Patho de l'enfant et adolescent Flashcards
D’après Mazet et Houzel (1996), en quoi la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent diffère-t’elle de celle de l’adulte?
- La nature des problèmes psychopathologiques est souvent différente.
- L’importance des trouble instrumentaux, celle des carences affectives, sont particulièrement a la psychiatrie du jeune enfant.
- Les troubles de l’identité, la fréquences de conduites délinquante et suicidaire impriment un caractère particulier a la psychologie de l’adolescent.
- Lorsque les troubles appartiennent a une lignée commune a l’adulte et a l’enfant, il se manifeste de manière souvent différente.
Jusqu’a quand les connaissances en psychopathologie de l’enfant et la compréhension de leur troubles fut inférée a partir des connaissance de la psychopathologie de l’adulte?
Jusqu’au milieu du 20eme siècle.
=> 1905: Premier test d’intelligence Binet et Simon.
=> 1905: Stade de croissance psychosexuelle Freud.
=> 1935: Premier traité de psychiatrie de l’enfant Kanner.
Pourquoi dans la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent il est important de prendre en compte du fait qu’un enfant d’existe pas seul?
- Car il dépend largement de son entourage : son organisation psychique ne peut se comprendre qu’en référence a l’organisation affective et relationnelle du groupe familial.
- Rétro-Influence entre la psychopathologie de l’enfant et son environnement.
- Malgré la malléabilité de la personnalité de l’enfant, il n’est pas de même des interactions entre lui et son entourage => installation de cercle vicieux.
- La dépendance qu’un enfant entretient auprès de son entourage pousse a être attentif a la dimension affective et relationnelle des troubles.
Pourquoi la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent questionne les frontières du normal et du pathologique?
Milljkovitch et De Lajudie (2003):
L’enfant est incomplètement socialisé et les attentes quant au degré de conformité aux normes de la société ne peuvent entre semblables a celle des adultes.
=> on trouve chez les enfants quelques difficultés courante liées a certaines étape du développement.
Mazet et Houzel (1996) :
Tout enfant est confronté au cours de son développement, a des conflits psychiques et recourt a des symptômes pour y faire face. la présence d’une symptomatologie même bruyante n’est pas suffisante pour distinguer le pathologique du normal car les symptômes font partis du développement.
⚠️ Il est important de restituer et d’évaluer les symptômes de l’enfant dans une trajectoire maturative..
Quel est le point de vue de Freud sur l’idée que les symptômes de l’enfant doivent être restitués et évalués dans une trajectoire maturative?
Pour Freud, la névrose infantile est un moment inévitable du développement psychique lors du passage du plan primitif de l’enfant a celui a celui du civilisé adapté a la vie sociale.
D’après Klein quel est le meilleur critère pathologique de l’état de l’enfant et notamment pour reconnaitre une névrose grave chez un enfant?
L’inhibition des pulsions epistemophilique: inhibition du désire de connaitre, de la curiosité, et le refoulement de la vie imaginaire qui se traduit par une inhibition a jouer..
Quels sont les cinq caractéristiques permettant de distinguer le normal du pathologiques proposés par Miljkovitch et De Lajudie (2003)?
- Ce qui est pathologique interfère de façon significative avec le bien être et l’épanouissement du sujet ou avec sa bonne adaptation au milieu familial ou scolaire.
- La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique.
- Pour être pathologique, un problème doit être suffisamment généralisé et envahissant.
- Les conduites d’observation et la source d’information influent grandement sur les données recueillies et les conclusions.
- Dans le contexte clinique, il existe une phénomène dit de “halo”, c’est a dire une tendance exagérée a considérer des comportements comme symptomatiques.
D’après Miljkovich et De Lajudie (2003), de quoi peuvent dépendre les variations des données recueillies et les conclusions sur l’état normal ou pathologique d’un enfant?
(4eme point caractéristique)
- De la condition de l’enfant (situation dans laquelle il se trouve).
- De l’observateur (enfant meilleur observateur de ses états mentaux/ parents des troubles du comportement)
- Du contexte.
- Des connaissances et des orientations des informateurs.
Quels sont le critère fondamental retenu par A. Freud afin de délimiter le normal et le pathologique chez l’enfant?
L’aptitude a progresser jusqu’a la maturité:
Certains troubles peuvent être attribués a une phénomène naturel tant qu’ils n’affectent pas le processus de développement. Dans le cas contraire (ralentissement, régression, arrêt), les troubles doivent être pris au sérieux.
=> les exigences psychique interne sont plus importante a prendre en considération que les apparences d’une adaptation aux exigences extérieurs.
Qu’es ce que le concept de lignes de développement définit par Anna Freud?
Axes orientés sur les quels on peut repérer les stades de développement et donc les éventuels retard, régression, et dysharmonie:
- de l’allaitement a l’alimentation rationnelle.
- de l’incontinence au contrôle des sphincters.
- de l’insouciance au sens des responsabilités.
- de la dépendance a l’autonomie affective et aux relations d’objet adultes.
- de l’égocentrisme a la camaraderie.
- du corps au jouet et du jeu au travail.
Qu’est ce que la notion de progression inégale du développement pulsionnel et du développement du Moi introduite par Anna Freud?
- Avance du développement du Moi sur le développement pulsionnel: rend le Moi intolérant aux pulsions et entraine une répression trop forte.
- Développement prématuré des pulsions par rapport au Moi : ce qui donne des personnalités impulsives, incapables d’intégrer des tendances sexuels et agressives.
Quels sont les critères retenus par Anna Freud afin de délimiter le normal du pathologique?
- Les lignes de développement.
- La notion de progression inégale entre le Moi et les Pulsions.
- La tolérance a la frustration.
- Le pouvoir de sublimation.
- La capacité a maitriser l’angoisse.
- L’equilibre entre les tendances progressives et les tendances régressives.
Selon Mazet et Houzel (2003), de quelles constatations découle la notion de variations normales du développement chez l’enfant et l’adolescent?
- Les modes de comportement, les traits de caractères se distribuent d’une manière statistique. Il n’y a pas qu’une façon d’être normal pour un enfant. Etant donnée la multiplicité des facteurs influençant le comportement de l’enfant, il n’est pas surprenant que cette multiplicité de déterminants aboutisse a une grande variabilité des individus.
- les conflit de développement sont inévitables et les enfants réagissent souvent par des symptômes en tout point comparable a des symptômes pathologiques, mais qui son transitoires et n’annoncent pas une évolution pathologique.
C’est l’évaluation de l’équilibre dynamique de la personnalité qui permet de parler de variations ne la normal et non de pathologies.
En quoi consiste l’approche développementale de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent?
Cette approche situe les troubles de l’enfant dans le cadre de la psychopathologie développementale afin de prendre en compte les trajectoires a risque pouvant mener des troubles develppementaux de l’enfant a des problèmes de santé mentale chez le futur adulte.
=> approche essentielle afin de ne pas enfermer l’enfant dans un diagnostic précoce.
=> les symptômes doivent être excessifs compte tenu du stade de développement de l’enfant pour que ce trouble puisse être évoqué.
D’après Mazet et Houzel (1996), quels sont les trois types de réponses face aux problèmes nosographiques que pose la psychopathologie de l’enfant?
- Réponse classique et obsolète: L’adultomorphisme (d’usage avant la seconde guerre mondiale).
- Tendance antinosographique illustrée par l’antipsychiatrie: rejet de toute classification, “individualisation a l’extreme” (terme personnel).
- Tendance éclectique (actuelle): classer les troubles psychopathologiques de l’enfant et ado sans adultomorphisme. Cette approche regroupe les spécificités de la nosographie de cette population tout en reconnaissant la nécessité d’une classification.
Mazet et Houzel (1996), distinguent deux moment a ne pas confondre dans le travail du psychiatre, quels sont ils?
Celui ou il est en relation avec son patron et ou il s’intéresse a sa souffrance et son histoire individuelle et le moment t ou il réfléchit a sa pratique, la met en forme, la théorise, fait un travail scientifique.