de la fonction du système de sérotonine/dopamine
ISRS (antidépresseurs)
inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ex. Prozac)
nouveaux traitements d’antidépresseurs KP
Kétamine : antagoniste des récepteurs de glutamate
Psychédéliques
psychothérapie interpersonnelle
thérapie éclectique basée sur des concepts psychodynamiques/résultats sur l’influence des événements de vie ET du stress biopsychosocial sur le développement de la dépression
autres psychothérapies utilisées dans la dépression TTM
Thérapie psychanalytique brève
Thérapie centrée sur le client/émotions
Mindfulness-based cognitive therapy : efficace pour prévenir rechutes
peur normale
réaction primaire à une situation de menace, de danger = capacité de reconnaître le danger et de le fuir/combattre (“combat-fuite”)
exprimée par manifestations physiologiques typiques : tremblements, hausse de la fréquence cardiaque, perturbation de la respiration, sécrétion d’adrénaline, cri…
troubles anxieux
peur irrationelle/incontrôlable/disproportionnée se manifestant par des symptômes physiques/physiologiques/comportementaux/cognitifs
> Toutes les manifestations de la peur sur tous les niveaux
> Symptômes comportementaux : évitement, agitation
Symptômes cognitifs : inquiétude, appréhension du futur, préoccupations, conscience excessive des sensations corporelles
caractéristiques des phobies spécifiques selon le DSM-5
- Peur ou anxiété intenses sur un objet/situation spécifique
- L’objet/situation phobogène provoque presque toujours une anxiété
- L’objet/situation phobogène est activement évité/vécu avec une peur
- La peur/anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel
- Peur/anxiété/évitement persistants, en général pendant 6 mois ou plus
- Peur/anxiété/évitement cause une souffrance cliniquement significative
phobie
crainte angoissante d’un objet donné (irraisonnée/disproportionnée)
> Conduites d’évitement : il évite dans la mesure du possible la rencontre avec l’objet
Mesures contra-phobiques : moins rationnelles, d’allure magiques qui aident le sujet à affronter l’objet (ex. amulette)
objet phobogène
objet qui génère l’angoisse phobique, varie d’une personne à l’autre
peut être un objet précis (ex. couteau), un animal (ex. requin), une situation
exemples de phobies communes : AACAHEKO
> acrophobie : peur des hauteurs
apiphobie : peur des abeilles
arachnophobie : peur des araignées
claustrophobie : peur des espaces confinés
èreutophobie : peur de rougir en public
hèmatophobie : peur du sang
kènophobie : peur du noir et de l’obscurité
ophiophobie : peur des serpents
prévalence des phobies spécifiques PFS
> Prévalence vie entière : 7 à 11% (les plus fréquentes)
> Femmes développent des phobies spécifiques 2x plus souvent que les hommes
> Syptômes apparaissent en général dans l’enfance/début de l’adolescence, selon les contenus de la phobie
phobie sociale/anxiété sociale
peur intense/persistante de situations sociales/situations de performances dans lesquelles la personne est en contact avec des personnes non familières
développement de conduites d’évitement
prévalence de la phobie sociale/anxiété sociale : PD
Plus présente chez les femmes en général, plus présente chez les hommes dans les populations cliniques
Début entre 10/20 ans, faisant parfois suite à une inhibition sociale/timidité
agoraphobie
anxiété de se retrouver dans des endroits où il serait difficile de s’échapper ou dans lesquels on ne trouverait pas d’aide en cas d’attaque de panique
prévalence de l’agoraphobie : EPDF
> Entre 1 et 7% (plus rare que les autres phobies)
> Plus chez les femmes que chez les hommes
> Début à la fin de l’adolescence/début âge adulte
> Forte association entre trouble panique et agoraphobie
expérience du petit Albert de Watson/Rainer
conditionnement de la peur d’un rat en l’association à un bruit violent de marteau
- Détermination des réactions de peur à différents stimuli
- Conditionnement de la peur
- Présentation du rat : réaction conditionnée de peur
- Généralisation : a peur du rat, mais aussi des lapins/manteaux de fourrure…
- Influence du temps : même avec le passage du temps, la peur reste
théorie des deux facteurs de Mowrer
les phobies sont acquises au départ par un conditionnement classique puis seraient maintenus par un conditionnement opérant
Sujet apprend à se soulager vite de l’angoisse par l’évitement de la situation anxiogène -> boucle de feedback négatif où l’angoisse/évitement se perpétuent mutuellement = apprentissage de la conduite d’évitement
limites de la théorie des 2 facteurs de Mowrer PE
> Pas tous les stimuli peuvent devenir phobogènes
> Expérience de conditionnement aversif faite par bcp de gens, mais pas tout le monde développe une phobie
conditionnement vicariant
apprentissage par modèle/observation (Bandura) observé chez l’homme ET l’animal
acquisition par information verbale (ex. médias) : ex. la maman de Lisa a peur des abeilles et Lisa apprend à avoir peur des abeilles
modèle de l’apprentissage préparé de Seligman
stimuli phobogènes ont en commun qu’ils peuvent représenter une vraie menace biologique pour l’homme à un moment donné de l’évolution
facteurs liés au système nerveux dans le modèle de l’apprentissage préparé de Seligman PC
Possible hyperactivation de l’amygdale en réponse aux stimuli phobogènes qui disparaît après traitement cognitivo-comportemental
Changements fonctionnels/structurels dans des régions du cerveau impliquées dans la détection des stimuli environnementaux
modèle cognitif pour les phobies
importance de facteurs cognitifs qui semblent impliqués dans le développement et le maintien des phobies et concernent des croyances et des cognitions erronées
que concernent les cognitions erronées dans le modèle cognitif pour les phobies ? HSP
> Hypersensibilité aux signaux menaçants
> Surestimation de la dangerosité
> Pensées auto-critiques et croyances irrationnelles
désensibilisation systématique
patients graduellement mis en présence des objets/situations craintes pour permettre extinction progressive de leur crainte
inhiber l’anxiété par le conditionnement d’une réponse concurrente aux stimuli anxiogènes (ex. relaxation)