Partie 2, exam 2 Flashcards

1
Q

Apraxie =

A

L’apraxie renvoie à la difficultés à effectuer un geste ou une série de gestes
sur commande alors que l’exécution spontanée est possible.
= perte de la capacité à poser action

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2
Q

Est-ce que l’apraxie est un trouble acquis?

A

Oui. L’apraxie est un trouble acquis de l’exécution intentionnelle d’un
comportement moteur, consécutif à une lésion cérébrale.

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3
Q

V/F: l’apraxie est un trouble moteur

A

F. L’apraxie n’est pas dû à des déficits sensori-moteurs ou de la
compréhension.

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4
Q

Toute activité motrice volontaire implique la réalisation de
gestes élémentaires. Qu’est-ce que l’individu doit faire pour faire une action complexe?

A

Lorsque l’activité motrice est complexe, l’individu doit
d’abord établir un programme (penser l’action) afin de coordonner les
différents gestes élémentaires pour réaliser l’action

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5
Q

Dans le cas d’une apraxie, où se situe la rupture empêchant la réalisation de l’action?

A

L’apraxie correspond à une rupture entre le but du mouvement et la
réalisation motrice

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6
Q

V/F: il existe plusieurs types d’apraxie

A

V

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7
Q

Quels sont les (7) types d’apraxie?

A

Idéatoire, idéomotrice, motrice, constructive, de l’habillage, de la marche et bucco-faciale

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8
Q

Quelles sont les (3) apraxies gestuelles?

A

idéatoire, idéomotrice, motrice

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9
Q

Qu’est-ce que l’apraxie idéatoire?

A

Difficulté lors de la manipulation d’objet (utilisation inadaptée). L’apraxie idéatoire correspond alors à des difficultés dans la réalisation de gestes impliquant des manipulations d’objets réels préalablement identifiés. Difficultés à réaliser des gestes complexes, impliquant la manipulation d’objets réels

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10
Q

Qu’est-ce que l’apraxie idéomotrice?

A

Incapacité à réaliser des gestes simples. L’apraxie idéomotrice correspond alors à des difficultés dans la réalisation sur ordre verbal ou sur imitation visuelle de gestes porteurs
ou non d’une signification et ceci sans objet. Difficultés à réaliser des gestes simples, n’impliquant pas la manipulation d’objets réels, qu’ils soient isolés ou constituant une séquence gestuelle.

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11
Q

Qu’est-ce que l’apraxie motrice?

A

Difficultés à réaliser des mouvements fins et rapides, trouble de la dextérité (mélokinétique, kinesthésique). Altération de la mélodie des gestes automatiques et des gestes volontaires,
en dehors de tout déficit, empêchant d’accomplir des mouvements fins et sélectifs rapides, alternatifs, ou en série. C’est un trouble de la dextérité.

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12
Q

Associé ces exemples à un type d’apraxie gestuelle; Mettre une feuille de papier dans une enveloppe et la cacheter; se servir d’une boîte d’allumettes pour allumer une bougie

A

Apraxie idéatoire

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13
Q

Lors de l’épreuve où il leur est demandé d’allumer un bougie avec une allumette, quels sont les types d’erreurs (3) faite dans le cas d’une apraxie idéatoire?

A

Omission d’une étape: Allumette éteinte
Séquence inadaptée à l’objet: Frotte la bougie sur la boîte
Mauvaise adaptation du geste: Frotte l’allumette sur n’importe quelle face de la
boîte

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14
Q

V/F; Dans le cas d’une apraxie idéomotrice, ils ont une difficulté à exécuter sur ordre ou sur imitation des gestes appris avec ou sans valeur symbolique

A

V

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15
Q

Nommez un geste arbitraire avec lequel une personne ayant une apraxie idéomotrice aurait de la difficulté à réaliser;

A

Faire deux anneaux entrecroisés entre le pouce et l’index

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16
Q

Quels sont les types de gestes significatifs? Donnez un exemple pour chaque.

A
  • gestes symboliques, expressifs (convention sociale, code culturel)
    – Salut militaire, dire au revoir de la main
  • gestes mimant l’utilisation d’objets (en l’absence d’objet)
    – dirigés vers le corps (réflexifs): Boire un verre d’eau, se peigner
    – non dirigés vers le corps (non réflexifs): Planter un clou, peindre un mur, tourner une clef dans une serrure
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17
Q

À quel type d’apraxie correspondent ces éléments; * Difficultés à réaliser des mouvements fins et successifs (pianoter), * Les mouvements perdent de leur fluidité, deviennent hachés, maladroits, * Elle affecte la réalisation des mouvements rapides et précis, * Les mouvements isolés élémentaires restent préservés

A

Apraxie motrice

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18
Q

Qu’est-ce que l’apraxie constructive?

A

Difficultés à assembler des éléments dans les 2 ou 3 plans de l’espace (2D et 3D).

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19
Q

Qu’est-ce que l’apraxie de l’habillage?

A

Difficulté à agencer, à orienter et à disposer des vêtements en relation avec le corps. Ne concerne que l’habillage et le déshabillage

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20
Q

Qu’est-ce que l’apraxie de la marche?

A

Incapacité de disposer convenablement de ses membres inférieurs.

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21
Q

Qu’est-ce que l’apraxie bucco-faciale?

A

Impossibilité de générer volontairement, sur consigne verbale ou imitation
des mouvements à but non langagier. Indépendante de toute perturbation motrice ou sensorielle élémentaire

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22
Q

À quel type d’apraxie appartient cette difficulté; Trouble de l’exécution des dessins (spontanés ou dessinés) de la réalisation ou de la construction bi ou tri dimensionnelle.

A

Apraxie constructive. donc pas capable de recopier un cube

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23
Q

À quel type d’apraxie correspond ces éléments ; Le patient regarde énigmatiquement son vêtement, Le tourne et le retourne, Nombreuses tentatives

A

Apraxie de l’habillage

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24
Q

À quel type d’apraxie correspondent ces éléments; Initiation de la marche difficile, Maladresse, Impossibilité de mouvements volontaires, Mouvements impulsifs préservés

A

Apraxie de la marche

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25
Q

À quel type d’apraxie correspondent ces éléments; caractérisée par une dissociation entre l’impossibilité d’effectuer des activités volontaires (souffler, tirer la langue) et la conservation des activités automatiques et réflexes lors de la réalisation des gestes bucco-faciaux, par exemple la mastication ou la déglutition.

A

Apraxie bucco-linguo-faciale

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26
Q

V/F; Chaque lobe frontal (g et d) est divisé en 3 zones anatomo-fonctionnelles distinctes

A

V

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27
Q

Quelles sont les 3 zones anatomo-fonctionnelles du lobe frontal?

A

L’aire motrice primaire (cortex moteur)
L’aire prémotrice (cortex prémoteur)
Le cortex préfrontal

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28
Q

Dans quelle fonction est impliqué l’aire motrice primaire, soit le cortex moteur?

A

commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral

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29
Q

Dans quelle fonction est impliqué l’aire prémotrice, soir le cortex moteur?

A

sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels.

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30
Q

Dans quelle fonction le cortex préfrontal est impliqué?

A

gouverne les aspects les plus élaborés du comportement.

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31
Q

Qu’est-ce qui caractérise le syndrome prémoteur?

A

difficulté d’exécuter des actions séquentielles
est caractérisé par un réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts, déclenchée par un stimulus tactile.

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32
Q

V/F; le cortex préfrontal est dépourvu, comme les autres lobes, de connexions directes avec les voies sensorielles ou motrices,

A

F. Le cortex préfrontal est le seul à être dépourvu de connexions directes avec les voies sensorielles et motrices

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33
Q

Avec quelles structures le cortex préfrontal entretient-il des connexions importantes?

A

le cortex préfrontal présente surtout des connexions importantes avec les autres structures corticales et les structures sous-corticales comme le thalamus.

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34
Q

Quelles sont les trois régions différenciées dans le cortex préfrontal?

A
  1. la région dorsolatérale située sur la face convexe des hémisphères
  2. la région frontomédiane située sur la face interne
  3. la région orbito-frontale ou ventrale
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35
Q

Alexander Luria est associé avec quel trouble?

A

Syndrome frontal

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36
Q

Qui est le premier neuropsychologue à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux?

A

Alexander Luria

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37
Q

Quelle est la difficulté associée aux troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales?

A

difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales

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38
Q

Quelle est la plus célèbre des observations de patients atteints de lésions
frontales?

A

Phineas Gage
contremaître, très apprécié de ses collaborateurs, victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique. Cette blessure, sans provoquer de déficit neurologique évident, a entraîné une modification drastique de la personnalité.
Observation d’Harlow

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39
Q

Comment était Gage avant sa lésion préfrontal? Comment était-il après?

A

AVANT: homme religieux, épris de sa famille, honnête et travailleur
APRÈS: agité, irrévérencieux, dit des grossier blasphème, impatient, sans retenue quand il est en conflit avec ses désirs, obstinés, imaginant de nombreux plans d’opération, qui ne sont pas plus tôt disposés qu’ils ne sont abandonnés à leur tour pour d’autres apparaissant plus réalisables

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40
Q

Quels sont les (6) troubles dû à des lésions préfrontales?

A
  1. Les troubles de la personnalité et de l’humeur
  2. Les troubles de l’exploration visuelle
  3. Les troubles du comportement moteur
  4. Les troubles des conduites verbales
  5. Les troubles de la mémoire
  6. Les troubles des fonctions exécutives
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41
Q

Quels sont les deux grands versants des troubles de la personnalité et de l’humeur?

A
  1. Un versant, qualifié de pseudo-dépressif, est consécutif à des lésions de
    la région dorsolatérale.
  2. Un versant, dit euphorique, est observé lors de lésions de la région orbito-frontale.
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42
Q

Quelle est la représentation du versant pseudo-dépressif dans le cas des troubles de la personnalité et de l’humeur?

A

Le patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son
environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir. Ce tableau
clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de
douleur morale.

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43
Q

Quelle est la représentation du versant euphorique dans le cas des troubles de la personnalité et de l’humeur?

A

Le patient présente une « sociopathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque. Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours. Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois. Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie
est observé parfois

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44
Q

De quel trouble dû à une lésion préfrontal parle-t-on ici; Ces troubles sont observés lors de lésions du cortex préfrontal dorsolatéral et se caractérisent par une inattention aux stimulations extérieures.

A

troubles de l’exploration visuelle

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45
Q

Qu’est-ce que le patient ayant un trouble de l’exploration visuelle peut présenter comme atteinte?

A

– Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des
phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard.
– Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré
par tous les stimuli qui se présentent à lui

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46
Q

Les troubles du comportement moteur sont;

A

Une excitation motrice ou un ralentissement au niveau moteur

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47
Q

À quel type de trouble peut-on attribuer cet énoncé; persévérations ou répétitions anormales d’un comportement spécifique, apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.

A

trouble du comportement moteur

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48
Q

Dans le cas d’un trouble de comportement moteur, la réalisation d’une séquence motrice complexe requiert l’utilisation d’un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée. Quels sont ces 2 types de comportements?

A

– Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à
saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
– Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du
patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant
de le faire.

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49
Q

Les troubles des conduites verbales sont de 2 types selon le lieu de la lésion, soit:

A

– Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de
lésions orbito-frontales
– Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales

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50
Q

Dans le cas d’un lésion préfrontal entrainant un trouble de la conduite verbale; quel est l’impact de la latéralisation de la lésion?

A

La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la
sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux.

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51
Q

Il existe 3 troubles de la mémoires consécutifs à une lésion préfrontal:

A

Des troubles de la mémoire à court terme (MCT)
Un déficit marqué au niveau de l’administrateur central de la mémoire de
travail (MDT)
Des troubles de la mémoire épisodique

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52
Q

Dans le cas d’une lésion préfrontal entrainant un trouble de la mémoire, par quoi se caractérise le trouble de la mémoire à court terme?

A

– Baisse de l’empan et de l’effet de récence

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53
Q

Par quoi peuvent s’expliquer/comment se présente les troubles de la MCT et de la MDT;

A

par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences.

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54
Q

Dans le cas d’une lésion préfrontal entrainant un trouble de la mémoire, par quoi se caractérise le trouble de la mémoire épisodique?

A

Déficit dans les tâches de rappel libre et parfois de rappel indicé, contrastant
avec des performances normales dans des tâches de reconnaissance.

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55
Q

Les impacts d’un trouble de la mémoire épisodique du à une lésion préfrontal sont attribuables à;

A

un défaut des stratégies de récupération
− Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération
de l’information ainsi qu’à extraire des éléments pertinents du contexte.

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56
Q

Quel terme est utilisé pour les troubles des fonctions exécutives?

A

Le terme de « syndrome dysexécutif » est maintenant adopté pour décrire des
patients atteints de troubles des fonctions exécutives. Il a une place centrale
dans le syndrome frontal.

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57
Q

Les fonctions exécutives comprennent (4):

A
  1. L’intention d’agir (la volition)
  2. L’élaboration des plans (la planification)
  3. La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
  4. Le contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le rétrocontrôle)
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58
Q

À quoi correspond “l’intention d’agir”, soit la volition dans les troubles des fonctions exécutives? En d’autres mots, que présente le patient ayant un syndrome dysexécutif?

A

Les patients peuvent présenter une apathie, un apragmatisme (incapacité à
entreprendre des actions), des comportements d’errance et une restriction
importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations
ou une limitation à des tâches routinières.

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59
Q

À quoi correspond “l’élaboration des plans”, soit la planification dans les troubles des fonctions exécutives? En d’autres mots, que présente le patient ayant un syndrome dysexécutif?

A

Les patients sont incapables d’anticipation et d’élaboration des différentes
étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus
adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles.

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60
Q

À quoi correspond “la réalisation de l’action projetée”, soit l’action dirigée vers un but dans les troubles des fonctions exécutives? En d’autres mots, que présente le patient ayant un syndrome dysexécutif?

A

Les patients peuvent présenter une dissociation entre les intentions et la
mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action
projetée est parfois commencée mais elle n’est pas menée à son terme, le
plus souvent du fait des persévérations

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61
Q

À quoi correspond “le contrôle de l’efficacité de l’action réalisée”, soit le rétrocontrôle dans les troubles des fonctions exécutives? En d’autres mots, que présente le patient ayant un syndrome dysexécutif?

A

Le patient ne détecte pas ses erreurs et ne peut donc pas les corriger.

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62
Q

Pour l’évaluation des syndromes dysexécutifs, il y a 2 types d’examens complémentaires;

(description ++
exemples de tests pour le second examens)

A

-La première est l’observation du patient dans ses conduites quotidiennes,
documentée également par l’entretien avec les proches du malade
(utilisation de questionnaires évaluant les changements de
comportements ou de personnalités)
– La seconde étape consiste à proposer, dans le cadre d’un examen
neuropsychologique plus global, des tests d’évaluation des fonctions
exécutives:
* Le Wisconsin Card Sorting Test
* La « tour de Londres »
* Le test de Stroop
* Le test de Hayling
* Le Trail Making Test

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63
Q

Qu’est-ce que le Wisconsin Card Sorting Test dans l’évaluation des syndromes dysexécutif?

A

– Le patient doit trouver successivement trois critères de classement de figures
géométriques dessinées sur une série de cartes (forme, couleur, nombre).
Lorsqu’il découvre un critère, le patient doit le maintenir durant six réponses
consécutives, puis en trouver un autre et le maintenir à nouveau six fois. Les
patients ont des difficultés à trouver un critère et surtout à en changer : ils ont
tendance à persévérer sur le même critère.

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64
Q

Qu’est-ce que la « tour de Londres » dans l’évaluation des syndromes dysexécutif?

A

– Test qui mesure les capacités d’anticipation, de planification et résolution de
problème

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65
Q

Qu’est-ce que le test de Stroop dans l’évaluation des syndromes dysexécutif?

A

– Test qui évalue la capacité à inhiber des interférences. Il s’agit d’une épreuve
constituée de trois séquences:
1. Lire des noms de couleur le plus rapidement possible.
2. Dire la couleur de l’encre avec laquelle des rectangles sont imprimées.
3. Dénommer la couleur de l’encre avec laquelle le nom d’une autre couleur est écrit,
sans se préoccuper du contenu sémantique.
-> Le patient doit alors inhiber la tendance automatique à lire le mot écrit (qui est
aussi un nom de couleur).

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66
Q

Qu’est-ce que Le test de Hayling dans l’évaluation des syndromes dysexécutif?

A

– Ce test vise également à évaluer les processus d’inhibition, le sujet devant
compléter des phrases telles que « Le fermier doit traire les… » par un mot
aussi inattendu que possible.
1. Condition automatique
* Quand ils se sont rencontrés, ce fut le coup de (foudre)
* On se mouche le (nez)
2. Condition d’inhibition
* Les prisonniers se sont évadés de la
* La neige est de couleur

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67
Q

Qu’est-ce que le Trail Making Test dans l’évaluation des syndromes dysexécutif?

A
  • Le Trail Making Test est volontiers utilisé pour évaluer la flexibilité mentale, le
    sujet devant relier des lettres et des chiffres dans l’ordre, mais en alternant les
    deux (1-A-2-B-3-C, etc.) le plus rapidement possible
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68
Q

Définition de la cognition sociale;

A

La cognition sociale est définie comme l’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains.

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69
Q

À quelles dimensions renvoie la cognition sociale?

A

multiples dimensions comme les connaissances sur soi, sur le monde social, sur les règles du monde social, le traitement des informations émotionnelles et sociales, ainsi que la
représentation des états mentaux d’autrui.

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70
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit?

A

La théorie de l’esprit représente la capacité permettant à un individu
d’attribuer des états mentaux (intention, désir, croyance…) à soi-même ou à
d’autres individus

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71
Q

La première fois que le terme “théorie de l’esprit” a été utilisé c’était par des primatologues qui faisait une étude avec des chimpanzé. Qu’ont-ils démontré?

A

Dans leur étude, ces auteurs ont montré qu’un chimpanzé visionnant des
vidéos mettant en scène un humain face à une situation problématique (un
homme essayant d’ouvrir une porte) était capable de sélectionner une
photographie permettant de compléter une séquence d’actions.

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72
Q

Quelle conclusion font les primatologues à l’origine du terme “théorie de l’esprit” par rapport aux capacités des primates non humains?

A

Ils en concluent que le primate non humain est capable de prédire et
d’interpréter une action humaine en termes d’états mentaux.

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73
Q

Comment se présente un individu ayant une théorie de l’esprit?

A

L’individu est doté d’une théorie de l’esprit s’il est en mesure d’attribuer
un état mental à autrui ou à lui- même.

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74
Q

Pourquoi s’agit-il d’une “théorie” de l’esprit?

A

Il s’agit d’une théorie car les états mentaux ne sont pas directement observables, l’individu utilisant cette théorie afin de faire des prédictions.

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75
Q

Que permet la théorie de l’esprit chez un individu?

A

Cette aptitude cognitive permet de prédire, de décoder, d’anticiper et
d’interpréter les comportements et les états mentaux d’autrui.

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76
Q

Sous quelle forme se présente les états mentaux d’un individus possédant la théorie de l’esprit?

A

Ces états mentaux peuvent être des pensées, des désirs, des croyances, des
intentions ou des émotions et des sentiments.

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77
Q

On dit que la théorie de l’esprit est une capacité métacognitive. Qu’est-ce que cela signifie?

A

ce qui signifie que le sujet se construit une métareprésentation, c’est-à-dire une représentation de l’état mental d’une tierce personne.

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78
Q

V/F: La théorie de l’esprit nécessite de faire la distinction entre soi et autrui, ainsi
qu’entre ce que nous supposons de l’autre et de sa réalité intérieure.

A

V

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79
Q

V/F: afin de pouvoir avoir recours à la théorie de l’esprit, l’individu doit être en mesure de percevoir et de reconnaitre les indices sociaux

A

V
Les processus d’attribution d’états mentaux impliquent de percevoir et de
reconnaître les indices sociaux environnementaux et font appel aux facultés
de raisonnement pour comprendre, expliquer et prédire les actions.

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80
Q

Quelles sont les deux composantes de la théorie de l’esprit?

A

-La composante affective se définit comme la capacité à se représenter les
états mentaux affectifs d’autrui, à comprendre et à déduire ses sentiments,
émotions et intentions dans un contexte social.
– La composante cognitive fait référence à la capacité à se représenter les
états mentaux épistémiques d’autrui et donc de comprendre, d’inférer ou
raisonner sur les pensées, croyances ou intentions, indépendamment de
toute connotation émotionnelle

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81
Q

Comment est affecté la dimension cognitive de la théorie de l’esprit chez les TSA?
Qu’en est-il des individus ayant la maladie Alzheimer?

A

Les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique ont de meilleures performances au niveau de la composante cognitive de la théorie de l’esprit alors qu’un pattern de performance inverse a été
observé chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer

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82
Q

V/F: les études montrent que la composante affective et la composante cognitive dans la théorie de l’esprit sont géré par le même substrat cérébral?

A

F. Des études lésionnelles ont montré que ces 2 composantes sont sous-tendues par des substrats cérébraux différents, une voie dorsale pour la composante cognitive et une voie ventrale pour celle affective.

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83
Q

Quels sont les deux processus qui interviennent dans la théorie de l’esprit?

(Description des 2 processus ++)

A

Le processus de décodage est la capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments disponibles dans l’environnement perceptif (observation des actions, reconnaissance des émotions à partir des expressions faciales, contagion émotionnelle).
->Il implique des processus pré-conceptuels, automatiques et inconscients et
est indépendant de la nature des représentations.

Le processus de raisonnement, plus coûteux sur le plan cognitif, permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.
-> Il implique des processus contrôlés, conscient et est dépendant de la nature
des représentations

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84
Q

Que représente le principe de récursivité dans la théorie de l’esprit?

A

La récursivité est la propriété de pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois
en elle-même
La théorie de l’esprit implique que les représentations des états mentaux
des autres s’emboîtent les unes dans les autres, selon un principe de
récursivité.
*figure de Sierpiński

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85
Q

Quels sont les 2 niveaux de représentation dans la théorie de l’esprit?

A

– Les représentations de 1er ordre correspondent aux représentations
mentales qu’un individu possède de l’état mental d’une autre personne en
rapport avec la réalité et en adoptant sa perspective. Elles indiquent que
l’individu est capable de faire la distinction entre soi et autrui.
* « Pierre pense que Paul pense que… ».
– Les représentations de 2e ordre font référence aux représentations
mentales qu’une personne possède sur les représentations mentales d’une
autre personne vis-à-vis des représentations d’un tiers
* « Pierre pense que Paul pense que Julie pense que… ».

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86
Q

V/F: Plus le niveau de récursivité est important et plus le coût cognitif est
conséquent car cela requiert de prendre en compte plusieurs perspectives
simultanément.

A

V

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87
Q

Qu’est-ce que l’empathie?

A

une compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux.

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88
Q

Pour Decety et al. (2011), l’empathie se caractérise par l’intervention de 3
composantes neurocognitives dissociables mais interdépendantes:

A

-La composante affective correspond à une résonnance émotionnelle face à
l’émotion ressentie par autrui conduisant à partager un affect avec lui
(contagion émotionnelle, reconnaissance des émotions, partage de douleur).
– La composante motivationnelle est lié au désir de prendre soin d’autrui.
– La composante cognitive est la capacité à reconnaître, comprendre et
prendre en compte la perspective émotionnelle d’autrui.

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89
Q

V/F; C’est en raison de la composante cognitive de l’empathie qu’un chevauchement
conceptuel avec la théorie de l’esprit affective a été envisagé

A

V

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90
Q

V/F: La connaissance des règles sociales est nécessaire pour une conduite
adaptée dans le monde social.

A

V

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91
Q

V/F Dana Samson a proposé que les processus inférentiels soient guidés par
des représentations stockées en mémoire à long terme sur la théorie de
l’esprit et les connaissances sociales

A

V

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92
Q

Que permettent les expériences passées dans le contexte des connaissances sociales?

A

Les expériences passées pourraient permettre de mémoriser de nombreuses
représentations sur les événements sociaux, soit des savoirs sociaux, mais
également de générer des séquences d’activités nommées « scripts » ou
« schémas » permettant la mise en œuvre de comportements adaptés en
fonction des différentes situations.

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93
Q

À quoi fait référence le terme connaissances sociales?

A

Le terme de connaissances sociales fait à la fois référence à des connaissances déclaratives et à des connaissances procédurales, pouvant s’exprimer et être utilisées de manière explicite ou implicite

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94
Q

Qu’est-ce qu’une connaissance sociale procédurale?

A

Les connaissances procédurales incluent les règles, habiletés et stratégies,
acquises grâce à nos expériences passées et stockées en mémoire.

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95
Q

Qu’est-ce qu’une connaissance sociale déclarative?

A

Les connaissances déclaratives comprennent un vaste stock de
connaissances et de faits sur des schémas sociaux acquis, les relations
interpersonnelles et les situations sociales.

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96
Q

Est-ce que les connaissances sociales procédurales doivent être verbalisées pour être utilisées? À quelle fréquence on les utilise?

A

Les connaissances sociales procédurales sont utilisées quotidiennement
dans les relations sociales, sans pour autant être verbalisées.

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97
Q

Afin d’évaluer la cognition sociale, il est pertinent d’évaluer la dimension cognitive de la théorie de l’esprit. Pour ce faire, on peut avoir recours à plusieurs tâches telles que (2):

A
  1. Le paradigme d’attribution d’intentions
  2. Les paradigmes de fausses croyances
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98
Q

Quelle est la tâche assignée au paradigme d’attribution d’intentions dans l’évaluation cognitive?
(description de la tâche)

A

La tâche consiste à compléter une séquence d’actions en utilisant l’intention
attribuée au personnage sur la base de son comportement lors de la
séquence, le plus souvent présentée sous la forme de bandes dessinées.

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99
Q

Afin d’évaluer la cognition sociale, il est pertinent d’évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit. Pour ce faire, on peut avoir recours à quelle tâche?

A

Les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales

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100
Q

Qu’imposent les paradigmes de fausses croyances à l’individu évalué? En d’autres mots, que doit-il être capable de faire avec ce type de tâche?

A

– Ce type de paradigmes impose d’adopter la perspective d’autrui pour
résoudre la tâche.

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101
Q

Qu’est ce que les paradigmes des fausses croyances permettent d’évaluer?

A

– Ce paradigme permet d’évaluer l’habileté d’une personne à comprendre
qu’une autre personne possède une croyance différente de la sienne et qui
est contraire à la réalité.

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102
Q

Sous quelle forme est présenter l’évaluation du paradigme des fausses croyances?

A

Il s’agit d’une histoire présentant une situation du quotidien mettant en scène plusieurs personnages, parmi lesquels le personnage principal prend connaissance de la situation, puis en son absence la situation est modifiée, l’amenant à se construire une représentation erronée de la réalité, une fausse-croyance

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103
Q

Quelle est la tâche du participant dans l’évaluation par le paradigme des fausses croyances?

A

La tâche du participant consiste à attribuer la représentation en accord avec
la situation perçue par le personnage, sachant que celle-ci est différente de la
réalité et de sa propre connaissance.

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104
Q

V/F: Le participant doit être en mesure de différencier sa propre connaissance de
l’histoire et donc sa croyance dite vraie croyance, de celle fausse du
personnage

A

V

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105
Q

V/F: Est-ce que le TOM-15 permet d’évaluer les paradigmes de fausses croyances?

A

V

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106
Q

Pour l’évaluation de la dimension affective de la théorie de l’esprit par les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales, quels tests (2) sont utilisés? Chacun de ces tests est utilisés pour évaluer quoi?

A
  1. Test d’Ekman-Friesen pour la reconnaissance des émotions de base que
    sont la joie, la surprise, la colère, la tristesse, la peur et le dégoût.
  2. Le test de Reading the Mind in the Eyes; détermination de l’humeur de la personne à l’aide d’image de yeux.
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107
Q

Afin d’évaluer la cognition sociale, il est pertinent d’évaluer la théorie de l’esprit par des épreuves mixtes. Pour ce faire, on peut avoir recours à quelle tâche?

A

Les faux pas sociaux (Baron-Cohen et al., 1999)

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108
Q

Qu’est-ce qu’un faux pas social?

A

Un faux pas peut se définir comme une maladresse embarrassante dans un contexte social.

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109
Q

Quelle était la tâche demandé dans l’évaluation des faux pas sociaux dans le cadre de la théorie de l’esprit?

A

Pour cette épreuve, il s’agit de paroles prononcées par un protagoniste
qui n’auraient pas dû être dites dans ce contexte, car elles vont blesser
son interlocuteur, sans que le protagoniste se rende compte de sa
maladresse.

La tâche du participant consiste à détecter les maladresses sociales non intentionnelles et à déterminer la réaction émotionnelle de la personne victime de ces maladresses
* Par exemple confondre ouvertement une petite fille avec un petit garçon, parce que celle-ci a les cheveux courts

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110
Q

En quoi consiste les épreuves de faux pas sociaux;
(constitution épreuve)

A

Cette épreuve est constituée de vingt histoires que le participant doit lire,
dans la moitié desquelles un des protagonistes commet une maladresse
sociale non intentionnelle. Les autres histoires ne présentent pas de faux
pas social.

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111
Q

L’épreuve des faux pas sociaux requiert la capacité à distinguer 2 états mentaux distincts:

A

– La théorie de l’esprit cognitive intervient lorsque le participant doit
comprendre que le discours d’un protagoniste est déplacé par
rapport à la situation.
– La théorie de l’esprit affective intervient lorsqu’il s’agit de saisir que
le discours du protagoniste est blessant pour son interlocuteur.

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112
Q

Voici un exemple de tâche pouvant être passée afin d’évaluer la théorie de l’esprit:

“Maxime acheta à Richard un avion miniature pour son anniversaire.
Quelques mois plus tard, ils étaient en train de jouer avec et Maxime le fit
tomber accidentellement. « Ne t’inquiète pas » dit Richard. « Je ne l’ai
jamais aimé de toute façon. Quelqu’un me l’avait offert pour mon
anniversaire. »”
– “Qu’avait offert Maxime à Richard pour son anniversaire ?”
– “Richard se souvient-il que c’est Maxime qui lui avait offert l’avion
pour son anniversaire ?”

À quelle épreuve cette tâche se rattache-t-elle?

A

Les épreuves mixtes; faux pas sociaux

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113
Q

V/F; La neuropsychologie pour enfant en français ne débute qu’en 2000

A

V

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114
Q

Dans le cadre de la neuropsychologie de l’enfant, il y a deux grandes distinctions faire au niveau des troubles. Quelles sont ces 2 distinctions?

A

Il est important quand on parle de neuropsychologie de l’enfant de faire la différence entre les troubles acquis des grandes fonctions cognitives et ceux qui
sont neurodéveloppementaux.

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114
Q

Quels sont les principaux troubles neurodéveloppementaux qui occasionnent des atteintes
cognitives?

A

l’autisme et le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

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114
Q
A
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115
Q

Dans la 3e édition de l’ouvrage intitulé Neuropsychologie de l’enfant et de l’adolescent propose de distinguer ces (3) catégories de troubles:

A
  1. Les troubles neurodéveloppementaux
  2. Les troubles spécifiques des apprentissages
  3. Les troubles neuropsychiatriques
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116
Q

Lorsqu’on parle de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, de quels (7) troubles parle-t-on?

A
  1. les troubles du langage oral et dysphasies
  2. les troubles praxiques et visuospatiaux
  3. le syndrome des fonctions non verbales
  4. les troubles du spectre de l’autisme
  5. le syndrome dysexécutif
  6. le syndrome Gilles de la Tourette
  7. le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité
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117
Q

Lorsqu’on parle de troubles spécifiques des apprentissages chez l’enfant, de quels (2) troubles parle-t-on?

A
  1. Les troubles spécifiques du langage écrit (dyslexie et dysorthographie)
  2. Les troubles spécifiques du calcul et la dyscalculie
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118
Q

Lorsqu’on parle de troubles neuropsychiatriques chez l’enfant, de quels (9) troubles parle-t-on?

A
  1. Les troubles déficitaires de l’attention complexes avec ou sans hyperactivité
  2. Les problèmes de comportement
  3. Les troubles disruptifs du contrôle des impulsions et des conduites (DSM-5)
  4. Les troubles dépressifs
  5. Les troubles anxieux
  6. Les troubles obsessionnels compulsifs
  7. Les troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
  8. Les troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
  9. Les autres troubles du développement (syndrome d’alcoolisation fœtale, neurofibromatose ou syndrome de Turner)
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119
Q

Quels sont les objectifs particuliers de la neuropsychologie de l’enfant?

A

élaborer des modèles spécifiques et de mettre au point des évaluations et des prises en charge adaptées à l’enfant lors de difficultés diverses.

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120
Q

La démarche en neuropsychologie de l’enfant implique de décrire les aspects développementaux des relations cerveau-cognition. Que veut on dire par là?

A

c’est-à-dire comment s’édifient l’appareil cognitif et les structures
cérébrales ainsi que leurs relations complexes.

Plus précisément, pour comprendre comment l’enfant acquiert une fonction
particulière, il faut en identifier les différentes étapes, déterminer leur chronologie
d’apparition ainsi que les contraintes cérébrales dans lesquelles elles se
construisent.

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121
Q

V/F; Il y a des risques inhérents à la transposition des données de la neuropsychologie adulte à celle de l’enfant. Pourquoi?

A

V
Le cerveau est chez l’enfant hautement interconnecté et c’est seulement dans le
cours du développement que les réseaux neuronaux se spécialisent de façon
croissante et deviennent ainsi relativement modulaires.

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122
Q

est-ce vrai que les enfants qui se développent de manière atypique leurs processus cognitifs se développent différemment aussi?

A

Les modèles de la neuropsychologie de l’enfant postulent qu’en cas de développement atypique, même lorsque les performances sont dans la normale, elles sont souvent sous-tendues par des processus cognitifs et neuronaux différents.

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123
Q

Il faut voir les troubles neurodéveloppementaux comme une composantes brisées ou un processus dynamique?

A

Les troubles neurodéveloppementaux doivent être compris dans le contexte
dynamique du développement plutôt qu’appréhendés comme renvoyant aux
composantes endommagées d’un système modulaire inné.

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124
Q

Dans l’étude des lésions acquises chez l’enfant de leurs conséquences sur la cognition , il y a une certaine difficulté au niveau de quels types de lésions?

A

Notamment, les lésions pré- et périnatales (liées par exemple aux anoxies de la naissance et à la prématurité) et celles dues aux encéphalites bactériennes sont les plus fréquentes et occasionnent des dommages diffus et/ou étendus

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125
Q

V/F: L’interprétation des données sur les troubles des fonctions cognitives chez l’enfant est plus complexe chez l’enfant? Pourquoi?

A

V
car la lésion survient dans un contexte de grandes capacités de plasticité cérébrale et de récupération fonctionnelle.
* D’une part, la formulation d’hypothèses sur le niveau d’acquisition fonctionnelle
antérieure de l’enfant est confrontée au problème de la variabilité interindividuelle « des
rythmes et des niveaux de développement atteints ».
* D’autre part, les lésions cérébrales précoces ont des conséquences comportementales
qui peuvent n’apparaître que longtemps après leur survenue.

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126
Q

Les troubles des fonctions cognitives chez l’enfant atteignent (5):

A
  1. Le langage
  2. La mémoire
  3. L’attention et les fonctions exécutives
  4. Le calcul
  5. Les praxies
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127
Q

Les troubles des fonctions cognitives peuvent atteindre le langage de l’enfant. Quels sont les atteintes possibles (2)?

A
  1. L’aphasie acquise chez l’enfant
  2. Les troubles développementaux du langage
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128
Q

Qu’est-ce que l’aphasie acquise chez l’enfant?

A

Il s’agit d’« un trouble du langage consécutif à une atteinte du système nerveux
central et survenant chez un sujet ayant déjà acquis un certain niveau de
connaissance verbale »

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129
Q

Quel est le tableau clinique de l’aphasie acquise de l’enfant?

A

Le tableau clinique est caractérisée par:
* Une compréhension du langage relativement préservée
* Des troubles prédominent sur le versant de l’expression : la fluence est réduite, la perturbation pouvant aller de troubles articulatoires jusqu’au mutisme
* Un discours agrammatique (les troubles syntaxiques sont les plus persistants)
* Les jargons ou les loghorrées sont rares

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130
Q

À quel trouble appartient cette étude de cas:
Étude de cas de Patterson et al. (1989):
* N.I. est une jeune patiente chez qui une hémisphérectomie gauche avait été pratiquée à l’âge de 15 ans, deux années après l’installation des crises d’épilepsie.
* Après l’opération, N.I. est décrite comme aphasique, ses performances en lecture sont très faibles et ressemblent à celles de patients adultes qui présentent une dyslexie profonde (acquise).
* Elle reconnaît parfaitement les lettres, mais les dénomme avec difficulté et ne peut réaliser des tâches phonologiques.
* Elle discrimine bien les mots fréquents et les non-mots mais ses performances de décision lexicale chutent pour des mots moins fréquents.
* Dans des épreuves d’appariement mot-image, compréhension des mots préservée seulement pour les plus familiers et concrets.

A

Aphasie acquise chez l’enfant

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131
Q

À quel trouble appartient cette étude de cas:
Étude de cas de Vargha-Khadem et al. (1985):
* Anna est une patiente qui a subi une hémisphérectomie gauche à l’âge de 10
ans et montre des capacités langagières remarquablement préservées.
* L’atteinte neurologique (AVC gauche) est prénatale et s’est manifestée à l’âge
de six mois

A

Aphasie acquise de l’enfant

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132
Q

Qu’est-ce que l’hémisphérectomie?

A

L’hémisphérectomie est une opération chirurgicale où un hémisphère cérébral (une
moitié du cerveau) est enlevé ou désactivé.

133
Q

Qu’est-ce qui impacte plus le résultat d’une hémisphérectomie? L’âge au moment de la procédure ou l’âge au moment des lésions?

A

Ce n’est pas tant l’âge auquel intervient l’hémisphérectomie qui compte, que
l’âge de début des lésions cérébrales (dans l’épilepsie, l’âge de début des
crises) et « le temps laissé à la réorganisation du langage dans l’hémisphère
droit ». Plus ce temps est long, meilleures seraient la réorganisation
anatomo-fonctionnelle et les performances.

134
Q

Qu’est-ce qu’un trouble développemental du langage chez l’enfant?
+ exemple de tr

A

La plupart se définissent par un écart aux normes de développement cognitif, qu’il
concerne le langage (dysphasie, dyslexie, dysorthographie…) ou d’autres domaines
cognitifs (dyscalculie, trouble attentionnel…).

135
Q

V/F: Dans le cadre des troubles développementaux du langage; De nombreux troubles neuropsychologiques surviennent dans le cours du développement « sans cause apparente » et peuvent perturber les acquisitions scolaires et les apprentissages fondamentaux.

A

V

136
Q

Sur quoi se base le diagnostic d’un trouble développemental du langage chez l’enfant?

A

Le diagnostic est basé sur la mise en évidence d’un déficit durable des
performances dans un domaine particulier.

137
Q

Il est crucial d’éliminer les autres diagnostiques différentiels pouvant influencer les capacités de l’enfant à parler. Il faut donc s’assurer que la perturbation n’est pas liés à (5)…

A

un déficit sensoriel primaire (par exemple de l’acuité visuelle), à une insuffisance intellectuelle, à une lésion cérébrale acquise au cours de l’enfance, ni à des carences affectives ou éducatives graves.

138
Q

V/F: les enfants qui sont identifiés comme “dys” le sont parce que leur profil développemental apparait comme anormal dans plusieurs domaines.

A

F. Les enfants qui sont identifiés comme « dys » le sont parce que leur profil
développemental apparaît normal, ou presque, dans tous les domaines sauf dans le
domaine de dysfonctionnement considéré.

139
Q

Par quoi se définit la dyslexie développementale dans le cadre des troubles développementaux chez l’enfant? Quels sont les diagnostics différentiels qui ont étés mis de côté pour arriver à la conclusion que c’était de la dyslexie développementale?

A

La dyslexie développementale se définit comme un trouble sévère et durable de l’apprentissage de la lecture, pour lequel aucune cause particulière ne peut être mise en évidence.
* L’enfant a été normalement scolarisé, dans un milieu socioculturel propice à
ces apprentissages, ne présente ni retard mental, ni déficit sensoriel, et a un
trouble durable du langage écrit, avec un retard de lecture d’au moins 18 mois
par rapport à l’âge scolaire.

140
Q

Dans le DSM-5, les troubles développementaux du langage sont classée dans la catégorie des « troubles spécifiques des apprentissages ». Quels troubles cette catégorie regroupe-t-elle (5)?

A

Cette catégorie regroupe les troubles spécifiques et durables de développement:
1. du langage oral ou « dysphasies »
2. du geste et/ou des fonctions visuospatiales ou « dyspraxies ou troubles de
l’acquisition de la coordination »
3. du langage écrit ou « dyslexies et dysorthographies »
4. des activités numériques ou « dyscalculies »
5. des processus attentionnels et des fonctions exécutives ou « TDAH »

141
Q

Dans le cadre des troubles des fonctions cognitives chez l’enfant, la mémoire peut aussi être affectée. Quel est le syndrome?

A

Le syndrome amnésique de l’enfant

142
Q

Pourquoi on dit plus syndrome amnésique de l’enfant qu’amnésie développementale?

A

L’appellation de syndrome amnésique de l’enfant est préférable à celle d’amnésie
développementale car la présence de lésions cérébrales est clairement
documentée dans la plupart des observations publiées

143
Q

Quelles sont les études de cas de Vargha-Khadem et al. (1997) en lien avec le syndrome amnésique de l’enfant?

A
  • 3 enfants dont les lésions étaient survenues à la naissance chez deux d’entre eux ont en commun d’avoir développé un syndrome amnésique en relation avec des lésions précoces de la formation hippocampique.
  • Découverte vers l’âge de 5 ans par les parents et les enseignants, du
    syndrome amnésique alors que les lésions étaient néonatales dans 2 des cas.
  • Les parents se sont alors étonnés de l’incapacité de leur enfant à retrouver son
    chemin dans un environnement familier ainsi que d’une désorientation
    temporelle et de la nécessité d’un rappel fréquent des rendez-vous.
  • De plus, ces enfants étaient incapables de faire des récits détaillés des activités
    de la journée et des vacances.
144
Q

Quel type de mémoire est affecté principalement dans le syndrome amnésique de l’enfant?

A

Les déficits de la mémoire épisodique constatés dans la vie courante, comme dans les examens neuropsychologiques, constituent le cœur du syndrome amnésique de l’enfant.

145
Q

V/F: Dans le syndrome amnésique de l’enfant, ils ne conservent pas toutes leurs capacités cognitives?

A

F
Les autres éléments notables du syndrome amnésique sont les capacités
préservées chez ces enfants qui concernent l’efficience intellectuelle, les
compétences langagières (langage oral et écrit) et les connaissances
générales sur le monde.

146
Q

Est-il possible pour les enfants ayant un syndrome amnésique d’acquérir de nouvelles connaissances sémantiques?

A

Oui.
Le point le plus remarquable dans ces descriptions est la possibilité, pour ces
enfants, d’acquérir de nouvelles connaissances sémantiques alors que leur
mémoire épisodique était très déficitaire.

147
Q

Les fonctions exécutives et l’attention peuvent aussi être affectées dans les troubles des fonctions cognitives chez l’enfant. Quels sont les troubles de l’attention et des fonctions exécutives (2)?

A
  1. Les troubles visuo-attentionnels
  2. Les troubles des fonctions exécutives
148
Q

Qu’est-ce que les troubles visuo-attentionnels?

A

difficultés de perception visuelle ou les troubles de l’attention visuospatiale entrainant de potentiel retard scolaire ou des difficultés d’apprentissage

149
Q

V/F: La perception visuelle et l’orientation de l’attention dans l’espace visuel jouent un
rôle fondamental dans le développement cognitif.

A

V

150
Q

Y-a-t-il un lien entre les difficultés de perception visuelle et le retard scolaire?

A

Oui, il existe des liens entre les difficultés de perception visuelle/les troubles de l’attention
visuospatiale et le risque de retard scolaire/la survenue de véritables difficultés d’apprentissage de la lecture

151
Q

À quoi sert la batterie de test “test of everyday attention children”? Pour quel trouble des fonctions cognitives de l’enfant?

A

Pour les troubles visuo-attentionnels
La batterie du TEA-Ch (pour Test of Everyday Attention Children) procure une évaluation standardisée de l’attention (sélective focalisée, soutenue et divisée) et des fonctions exécutives (mémoire de travail, inhibition, flexibilité).
Comporte une version parallèle pour le re-test.

152
Q

À quoi sert le test de barrage des nounours? Pour quel trouble des fonctions cognitives de l’enfant?

A

Pour les troubles visuo-attentionnels
Le Test de barrage des nounours (analogue au Test de barrage des cloches) présent dans toute évaluation de l’attention visuospatiale chez l’adulte, il permet la mise en évidence et la mesure de troubles d’héminégligence chez l’enfant dès 2 ans.

153
Q

Les troubles des fonctions exécutives sont étudiés dans quels contextes (2 situations)?

A

dans le contexte de lésions consécutives à un traumatisme crânien;
en lien avec l’épilepsie ou
dans le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

154
Q

V/F: une atteinte précoce du cortex préfrontal ne peut pas occasionner un dysfonctionnement exécutif parce que le cortex frontal mature tardivement.

A

F. Même si la maturation du cortex frontal est particulièrement tardive, une atteinte
précoce peut occasionner un dysfonctionnement exécutif.

155
Q

Il y a 3 catégories de difficultés cognitives distinguées. Il y a les difficultés :

A
  1. de planification
  2. de flexibilité mentale
  3. d’inhibition
156
Q

Comment fonctionne le test écologique BADS dans le cadre des troubles des fonctions exécutives?

A

La BADS-children élaborée pour solliciter différentes composantes des fonctions exécutives dans des situations qui miment celles de la vie quotidienne de l’enfant et en privilégiant l’aspect ludique

157
Q

Comment fonctionne le test du ZOO du BADS-Children dans le cadre des troubles des fonctions exécutives?

A

Dans le test du ZOO issu de la BADS-C, l’enfant doit tracer un trajet sur un plan de zoo dans le but de visiter six lieux sur les douze possibles en respectant des règles (restrictions sur le nombre de fois que certains chemins peuvent être empruntés et points de départ et d’arrivée
déterminés). L’enfant doit prévoir l’ordre dans lequel il va se rendre dans les différents lieux pour limiter les erreurs.

158
Q

Il existe un trouble du calcul dans le cadre des troubles des fonctions cognitives de l’enfant. Quel est-il?

A

La dyscalculie développementale

159
Q

Qu’est-ce que la dyscalculie développementale?

A

La dyscalculie développementale (ou « trouble spécifique des apprentissages avec
déficit de calcul », selon le DSM-5) se définit comme un trouble de l’apprentissage
de l’arithmétique (calcul et traitement des nombres) qui apparaît chez un enfant
ayant une intelligence normale et qui a bénéficié d’une scolarité appropriée ainsi
que d’un contexte social équilibré, sans trouble sensoriel pouvant expliquer le
trouble d’acquisition.

160
Q

Dans quelles pathologies voit-on la dyscalculie développementale (3)? La dyscalculie développementale peut être aussi associée à quel troubles cognitifs (3)?

A

On rencontre une dyscalculie développementale, associée ou non à d’autres
troubles cognitifs (du langage, du traitement de l’espace, de l’attention…), dans
différentes pathologies d’origine génétique comme le syndrome de Williams, le
syndrome de l’X fragile ou le syndrome de Turner

161
Q

Quel est l’outil de dépistage utilisé pour la dyscalculie développementale?

A

La Batterie pour l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant de
von Aster est un outil de dépistage conçu à partir de la batterie adulte EC301.

162
Q

Quel est l’objectif de la batterie de test dérivée du EC301 adulte dans le cadre du dépistage de la dyscalculie développementale?

A

L’objectif est d’établir un « profil mathématique » chez l’enfant de 6 à 11 ans et
demi

163
Q

Comment fonctionne la batterie de test de Von Aster pour le dépistage de la dyscalculie développementale?

A

Un ensemble d’épreuves permet de couvrir tout le champ de la capacité à
utiliser les nombres et à effectuer des calculs élémentaires : dénombrement,
comptage oral, dictée et lecture de nombres, calcul mental, positionnement de
nombres sur une échelle, mémorisation et répétition orale de chiffres,
comparaison de deux nombres à l’oral et à l’écrit, estimation de quantités,
problèmes arithmétiques présentés oralement.

164
Q

Quel est le trouble des fonctions cognitives de l’enfant dans le cadre des praxies?

A

La dyspraxie développementale

165
Q

Qu’est-ce que La dyspraxie développementale?

A

La dyspraxie est un trouble de la conceptualisation, de la planification et de la
coordination volontaire des séquences de gestes orientées vers un but.

166
Q

Que doit exclure le diagnostic de la dyspraxie développementale (dx différentiel)(6)?

A

Comme pour les autres troubles neurodéveloppementaux, le diagnostic doit exclure
l’existence de troubles moteurs ou sensoriels élémentaires, de déficience intellectuelle, de troubles de la relation ou communication, d’une lésion cérébrale, ou de carence éducative.

167
Q

Sur quoi repose les tests utilisés pour diagnostiquer la dyspraxie développementale?

A

L’évaluation repose sur des tests des praxies gestuelles motrices (imitation de
séquences de mouvements), idéomotrices (imitation de postures digitales ou
manuelles), idéatoires (manipulation d’objets) et constructives (reproduction de
modèles avec cubes, reproduction graphique de figures).

168
Q

Quels sont les syndromes neurodéveloppementaux?

A
  1. L’épilepsie
  2. Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité
  3. L’autisme et les troubles du spectre autistique
  4. Les pathologies génétiques
169
Q

Qu’est-ce que l’épilepsie?

A

L’épilepsie recouvre plusieurs formes mais qui ont toutes un même mécanisme
sous-jacent, qu’elles soient associées ou non à des lésions structurales : une
anomalie du fonctionnement d’une population de neurones (décharge épileptique)
provoque une crise épileptique

170
Q

Quelles sont les 3 principales formes d’épilepsie chez l’enfant :

A
  1. L’épilepsie symptomatique
  2. La forme cryptogénique, où une lésion peut être suspectée sur la base de la
    présence de troubles cognitifs et autres manifestations cliniques mais n’est pas
    objectivée
  3. L’épilepsie idiopathique, qui concerne plus d’un tiers des épilepsies de
    l’enfant puis disparaît à l’adolescence, serait d’origine génétique
171
Q

Qu’est-ce que l’épilepsie symptomatique?

A

L’épilepsie symptomatique, qui se définit par la présence de lésions mises en
évidence par la neuro-imagerie (accident vasculaire cérébral, tumeur, dysplasie
corticale…)

172
Q

Qu’est-ce que l’épilepsie cryptogénique?

A

La forme cryptogénique, où une lésion peut être suspectée sur la base de la
présence de troubles cognitifs et autres manifestations cliniques mais n’est pas
objectivée

173
Q

Qu’est-ce que l’épilepsie idiopathique?

A

L’épilepsie idiopathique, qui concerne plus d’un tiers des épilepsies de
l’enfant puis disparaît à l’adolescence, serait d’origine génétique

174
Q

V/F: Les troubles cognitifs les plus fréquents intéressent la mémoire

A

V

175
Q

Vers quelle année du primaire apparaissent les premiers signes cliniques d’un trouble déficitaire de l’attention? Quand apparaissent les comportements perturbateurs?

A

Les premiers signes cliniques apparaissent aux environs de la 4e année, mais c’est
au début de la scolarité que les comportements « perturbateurs » deviennent
patents

176
Q

Quels sont les 3 principaux sous-types de TDA/H étaient distingués dans le DSM-IV:

A
  1. Un tableau clinique où prédominent l’impulsivité et l’hyperactivité
  2. Un tableau où le trouble de l’attention est prédominant
  3. Un tableau mixte avec hyperactivité et inattention
    *auxquels le DSM-5 ajoute une « présentation inattentive
    restrictive ».
177
Q

Pour quelles raisons (2) l’approche neuropsychologique est indispensable pour l’évaluation du TDA/H?

A

L’approche neuropsychologique se révèle indispensable pour rechercher d’une part,
un déficit de l’attention et son éventuel retentissement sur d’autres fonctions
cognitives, en particulier sur la mémoire et, d’autre part, l’association à des troubles
des apprentissages, en particulier du langage écrit.

178
Q

Y-a-t-il des comorbidités aux troubles de l’attention? Si oui, quelles?

A

En effet, 30 % des enfants chez qui le diagnostic de TDA/H est établi ont des
troubles spécifiques de l’apprentissage associés, parmi lesquels près d’un sur
quatre souffre d’une dyslexie-dysorthographie.

179
Q

D’un point de vue clinique, l’autisme se définit par la présence chez l’enfant de
signes, plus ou moins nombreux, se rattachant selon le DSM-5 à (3):

A
  1. « restriction des comportements sociaux »
  2. « restriction de la communication »
  3. « comportements répétitifs et intérêts restreints ».
180
Q

Y a-t-il une grande hétérogénéité dans les individus ayant un TSA? Si oui, sur quoi ce manifeste ces différences?

A

Laurent Mottron souligne la grande hétérogénéité des profils cliniques que
recouvre ce diagnostic, et qui se manifeste sur plusieurs dimensions, en particulier
le niveau intellectuel et le degré d’autonomie atteints par ces personnes.

181
Q

Pourquoi faut-il parler de ‘spectre de l’autisme’?

A

En raison de l’hétérogénéité des individus TSA

182
Q

Quels sont les 5 sous-types de TSA à distinguer?

A

Ces 5 sous-types relèveraient d’une continuité :
1. autisme de bas niveau,
2. autisme de haut niveau,
3. syndrome d’Asperger,
4. autisme savant
5. « trouble envahissant du développement non spécifié ».

183
Q

Existe-t-il une classification finale des TSA?
Est-ce que le DSM-5 distingue l’autisme de haut niveau du syndrome d’Asperger?

A

Aucune classification n’est consensuelle
DSM-5 ne distingue plus l’autisme de haut niveau du syndrome d’Asperger.

184
Q

Quelle est la précision apporter par la littérature concernant les profils de perturbation cognitive dans l’autisme (2)?

A
  • Les fonctions exécutives
  • La mémoire de travail
185
Q

V/F: Les particularités des traitements perceptifs, notamment dans la modalité visuelle,
sont maintenant au centre de la neuropsychologie des TSA

A

V

186
Q

Plusieurs syndromes génétiques entraînent des troubles cognitifs. Quels sont-ils (3)?

A
  1. Le syndrome de Turner
  2. Le syndrome de l’X fragile
  3. Le syndrome de Williams
187
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Turner? Qui concerne-t-il?

A

Le syndrome de Turner concerne les filles uniquement et s’accompagne de
troubles cognitifs modérés.
Une maladie endocrinienne rare de la croissance, d’origine
chromosomique, caractérisée par une monosomie partielle ou totale au
niveau de la paire de chromosomes sexuels (caryotype X).

188
Q

Qu’est-ce que le syndrome de l’X fragile? Qui concerne-t-il?

A

Le syndrome de l’X fragile, chez les garçons, est caractérisé par un retard
mental et des troubles d’hyperactivité et d’attention.
Une maladie rare, génétique et héréditaire, la première cause de retard mental héréditaire et la deuxième cause de déficience intellectuelle après la trisomie 21.

189
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Wiliams?

A

Le syndrome de Williams est une maladie génétique rare. Le retard
mental est associé généralement à des troubles langagiers importants.
Les enfants atteints du syndrome de Williams présentent une
dissociation marquée entre langage et niveau cognitif : ils atteignent
généralement une maîtrise du langage bien meilleure que celle
attendue compte tenu de leur niveau de développement cognitif (la
plupart présentent un net retard mental, avec des QI entre 40 et 50).

190
Q

Pour quelle raison la connaissance du développement normal et pathologique est indispensable au neuropsychologue pédiatrique ?

A

pour établir la distinction entre “retard” (délai d’apparition de l’acquisition d’une habileté
cognitive) et “trouble neurodéveloppemental” (où l’organisation des étapes d’acquisition est perturbée). »

191
Q

Quel est l’outil qui a une place particulière parmi les outils pour l’évaluation permettant un bilan complet du développement neuropsychologique de l’enfant de 3 à 12 ans?

A

NEPSY

192
Q

Que couvre le NEPSY dans l’évaluation chez les enfants (4)?

A

Cet outil couvre l’ensemble de la sphère cognitive et permet d’aborder un large spectre de perturbations :
1. les difficultés d’apprentissage,
2. les déficits attentionnels,
3. le retard mental
4. les conséquences neuropsychologiques acquises après un traumatisme crânien, une lésion ou une maladie du cerveau, ou présentes dans les syndromes génétiques

193
Q

Que vise la prise en charge des troubles neuropsychologiques de l’enfant? Qu’est-ce qui n’est malheureusement pas pris en compte dans la plupart des modèles?

A

Une prise en charge vise un changement, et lorsqu’elle s’adresse à un enfant, c’est
dans un contexte où l’architecture fonctionnelle et les réseaux neuronaux qui la
sous-tendent sont en cours d’édification et où ces composantes « bougent »,
probablement en interaction.
Malheureusement, la plupart des modèles de cette architecture ne prennent pas en
compte la dynamique développementale des fonctions cognitives.

194
Q

Par quoi est caractérisé le vieillissement cognitif?

A

Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les capacités
cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec
l’avancée en âge

195
Q

Sur quoi ont insisté les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés pendant des décennies?

A

Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté
sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les
plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation
de la maladie d’Alzheimer.

196
Q

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double
variabilité :

A
  1. Une variabilité entre les individus
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiée
197
Q

Tableau, diapo 3, cours 11

A
198
Q

Il y a une variabilité dans le vieillissement cognitifs des individus. Cette variabilité se manifeste dans le domaine de la mémoire. Quelles est la mémoire la plus sensible au vieillissement? Quelle est la seconde mémoire affectée par le vieillissement? Quelles sont les mémoires (3) relativement préservées durant le processus de vieillissement?

A

– La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du
vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre
– La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive
sont relativement préservées

199
Q

Quel est l’ordre d’atteinte des différentes mémoires dans le vieillissement cognitif?

A

Épisodique, de travail, sémantique, système de représentation perceptive, procédurale

200
Q

Dans le cadre de la mémoire épisodique, que propose la conception des niveaux de traitement?

A

La conception des niveaux de traitement propose que la persistance de la trace mnésique est en fonction de la profondeur de traitement

201
Q

est-ce que le niveau de traitement est associés à la qualité de l’encodage?

A

Oui. Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus
élaborées et plus résistantes dans le temps.

202
Q

Quels sont les trois étapes du processus de la mémoire épisodique?

A

encodage
stockage
récupération

203
Q

Au niveau de quel processus mnésique les sujets âgés ont-ils plus de difficultés? Qu’est-ce qu’il fait qu’ils ont de la difficulté avec ce processus?

A

Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de
traitement sémantique au moment de l’encodage

204
Q

Quelle est la différence entre les sujets âgés et les jeunes dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre

A

les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le
premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.

205
Q

V/F: Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de
fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes. Quelle est l’hypothèse de cette difficulté?

A

V
hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif

206
Q

V/F: Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations
contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.

A

V
Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais
encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.
Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte

207
Q
A

Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces
items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le
mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront
s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items
cibles.

208
Q

Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à :

A

la consolidation de l’information encodée.

209
Q

Comment les capacités de stockage en mémoire épisodique peuvent être évaluées?

A

Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.

210
Q

Est-ce que les études sur le stockage montrent une différence de taux d’oubli en fonction de l’âge entre deux périodes de récupération d’informations?

A

Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence
de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

211
Q

A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire
sont oubliées plus rapidement par les jeunes ou les vieux?

A

A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire
sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

212
Q

De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la
consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil
lent profond. Pourquoi?

A

Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur
les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.

213
Q

Le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil,
notamment une réduction du sommeil lent profond. Est ce que cela peut contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidations chez les personnes âgées?

A

oui
Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les
performances de rappel le lendemain sont élevées

214
Q

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets
âgés par rapport aux jeunes varient selon quoi?

A

selon les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance)
-> Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération

215
Q

Quel type de rappel entraine le plus de difficultés chez les sujets âgés?

A

Rappel libre

216
Q

Est-ce que le rappel indicé entraine des difficultés chez les personnes âgées?

A

Oui, mais moins que le rappel libre

217
Q

Est-ce que les sujets âgés ont plus de difficultés que les jeunes dans les épreuves de reconnaissance?

A

Non, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.

218
Q

Dans le processus de récupération de la mémoire épisodique, La reconnaissance serait supporté par 2 types de processus de nature différentes:

A

1- Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité
2- Des processus contrôlés

219
Q

Comment fonctionne les processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité dans le processus de reconnaissance?

A

L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet
« sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas
des détails du contexte d’encodage.

220
Q

Comment fonctionne les processus contrôlés dans le processus de reconnaissance?

A

L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le
sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».

221
Q

Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du
paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving,. Que permet ce paradigme? comment fonctionne-t-il?

A

permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information
- Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique
(reconstruction consciente de l’événement)
– Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de
familiarité)

222
Q

Dans le vieillissement normal, est ce que les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge?
Dans le vieillissement normal, est ce que les réponses « je sais » diminuent avec l’âge?

A

les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge
Ceci permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

223
Q

V/F: Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée, mais
pas les processus de récupération automatiques.

A

V

224
Q

Quelle tâche est la plus utilisées pour évaluer la mémoire de travail?

A

La mesure de l’empan est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour
évaluer la mémoire de travail (par exemple, l’empan de chiffre)

225
Q

V/F: L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes

A

v
– Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec
l’âge

226
Q

V/F: L’empan envers ou l’empan alphabétique ne sont pas sensibles aux effets de l’âge. Justification

A

F. Ils sont sensibles aux effets de l’âge
Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les
difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du
stockage

227
Q

V/F: La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge

A

V

228
Q

L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes
performances aux tests de ():

A

vocabulaire,
connaissances générales
similitudes sémantiques,
définition de proverbes

229
Q

Dans le cas de test permettant d’évaluer la mémoire sémantique, lors des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, est-ce que
les sujets âgés présentent des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes?

A

les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des
sujets jeunes

230
Q

Lors des tests d’amorçage, on peut observer que les performances des sujets agés sont équivalentes aux jeunes. Cependant, un facteur du fonctionnement exécutif est moins efficace chez les sujets âgés, lequel?

A

La fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

231
Q

Est-ce qu’il y a un effet d’âge sur la mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP); effets d’amorçage perceptif?

A

Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif
– Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins
dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant

232
Q

Il n’y a pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale, mais un processus est affecté. Lequel?

A

les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

233
Q

Y a-t-il un effet d’âge sur la mémoire procédurale?

A

Non, Pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale

234
Q

Quand (étape) se manifeste les effets de l’âge sur la mémoire procédurale?

A

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des
procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus
cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut
bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de
l’âge

235
Q

Y a-t-il une altération du langage en vieillissant?

A

Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un
déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de
production alors que les capacités de compréhension restent préservées

236
Q

Quel phénomène accroit avec l’âge dans le processus de production des mots?

A

le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.

237
Q

Quel type de mot est affecté par le manque du mot?
+ exemple

A

affecte surtout les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms
propres.

238
Q

Le manque du mot serait la conséquence de quoi?

A

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la
représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

239
Q

Est-ce qu’il y a un déclin des fonctions exécutives avec l’âge?

A

Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement
normal.

240
Q

Quelles sont les (3) principales fonctions exécutives affecté par l’âge?

A

La flexibilité
la mise à jour
l’inhibition

241
Q

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, cette conception a changé comment ?

A

plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

242
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du
vieillissement normal:

A

l’ approche globale
l’ approche neuropsychologique

243
Q

Dans le cadre des théorie expliquant les modification cognitives en vieillissant, Qu’est-ce que l’approche globale?

A

Selon l’ approche globale, un petit nombre de facteurs généraux expliquent
l’ensemble des effets du vieillissement.

244
Q

Dans le cadre des théorie expliquant les modification cognitives en vieillissant, Qu’est-ce que l’approche neuropsychologique?

A

Selon l’ approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la
détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée
et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

245
Q

Existe-t-il des liens entre L’approche globale du vieillissement et l’approche neuropsychologique ?

A

Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple entre
l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la
mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».

246
Q

L’approche globale du vieillissement et l’approche neuropsychologique sont-elles complémentaires? Pourquoi?

A

les deux approches sont complémentaires, aucune des deux ne
permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes
observés au cours du vieillissement

247
Q

Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets
du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives. Quelles sont les 3 hypothèses?

A

Il existe plusieurs variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.
A. L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information
B. L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge
C. L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes

248
Q

Selon l’approche globale, il y a L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information. Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre
la vitesse et la cognition:

A

– D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
– D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.

249
Q

Selon l’approche globale, il y a l’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail. Qu’est-ce?

A
  • Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail
    sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de
    phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.
250
Q

Selon l’approche globale, il y a l’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes. Qu’est-ce?

A
  • La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de
    difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance
    à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus
    appropriées
251
Q

La spécificité de l’approche neuropsychologique du vieillissement cognitif est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de
certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes). Quelle est l’idée centrale?

A

 L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures
cérébrales est responsable du déclin de performances.

252
Q

Selon l’approche neuropsychologique du vieillissement cognitif, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal. Expliquer. Quelles sont les (5) difficultés de même nature entre les patients ayant un syndrome frontal et les sujets âgés?

A

– Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives:
* Difficultés dans l’organisation du matériel
* Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
* Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
* Problèmes de jugement temporel
* Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs

253
Q

Selon l’approche neuropsychologique du vieillissement, L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal. Donner un second argument appuyant cette hypothèse:

A

– Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les
différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de
sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de
performances aux tests de fonctions exécutives

254
Q

L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à
âge égal, a souvent été signalée dans la littérature. Est-ce que cette variabilité augmente avec l’âge? expliquer ce que les études remarquent

A

Oui
Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans
certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets
de bas niveau culturel.
 Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire
« réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif

255
Q

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces
différences interindividuelles. donner un exemple:
+expliquer

A

le niveau d’éducation;
– L’influence de cette variable sur les systèmes mnésiques n’est pas
homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire
sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire
procédurale.
– De plus, le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge
sur la mémoire.
* Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur
l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises
réponses sera important.
– Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut
niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés
socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration
intellectuelle et au déclin de la mémoire.

256
Q

La notion de « vieillissement réussi » (successful aging) est volontiers
employée pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le
fonctionnement cognitif est remarquablement préservé. À quoi ce terme s’oppose-t-il?

A

– Ce terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au
vieillissement pathologique.

257
Q

Le « vieillissement réussi ». Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance (5):

A
  • du niveau d’éducation
  • de la bonne santé
  • d’une nutrition de bonne qualité
  • de l’exercice physique et intellectuel
  • du maintien des liens sociaux
258
Q

Le vieillissement est-il un processus homogène entre les individus? Qu’explique la réserve cognitive de Stern?

A

– Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une
personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement
aux effets de l’âge.
 La réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez
certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son
expression sur le plan cognitif.

259
Q

La réserve cognitive (Stern) serait modulée par des facteurs environnementaux tels que (3):

A

le niveau d’éducation,
la pratique d’activités cognitivement stimulantes,
la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

  • Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in
    Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique
    d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à
    la constitution de la réserve cognitive (Adam et al., 2013 ; Amieva, 2018).
260
Q

Dans le domaine médical, le terme de démence, pris dans un sens descriptif, fait
référence à un syndrome comportant (4):

A

– une altération progressive de la mémoire et de l’idéation,
– suffisamment marquée pour retentir sur les activités de la vie quotidienne
– apparue depuis au moins six mois,
– et un trouble d’au moins une fonction instrumentale comme le langage.

261
Q

Dans la nosographie médicale, les démences représentent une classe d’affections de
causes diverses, par exemple:

A

les démences dégénératives, la maladie d’Alzheimer étant la plus connue d’entre elles.

262
Q

Aujourd’hui, les critères de diagnostic ont été reprécisés pour différentes affections
comme pour la maladie d’Alzheimer ou les démences fronto-temporales. Dans ces nouveaux critères, la distinction est faite entre :

A

Le processus physiopathologique sous-jacent et le diagnostic clinique, les deux pouvant être en désaccord.

263
Q

Un autre élément nouveau et important est l’intégration du fait que la maladie
d’Alzheimer est un processus très lent, qui se développe des années et même des
décennies avant l’expression clinique de la maladie. Trois grands stades sont ainsi
définis :

A
  1. le stade présymptomatique
  2. le stade symptomatique prédémentiel
  3. le stade démentiel
264
Q

V/F: La prévalence des démences varie, selon les études, de 5 % à 20%, ces chiffres concernant les pays industrialisés.

A

V

265
Q

V/F: L’incidence des démences, toutes étiologies confondues:
* 0,5 % pour la tranche d’âge 60-64 ans
* 10 % entre 80 et 84 ans
* 20 % de 85 à 89 ans
* 50 % au-delà de 90 ans

A

V

266
Q

Que veut-dire prévalence?
Que veut dire incidence?

A

1 (nombre total des cas recensés ou estimés à un
moment donné dans la population générale)
2 (nombre de nouveaux cas par an et par nombre
d’habitants)

267
Q

L’Organisation mondiale de la santé estime aujourd’hui à 47,5 millions le
nombre de personnes dans le monde, atteintes de démences:
* La maladie d’Alzheimer est impliquée dans 60 % à 70 % des cas
* Les démences fronto-temporales constituent la deuxième cause de démence
dégénérative après la maladie d’Alzheimer (environ 20 %)
Donc, quels sont les principales démences?

A

Alzheimer #1
Démence fronto temporale #2

268
Q

V/F: L’OMS estime que le nombre total de personnes atteintes de démence devrait
atteindre 75,6 millions en 2030 et 135,5 millions en 2050.
V/F: Le nombre de nouveaux cas de démences par an est d’environ 7,7 millions

A

V
V

269
Q

La maladie d’Alzheimer est notamment caractérisée par des troubles cognitifs
d’évolution _____ et _________.

A

lente
progressive

270
Q

Comme dans la plupart des maladies neurodégénératives, à l’exception des rares
formes génétiques, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de moyen d’obtenir la preuve du
diagnostic du vivant du patient. On doit donc se contenter d’un diagnostic de
présomption. Pourquoi?

A

Pcq il faut faire une autopsie du cerveau pour être sur

271
Q

L’effort est aujourd’hui porté sur le diagnostic précoce de la maladie, y compris à un
stade infra-démentiel, c’est-à-dire chez des patients avec un Trouble Cognitif Léger. Quel est le tableau clinique de ces patients ?

A

Ces patients présentent des déficits cognitifs subtils ou isolés, sans retentissement
dans la vie quotidienne, pouvant évoluer pendant plusieurs années, avant que le
diagnostic de maladie d’Alzheimer puisse être établi.

272
Q

Quelle est la démarche diagnostique de la maladie d’Alzheimer? Qu’est-ce qui caractérise la maladie (5)?

A

La démarche diagnostique:
– L’examen neuropsychologique est déterminant pour établir le diagnostic et préciser le profil des troubles observés.
– La maladie d’Alzheimer est caractérisée, dans sa forme typique, par des troubles de la mémoire et des troubles d’autres fonctions cognitives comme le langage, les praxies ou les fonctions exécutives par exemple

273
Q

Tableau diapo 9 et 10 cours 13

A
274
Q

V/F sur les troubles de la mémoire:
* Ils constituent généralement le symptôme inaugural et longtemps prédominant.
* Ils n’existent pas plusieurs années avant le début de la démence.
* Les proches du malade rapportent des oublis d’objets, de rendez-vous, d’événements
récents.

A

V.
F. * Ils existent plusieurs années avant le début de la démence.
V.

275
Q

Quel mémoire est la plus affectée par la maladie d’Alzheimer? Quel type d’amnésie massive est vécu?

A

Le trouble le plus constant affecte la mémoire épisodique:
– Présence d’une amnésie antérograde massive

276
Q

Lors de l’examen neuropsychologique, les troubles sont mis en évidence dans des
épreuves d’apprentissage de listes de ____:
Est-ce que Les patients bénéficient des différentes présentations du matériel ? Pourquoi?
L’échec est massif dans des situations de rappel _____
Les patients ont tendance à commettre des _______, c’est-à dire à rappeler des mots qui n’appartiennent pas à la liste initiale.
Leurs performances sont-elles améliorées par des indices ou dans des tests de reconnaissance?

A

mots
Les patients bénéficient peu des différentes présentations du matériel; Courbe ’apprentissage en plateau
différé (après 20 min par ex.)
intrusions
Non, elles le sont peu

277
Q

Dans la maladie d’Alzheimer, est-ce que Les patients éprouvent des difficultés à restituer des souvenirs personnels?

A

Oui

278
Q

En début de maladie, les troubles de la mémoire autobiographique sont caractérisés par quoi?

A

par un gradient de Ribot avec une meilleure préservation des souvenirs anciens que des
souvenirs récents.

279
Q

Par quoi semble du le gradient de Ribot en début de maladie d’Alzheimer (dans le cas de la mémoire autobiographique)?

A

Toutefois, le gradient temporel semble dû à la sémantisation des souvenirs anciens,
les souvenirs strictement épisodiques sont altérés quelle que soit la période de vie
explorée.

280
Q

Avec la progression de la maladie, le passé lointain est aussi altéré en lien avec
l’atteinte progressive de la mémoire sémantique personnelle. Ces troubles de la
mémoire autobiographique retentissent sur le sentiment d’identité des patients.
– Pourtant même dans les formes sévères, ce sentiment peut être en partie préservé
(situation où le patient est conscient d’une identité qui était sienne plusieurs
décennies auparavant)

A
281
Q

Les troubles de la mémoire épisodique sont associés à une désorientation
temporospatiale (dans le temps et l’espace), tableau clinique:

A

– Le patient ne sait plus la date, a des difficultés pour s’orienter spatialement, surtout
dans des lieux nouveaux, et cette perturbation peut s’étendre à son environnement
familier.

282
Q

Des troubles de la mémoire de travail sont observés mais ils sont inconstants en
début de maladie. Le paradigme de Brown-Peterson montre des performances très perturbées, y compris quand les tâches interférentes sont très simples. Quelle est l’hypothèse?

A

 Hypothèse d’un déficit de l’administrateur central

283
Q

La mémoire sémantique est perturbée très tôt dans la maladie d’Alzheimer, alors qu’elle résiste bien aux effets de l’âge, ce qui fait de son atteinte un argument précieux en faveur d’une maladie neurodégénérative (3):

A
  • Les troubles se manifestent dans le langage spontané par un discours vague et par des circonlocutions (un mot est remplacé par une expression le désignant).
    – Le manque du mot est particulièrement net dans les tâches de dénomination
  • Les patients produisent fréquemment des réponses super-ordonnées et des paraphasies sémantiques.
    – Les déficits sémantiques sont retrouvés dans les tâches de fluence verbale à critère sémantique (noms d’animaux):
  • Les patients produisent moins de mots et font des regroupements sémantiques de plus petite taille que les personnes de même âge en santé
284
Q

Quels sont les 3 systèmes de mémoires précocément perturbés dans la maladie d’Alzheimer? Sont-ils des systèmes de mémoire de haut niveau ou de bas niveau?

A

Au total, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique
sont des systèmes de mémoire de haut niveau qui sont précocement perturbés dans la
maladie d’Alzheimer.

285
Q

Quels sont les 2 systèmes restent préservé longtemps dans la maladie d’alzheimer? Sont-ils des systèmes de mémoire de haut niveau ou de bas niveau?

A

En revanche, les systèmes de plus bas niveau, comme le système de représentation
perceptif (qui sous-tend les effets d’amorçage perceptif) et la mémoire procédurale,
qui mettent en jeu des processus automatiques restent préservés jusqu’à des stades
assez avancées de la maladie.

286
Q

Quels autres troubles cognitifs peuvent apparaitre avec l’Alzheimer (4)?

A

Des troubles précoces au niveau des fonctions exécutives pouvant se manifester à un
stade pré-démentiel (TCL)
Les troubles du langage partie intégrante de la symptomatologie de la maladie
L’apraxie fait partie de la sémiologie classique de la maladie.
Les troubles gnosiques peuvent prendre des formes diverses et affecter toutes les
modalités sensorielles.

287
Q

Quelle épreuve permet de dx les troubles précocces au niveau des fonctions exécutives pouvant se manifester à un stade pré-démentiel?

A

L’épreuve de catégorisation de cartes de Wisconsin se révèle sensible, y compris
dans le TCL, mais elle présente l’inconvénient d’être « multidéterminée », ce qui
conduit parfois les neuropsychologues à lui préférer le recours à des tâches plus
simples, impliquant des fonctions exécutives « de base », comme la flexibilité
mentale ou les capacités d’inhibition.

288
Q

V/F: Des perturbations de la flexibilité mentale ont été mises en évidence chez des
patients Alzheimer et TCL à l’aide du Trail Making Test.
V/F: Des diminutions des capacités d’inhibition ont été montrées à l’aide du test de
Hayling (qui demande de compléter des phrases en évitant les automatismes) et du
test de Stroop

A

V
V

289
Q

Les troubles du langage font partie intégrante de la symptomatologie de la maladie d’Alzheimer. Les troubles lexico-sémantiques sont marqués, contrastant avec une relative intégrité de la phonologie, de la morphologie et de la syntaxe. Comment se présente ces troubles à un stade léger, modéré, sévère?

A

– À un stade de démence léger:
* Les troubles sont dominés par un manque du mot.
– Au stade de démence modérée:
* Le manque du mot est plus présent.
* Les paraphasies sémantiques et les persévérations sont plus nombreuses.
* La compréhension orale devient déficiente.
– À un stade sévère:
* Les patients peuvent être mutiques ou conserver une production restreinte à
l’écholalie (répétition des paroles d’autrui) ou aux palilalies.

290
Q

L’apraxie fait partie de la sémiologie classique de la maladie d’Alzheimer. Tableau clinique (4):

A
  • Les patients présentent des difficultés à réaliser des gestes sur ordre, tels que des
    pantomimes ou des gestes d’utilisation d’objets, avec parfois l’utilisation de parties de
    leur corps comme objet.
  • La réalisation de gestes transitifs (par exemple, le geste de planter un clou), ainsi que la
    reconnaissance de gestes corrects parmi des distracteurs peuvent être perturbées.
  • Toutes ces perturbations sont volontiers mises sur le compte d’une apraxie idéatoire et
    d’une apraxie idéomotrice
  • L’apraxie de l’habillage constitue également une perturbation fréquemment observée
    aux stades relativement avancés de l’évolution.
291
Q

Qu’est-ce que l’apraxie de construction dans la maladie d’Alzheimer?

A

L’apraxie constructive est un syndrome fréquent et souvent précoce dans la maladie
d’Alzheimer.
– Elle peut se manifester dans l’exécution du dessin sur ordre oral, ce qui reflète
souvent des troubles de conceptualisation (par exemple le dessin d’une horloge) ou
bien prédominer en copie, voire prendre la forme d’un phénomène d’accolement au
modèle (closing-in

292
Q

Les troubles gnosiques peuvent prendre des formes diverses et affecter toutes les
modalités sensorielles dans la maladie d’Alzheiemr. Est-ce qu’un épisode de prosopagnosie pourrait être un premier motif de consultation

A

ui

293
Q

L’attention, en particulier visuospatiale, est souvent altérée précocement dans la maladie d’Alzheimer. Qu’entrainent ces déficits?

A

– Ces déficits entraînent des perturbations des capacités de recherche visuelle.

294
Q

Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, il y a des Troubles psycho-comportementaux associés. Tableau clinique (2) + hypothèse

A
  • Des modifications de la personnalité et des troubles du comportement s’exprimant de
    façon très variable d’un patient à l’autre (anxiété, troubles dépressifs, hallucinations,
    idées délirantes, souvent à un stade plus évolué).
  • L’état qui caractérise nombre de patients, au moins après un certain temps d’évolution,
    est une apathie et une perte d’intérêt.
     Hypothèse d’un déficit de la théorie de l’esprit:
    Une mauvaise interprétation de l’attitude, des intentions ou des pensées d’autrui peut
    conduire à une perturbation des relations interpersonnelles.
295
Q

En tant que clinicien, il y a un élément très important à se souvenir lorsquon travail avec des patients alzheimer. Quel est il?

A

L’hétérogénéité de l’expression clinique de la maladie
* Une hétérogénéité en fonction de l’âge lorsque apparaissent les symptômes:
– Prévalence de troubles du langage chez les patients les plus jeunes (50 à 65 ans)
et des troubles de la mémoire et du comportement chez les plus âgés.
* Les atteintes peuvent prédominer sur certaines fonctions cognitives (par exemple le
langage) tout en préservant d’autres domaines (habiletés visuoconstructives).
– Les profils inverses sont également observés.

296
Q

V/F Les démences fronto-temporales (DFT) constituent la deuxième cause de démence
dégénérative après la maladie d’Alzheimer (environ 20 %)

A

V

297
Q

Le terme de démence fronto-temporale décrit un syndrome clinique associé à une :

A

dégénérescence des lobes frontaux et temporaux, qui se traduit chez les patients par:
– des profonds changements de personnalité et des conduites sociales
– des troubles des fonctions exécutives et de la mémoire

298
Q

démence fronto-temporale C’est au début du xxe siècle qu’Arnold Pick a décrit les symptômes de patients présentant (2):

A

– des atrophies lobaires frontales, s’accompagnant de troubles de la personnalité et
du comportement
– des atrophies temporales caractérisées par des troubles de la mémoire sémantique

299
Q

Tableau cours 13 diapo 25

A
300
Q

Le terme de démence fronto-temporale regroupe deux syndromes, lesquels?

A

Le terme de démence fronto-temporale regroupe les deux syndromes que sont la
démence sémantique et la démence frontale.

301
Q

Le terme de dégénérescence lobaire fronto-temporale (DLFT) a été introduit plus
récemment pour englober quel démences (3)?

A

Le terme de dégénérescence lobaire fronto-temporale (DLFT) a été introduit plus
récemment pour englober la démence frontale, la démence sémantique et l’aphasie
primaire progressive non fluente.

302
Q

démence fronto-temporale Aujourd’hui, on retrouve aussi la distinction entre 2 variantes dans la DFT :

A

– la variante frontale (ou comportementale) de la DFT
– la variante temporale, encore appelée démence sémantiqu

303
Q

Quelle est la variante fronrale la plus fréquente dans la DFT?
Est-ce que ce sont les troubles neurpsychiatriques qui sont au premier plan de la DFT?

A
  • La variante frontale, caractérisée par des lésions prédominantes du cortex
    préfrontal, est la plus fréquente.
  • Des troubles neuropsychiatriques sont au premier plan avec des modifications de la
    personnalité et du comportement, constituent les premières manifestations cliniques de
    la maladie et surviennent le plus souvent chez des patients âgés de 50 à 70 ans.
304
Q

Quels sont les TC les plus fréquent dans la DFT (8)?

A

Les troubles du comportement les plus fréquents sont:
– une négligence physique précoce
– une altération marquée des conduites sociales avec désinhibition comportementale
– une rigidité mentale
– des conduites stéréotypées
– une hyperoralité et gloutonnerie
– une augmentation de l’activité sexuelle avec parfois des conduites inadaptées
– des comportements d’utilisation (ou tendances compulsives à utiliser les objets à
portée de main)
– une anosognosie précoce.

305
Q

Dans la DFT, quels (2) troubles sont généralement mis en évidence? Ces perturbations ont été mis en évidence avec quoi?

A

Des troubles des fonctions exécutives et de la mémoire de travail sont généralement
mis en évidence, mais ils peuvent rester relativement discrets en début d’évolution et,
parfois de façon surprenante, sans commune mesure avec les perturbations du
comportement.
 Ces perturbations ont été mises en relation avec des troubles de la théorie de l’esprit,

306
Q

À quel trouble appartient cette étude de cas:
Etude de cas (Hodges et al., 2000):
– Patient de 47 ans présentant d’importants troubles du comportement, contractant
des dettes et dérobant l’argent de poche de ses enfants pour acheter de façon
compulsive des cigarettes, de l’alcool et des friandises.
– Il présentait aussi des troubles du caractère, était devenu irritable et peu concerné
par les autres.
– De façon étonnante, il ne présentait pas de véritable détérioration cognitive ; en
revanche il éprouvait des difficultés importantes pour résoudre les tâches de théorie
de l’esprit, comme les fausses croyances de premier et de second ordre, ou pour la
détection de « faux pas ».

A

DFT, variante frontale

307
Q

Quels autres troubles (2) peut on voir dans le tableau clinique de la DFT?

A

Des troubles modérés du langage et de la mémoire sémantique (manque du mot,
paraphasies sémantiques, fluence verbale diminuée) complètent souvent le tableau
clinique.
* Les troubles de la mémoire épisodique, évalués avec les épreuves usuelles de rappel
libre et reconnaissance d’items, ne sont pas au premier plan.
– Il s’agit avant tout de déficits des stratégies d’encodage et de récupératio

308
Q

Dans le cadre de la variante temporale de la DFT; qu’est-ce qui caractérise ce trouble?
Est-ce que le langage conversationnel est impacter?
Pour quelle raison la démence sémantique se distingue des aphasies dégénératives?

A

La démence sémantique, ou variante temporale de DFT, se caractérise par des
troubles majeurs de la mémoire sémantique qui contrastent avec les aspects
phonologiques et syntaxiques du langage, qui sont beaucoup mieux préservés.

  • Même s’il est imprécis, le langage conversationnel reste possible à un stade de
    l’évolution où les troubles lexicaux sont massifs.
  • Pour cette raison, la démence sémantique se distingue des aphasies dégénératives non
    fluentes (par ex. l’aphasie primaire progressive) où les troubles phonologiques et
    syntaxiques sont au contraire au premier plan.
  • Toutes deux font partie du groupe des aphasies dégénératives primaires
309
Q

Tableau cours 13 diapo 33

A
310
Q

y-a-t-il de l’anosognosie dans le DFT (variante temporale/démence sémantique)

A

Aux premiers stades de la maladie, les patients ont parfaitement conscience de leurs
troubles et s’en plaignent : il s’agit d’un manque du mot massif associé à des troubles
de la compréhension lexicale qui conduisent à une perte des concepts

311
Q

Au début de la DFT ((temporale / démence sémantique)), est-ce que les patients ont de la difficulté à se souvenir des événements du quotidien?

A

Les patients n’expriment pas de difficultés à se souvenir des événements du quotidien
mais rapportent plutôt des oublis concernant les noms ou l’identité des personnes,
ainsi que des difficultés à trouver leurs mots.

312
Q

Au fil de la DFT ((temporale / démence sémantique)), est ce que le langage est affecté?

A

Le langage s’appauvrit progressivement, et les patients ont tendance à employer des
termes généraux au lieu de termes plus spécifiques

313
Q

Qu’affecte en premier lieu la dégradation de la mémoire sémantique dans la DFT ((temporale / démence sémantique))?

A

La dégradation de la mémoire sémantique affecte en premier lieu les connaissances
sémantiques les plus fines.

314
Q

À quel tr appartient cette étude de cas:
Etude de cas (Lambert, 2015):
Madame N.S., 74 ans, droitière, présente des troubles
cognitifs mis en évidence au cours d’une hospitalisation pour une crise d’asthme. La
patiente n’émet aucune plainte. L’examen médical, neuropsychologique, orthophonique
et l’imagerie (IRM : atrophie du lobe temporal antérieur et externe, largement
prédominante à gauche) conduiront au diagnostic de démence sémantique.
* Le langage spontané ou conversationnel est fluent, très informatif. La répétition est
bonne. En revanche la patiente présente des scores faibles en fluence verbale (9 noms
d’animaux et 9 mots commençant par P en 2 minutes) et en dénomination

A

DFT, variante temporale, démence sémantique

315
Q

À quel tr appartient cette étude de cas:
Etude de cas : Madame N.S.
* Dénomination au Lexis : 28/64 (m = 58,5 ; ET = 3,21).
– Les erreurs consistent surtout en des absences de réponse et quelques erreurs
visuosémantiques et d’identification visuelle.
– Faon : un animal… c’est une petite… c’est pas un petit mouton ?
– Lama : c’est pas une chèvre mais…
– Guitare : un violon.
– Truelle : une pelle… on rassemble du sable.
– Journal : un cahier.
– Tomate : une pomme… une cerise ? Non.
– Hamac : … à mettre ce qu’on cueille.
– Bison : un animal… pas un éléphant ?

A

DFT, variante temporale, démence sémantique

316
Q

À quel tr appartient cette étude de cas:
Etude de cas : Madame N.S.
* La définition de mots entendus, portant sur les items non correctement dénommés à
l’épreuve du Lexis, confirme l’existence d’un déficit sémantique sévère : 3/26. La
patiente dit ne pas savoir ce que signifie le mot. Ses définitions sont très lacunaires et
elle commet des erreurs même au niveau de la catégorie :
– Faon : peut-être un objet.
– Igloo : je ne vois pas du tout.
– Couette : je ne sais pas.
– Guitare : un instrument de musique… (ne sait pas faire le geste d’utilisation). C’est
en métal.
– Truelle : oui j’ai connu ça…
– Lama : un objet ?
– Tenailles : c’est pour tenir quelque chose ? Pour ranger ? (matière ?) C’est en
plastique ?
– Baleine : un objet pour mesurer peut-être.
– Kangourou : c’est un fruit… j’ai peur de me tromper… c’est rond…

A

DFT, variante temporale, démence sémantique

317
Q

Dans la démence sémantique (DFT temporale), est-ce que le déficit sémantique affecte seulement le domaine verbal?

A

Le déficit sémantique n’est pas confiné au domaine verbal ; les patients présentent des
difficultés dans la reconnaissance des visages, des sons de l’environnement, des
goûts, des odeurs

318
Q

À quoi se limite les sujets de conversation des patients DFT (temporale / démence sémantique)?

A

Les sujets de conversation des patients sont souvent limités à leurs activités de la vie
quotidienne, mais ils continuent à gérer leur vie de façon autonome et gardent des
connaissances sur les objets, en particulier s’il s’agit de leurs objets personnels et sur
les personnes de leur environnement quotidien

319
Q

La présence associée d’éventuels troubles de la mémoire ________________ est l’objet de
débats (DFT (temporale / démence sémantique)). Pourquoi?

A

épisodique
- Le rappel libre est très perturbé
– Pourtant des patients atteints de démence sémantique, en début d’évolution,
obtiennent des performances normales dans différentes tâches de reconnaissance
utilisant un matériel non verbal.
->La réussite aux tâches de reconnaissance par les patients pourrait être liée à la mise en
jeu de processus comme le sentiment de familiarité.

320
Q

L’étude des changements du comportement montrent que ces patients présentent (DFT (temporale / démence sémantique)) (4):

A

– une tendance au repli sur soi
– un manque d’intérêt pour les autres
– une réduction significative de l’empathie
– des difficultés à se comporter de manière appropriée lors des interactions sociales

321
Q

V/F: Les troubles cognitifs rencontrés dans les démences sous-corticales se différencient
de ceux observé dans les démences corticales dont la maladie d’Alzheimer est le
prototype

A

V

322
Q

Le concept de démence sous-corticale regroupe: (3)

A

– la paralysie supranucléaire progressive
– la maladie de Huntington
– la démence observée dans certains cas de la maladie de Parkinson

323
Q

Les maladies regroupées sous le terme de démences sous-corticales ont comme point
commun de comporter ______________________________________

A

des troubles neurologiques, en particulier moteurs (dysarthrie, tremblement, hypertonie) qui précèdent l’apparition des déficits cognitifs.

324
Q

Dans la paralysie supranucléaire progressive et dans la maladie de Huntington, le diagnostic est généralement posé ________ (avant ou après) la survenue des troubles cognitifs.

A

avant

325
Q

Le cas de la maladie de Parkinson est plus complexe car, chez la plupart des patients, l’affection ____________ (couduit ou ne conduit pas) à un syndrome démentiel.

A

ne conduit pas

326
Q

En dehors des troubles moteurs, les démences sous-corticales sont caractérisées par (5):
+ hypothèse du 5e point

A

un ralentissement idéique
des troubles de la personnalité, de l’humeur et du
comportement plus précoces et plus marqués que dans la maladie d’Alzheimer.
Un autre trait sémiologique relativement fréquent est l’existence de troubles des
fonctions exécutives.
– Hypothèse d’un mécanisme de « désactivation » du cortex préfrontal du fait de
lésions atteignant différentes structures sous-corticale

327
Q

L’enjeu de la rééducation neuropsychologique est double:

A
  1. Réduire le plus possible les handicaps physiques et cognitifs
  2. Favoriser l’intégration familiale et socioprofessionnelle du patient
328
Q

V/F: Constats au Québec:
* 20 000 personnes par année subissent un AVC.
* 130 000 personnes ayant subi un AVC vivent avec des séquelles tant psychologiques que physiques.

A

V

329
Q

L’objectif de rééducation neuropsychologique mobilise des psychologues spécialisés en neuropsychologie mais également (4):

A

des psychologues d’autres spécialités et de nombreux spécialistes: kinésithérapeute,
ergothérapeute, orthophoniste, médecin, etc

330
Q

Le succès d’une rééducation dépend de 3 grands facteurs:

A
  1. La qualité du programme rééducatif
  2. La motivation et la participation du patient
  3. L’implication de son entourage
331
Q

La rééducation neuropsychologique vise (2) :
+dans quel but?

A

– à réduire le ou les déficits cognitifs (ex. entraînements cognitifs)
– à réduire l’impact du ou des déficits cognitifs (ex. aides externes)

dans le but de permettre au patient de se réinsérer au mieux dans son milieu
familial et professionnel en dépit de son handicap, et cela en agissant également
sur l’entourage du patient.

332
Q

La rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre une
_________ des bénéfices liés à la rééducation aux activités de _______________, au-delà de la situation ponctuelle de la rééducation

A

généralisation
la vie quotidienne