Partie 3: Principes d'intervention Flashcards

1
Q

DÉPART NORMAL:

A

Il est commandé par un chef de garde indifféremment
à bord d’un EP ou d’un VLR. En l’absence, un OGC est
sélectionné et le commande.
Il est la réponse initiale à tout feu ou explosion de
contenant.

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2
Q

Groupe habitation:

A

En cas de risque de propagation ou propagation avérée au volume contigu, il permet d’apporter rapidement des capacités supplémentaires pour remplir les premières
étapes de la MGO.

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3
Q

Groupe incendie:

A

Il permet de disposer d’emblée de moyens hydrauliques puissants.

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4
Q

GROUPE ÉTARÉ:

A

Il constitue la réponse initiale pour feu ou explosion
dans un ÉTARÉ. Ses ressources spécifiques (CTHE,
CCR, échelle 3 plans) varient en fonction de la nature de l’ÉTARÉ. Dans ce cas, il permet de compléter les étapes de la MGO, notamment les reconnaissances et l’attaque.

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5
Q

GROUPE HYDROCARBURE:

A

Il constitue la structure de commandement indispensable à la mise en œuvre du concept tactique d’un feu de type « dépôt hydrocarbure » et permet d’engager les moyens hydrauliques lourds définis dans le POI qui y sont obligatoirement associés.

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6
Q

GROUPE SAP:

A

Il permet de compléter la réponse opérationnelle en
matière de prompt secours et /ou d’évacuation. La
coordination médicale est obligatoirement prévenue.

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7
Q

GROUPE MÉDICAL:

A

Il permet de compléter la réponse opérationnelle en
matière de tri, de prises en charge médicalisées de prompt secours et/ou d’évacuation. La demande d’un groupe médical doit systématiquement être accompagnée ou précédée d’un contact avec la coordination médicale.

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8
Q

GROUPE RAMASSAGE:

A

Il permet de mettre en place une structure de ramassage organisée, en complément de l’action des premiers intervenants.

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9
Q

GROUPE PMA:

A

Il permet de mettre en place une structure médicale organisée destinée à la prise en charge de nombreuses victimes.

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10
Q

GROUPE ÉVACUATION:

A

Il permet d’organiser une manœuvre d’évacuation.

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11
Q

GROUPE CAI:

A

Le groupe centre d’accueil des impliqués (CAI) est un
détachement composé de personnels provenant des
associations agréées de sécurité civile (AASC).
Il permet d’organiser la prise en charge des impliqués sur une intervention.

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12
Q

RENFORT HABITATION:

A

Le renfort habitation est un concept d’engagement
destiné à répondre à une problématique simultanée de
reconnaissances, sauvetages, secours aux victimes,
attaque et extinction dans des feux de bâtiments
généralement élevés et dont les communications
verticales peuvent être impraticables.

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13
Q

RENFORT INCENDIE:

A

Il est composé :
► d’un ensemble grande puissance/EGP (qui peut
constituer une demande de moyens supplémentaire
au renfort incendie)
► d’un ensemble attaque/alimentation/RECO
► d’un ensemble de soutien
Il permet d’apporter une réponse massive notamment en termes d’attaque.

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14
Q

RENFORT SECOURS:

A

Le renfort secours permet la recherche, le sauvetage
et la prise en charge médicale de militaires du corps
victimes d’un accident.

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15
Q

DÉTACHEMENTS SPÉCIALISÉS: Les détachements spécialisés sont organisés en:

A

► l’équipe reconnait et lève le doute
► le groupe intervient
► la section répond à une intervention conséquente

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16
Q

Groupe cynotechnique:

A

Il est prévu pour les recherches de personnes ensevelies ou égarées, voire en appui des équipes SIS pour la recherche de personnes tombées en plan d’eau ou cours d’eau. Il permet également des recherches de victimes sur feu ou sur accident de circulation de nuit.

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17
Q

Groupe risque animalier:

A

Il est engagé ou demandé par le COS pour toute

intervention mettant en cause un animal.

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18
Q

FONCTION IMP:

A

Elle est composée d’un détachement : le groupe
d’intervention en milieu périlleux (GRIMP).
La fonction IMP est destinée aux interventions en milieux périlleux, lorsque les moyens traditionnels s’avèrent difficiles d’emploi par rapport à la hauteur, à la profondeur ou aux risques divers liés aux cheminements.

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19
Q

Équipe NRBC:

A

Une équipe seule ne peut intervenir directement sur la
source d’un danger avéré. À partir du moment où le chef d’équipe rend compte au COS de la nécessité d’intervenir sur une source, le COS a l’obligation de demander le complément du groupe d’intervention technologique correspondant à la nature de l’intervention afin de disposer d’une équipe de sécurité et de contrôle (sas).
Le seul cas où l’équipe NRBC effectue d’emblée la
levée de doute est le cas d’une attaque terroriste avec
explosion ou suspicion d’agent NRBC.

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20
Q

Groupe NRBC:

A

Les groupes sont engagés sur toute intervention à
caractère chimique, radiologique ou biologique avérée
et notamment dans le cadre des risques industriels, du
transport ou en cas de menace. Ils ont pour mission
d’identifier, de supprimer ou de limiter le risque et de
proposer au COS des mesures de sauvegarde pour les
intervenants, la population et l’environnement.

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21
Q

Groupe chaîne de décontamination (GCD):

A

En plus de l’engagement prévu dans le cadre d’un plan jaune (complet ou alpha), ce groupe peut être demandé lors de toute intervention nécessitant de décontaminer des personnes impliquées ou des intervenants.

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22
Q

Groupe enceinte de confinement (GEC):

A

Il est uniquement engagé sur réquisition en cas
d’intervention sur un objet suspect susceptible de contenir des agents explosifs et NRBC. La berce enceinte de confinement (BEC) seule peut être engagée hors secteur Brigade.

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23
Q

Équipe antipollution terrestre:

A

Elle est conçue pour répondre à une levée de doute.

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24
Q

Groupe antipollution terrestre:

A

Il est conçu pour répondre à une pollution terrestre. Il a pour mission principale de figer, canaliser ou récupérer un polluant de type hydrocarbure ou autre produit chimique.

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25
Q

Équipe antipollution aquatique:

A

Elle est conçue pour répondre à une levée de doute.

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26
Q

Groupe antipollution aquatique:

A

Il est conçu pour confiner la pollution et protéger les
personnes, les biens et l’environnement. La récupération est réalisée dans la mesure du possible en fonction de la situation et des moyens disponibles.
Le chef de groupe NRBC conseille le COS sur les
moyens complémentaires éventuellement nécessaires.

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27
Q

FONCTION RSMU:

A

Elle constitue la réponse pour les interventions relatives aux recherches et sauvetages en milieu urbain (ruines de structures, effondrements, manœuvres de force, dégagements…).

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28
Q

Équipe RSMU:

A

Elle permet d’évaluer un risque et de prendre les

premières mesures d’urgence.

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29
Q

Groupe RSMU:

A

L’équipe RSMU éventuellement envoyée en 1er détachement est défalquée manuellement du groupe.
Il est en mesure de traiter une intervention de faible
ampleur.

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30
Q

Section RSMU:

A

Elle est la réponse à apporter à une intervention de
grande ampleur. L’engagement d’un groupe ou d’une
section RSMU impose de prévenir la coordination
médicale qui adaptera le soutien santé de l’intervention en fonction des informations transmises

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31
Q

Équipe nautique SIA:

A

Elle est destinée aux interventions de surface de faible ampleur.

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32
Q

Équipe nautique SIS:

A

Elle est destinée aux interventions subaquatiques de

faible ampleur.

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33
Q

Groupe nautique:

A

Il est destiné aux interventions importantes aquatiques et subaquatiques importantes nécessitant plusieurs équipes.

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34
Q

Section nautique:

A

Elle est destinée aux opérations majeures en

environnement aquatique ou subaquatique.

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35
Q

Groupe exploration longue durée:

A

Il constitue la réponse opérationnelle de niveau tactique en cas d’intervention pour feu ou en atmosphère viciée dans des installations naturelles ou artificielles, en superstructure ou en infrastructure, aux cheminements longs et/ou complexes et/ou exiguës.

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36
Q

Section exploration longue durée:

A

Elle constitue une réponse opérationnelle plus
particulièrement adaptée aux interventions en
chantiers souterrains ou infrastructures particulières.
Le déclenchement d’un groupe ou d’une section ELD
impose de prévenir la coordination médicale qui adaptera le soutien santé de l’intervention en fonction des informations transmises. L’engagement en exploration ELD justifie l’engagement d’une équipe médicale BSPP.

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37
Q

Renforcement « exploration longue durée »:

A

Le renforcement ELD est destiné à compléter et renforcer l’action d’un groupe ou d’une section ELD.
Le chef de groupe ou de section ELD conseille le
COS sur les moyens complémentaires éventuellement
nécessaires (moyens des CS ELD BSPP ou CIAM).

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38
Q

GROUPE ROBOT D’EXTINCTION:

A

Il constitue une réponse opérationnelle adaptée aux feux en espace clos nécessitant les compétences du GELD ainsi que le robot d’extinction (REX). Il peut également être demandé en cas d’intervention à caractère NRBC ou lors d’un attentat afin de ne pas exposer le personnel.

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39
Q

GROUPE D’ÉTABLISSEMENT PAR L’EXTÉRIEUR (GEPE):

A

Le GEPE est un groupe d’engins destiné à réaliser un
établissement par l’extérieur afin de pallier les défaillances ou les dégradations susceptibles d’être rencontrées sur une colonne sèche ou humide. Il est engagé uniquement sur demande du COS.

40
Q

GROUPE MOUSSE VENTILATION:

A

Le groupe mousse ventilation est conçu pour la
réalisation d’une manœuvre ventilation et/ou mousse.
Comprenant des moyens ELD et le robot d’extinction,
il est également en mesure d’assurer des actions de
reconnaissance, d’extinction (GELD avec lance ou REX)
et de sécurisation de l’intervention.

41
Q

GROUPE EXTRACTION SPÉCIALISÉE (GES):

A

Il constitue une réponse opérationnelle adaptée au risque terroriste associé à une capacité d’extraction rapide de victimes complémentaire aux moyens courants. Ce groupe ne peut être engagé que par le CO sur ordre du colonel de garde, après accord du Général commandant la Brigade ou du commandant opérationnel Brigade.

42
Q

GROUPE REMISE EN CONDITION DU PERSONNEL (GRCP):

A

Le GRCP est aux ordres de l’officier sécurité s’il est
engagé.
Il se co-localise avec la CRAC le cas échéant.
Il est destiné à organiser une zone de remise en condition du personnel sur les interventions longues nécessitant des relèves.

43
Q

TYPES D’INCENDIES:

A
  • FEUX DE CONTENANT
  • FEUX DE CONTENU
  • FEUX DIVERS
44
Q

PRINCIPES DE LA MANŒUVRE:

A
  • SAUVETAGES, MISES EN SÉCURITÉ
  • LUTTE CONTRE LES PROPAGATIONS
  • VENTILATION
  • ATTAQUE et EXTINCTION
  • PROTECTION
45
Q

ENGAGEMENT TACTIQUE SUR FEU: AU 1ER ENGIN-POMPE

A

► de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si
possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la
mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement
de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre
à l’abri des effets du rayonnement ou des risques
d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
► de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant
disponible le plus proche
► de s’engager conformément aux principes de la
manœuvre
► de pouvoir être désengagé facilement dès que
possible

46
Q

ENGAGEMENT TACTIQUE SUR FEU: AU 1ER MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN

A

► de se positionner à l’adresse, ou sur la façade
nécessitant des sauvetages
► de laisser la place à la mise en station éventuelle
d’un 2e
MEA
► de s’engager conformément aux principes de la
manœuvre et aux règles de sécurité associées aux
types de MEA

47
Q

ENGAGEMENT TACTIQUE SUR FEU: AU 2E ENGIN-POMPE

A

► de s’assurer de la présence effective du 1er enginpompe à l’adresse de l’intervention
► de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus
approprié à la manœuvre
► de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA
de renforcement
► de s’engager conformément aux principes de la
manœuvre

48
Q

FEU CIRCONSCRIT:

A

Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies

aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

49
Q

MAÎTRE DU FEU:

A

On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. À cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.

50
Q

FEU ÉTEINT:

A

Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit
plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers
résiduels subsistent. L’extinction est achevée en
dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait
plus de matières en combustion.

51
Q

MARCHE GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS

« INCENDIE »:

A
❶ Reconnaissances
❷ Sauvetages et Mises en sécurité
❸ Établissements
❹ Ventilation
❺ Attaque
❻ Protection
❼ Déblai et Dégarnissage
❽ Surveillance
❾ Rondes
❿ Retour d’expérience (RETEX)
52
Q

RECONNAISSANCES: Actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre, de manière à :

A

► procéder sans délai aux sauvetages
► rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux
► rechercher d’éventuelles victimes
► cerner les limites du sinistre
► déterminer la nature des matières en combustion
► déterminer le mode d’extinction approprié
► définir les points d’attaque et les cheminements
pour y parvenir

53
Q

RECONNAISSANCES: TOUR DU FEU :

RECONNAISSANCE DU COS

A

En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour
du feu (6 faces du sinistre) afin :
► de se faire une idée générale de la situation
► de demander les moyens qui lui semblent
nécessaires
► d’ordonner immédiatement les premiers sauvetages

54
Q

RECONNAISSANCES: PRINCIPES FONDAMENTAUX DE

LA RECONNAISSANCE:

A

► les reconnaissances sont menées tout au long
des opérations jusqu’au message « reconnaissances
terminées »
► le COS doit avoir une connaissance précise des
locaux qui ont été visités (marquage et compte rendu)
► les reconnaissances peuvent être confiées par le
COS à des chefs de détachement ou de secteur, qui
affectent des binômes à cette mission afin de mener de front plusieurs reconnaissances partielles
► en infrastructure, seule la notion de victime ou de
sauvetage à réaliser justifie l’engagement immédiat
d’un binôme de reconnaissance sur ordre, sans la
mise en place préalable d’un « binôme de sécurité »,
du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique
► aucune face du sinistre ne doit être négligée
(reconnaissances cubiques, puis concentriques) et
tous les locaux menacés doivent être évacués
► les reconnaissances sous ARI doivent toujours
s’effectuer dans le sens du tirage, hormis dans le cas
express d’un sauvetage
► un binôme engagé en reconnaissance est
indissociable et l’utilisation d’un tableau de gestion des reconnaissances (TGR) est obligatoire, ainsi que la
présence d’une équipe de sécurité (les reconnaissances à vue ne nécessitent pas d’équipe de sécurité)
► en présence d’ascenseur et/ou de monte-charge,
ceux-ci doivent être ramenés au niveau d’accès des
secours et bloqués en position ouverte

55
Q

Reconnaissances d’attaque:

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de
reconnaissance où les conditions d’engagement sont
pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes

56
Q

Reconnaissances périphériques:

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission
de reconnaissance où les conditions d’engagement
supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

57
Q

Reconnaissances à vue:

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

58
Q

Confinement:

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se

maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent

59
Q

Évacuation:

A

Opération visant à ordonner préventivement à des
personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

60
Q

Sauvetage:

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une
personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une
mort certaine

61
Q

Mise en sécurité:

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une

personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

62
Q

VENTILATION: Action qui consiste à :

A

► mettre en œuvre les moyens de désenfumage
existants ou s’assurer de leur déclenchement
automatique
► mettre en place si nécessaire un dispositif de
ventilation adapté à la configuration des lieux et au
type de sinistre
► maîtriser le sens du tirage

63
Q

VENTILATION: PRINCIPES DE VENTILATION :

A

Ventilation naturelle: Courant d’air obtenu sans moyen mécanique. Elle consiste en un balayage de l’air.

Ventilation mécanique: Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression.
Elle regroupe le désenfumage mécanique (moyens
mécaniques de l’établissement) et la ventilation
opérationnelle (moyens mécaniques des sapeurs-pompiers).

64
Q

VENTILATION: TACTIQUES DE VENTILATION :

A

Ventilation de protection: Elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds.

Ventilation d’attaque: Elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte lances. Elle contribue également à réduire le risque d’embrasement généralisé éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la chaleur ambiante et à protéger les voies de communication.

65
Q

VENTILATION: TECHNIQUES DE VENTILATION

MÉCANIQUE :

A

► par dépression (aspiration)

► par surpression (injection)

66
Q

VENTILATION: OBJECTIFS DE LA VENTILATION:

A

► favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et
les évacuations
► sécuriser la progression des intervenants en
prévenant la survenue de phénomènes thermiques
► faciliter l’engagement des intervenants en
préservant certains locaux, soit en évacuant les
fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
► favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les
propagations du feu

67
Q

DÉTERMINATION DES POINTS D’ATTAQUE:

A

Pour déterminer les points d’attaque, on recherche les
endroits vers lesquels la propagation du feu peut se faire le plus facilement ou à partir desquels l’action des lances sur le foyer principal sera la plus efficace.
Les points d’attaque sont désignés au plus près, de telle sorte que l’eau soit projetée de plein fouet ou diffusée avec efficacité sur les matières qui brûlent.

68
Q

DÉBIT OPTIMAL: Le débit des lances doit être en rapport avec l’intensité du foyer :

A

► si le débit est insuffisant par rapport à la violence du
feu, il se produit des retours de flammes et de vapeurs
souvent dangereux pour les porte-lance
► si la quantité d’eau est trop élevée (attaque
massive), le rapport entre la masse d’eau utilisée et
celle nécessaire à l’extinction occasionnera des dégâts
plus importants (ruissellement, production excessive
de vapeur, infiltrations…)

69
Q

3 types de jet :

A

► jet diffusé d’attaque
► jet diffusé de protection
► jet droit

70
Q

DEVOIRS DU PORTE-LANCE: Avant de pénétrer dans un local, le porte-lance doit :

A

► se placer dans la position la plus basse possible,
à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en
dehors de l’axe de l’ouvrant
► si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de
l’eau à sa lance
► procéder au test de la porte au moyen de sa lance
(le test avec la main n’est pas systématique)
► rechercher les signes d’alarme significatifs des
accidents thermiques
► s’ils sont perceptibles, en rendre compte
immédiatement à son chef d’agrès
► tant que le risque d’accident thermique est prégnant, il règle sa lance en jet diffusé d’attaque
► prévoir un chemin de repli jusqu’à une zone en
sécurité
► après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de
fumées par une courte impulsion dans sa direction :
• si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le
porte-lance poursuit le refroidissement :
- par courtes impulsions « ouvrir/fermer », en dirigeant
le jet dans le plafond de fumée (environ une demiseconde)
- puis par crayonnage, si nécessaire, sur une zone
plus large en traçant l’une des lettres ou chiffre
suivants « T, Z, O, 8 »
- il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que
lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa
suivant
• si l’eau retombe en gouttelettes, le porte-lance peut
débuter sa progression

71
Q

DEVOIRS DU PORTE-LANCE: Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte-lance doit :

A

► explorer le local dans la position la plus basse
possible, par avancées successives de 1 à 2 m, en
évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant
le plafond à chaque avancée, selon les modalités
décrites précédemment
► apercevant les signes d’un phénomène thermique
imminent, le porte-lance doit, suivant sa position :
• sortir du local
• se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble
ou porte…), tout en refroidissant le local sinistré par
impulsion ou crayonnage
• se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé de protection au-dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se déclenche tandis que du personnel est encore présent dans le local concerné

72
Q

DEVOIRS DU PORTE-LANCE: Lors de la manœuvre de sa lance, le porte-lance doit :

A

► se placer au point d’attaque désigné par son
chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et
d’éventuels retours de flammes
► employer le jet le plus adapté au sinistre, en
respectant le débit commandé
► dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de
l’eau à la lance, se replier, rendre compte et remédier
à l’anomalie
► chercher à arrêter la propagation, si possible du
côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer
principal et les foyers secondaires qui auraient pu
prendre naissance à proximité
► s’avancer prudemment, en se tenant le plus près
possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint
plus la base des flammes
► n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à
l’extinction. Pour cela, il doit :
• fermer sa lance lors de ses déplacements
• attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques
• prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader

73
Q

DEVOIRS DU PORTE-LANCE: En présence d’un risque électrique :

A

► ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations
électriques, porter attention aux eaux de ruissellement
et aux fils qui pendent
► manœuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement
► se mettre en sécurité à la moindre sensation de
picotement

74
Q

DEVOIRS DU PORTE-LANCE: Dans tous les cas, le porte-lance doit :

A

► se maintenir en liaison permanente avec son
équipier et son chef d’agrès et, autant que possible,
avec un binôme voisin
► rendre immédiatement compte de tout changement
de situation

75
Q

PROTECTION:

A

Opération qui consiste à limiter le plus possible les
dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie, puis à protéger les bien d’intempéries extérieures.

76
Q

PROTECTION: Elle nécessite généralement :

A
► le bâchage
► l’évacuation de l’eau
► l’assèchement
► le déménagement (exceptionnel)
► l’aération
► l’étaiement léger
77
Q

Déblai:

A

Opération qui consiste à déplacer les décombres et les
objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.

78
Q

Dégarnissage:

A

Opération qui consiste à gratter les éléments de
construction, murs, poutres et planchers pour en retire la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer
de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une
reprise de feu.

79
Q

SURVEILLANCE:

A

Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis.

80
Q

RONDES:

A

Opération programmée qui consiste à contrôler, puis à poursuivre par intermittence à chaque fois que nécessaire, le service de surveillance précédemment levé, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués. Les rondes sont maintenues jusqu’à ce que le COS principal de l’intervention soit certain qu’il n’y aura plus de reprise de feu.

81
Q

RONDES: Il existe 2 types de rondes :

A

❶ les rondes effectuées au cours d’un
service de surveillance (avant le message « intervention terminée »)
❷ les rondes programmées à l’issue du message « intervention terminée »

82
Q

RETEX:

A

Processus qui repose sur une organisation et une méthode robustes et partagées, et qui a pour objectif d’orienter les nécessaires adaptations opérationnelles. Il doit permettre une analyse puis une diffusion rapide des enseignements retenus tant dans le domaine de la préparation opérationnelle que dans celui de la formation des militaires de la BSPP.

83
Q

CHEMINEMENT:

A

► sur un plancher menaçant ruine, le personnel se
tient le long des murs
► sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le
long des fermes
► sur une surface inondée, il prend garde aux
éventuels fosses et regards camouflés en testant le sol

84
Q

PRÉVENTION DES RISQUES D’EXPLOSION: En règle ABSOLUE, l’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée dès l’arrivée des premiers éléments
d’intervention, en barrant toutes les conduites :

A

► sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments
situés à l’adresse
► en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment
► en pied de conduite montante pour l’ensemble des
étages de la cage d’escalier
► à l’étage pour le ou les locaux concernés

85
Q

PRÉVENTION DES RISQUES D’EXPLOSION: Seul un agent GrDF est habilité :

A

► à manœuvrer un barrage où l’indication « RÉSEAU »
apparaît
► à manœuvrer un barrage déjà fermé

86
Q

PROTECTION FACE AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES: Dans ce cas, le chef de détachement doit avoir le souci immédiat de :

A

► protéger son personnel
► établir un large périmètre de sécurité
► se renseigner au plus vite sur la nature et
l’emplacement du risque (technicien, responsable
d’établissement, documentation)
► demander les moyens adaptés

87
Q

GÉNÉRALITÉS SUR LE SECOURS À PERSONNE: Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers :

A

► la permanence des soins
► le secours à personne (SAP)
► les structures hospitalières de médecine d’urgence

88
Q

ÉTAPES DE LA PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME:

A

► la sécurité
► l’alerte des services de secours
► la réalisation des gestes de secours par un témoin
► la prise en charge par les sapeurs-pompiers
► la médicalisation pré-hospitalière
► la prise en charge hospitalière

89
Q

ACTEURS DU SECOURS À VICTIME:

A

► citoyens
► médecins libéraux
► entreprises de transport sanitaire agréées
► associations agréées de sécurité civile
► gendarmerie et police nationale
► sapeurs-pompiers, civils et militaires
► structures d’aide médicale d’urgence
► structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU),
cliniques…

90
Q

EN FIN D’INTERVENTION, AVANT DE QUITTER LES LIEUX: Le chef d’agrès :

A

► reçoit le compte rendu du conducteur sur la
présence et l’état du matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire ou de prise en compte selon les cas
► s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné
► s’assure de la présence de tout son personnel
► lorsque le MMA est complet et en mesure de se
rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur

91
Q

EN FIN D’INTERVENTION, AVANT DE QUITTER LES LIEUX: Le conducteur :

A

► vérifie la présence et l’état de son matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit
la liste et fait signer un « bon de mouvement » en
3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire,
voire au locataire ou au propriétaire
► complète le remplissage de sa tonne

92
Q

PENDANT LE TRAJET DE RETOUR: Le chef d’agrès :

A

► assure la veille radio
► met à profit le déplacement pour perfectionner le
conducteur du MMA
► décrit les points particuliers du secteur devant
lesquels le MMA passe
► peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans
le cadre de mesures prises lors de certains plans
(grand froid par exemple)

93
Q

À L’ARRIVÉE AU CENTRE DE SECOURS: Le chef d’agrès :

A

► fait mettre le personnel dans la position « à vos
rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation
sur le déroulement de l’intervention
► s’assure de l’état physique et psychologique de son
personnel (fatigue, blessures légères…), en particulier
après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale
► vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un
équipement de protection individuelle ou un vêtement
est détérioré, il fait procéder à son échange et fait
rédiger un compte rendu par l’intéressé
► contrôle, si besoin est, le contenu des poches et
des coffres de l’engin
► s’assure de la remise en condition et de la
restauration de son personnel
► prend les dispositions pour remettre son MMA
disponible au plus vite
► se rend au PVO avec les renseignements pris
sur intervention et dicte son message de rentrée au
stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI
► rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa
garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports)

94
Q

À L’ARRIVÉE AU CENTRE DE SECOURS: Le conducteur :

A

► contrôle l’aspect extérieur de son engin
► assure les échanges nécessaires et le recomplétement du matériel
► effectue, le cas échéant, le plein de carburant
► effectue avec le reste du personnel le nettoyage de
la cellule sanitaire et des matériels utilisés
► signale au garde remise et à son chef d’agrès toute
anomalie ou absence de matériel

95
Q

RETOUR D’EXPÉRIENCE: Le RETEX est un processus qui se décompose en plusieurs phases :

A

► le recueil de l’information sur le terrain généralement effectué par les intervenants, complété le cas échéant par la garde RCCI
► l’identification, l’analyse et l’exploitation des
enseignements
► la recherche de solutions (évolutions des
règlements, études, modifications techniques…)
► la diffusion et l’archivage de ces enseignements

96
Q

RETOUR D’EXPÉRIENCE: Le RETEX doit produire 2 effets :

A

► garantir la qualité de la préparation opérationnelle
et l’enrichissement de la culture opérationnelle
► faire évoluer la doctrine et les matériels : apporter
des réponses opérationnelles et/ou règlementaires
aux difficultés rencontrées

97
Q

Temps de vulnérabilité

A

Periode durant laquelle les intervenants, realisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en oeuvre sur le sinistre.
Il debute des la presentetion des intervenants sur intervention