Patho de l'enfant Flashcards

1
Q

A quel moment envisageons-nous un trouble du langage?

A

Lorsqu’on observe un développement inadéquat de certaines capacités alors qu’il n’y a pas d’étiologie manifeste, de trouble physique ou neurologique, de retard mental ou d’absence de stimulation important.

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2
Q

Quels sont les deux groupes de troubles du langage?

A
  • limitation au niveau de l’expression.

- limitation au niveau de la réception et l’expression.

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3
Q

Comment se manifeste un trouble du langage de type réceptif?

A

Il se manifeste par une limitation spécifique dans la compréhension du langage pour laquelle les capacités de l’enfant sont significativement en-dessous de ses autres capacités avec une acuité auditive, un fonctionnement intellectuel, une communication, manipulation d’objet et jeu normaux.
Il peut y avoir des anomalies mineures de la perception, de l’audition ou de l’activité cérébrale mais trop minime pour être un facteur causal.

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4
Q

A quel moment est généralement repérer un trouble du langage de type réceptif?

A

Les troubles les plus grave sont notables tôt, des l’âge de 2ans, alors que les formes les moins graves peuvent passer inaperçues jusqu’à ce que l’enfant intègre l’école.

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5
Q

Les troubles du langage de type réceptif peuvent se traduire a différents niveau, quels sont-ils?

A
  • le vocabulaire: catégories spécifiques comme les propositions, les adjectifs, adverbes …
  • les unités grammaticales: difficulté a traiter les morphèmes.
  • l’ordre des mots: difficultés a interpréter les phrases dans lesquelles le sens dépend de l’ordre des mots.
  • la compréhension du discours: sens des mots, suivre un discours et saisir le thème d’une histoire, ou comprendre les aspect paralinguistiques de la communication
  • l’usage de la langue.

=> L’enfant peut être touché a 1 ou tous les niveaux.
Les enfants atteint a tous les niveaux semblent fonctionner comme des enfants plus jeunes.

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6
Q

Quel est le pronostic/l’evolution des enfants touchées par un trouble du langage de type réceptif?

A
  • Bien que de nombreux enfants finissent par acquérir des compétences verbales normales, le traitement est souvent long.
  • Les enfants les plus sévèrement atteints ne parviennent jamais a décoder complètement le langage écrit ou parlé.
  • Les moins touchés on un meilleur pronostic : leur difficultés de compréhension peuvent être suffisamment diffuses pour qu’on ne les repère pas avant la dernière année d’école primaire.
  • Les chez enfants plus âgés, les troubles peuvent être masqués par des stratégies d’adaptation efficaces ou bien par la présence de troubles affectifs ou d’apprentissage plus évidents.
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7
Q

A quels autres troubles peut être associé un trouble du langage de type réceptif?

A
  • Trouble de l’apprentissage.
  • Deficit de l’attention.
  • Trouble anxieux.
  • Troubles du comportement.
  • Troubles de l’humeur.
  • Difficultés d’adaptation.
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8
Q

Quels aspects du langage peut concerner un trouble du langage de type expressif?

A

Le vocabulaire, la grammaire ou la pragmatique.

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9
Q

Comment peuvent se traduire des troubles du langage de type expressifs au niveau du vocabulaire?

A
  • Au niveau de l’étendu du vocabulaire avec une utilisation persistante de certains mots spécifiques i.e peu informatif.
  • Difficultés a trouver ses mots, longues hésitations.
  • Erreurs d’utilisation du vocabulaire: erreur correspondant a des descriptions fonctionnelle ou généralisation excessive.

=> Peut affecter la totalité du lexique ou seulement certains types de mots, repérable lors d’une évaluation systématique.

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10
Q

Comment peuvent se manifester des troubles du langage de type expressifs au niveau de la grammaire?

A
  • simplification ou omission de structure grammaticales (i.e propositions, pronoms indéfinis, verbes auxiliaires, conjonctions, négations, terminaisons de verbes).
  • structures grammaticales limitées.
  • agencement inapproprié des mots.
  • combinaisons inappropriée de formes grammaticales..

=> différence subtile chez les enfant légèrement atteint: variété des formes produites n’est pas aussi grande, limitation dans la complexité des phrase construites.

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11
Q

Comment peuvent se traduir des troubles du langage de type expressif au niveau de la pragmatique?

A
  • tendance a répondre a cote ou de manière inappropriée.
  • limitation des actes de langage utilisés.
  • difficulté a maintenir un sujet de conversation.
  • difficulté a initier des interactions, manque d’assurance dans une conversation.
  • incapacité a utiliser les formes de discours appropriées.
  • difficultés d’expression au niveau non-verbal (gestes mimiques..)
    => lorsque ces enfants parlent ils font souvent des longues pauses, hésitations, discours décousu et points essentiels difficile a saisir.
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12
Q

Quel est le pronostic des enfants atteints de trouble du langage de type expressif?

A

Concernant l’acquisition du langage il est plutôt favorable, cependant les enfants les plus affectes peuvent avoir des difficultés a s’exprimer toute leur vie.
=> peut entrainer des troubles dans les domaines sociaux, affectifs, comportementaux et éducatifs.

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13
Q

Quelle est la prévalence des troubles du langage chez les enfants?

A
  • 3 a 5% pour les troubles de type expressif.
  • environ 3% pour les troubles mixte réceptif/expressif.
  • Touche 3 fois plus les garçons.
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14
Q

Quelles sont les différentes propositions étiologiques des troubles du langage?

A
  • Anomalies neurologiques:
  • Anomalies au niveau de la perception.
  • Déficits linguistiques ou cognitif de plus haut niveau.
  • Facteurs environnementaux.
  • Etiologie multifactorielle.
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15
Q

Quel est le postulat de l’hypothèse d’anomalie neurologique comme étiologie des troubles du langage?

A

Hypothèse de dysfonctionnement cérébrale mineure produite avant la naissance, ou problèmes génétiques touchant la latéralisation.
=> un grand nombre d’enfant présente des signes d’anomalies neurologiques mineurs (coordination motrice, gauche-droite).

=> aucun lien causal entre développement du langage et latéralisation n’a jamais pu être démontrée.

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16
Q

Quel est le postulat de l’hypothèse d’anomalie au niveau de la perception comme étiologie des troubles du langage?

A

Déficit au niveau de certaines capacités perceptives spécifiques telles que la discrimination auditive, l’attention auditive, la mémoire auditive, la mémoire séquentielle ou l’association audition-vision chez certains enfants.
Cependant il n’a pas été montré que ceci concerne tous les enfants.

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17
Q

Quel est le postulat de l’hypothèse de déficits linguistiques ou cognitifs de plus haut niveau comme étiologie des troubles du langage?

A

Des recherches tente de montrer un déficit au niveau du développement symbolique ou conceptuel.
=> déficit dans la capacité a trier ou catégoriser les informations au niveau du traitement hiérarchique.

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18
Q

Quel est le postulat de l’hypothèse des facteurs environnementaux comme étiologie des troubles du langage?

A

=> Différences significatives dans les interactions parents-enfants entre les enfants avec troubles du langage et de l’apprentissage et ceux sans.
Facteurs de risque:
- famille de grande taille.
- classe sociale défavorisé.
- ordre de naissance (cadet).
- prématurité et pauvreté des stimulations environnementale.
- otites précoces récurrentes (sous-stimulation auditive).

Les enfants avec des troubles graves viennent de classes sociales plus défavorisées, ont moins souvent un parent concerné par le trouble et son d’avantage exposés a des influences environnementales potentiellement traumatiques.

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19
Q

Quel est le postulat de l’hypothèse de l’étiologie multifactorielle des troubles du langage?

A

L’interaction entre l’enfant et son environnement, les mécanismes biologiques et psychologiques, les conditions environnementales pourraient tous, a des degrés divers, être en cause dans l’apparition des troubles du langage et de l’apprentissage.

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20
Q

Un déficit de l’attention/ interactivité (DA/H) peut se présenter selon trois tableaux, quels sont ils?

A
  • une symptomatologie avec des troubles de l’attention prédominants.
  • une symptomatologie essentiellement marquée par l’hyperactivite, l’impulsivité.
  • une combinaison de déficits de l’attention et hyperactivite-impulsivité.
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21
Q

Quels critères doivent être rempli afin de pouvoir établir un diagnostic de déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A
  • l’enfant doit avoir présenté le trouble avant l’âge de 7ans.
  • les symptômes doivent persister pendant plus de 6mois et doivent être inhabituels pour l’âge.
  • le trouble est envahissant et se généralise.
  • le comportement est inadapté dans au moins deux situations (école, maison)/
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22
Q

Quel est l’inconvénient des critères diagnostiques utilisés pour pouvoir envisager un déficit de l’attention/ Hyperactivité (DA/H)?

A

Ils entraînent une non prise en compte de symptômes plus modérés.

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23
Q

Quelles sont les manifestations primaires du déficit de l’attention/ Hyperactivité (DA/H)?

A
  • Déficit de l’attention.
  • Hyperativite.
  • Impulsivité.
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24
Q

Quelles formes peuvent prendre les déficits de l’attention?

A
  • l’enfant passe rapidement d’une activité a l’autre et ne font pas attention a ce qu’on leur dit.
  • manque de concentration, ne fait pas attention aux directives données, fait autre chose que ce qui a été demandé.
  • incapable de se concentrer ou faire attention a quelque chose mais peut rester assis pendant des heures a jouer ou a dessiner => attention soutenue possible si intéressé ou motivé.
  • difficulté a maintenir son attention : baisse des performances au fur et a mesure que la durée de la tache augmente.

=> les recherche ne confirment pas l’hypothèse d’un déficit de l’attention sélective.

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25
Q

Comment se manifeste l’hyperactivite chez les enfants avec déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A

Activité motrice excessive et non appropriée (agitatio, infatigabilité). Ils sont souvent maladroits, parfois au point d’avoir des accidents et des blessures physiques.
Ont des activités excessivement énergiques, désorganisées et sans but précis, des difficultés a reculer leurs actes en fonction des désirs d’autrui ou des exigences de la situation.
L’excès d’activités motrices et l’infatigabilité soit fréquents dans les situations sédentaires ou très structurées que dans les situations moins contraignantes.

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26
Q

Comment se manifeste l’impulsivité chez les enfants avec déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A

Due a un déficit au niveau de l’inhibition de certains comportements qui donne lieu a des passages a l’acte sans mentalisation => se précipite pour résoudre un problème sans réfléchir au préalable.
Il peut aussi s’engager dans des activités dangereuses ou déranger les autres.
Il semble incapable de se retenir, de contrôler ses agissements et de différer la gratification.
=> souvent perçu comme peu soigneux, paresseux et mal élevé.

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27
Q

Quelle est la prévalence des déficits de l’attention/ Hyperactivité (DA/H) chez les enfants?

A

3 a 5% des enfants d’âge scolaire.

  • Les enfants présentant essentiellement des déficits de l’attention sont plus souvent des filles, des enfants plus âgés, qui ont essentiellement des difficultés scolaire.
  • Les enfants présentant une combinaison de différents facteurs sont plus souvent des garçons et ont des difficultés plus généralisées.
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28
Q

Quels sont les deux niveaux touchés dans le déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A
  • Déficit au des traitements cognitifs supérieurs:
    Planifient moins et font moins de comparaisons et d’analyses des stimulus. Problème de focalisation et régulation de l’attention.
  • Déficit au niveau de la motivation et de la régulations des comportement:
    Absence de motivation a retarder la gratification, ne supportent pas l’attente et adoptent un comportement impulsif. Impossibilité d’inhiber certains comportements.
    Très peu sensible aux conséquences de leurs actes du a des seuils de renforcement et d’excitation anormalement élevés. Ne peuvent donc pas se focaliser, persévérer dans une tache ou se plier aux exigences d’autrui si les conséquences ne sont pas très saillantes.
    Recherchent la stimulation au moyen d’activité importante et donc deviennent inattentifs.
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29
Q

Quels sont les troubles associés au déficit de l’attention et hyperactivite (DA/H)?

A

Manque de coordination motrice, troubles du langage, conduite perturbatrice et désordonnée, faible jugement, problèmes sociaux, dépression, anxiété et faible estime de soi.
Les problèmes les plus gênants sont ceux qui concernent l’échec scolaire ou les conduites sociales.

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30
Q

Quels sont les troubles associés au DA/H dans les domaines de l’école et de l’apprentissage?

A

Dans 9 a 11% des cas, il y a co-occurrance du déficit de l’attention/Hyperactivité et des troubles de l’apprentissage bien qu’on ne connaisse pas la nature de leur relation (lequel entraine lequel? auto-influence? facteur causal commun?)

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31
Q

Quels sont les troubles associés au DA/H au niveau des conduites sociales?

A

Présence d’une mauvaise conduite et de pbms sociaux (motif de consultation):

  • Dérangent l’entourage : difficiles, perturbateurs, peu complaisants, désagréables.
  • Caractère inapproprié de leurs actes semble involontaire.
  • Peuvent être bavard et social mais si leur style ne plait pas les relations interpersonnelles deviennent des expériences négatives.
  • Bruyants, rapides, énergiques: vigueur inadaptée a la situation sociale.
  • Agressifs physiquement et verbalement: exclusion.
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32
Q

Quelle est la prévalence des troubles des conduites et comportements d’opposition chez les enfants DA/H?

A
  • 65% comportements d’oppositions.

- 20 a 30% troubles des conduites (particulièrement chez les adolescents.

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33
Q

Pourquoi est-il important de différencier les cas de DA/H avec et sans comportements d’opposition du trouble des conduites?

A
  • les DA/H sont d’avantage lié a une perturbation cognitive et anomalies neuro-developpementales tandis que les troubles des conduites sont associés a des facteurs familiaux défavorables et des conditions sociales difficiles.
  • les DA/H avec troubles des conduites apparaissent plus souvent lorsque les parents ont eux-même des comportements antisociaux, conflits conjugaux ou stress important. On peut constater une communication défaillante et des conflits entre parents et enfants.
    => ces enfants semblent être plus atteints dans la mesure ou ils sont hyperactifs dans toutes les situations et leurs difficultés sont plus souvent durables.
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34
Q

Quelle est l’étiologie du déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A

Aucun facteur isolé ne peut être retenu pour expliquer a lui seul les différents symptômes.
- Facteurs génétiques: siblings ont plus de chance d’avoir aussi le troubles. Un des parents a souvent le trouble. Touche 4 a 9 fois plus les garçons.
- Facteurs obstétricaux: peut être du a une grossesse anormale ou accouchement difficile.
- Facteurs neurologiques: moins de 5% ont des lésions cérébrales précoces.
- Facteurs psychologiques: relations familiales difficiles classe sociales défavorisées soumises a beaucoup de stress. Eclatement familiale et difficultés relationnelles avec la même semble jouer un rôle dans la persistance des troubles.
=> certains enfants auraient des tendances masochistes: conduites provocatrices et dangereuse , situations périlleuses ou de réprimande, auto-punition et grand sentiment de culpabilité.

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35
Q

Quel est l’évolution des enfants atteints de déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A

50% a 80% des cas se prolongent jusqu’a adolescence et 50% jusqu’à l’âge adulte (pbms comportements sociaux).
Eventualité d’une constitution a risque (tempérament difficile).
L’évolution dépend de la gravité de leur prédisposition ainsi que des facteurs environnementaux comme les capacités d’adaptation, les ressources psychiques et la stabilité du milieu familial.

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36
Q

Quelles sont les différentes approches de traitement possible pour les enfants atteint de déficit de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A
  • l’approche médicale.
  • la psychothérapie.
  • la prise en charge pédagogique.
  • la modification du comportement.
  • la psychomotricité.
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37
Q

En quoi consiste l’approche médicale du traitement des DA/H?

A

Prescription de stimulants du système nerveux central:
Bien qu’excitant chez l’adulte, ils ont un effet calmant sur l’enfant, augmentent leur attention et réduisent leurs activités motrices.
=> ils entrainent une diminution des symptômes dans 70 a 80% des cas.

=> un placebo peut améliorer partiellement et temporairement des troubles dans 10 a 40% des cas.

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38
Q

Quelle est l’utilité de la psychothérapie dans le traitement des déficits de l’attention/Hyperactivité (DA/H)?

A

Permet d’apporter un soutien au parents et de travailler sur la faible estime de soi de l’enfant qu’il forme suite aux difficultés relationnelles et scolaires.

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39
Q

Quelle prise en charge pédagogique peut nécessité un enfant atteint de DA/H?

A

Besoin de programmes adaptés a leurs difficultés d’attention et de concentration, d’aide individuelle ou d’intégrer un classe spécialisées pour des enfants avec les mêmes troubles.

40
Q

En quoi consiste le programme de modification du comportement conçu par Barkley? (Barkey défiant Child program)

A

Cette approche repose sur le principe que quel que soit l’étiologie, la modification des comportements peut entrainer une amélioration des manifestations primaires ou secondaire du DA/H.
Programme:
- travailler sur la non-complaisance et les comportements perturbateurs des enfants.
- informer les parents sur le DA/H et le besoin de renforcement importants.
- encourager les comportement désirables et ignorer les comportement indésirables.
- donner des ordre plutôt que des requêtes.
- instaurer un système de jetons.
- petit a petit, appliquer ce système en dehors de la maison.

41
Q

En quoi consiste les approches de traitement orientées vers la psychomotricité?

A

recours a la relaxation et rééducation psychomotrice qui consiste a corriger les gestes inadéquats afin d’apprendre a l’enfant a contrôler son hyperkinesie.

42
Q

Quels types de comportement présente généralement les enfants atteint de troubles du comportement?

A

Comportements agressifs, d’opposition, destructeurs et/ou antisociaux.

43
Q

Dans le trouble des conduites, comment distingue-t-on les enfants agressifs?

A

Selon qu’ils sont socialisés ou non.

  • Les enfants socialisés volent le plus souvent et en présence de camarades, font partie d’une bande et restent éloignés de l’école ou leur maison. Ils établissent facilement des relations avec leurs pairs et son rarement atteint d’une psychopathologie.
  • Les enfants non socialisés/ psychotiques ne font pas partie de groupe de délinquants. Des perturbation affective seraient a l’origine du trouble.
44
Q

Quels sont les deux types de comportements anti-sociaux?

A
  • Comportements anti-sociaux manifestes, de confrontation (disputes, bagarres, crises de colère).
  • Comportement antisociaux discrets (pyromanie, mythomanie, truanderie).
    => évolutions différentes.
45
Q

Quel est la différence entre trouble oppositionnel avec provocation et trouble des conduites?

A
  • Dans les troubles oppositionnel avec provocation, l’enfant adopte un mode de comportement négativisme, hostile et provocateur. La non complaisance, l’entêtement et l’opposition peuvent représenter les premiers pas vers un comportement antisocial persistant.
  • Dans le trouble des conduites, les enfants adopte un style comportemental qui va a l’encontre des droits fondamentaux d’autrui et des normes sociales attendues pour son âges. => agression/destruction a la violation grave de règlements, en passant par la fraude et le vol.
46
Q

Quels sont les différents types de délinquance?

A
  • Type névrotique: sentiment de culpabilité été désir d’autopunition entraine les actes délictueux.
  • Type caractériel: ressenti ambivalent par rapport a la culpabilité (désir de contrôle mais culpabilité trop faible pour l’empêcher les actes délictueux) et dans les relation entre attachement (vue conne domination) et dépendance, mêlés a des désirs d’autonomie (vue comme rejet) et d’agression.
  • Type psychopathique: moralité frustrée, centrée sur les notions de punition et récompense. Se soucie des conséquences de ses actes sur lui mais pas sur les autres. Utilise soit la séduction et manipulation soit la force et le chantage pour arriver a ses fins. Refuse de se plier au règles ou contraire qui l’empêche de faire ce qu’il veut que ce soit avec les parents les enseignants ou la loi. Enfreint délibérément les règles sociale set se justifie par d’autres règles, concours de circonstances ou erreur accidentelle. Refus de la pensée et de l’affect (mensualisation) et a l’introspection => actions. recherche d’excitation et de sensations fortes pour se débarrasser de son angoisse.
  • Type psychotique: le passage a l’activité a pour fonction de s’accrocher a la réalité, a quelque chose de concret et de se réorganiser. Défense contre l’angoisse de morcellement et le sentiment d’un effondrement psychique. Tente de retrouver un relative unité en s’opposant aux autres, étrangers et inquiétants.
47
Q

Quels sont les causes et facteurs associés aux troubles des conduites?

A
  • l’agression.
  • les influences familiales.
  • les interactions parents-enfants.
  • les relations interpersonnelles et cognitions sociales.
  • elements psychophysiologiques.
  • les déficits neurpsychologiques.
48
Q

En quoi l’agression est un facteur causale associé aux troubles des conduites?

A
  • Les enfants apprennent a être agressifs car ils sont récompensés lorsqu’ils le sont.
  • le simple fait d’observer des comportements agressifs incite les enfants a être agressifs => comportements agressifs ou criminel chez leurs proches.
49
Q

Quels facteurs familiaux peuvent influencer un enfant vers un trouble des conduites?

A
  • Comportements déviants et criminels dans la famille.
  • Statut socio-économique.
  • Taille de la famille.
  • Conflits conjugaux.
  • Laxisme et négligence des parents.
  • Présence d’une psychopathologie chez les parents.
  • Père trop souvent absent et mère envahissante et surprotectrice.
50
Q

Quel est le rôle de la relation parents-enfants dans le trouble des conduites?

A
  • parents qui critiquent l’enfant et lui donnent des ordres de façon coercitive, en l’humiliant ou en le narguant.
  • ordre vague ou interrompu pour les effectuer eux même: l’enfant n’apprend pas a être complaisant.
  • comportement non-complaisant pas punis, et c.appropriés non récompensés.
  • les parents n’arrivent pas a gérer les problèmes familiaux et par conséquent des interactions coercitives s’installent au sein de la famille.
  • absence de surveillance.
  • actes délictueux gratifier par l’attention des parents.
  • parents ayant une image négative de leur enfant: l’enfant développent une identité négative pour être reconnu => valorisation des comportements antisociaux qui l’aident a se constituer une identité.
51
Q

Quel est le postulat des théories psychodynamiques sur le troubles des conduites?

A

Bowlby (1973) parle de relations ambivalentes avec les parents chez certains enfants délinquant.
=> alternance de débordement affectif et rejet ou indifférence.
=> enfants sans cesse confronté a un sentiment de vide et de manque.
=> baisse de l’estime de soi: sentiments dépressifs mêlés a une certaine agressivité.
=> joint un groupe de délinquance pour le sentiment d’appartenance et la reconnaissance. La possession d’objet permet de pallier un sentiment de vide.

52
Q

Qu’en est-il des relations interpersonnelles et cognitions sociales dans le trouble des conduites?

A
  • Enfants souvent rejetés par les paires.
  • Font face aux problèmes sociaux moins efficacement. .
  • agressivité valorisée: conséquence négatives non-anticipées voir conséquence positives attendues.
  • hostilité et hypervigilance vis-a-vis des signe d’hostilité.
53
Q

Quels sont les hypothèses en psychophysiologie qui tentent d’expliquer le trouble des conduite ?

A
  • Seuil d’excitation élevé engendrant un besoin de stimulation important.
  • Systeme de récompense hyperactif (faible rythme cardiaque) + système d’inhibition du comportement hypo actif.
    => Ces facteurs rendant la personne peu sociable et agressive.
54
Q

Des déficits neuropsychologiques peuvent-ils être a l’origine d’un trouble des conduites?

A

Deux hypothèses:

  • Exposition a des toxiques avant ou après la naissance rendant les relations avec les parents difficiles.
  • trouble neurologique précoce directement a l’origine du trouble des conduites.
55
Q

Quels sont les différents débuts et évolution des troubles des comportements?

A
  • Loeber (1988) propose un modele d’évolution dans lesquels l’enfant traverse tous ou quelques stades d’actes antisociaux de plus en plus graves et diversifiés.
  • Apparition précoce: risque que les comportements antisociaux persistent.
    Souvent associée a des difficultés telles qu’un DA/H, trouble de l’apprentissage ou échec scolaire.
    => crises de colère refus d’obéir, bagarre et mensonges.
    Evolue vers des actes de vandalisme, vols, cambriolage, abus d’alcool.
  • Apparition a l’adolescence (le plus courant): comportement moins graves et moins agressifs. plus grande proportion de fille que durant l’enfance.

Souvent un trouble des conduites vient se greffer a un trouble oppositionnel préexistant.

56
Q

Qu’en est-il de la stabilité du trouble des conduites?

A

La présence de ce trouble a une jeune âge est associee plus tard a un comportement agressif antisocial et a toute une série de psychopathologue.
Si peut d’amis, plus grand risque de devenir délinquant a l’âge adulte.
Chez les garcons, la classe sociale et le milieu familial influencent les comportement prédélinquants et les agressions des enfants => premiers pas vers la délinquance a l’adolescence et la criminalité a l’âge adulte.

57
Q

Qu’est ce que l’énurésie?

A

Mictions répétées dans les vêtements ou dans le lits a un âge ou la propreté devrait être acquise, et qui ne s’explique pas par les effets physiologiques directs d’une substance, ni par une affection médicale générale.

58
Q

D’après Gesell (1953), quelles sont les différentes phases dans l’acquisition de la propreté?

A
  • 2 ans: propreté diurne est généralement acquise.
  • 3 ans, si on réveil l’enfant une fois dans la nuit, il parvient a ne plus salir son lit.
  • 3 ans 1/2: enfant propre bien que accident possible jusqu’à 5/6ans.

Les filles deviennent propres plus tôt que les garçons.

59
Q

Quels sont les critères nécessaires a l’établissement d’un diagnostic d’énurésie?

A
  • Apres l’âge de 5ans, que ce soit pour l’énurésie nocturne ou diurne(DSM5).
  • Fréquence au moins 2 fois par semaine et sur au moins 3 mois.
  • Et/ou altération du fonctionnement social ou scolaire.
60
Q

Quelles sont les deux types d’énurésie?

A
  • Enurésie primaire (80% des cas): enfant qui n’ont jamais acquis la propreté.
  • Enurésie secondaire (20% des cas): rencontre des problèmes d’incontinence après alors que la propreté été acquise (soi lorsqu’elle dure 3/4mois minimum).
61
Q

Quel est la place des aspects familiaux dans l’énurésie?

A

Facteurs génétiques:
- 75% des enfants énurétiques ont un parent qui présente ou a présenté ce problème.
- co-occurence de 68% chez les monozygotes et 42% chez les dizygotes.
Facteurs psychologiques et éducatifs.

62
Q

Quels sont les troubles associés a l’énurésie?

A
  • 5 a 15% ont un problème d’encopresie.

- Somnambulisme, terreurs nocturnes ou instabilités motrices.

63
Q

Quelle est la revalante de l’énurésie?

A
  • a 5ans: 7% garçons, 3% filles sont énurétiques.
  • a 10ans: 3% garçons, 2% filles.
  • a 18ans: 1% garçons, <1% filles.
64
Q

Quelle est l’étiologie de l’énurésie?

A
  • hypothèse de la transmission héréditaire (Bakwin, 1973).
  • hypothèse d’une immaturité neurophysiologique (Yeates, 1973).
  • Capacité vésicale réduite est possible bien qu’aucune différence significative n’a été trouvée chez les enfants atteints et normaux.
  • Sommeil plus profond que la moyenne.
65
Q

Quelles sont les explications psychologiques proposées pour expliquer l’énurésie?

A
  • Cas de stress: enfants moins disposés a apprendre la propreté et parents moins disposés a l’enseigner.
    => changements significatif dans la vie de l’enfant. Il est important d’établir si l’énurésie est primaire ou secondaire afin d’investiguer l’existence d’événements déclenchants dans les cas d’énurésie secondaire.
    => laxisme ou attentes inappropriées pour l’âge de l’enfant.
  • Trouble des conduites: symptômes relève alors d’un faible contrôle des pulsions ou peu constituer un acte a caractère vindicatif et hostile.
66
Q

Quel est le point de vue des psychanalyste sur l’énurésie?

A

Ils insistent sur l’aspect masturbatoire de l’énurésie et parle de “désir de pousser le plus loin possible l’équilibre rétention/expulsion, jusqu’a la sensation orgastique créée par le passage en trombe de l’urine dans l’urètre et l’éprouvé de détente produit par la déplétion. vésicale”.

67
Q

Quels sont les aspects psychopathologiques de l’énurésie?

A
  • Entraine un sentiment de honte => mauvaise image de lui-meme et estime de soi, isolement (par peur des odeurs).
  • Réaction de colère des parents, d’irritation, de honte, de moqueries et humiliations => peuvent satisfaire des tendances masochistes chez l’enfant.
  • Complaisance du/des parent(s) => contribue a la persistance du troubles a cause des bénéfices primaires (plaisir d’ordre masturbatoire et sensation régressives) et des bénéfices secondaires ( rester a la maison, contact étroit avec la mère grâce au soin, a l’adolescence moyen de ne pas accéder a une sexualité adultes, se rapprocher d’un parent -> relation oeudipienne).

Avoir des soupçons si enfant peut gêné par les conséquences fâcheuses ou manifeste la volonté de rester petit.

68
Q

Quels sont les traitements possible pour l’énurésie?

A
  • Pour les énurésies nocturnes: mictions avant d’aller se coucher, réveiller l’enfant 1h 1/2 après l’endormissement pendant 1mois, munir l’enfant a partir de 7/8ans d’une alarme sonore qui se déclenche des l’emission des premières goutte, entrainement vésicale durant la journée.
  • Pour les énurésies diurne: uriner a des intervalles requiers.

=> travail psychologique pour corriger certaines attitudes éducatives inadaptées, rassurer l’enfant et diminuer son sentiment de culpabilité, examiner les conflit latent a l’origine du trouble et si le symptôme est une manière de manifester l’existence d’un problème.

=> médicament qui agissent sur les muscles de la vessie.

69
Q

Quel est le pronostic a long terme de l’énurésie?

A

Il dépend en partie de la capacité de la famille a changer les transactions qu’elle a avec l’enfant, autour de ce symptôme.

70
Q

Qu’est ce que l’encopresie?

A

Défécation répétée (volontaire ou non) dans des endroit inappropriés (vêtement ou endroits habités).
Comme l’énurésie, il y a l’encopresie primaire et secondaire, qui n’est considérée après au moins 1 an de continence fécale.

71
Q

A quel âge s’acquis le contrôle de l’intestin?

A

3ans, avant le contrôle vésicale.

72
Q

A quel moment envisage-t-on le diagnostic d’encopresie?

A

Au de la de 3ans, lorsqu’il qu’il y a défécation dans des endroits inappropriés et a raison d’au moins une fois par mois pour des raisons autres que organiques.

73
Q

Quels sont les deux d’encopresie?

A
  • Encopresie retentive: constipé pendant un temps puis débordements.
  • Encopresie non retentive: ne se retient pas et défèque quand il en ressent le besoin.
74
Q

Quel est la prévalence de l’encopresie?

A

1% chez les enfants de 5ans. Les garçons sont plus souvent touchés.

75
Q

Quel est l’étiologie de l’encopresie?

A

Facteurs relationnel proche de ceux rencontrés dans l’énurésie.

  • Parents trop stricte ou parents laxiste voir négligeant.
  • Peut survenir suite a un changement de vie source de stress.
  • Peut être un moyen de réagir a une instabilité familiale ou se défendre contre une attitude punitive de la part des parents ou encore contre un rejet venant des camarades d’école.
76
Q

Quels sont les facteurs affectifs en cause dans l’encopresie?

A

Malgré le sentiment de honte qu’elle peut entrainer, elle peut représenter pour l’enfant une manière de s’en prendre a son entourage et provoquer une réaction => attitude passive agressive/ résistance passive.
Elle peut être liée a une Hyperactivité importante, ils ignorent leurs besoins physiologiques et ne prennent pas le temps d’aller au toilette.
=> bénéfice primaires et secondaires comme dans l’énurésie.

77
Q

Qu’elle est l’évolution de l’encopresie?

A

Elle disparait généralement d’elle même au bout de quelques semaines ou mois.
Si elle persiste, cela est souvent due a la présence d’un trouble névrotique chez l’un des parents (++mère), qui renforce le problème.
Les cas d’encopresie persistante laissent souvent la place a l’adolescence a des traits caractériels ou obsessionnels-compulsifs.

78
Q

Qu’est ce que l’anxiété de séparation?

A

Difficultés voir incapacité de se séparer de certains proches et les suit partout. Lorsque l’enfant anticipe la séparation il se met en colère, crie, pleure, menace de se suicider ou de commettre des actes suicidaire.
Ils ont des plaintes somatiques variées pour éviter les situation de séparation. Les cauchemars et préoccupation relatifs a la séparation sont fréquents.
Avant la puberté, lorsque séparé de la figure d’attachement, l’enfant manifeste de la tristesse, de l’apathie et des difficultés de concentration.
- 3/4 ont des difficultés a aller a l’école voir refusent.
- 1/3 on en même temps une dépression, cependant risque de suicide faible. (précède presque toujours le trouble d’anxiété de séparation).
Ils n’ont généralement aucun problèmes interpersonnels.

79
Q

A quel moment survient généralement un trouble d’anxiété de séparation?

A

Apres un événement stressant ou nouveau.
=> après vacances prolongées.
=> suite a une longue maladie.
=> a l’occasion de transition developpementales.
Il n’est pas rare que se trouble apparaisse a 10/12ans chez des enfants qui ont connu des difficultés pour entrer au jardin d’enfants.

80
Q

Quel est le principal diagnostic différentiel a considérer face a une éventuelle anxiété de séparation?

A

La phobie sociale : l’enfant phobique est craintif et n’évite QUE l’école, il y a une peur de certains aspects de l’environnement social (peur d’être ridiculisé ou critiqué).
=> l’anxiété de séparation apparait le plus souvent chez les filles et les enfants prepuberes ou de milieux défavorisés.
VS
=> la phobie scolaire concerne plutôt les garçons, après la puberté, chez des enfants de milieux aisés.

81
Q

Qu’est ce que l’anxiété généralisée?

A

Elle se traduit presque toujours par des peurs irréalistes concernant l’avenir. Mais, particulièrement a l’adolescence, des préoccupations au sujet de comportement passés peuvent se présenter.

  • ils se soucient excessivement de leur compétences.
  • tendance perfectionnistes.
  • frequents plaintes somatique (tete, ventre, dos), surtout aux moments de grande tension.
  • sont inhibés et embarrasses quand on parle d’eux.
  • l’anxiété se traduit parfois par des manies (ronger les ongles..)
  • les pbms passe souvent inaperçu car les enfants semblent simplement silencieux et bien élevés.
  • peut en découler une phobie scolaire : évitement des situations anxiogènes a l’école.
  • doutent d’eux-même de façon obsédante ce qui alimente leurs inquiétudes concernant le passé et futur.
  • 1/3 ont en même temps une dépression majeur.
82
Q

Quel est l’évolution du trouble d’anxiété généralisée?

A

contrairement a l’anxiété de séparation, il semble que ce trouble soit chronique et persiste a l’âge adulte.

83
Q

Qu’est ce que le trouble d’évitement?

A

Peur d’être en compagnie de personne non familière, enfants ou adultes.
=> comportement d’évitement: évite les situation ou il risquerait de se trouver avec un inconnu.
- Facile a repérer par le psychologue ou les enseignants a travars le comportement verbal et non-verbal.
- affectueux avec les proches.
- ne met pas juste a un certain temps a rentrer en contact mais de parvient jamais a établir un lien.
- peu ou pas d’amis car capacité a interagir avec les inconnus sérieusement limitées.
- manque de confiance en eux.
- a l’adolescence, activité habituelles avec les adolescents de l’autre sexes sont évitées.
- Comportements d’évitement peuvent s’accentuer lorsque l’enfant subit des stress ou traverse de stade developpementales significatifs.
- cependant ces enfants ont rarement des absences ou difficultés scolaires.

84
Q

Quels sont généralement les troubles associés au trouble d’évitement?

A

Dans pratiquement tous les cas, l’enfant a un trouble anxieux supplémentaire, généralement une anxiété généralisée.
Ce trouble augmente le risque de developper une phobie scolaire ou un trouble de la personnalité a l’âge adulte (personnalité évitante)

85
Q

Quelle est la prévalence du trouble d’évitement?

A

Moins de 4% des enfants et touche majoritairement les filles (entre 70 a 95%).

86
Q

Quelle est la prévalence de l’anxiété de séparation.

A

4% des enfants et jeunes adolescents.

87
Q

Quelle est l’étiologie de l’anxiété de séparation?

A

Ce trouble apparait généralement lorsque la néréide et l’enfant sont impliqués dans une relation de dépendance, qui se caractérise principalement par un besoin intense d’être physiquement proche l’un de l’autre.
=> ces enfants se surestimes et tentent de maintenir une image irréaliste d’eux-même. Ceci favorise les contacts rapprochés avec la mère qui renforcent généralement cette image positive.
=> 83% des mères d’enfant qui ont une anxiété de séparation ont eu un trouble anxieux tout au long de leur vie.

88
Q

Quels sont les trois approches de traitement proposés pour les troubles anxieux?

A
  • Approche comportementale: exposition progressive, seul ou accompagnée, aux situations redoutées.
  • Traitement médicamenteux: médicament+ exercice de relaxation+ psychothérapie comportementale.
    Psychothérapie cognitive pour les enfants évitant afin d’acquérir des habiletés sociales.
  • Psychothérapie traditionnelle: Jeu ou parole pour décharger l’enfant de son anxiété grâce a une élaboration psychique => précision de la source d’anxiété => meilleure maitrise.
89
Q

Comment se manifeste la dépression chez l’enfant et adolescent?

A

La plainte dépressive est rare chez l’enfant et encore plus rare chez l’ado ou elle peut être remplacée par de l’hostilité vis-a-vis des adultes.

  • Ralentissement moteur prend la forme d’une sagesse excessive, indifférence ou apathie.
  • Conduites bruyantes (cachant la dépression): passage a l’acte, conduites antisociales, consommation d’alcool ou de drogues.
  • Vécu de culpabilité: responsable de se qu’ils leur arrive et mérité.
  • Avec l’âge, lutte contre les affects dépressifs: conduites opposées au repli dépressif => agitation, instabilité, auto-traitement (auto-médication, toxicomanie).
90
Q

Comment se manifeste généralement la dépression selon l’âge de l’enfant?

A
  • Jeune enfant: retard d’acquisition sociale et scolaire.
  • Moyenne enfance: conduites d’opposition et premier troubles du comportement.
  • Adolescence: manifestation antisociales ou passage a l’acte.
91
Q

Du point de vue psychanalytique, quelles sont le hypothèse étiologiques de la dépression chez l’enfant et l’adolescent?

A
  • Hyp1: perte de l’objet d’amour entraine un sentiment d’agressivité retourné contre soi => donne lieu a la souffrance psychique, dévalorisation, sentiment de culpabilité (inconscient), particulièrement a 7/8ans.
  • Hyp2: l’Ideal du Moi se dégage du Surmoi a la fin de la période de latence et durant l’adolescence => jugement surmoique qui entraine la connotation d’un écart entre Idéal du Moi et le Moi => sentiment de culpabilité et dévalorisation. La dépression n’existe pas chez le jeune enfant.
  • Hyp3: Surmoi archaïque issu de l’image précoce de la mauvaise mère => dépression pré-nevrotique ou pré-psychotique. L’enfant projette vers l’extérieur ses pulsions agressives et craint ensuite les mesures de rétorsion.
  • Hyp4: Le vécu depressif résulterait d’un sentiment de perte, d’une perte fantasmée=> partie du développement normal de l’enfant.
    Klein définit “la position dépressive”: stade ou le bébé se rend compte que la mère “gentille’” et la mère “mauvaise” sont une seule et même personne et que les attaques (pensées agressives) orientées vers la seconde atteignaient également la première.
    Persuadé de la toute puissance de ses pensée agressives, l’enfant craindrait d’avoir détruit le bon objet et à donc recours à des fantasmes de reparation pour se debarrasser de sa culpabilité et lui permettre de dépasser la position depressive, en rendant possible l’introjection.
    Cependant si il tente de mettre un terme à l’angoisse depressive par la defense maniaque, cette introjection ne pourra s’effectuer et il pourra plus tard régresser et à nouveau être submergé par le vécu depressif.
92
Q

Du point de vue cognitivo-comportemental, quelles sont le hypothèse étiologiques de la dépression chez l’enfant et l’adolescent?

A
  • Hyp1: Réactions négatives de la part d’autrui => déficit du fonctionnement sociale. la dépression serait liée a un comportement social négatif, comme l’agression, le retrait ou la recherche de support négatif.
  • Hyp2: Impuissance apprise => perception d’eux-même comme ayant peu de contrôle sur leur environnement (ex: séparation). Attribution interne et globale des événements négatifs et attribution externe, instable et spécifiques des événements positifs.
  • Hyp2: la dépression résulte d’une vision négative de soi, du monde et du future => tendance a prendre les événements négatifs comme des occasions pour s’auto-accuser et se dévaloriser. (??rôle causale ou conséquence??).
93
Q

Quel est l’impact de la dépression maternelle sur l’enfant?

A

Risque accrus pour l’enfant de developper une dépression.
- perturbations sur la relation mère-enfant retrouvées lorsque les parents souffrent de psychopathologies diverses.
- risque de trouble des conduites, déficientes de l’attention/hyperactivite, troubles anxieux, trouble des conduites et/ou difficultés scolaires.
- Le fonctionnement dépend de la cohésion et du soutien familial et du stress => parents dépressifs offrent un environnement plus désorganisé.
=> C’est surtout la pauvreté des interactions et la carence affective qui constituent un facteur de vulnérabilité de la dépression pour l’enfant.

94
Q

Comment les événements de vie comme les décès peuvent jouer un rôle dans l’installation d’une dépression?

A
  • Le décès d’un parent prédisposé a des troubles mentaux.
  • La perte d’un parent (surtout si suicide) de même sexe a l’adolescence présenterait un facteur de risque.
  • Le jeune enfant de 18/36mois qui perd un siblings aurait un traumatisme psychique car la réalité viendrait confiner les fantasmes agressifs ressentis a l’égard du cadet, de son vivant => sentiment de culpabilité.
  • le décès d’une grand-parent peut entrainer un état dépressif surtout a 7/8ans. en particulier avec un grand parent invalide nécessitant l’attention des parents => fantasmes agressifs a son égard => culpabilité.
95
Q

Quelle est l’évolution de la dépression chez l’enfant et l’adolescent?

A
  • Depression grave a un jeune âge: risque d’évolution vers l’organisation d’un caractère psychopathique.
  • Depression + troubles des conduites: conduite antisociales et délinquantes.
  • Risque d’évolution dépressive plus grand en l’absence de troubles des conduites.
  • 40% des enfant dépressifs ont des pbms de dépressions l’âge adulte notamment lorsque l’épisode dépressif survient après la puberté.