Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres Flashcards
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Descriptif
Définition
Le terme de « tunnel » désigne l’ensemble des voies
de circulation couvertes, quel que soit leur mode de
construction : ouvrages creusés ou immergés, tranchées
couvertes, couvertures non transparentes à l’air,
couvertures partielles présentant une surface d’ouverture
vers l’extérieur inférieure à 1 m² par voie de circulation et
par mètre linéaire.
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Descriptif
Pour ce qui la concerne, la Brigade défend …
Une cinquantaine de tunnels d’une longueur supérieure ou égale à 300 m, qui représentent près de 60 km de voies routières et/ou autoroutières
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Descriptif
Voies souterraines ou simples couvertures
acoustiques, les tunnels routiers se caractérisent
par une grande diversité au niveau :
- Du génie civil (monotubes / bitubes,
unidirectionnels / bidirectionnels, faible longueur à
plusieurs kilomètres, résistance au feu, etc.) - De l’exploitation : centre d’exploitation et de
surveillance (CES) ou poste de contrôle tunnels et
trafic (PCTT), etc. - Des équipements de sécurité, issues de secours
(IS), principe de désenfumage, niveau de résistance
au feu - Du volume de trafic
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Descriptif
Un tunnel répondant aux exigences de la circulaire
interministérielle n° 2006-20 du 29 mars 2006 doit
disposer des éléments de sécurité suivants :
- Un système de détection automatique d’incident qui propose un scénario de mise en sécurité à l’opérateur
sécurité trafic (OST) - Des dispositifs physiques d’interruption du trafic
en entrées de tunnel à commande manuelle ou
automatique depuis le CES - Des IS (issues vers l’extérieur) tous les 200 m
protégées par une porte CF (qui peut avoir été
condamnée de l’intérieur par un verrou fusible en
raison de la proximité du sinistre), disposant ou pas de
communication avec le CES - Des niches de sécurité (extincteur, hydrant, prise
de CS ou CH, réseau d’appel d’urgence, volume sans
sortie vers l’extérieur) tous les 200 m - Des postes d’appels d’urgence (PAU) placés dans
les niches de sécurité et dans les aménagements pour
l’évacuation et la protection des usagers, permettant
une communication avec le CES - Des poteaux d’incendie ou des colonnes humides
sous 6 bars, débit simultané de 120 m3/h, placés de
préférence dans les niches incendies tous les 200 m,
permettant une alimentation directe des établissements
d’attaque sans besoin d’engin-pompe - Des colonnes sèches (voire en eau morte sans
pression) à alimenter depuis la surface et/ou les têtes - Des systèmes de ventilation/désenfumage, commandés
depuis le CES - Des intercommunications entre tubes permettant
des transferts de victime/matériel ou une attaque
protégée, voire un passage d’engins - Des systèmes de surveillance du trafic (vidéo), de la
qualité de l’air, des niches et IS - Des dispositifs de récupération des eaux souillées/
pollutions
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Typologie des feux
Les feux en tunnel peuvent s’apparenter à des feux …
En espace clos, d’ERP et d’ IGH
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Typologie des feux
Le débit de désenfumage normalisé d’un tunnel est de …
110 m3 / seconde
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 1 Principes généraux
La …. et les …. sont les éléments fondamentaux de l’intervention.
- connaissance de l’ouvrage
- délais d’intervention
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 1 Principes généraux
Toutes les mesures doivent être prises pour réduire le
délai d’engagement des secours. Elles nécessitent
donc une connaissance précise et approfondie des
particularités de chaque ouvrage et de tous ses accès.
C’est pourquoi les tunnels routiers de plus de 300 m
doivent systématiquement faire l’objet ….
D’un triptyque ÉTARÉ
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 1 Principes généraux
Toutes les mesures doivent être prises pour réduire le
délai d’engagement des secours. Elles nécessitent
donc une connaissance précise et approfondie des
particularités de chaque ouvrage et de tous ses accès.
C’est pourquoi les tunnels routiers de plus de 300 m
doivent systématiquement faire l’objet d’un triptyque
ÉTARÉ, établi sur la base des données figurant dans
les
Plans d’intervention et de sécurité (PIS) que l’exploitant est en mesure de fournir.
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 2 Principes fondamentaux d’une intervention en tunnel
Les principes fondamentaux d’une intervention dans
un tunnel consistent à mener simultanément :
- Les opérations de sauvetage et d’évacuation du
public resté dans les véhicules ou présent dans le tunnel - Les opérations d’extinction en établissant
directement au plus vite sur les poteaux d’incendie
alimentés (lorsqu’ils existent) les moyens hydrauliques
les plus puissants possibles
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 2 Principes fondamentaux d’une intervention en tunnel
Ces actions sont complétées par :
- Des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage
(niches, IS et escaliers qui les desservent…) - La prise en compte du public extrait du tunnel
(demande de centre d’accueil des impliqués le cas
échéant) en coordination avec la police - Une maîtrise permanente des liaisons internes et
externes - Un contact permanent avec le CES afin de maîtriser
les installations et moyens techniques propres à
chaque tunnel
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 2 Principes fondamentaux d’une intervention en tunnel
Toutes ces opérations sont menées en considérant
en permanence :
- Les tunnels comme des zones d’exclusion
- La stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la
nature du sinistre, en mesure de commander un retrait
des intervenants et/ou une reconnaissance ou une
évacuation du niveau supérieur
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 3 Principe d’engagement des moyens
L’intervention en tunnel repose sur :
- Un détachement pré-constitué permettant d’effectuer
les premières étapes de la marche générale des
opérations (MGO) - Des principes d’engagement pour chacun des
premiers engins - Un poste de commandement avancé (PCA) situé au
plus près du sinistre, soit au niveau d’une IS, soit à
l’entrée du tunnel - Un poste de commandement principal (PCP) situé
en retrait
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 4 Volume des moyens
La réponse opérationnelle pour feu ou explosion dans
un tunnel repose sur l’engagement initial
- Groupe ETARE
(OGC n’est pas obligatoirement le COS) - Groupe REX
- Groupe Soutien Télécommunications
- Groupe Commandement (PC TAC)
- OGC (au CES)
Partie 3 - Intervention pour feu ou explosion dans les tunnels routiers de grande longueur supérieurs à 300 mètres
- Principes d’intervention
- 5 Engagement des premiers engins
Ainsi, l’engagement type des moyens est le suivant :
1 er Engin :
Dénommé par la suite engin AMONT s’engage par l’IS située immédiatement en amont du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, par la voie qui correspond au sens de circulation présumé du sinistre