Partie 2: Organisation des secours sur intervention Flashcards

1
Q

La conduite des opérations à la BSPP se fonde sur des

principes immuables :

A

► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours,
garant d’une qualité de service rendu et de résilience
► le commandement assuré depuis le terrain par des
COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent
nécessaires pour leur mission
► la coordination d’ensemble des interventions
centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres
opérationnels concourants

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2
Q

La responsabilité du chef:

A

(Celui qui est investi d’un commandement organique) est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.

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3
Q

La responsabilité de l’intervention:

A

Incombe au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie, officier supérieur de garde groupement, colonel de garde et commandant opérationnel Brigade).

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4
Q

Pour que des informations se transforment en un
renseignement utile à la prise de décision, il faut être
en capacité de pouvoir les consolider par le recueil
d’informations provenant de plusieurs sources :

A

► du CO en charge de l’instruction des demandes.
Il doit, en fonction de ses capacités à absorber les
flux d’appels d’urgence, accompagner au mieux les
personnes jusqu’à l’arrivée des secours (personnes
bloquées dans les étages…) et poursuivre la recherche
du renseignement. À cet effet, le CO dispose de toute
la latitude pour :
• réécouter au besoin les appels enregistrés
• croiser des informations sur une même intervention
entre les différents opérateurs CTA 18-112 avec
si nécessaire la mise en place d’éventuelles
consignes temporaires
• transmettre les informations considérées utiles
directement au COS
► des personnes sur les lieux (évacuées avant notre
arrivée ou se manifestant au secours)
► des services publics, privés ou personnes de l’art
pouvant concourir à la résolution de la situation et
potentiellement détenteurs d’informations précieuses
► des comptes-rendus circonstanciés faits par les
différents personnels intervenants dans le cadre de
leur mission (le tour du feu, des points ou appréciations
de la situation…)

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5
Q

ANTICIPATION: Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :

A

► en amont, par la prévention et la planification
opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de
secours et de la répertoriation des établissements les
plus dangereux
► au moment de la demande de secours, lorsque le
nombre ou la gravité des appels incitent à compléter
préventivement le volume d’engins dépêchés sur les
lieux et à prévoir leur relève

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6
Q

DISCIPLINE: La discipline requiert de la part de l’exécutant :

A

► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et
de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

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7
Q

DISCIPLINE: En particulier, la discipline au feu impose:

A

► de se protéger physiquement avec les équipements
de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés
(gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou
facial, arrimage…)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin
ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre
aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées,
ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

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8
Q

ZONAGE DE L’INTERVENTION: ZONE D’EXCLUSION (ROUGE):

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées
dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès
en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection
adaptées aux risques.

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9
Q

ZONAGE DE L’INTERVENTION: ZONE CONTRÔLÉE (ORANGE)

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion.
Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire
qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

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10
Q

ZONAGE DE L’INTERVENTION: ZONE DE SOUTIEN (VERTE)

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une
zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de
l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel…

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11
Q

COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS : AVANT DE PARTIR: Recueillir les renseignements connus sur le sinistre.
À l’échelon des groupements et de l’état-major, une
fiche est établie à son intention (respectivement par
le CSO ou par le CO), mentionnant :

A

► l’adresse et le nombre d’appels
► le 1er chef de garde et les engins dont il dispose, y
compris les renforts éventuellement demandés
► l’établissement concerné et ses risques connus
► les ressources en eau du secteur (seulement en
cas de difficulté à prévoir)
► tout autre élément jugé utile

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12
Q

COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS: SUR L’ITINÉRAIRE:

A

► suivre le déroulement de l’opération en écoutant les
messages
► demander le cas échéant des renseignements
complémentaires

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13
Q

COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS: À L’ARRIVÉE SUR LES LIEUX:

A

► se présenter, puis se rendre au PC TAC s’il est en
place
► se faire rapidement une opinion aussi exacte que
possible sur la situation :
• en interrogeant le 1er COS et éventuellement tout
tiers en mesure de fournir des renseignements
• en effectuant une 1re et rapide reconnaissance
permettant de déterminer l’importance et la nature
des moyens supplémentaires nécessaires et de
contrôler le dispositif en place
► transmettre un message d’ambiance si nécessaire

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14
Q

COMMANDANT DES OPÉRATIONS DE SECOURS: PENDANT L’INTERVENTION: Il a le souci :

A

► d’engager le plus rapidement possible les moyens
de renfort pour compléter le dispositif, en fonction
de l’effort défini dans son idée de manœuvre, tout
en conservant ou en reconstituant une réserve dont
le volume est directement lié à celui du personnel
directement engagé
► d’organiser le dispositif en secteurs. Un secteur
est un compartiment de terrain dans lequel un chef de
secteur commande aux moyens qui lui sont confiés
les missions de la marche générale des opérations
(MGO). Un secteur peut correspondre à :
• une ou plusieurs faces d’un sinistre
• un ou plusieurs niveaux d’un bâtiment
• un volume particulier (cage d’escalier…)
• un point difficile (zone d’effondrement…)
► de s’assurer que chaque chef de secteur est doté
d’un moyen radio
► de connaître directement l’évolution de la situation
aux points dangereux en s’y rendant personnellement
dès que le PC TAC et le dispositif sont organisés,
afin de pouvoir prendre rapidement les mesures qui
s’imposeraient BSP 118.1
► de renseigner le commandement sur l’évolution de
la situation. À cet effet, il exige des chefs de secteur
des comptes-rendus indiquant :
• la situation initiale du dispositif du secteur et les
difficultés rencontrées
• l’évolution de la situation à intervalles réguliers
(toutes les demi-heures si l’intervention se déroule
normalement)
► de faire des points de situation réguliers au profit du public impliqué, élus ou représentant des collectivités territoriales, responsables d’établissement dans le but de leur délivrer les informations utiles : nature du sinistre et actions entreprises, durée prévisionnelle de l’intervention, réintégrations, hébergements…

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15
Q

CHEF D’AGRÈS: Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant :

A
► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels,
heure du 1er appel, moyens envoyés
► l’adresse ou le lieu de rendez-vous
► les risques existants à l’adresse
► les moyens de secours à demeure
► l’itinéraire à suivre
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16
Q

CHEF D’AGRÈS: Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter dès que possible au PC TAC :

A

► leur jeton de présence
► les renseignements suivants :
• nom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement,
moyens mis en œuvre
• orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin
• risques particuliers rencontrés
• besoins éventuels

17
Q

ÉTHIQUE DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS: Le général CASSO, 1er commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963-1970) l’a illustrée comme suit :

A

« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion,
ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois
jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger.
Si je me permets de te demander quelle est ta peine,
ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux
t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure
toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et
les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront
longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne
mon apparente lenteur ».

18
Q

DEVISE DE LA BRIGADE:

A

« Sauver ou périr »

19
Q

COMPORTEMENT GÉNÉRAL DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS: Il doit faire preuve en permanence :

A

► d’altruisme : disposition de caractère qui pousse
à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et
désintéressé
► d’efficience : capacité de rendement de performance
► de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut
pas s’imposer

20
Q

DISCRÉTION PROFESSIONNELS:

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la
discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de
divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat.

21
Q

SECRET PROFESSIONNELS:

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis
au secret professionnel, qui s’applique à tout ce qui a
été vu, entendu ou compris concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.

22
Q

Le secret professionnel est général et absolu, sauf

pour les cas suivants :

A

► obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de
dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance
à l’occasion de l’exercice de leur activité
► lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une
information à caractère confidentiel pour prouver son
innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en
cause

23
Q

CHARTE DE L’ACCUEIL DU PUBLIC SUR LES LIGNES D’URGENCE:

A

Il s’abstient de tout tutoiement, toute familiarité, de
propos désobligeants, de réflexions inappropriées
et d’attitudes déplacées.

24
Q

COMPORTEMENT GÉNÉRAL EN OPÉRATION:

A

POLITESSE - RESPECT - DISCIPLINE

25
Q

COMPORTEMENT AU CONTACT DE LA VICTIME: L’importance que revêt l’abord de la victime pour
tout le déroulement de l’intervention doit amener le
sapeur-pompier à porter une attention particulière :

A

► à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être
adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton
calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les
limites lorsque cela paraît nécessaire
► à son regard. Il doit être direct et doit témoigner
de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu
comme agressif ou intrusif
► à sa posture physique. Être debout, assis ou
accroupi n’est pas neutre en fonction des situations.
Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le contact avec elle