Patho de l'adolescent Flashcards
Qu’est ce qui dans la puberté, donne a l’adolescent le sentiment d’une trahison et qui peut être source de pathologie?
- l’adolescent assiste impuissant, de façon passive et dans un grand sentiment d’étrangeté a la transformation radicale de son corps, aussi bien au niveau de son aspect, que de ses capacités et de la modification consécutives de ses relations avec l’extérieur.
- le corps va se caractériser comme le lieu de toutes les ambiguïtés car il:
- participe a la naissance du Moi auquel il appartient et cependant demeure un élément hétérogène au psychique.
- est a la fois intime et personnel tout en étant extérieur et étranger.
- Obéit a l’individu et constitue son enveloppe protectrice mais également le limite dans ses désirs megalomaniaques et le trahit en révélant ses affects, son identité et sa filiation.
Quel est l’objet central de la problématique adolescente?
Le corps. La transformation morphologique pubertaire et la maturité sexuelle vient bouleverser l’image du corps que l’enfant s’était déjà forgé. q image du corps est investie fanstasmatiquement, elle est en perpétuelle mouvance, sa base est affective.
=> moyen d’interaction préférentiel de l’adolescent.
Quels sont les deux principaux types de défense en rapport avec la psychopathologie des conduites contrées sur le corps?
- Le besoin de maitrise/ ascétisme: face au bouleversements pubertaire, contrôle mis en place contre la crainte de la pulsion, ressentie comme dangereuse. L’adolescent lutte principalement contre les pulsions sexuelles et agressives renforcées, donc contre l’émergence de son corps sexué.
- La régression: le corps est la aussi convoqué, l’émergence de la sexualité sous le primat génital va faire rechercher le confort et la réassurance de buts pulsionnels régressifs deja connus avec l’obtention dune satisfaction partielle. Les conduites alimentaires typiques des adolescentes et leur déviances sont un exemple pour illustrer les régressions et pbms de fixation oraux.
Que sont les comportements alimentaires perturbés?
Perturbation qualitatives et quantitatives courant ches les jeunes filles:
Comportement sélectif, certains aliment prenant une valeur symbolique particulière ( refus de manger un aliment sur valorisé par les parents), lien avec une idéologie (végétarien).
Si ces perturbations se développes a l’excès, on peut assister a des tableaux psychologiques tels que la boulimie et l’anorexie mentale.
Quel est le tableau psychologique de l’anorexie mentale?
Perdre toujours plus, l’amaigrissement n’est pas reconnu et la crainte de grossir est envahissantes => restriction alimentaire draconiennes.
Prévalence chez les jeunes filles entre 15 a 18ans:
- Comportement alimentaire: limitation, menus spéciaux, orgasme de faim (jouissance tirée de la maitrise de la faim), crise de boulimie avec sentiment de honte et de dégoût et purgation.
- Amaigrissement: perte de -20% du poids initial, maigreur déniée, pertes des formes féminine et retour au corps de petit fille voir de vielle dame.
- Aménorrhée.
- Hyperactivité: travail scolaire sur-investi, trouble de la concentration et mémorisation, activité physique importante, investissements relationnels s’appauvrissent, repli, humeur labile, parfois dépressive.
- Sexualité: pas d’intérêt, pas ou peu d’implication affective, féminité refusée et désir de retrouver un corps pré-pubere.
Quel est l’impact de l’anorexie mentale sur la famille et notamment les parents?
Inquiétude, sentiment d’impuissance, de culpabilité entre les membres de la famille ainsi qu’une grande dépendance des uns a l’égard des autres.
=> les troubles alimentaires deviennent le lieu de focalisation des conflits parents-enfants.
Quelles sont les dimensions psychologiques qui constituent des facteurs de vulnérabilité ?
Quand elles trouvent a s’exprimer a la faveur d’éléments conjecturaux événementiels, familiaux et sociaux, les sujet se distribue selon un gradient entres les deux pôles de ces dimensions :
- Impulsivité / compulsivité.
- Recherche de sensations / anhedonie.
- Depression anaclitique / dépression d’intériorisation.
- Alexithymie / expressivite-representation des émotions.
Quand s’installent généralement les conduites de dépendance?
Elles e mettent en place pour l’essentiel après la puberté et le plus souvent pendant l’adolescence ou dans ses suites immédiates => quand le sujet doit s’autonomiser et me peut plus bénéficier des mêmes protections de la part de ses parents.
Quels sont les facteurs psychologiques antérieurs et les facteurs conjecturaux événementiels, familiaux ou sociaux qui peuvent prédire une vulnérabilité a la dépendance?
Les facteurs de risques antérieurs qui peuvent s’exprimer a l’adolescence sont rechercher en particulier dans l’échec des processus d’attachement de l’enfance:
=> échec des processus d’attachement qui suppose une forme d’autonomie.
=> incapacité a élaborer l’angoisse de séparation.
=> l’expérience de relations eu satisfaisantes, avec un entourage peu disponible ou imprévisible risque d’entrainer chez l’enfant un retrait des affects, voire des attitudes de dépendance relationnel.
=> l’addiction peut consister un rempart contre l’angoisse.
Que peut on dire sur la clinique de la dépendance?
Un comportement est susceptible d’avoir les même effet psychotropes qu’une drogue, que ce soit par l’apaisement qu’il peut procurer ou en étant sources d’excitations stimulante pour le psychisme, avec pour conséquence l’apparition d’un certain degré de dépendance mais également d’accoutumance. Ces répercussions peuvent être le fait de phénomènes purement psychiques, en lien avec le sens et la fonction de ce comportement dans l’équilibre mental des patients, ou résulter des effets psychiques propres des sensations procurées par le comportement, ou de ceux des modifications biologique.
=> Le sujet essaie de substituer a ses liens affectifs relationnels, vécus comme d’autant plus menaçant qu’ils sont plus nécessaires, des lien de maitrise et d’emprise. On voit ainsi apparaitre clairement la fonction de contrôle de la distance relationnelle par ce comportement. Il permet au sujet de maintenir des relations apparemment satisfaisantes et une vie sociale relativement diversifiée.
D’après Jeammet (1994), les difficultés et troubles concernent essentiellement trois registres: quels sont ils?
- Celui des troubles affectifs avec une grande fréquence d’épisodes dépressifs, plus ou moins durables et intenses, associés a une constante auto-dépréciation.
- Celui des troubles phoboanxieux s’étendant a des évitements phobiques, restreignant le champ des relations affectives et sociales, a un progressif appauvrissement de l’ensemble des investissements évoquant l’aboulie psychotique.
- Celui du registre paranoïaque a tonalité persecutoire ou passionnelle et une possible oscillation de l’un a l’autre.
Quelle est l’une des formes d’expression la plus courante a l’adolescence et pourquoi?
L’agir:
- Avec les transformations corporelles, avec l’augmentation de l’énergie et de la force musculaire, l’ado a besoin d’activité, de s’affirmer.
- Par les modifications du changement de l’image du corps et les répercussions sur l’identité du sujet, l’angoisse qui émerge a besoin d’être déchargée => agir canal de décharge.
- La crainte de la passivité renvoyant a la dépendance infantile et aux tendance homosexuelles incitera l’adolescent a être actif.
=> l’expérimentation dans l’aire et le plaisir dans la mouvance fait partie d’un développement sain.
A quel moment l’agir peut revêtir une forme pathologique?
- Passage a l’acte plus ou moins violents, impulsif..
- conduites autodestructrices (tentative de suicide, toxicomanie).
- addictions.
- conduite délinquantielles.
=> peuvent souvent cacher une dépression.
Pourquoi est il important de repérer la signification des actes pathologiques chez l’adolescent?
Car dans le passage a l’acte, l’ado intériorisé quelque chose de son monde interne, cette extériorisation crée une distance qui permet l’aménagement des conflits internes.
Dans un premier temps il y aurait dessaisissement: mise a l’extérieur pour, dans un second temps, se reapproprier un contenu de pensée.
L’acte permettrait ainsi d’expérimenter les limites et contribuerait au remaniement interne => fonction structurale et rôle de compromis transitoire.
Dans la conflictualisation des liens et la quête objectal, quel est le paradoxe entre indépendance et autonomie a l’adolescence?
L’adolescent découvre que c’est sa propre dépendance aux objets qui le rend autonome:
=> Ph. Jeammet : “ Ce dont j’ai besoin (la relation a l’objet), parce que j’en ai besoin (me rend autonome) et a la mesure même de ce besoin (même force que mon besoin d’autonomie) est ce qui menace mon autonomie (ce qui m’aliène).
=> paradoxe : comment être indépendant (réalité extérieure) si on est dépendant (réalité intérieure)?