Partie 1, exam 2 Flashcards

1
Q

La neuropsychologie est la discipline qui traite des fonctions mentales supérieures dans leurs rapports avec les structures cérébrales

A
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2
Q

L’approche neuropsychologique est née au chevet des patients souffrant d’une pathologie cérébrale :

A

il s’agissait de décrire les perturbations présentées par certains malades, de rapprocher cette sémiologie des lésions du cerveau et de formuler des inférences sur le rôle de telle ou telle structure cérébrale dans le comportement du sujet normal

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3
Q

Le concept de localisation cérébrale constitue ainsi l’un des fils conducteurs de l’histoire de la neuropsychologie

A

– localisation des symptômes
– localisation des fonctions mentales
– localisation de processus cognitifs élémentaires

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4
Q

Naissance de la neuropsychologie: rôle déterminant de la neurologie et sa méthode anatomo-clinique

A
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5
Q

L’essor de la neuropsychologie avec d’autres disciplines scientifiques
participant à une meilleure connaissance du cerveau: la neuro-anatomie, la
neuro-histologie et l’expérimentation physiologique chez l’animal

A
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6
Q

Les grandes conceptions de la neuropsychologie sont issues des travaux de
la psychologie scientifique

A
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7
Q

Aujourd’hui, les méthodes d’imagerie cérébrale influencent fortement les
pratiques cliniques ainsi que les modèles théoriques en neuropsychologie

A
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7
Q

Au total, la neuropsychologie est une science pluridisciplinaire au carrefour des sciences neurologiques et du comportement, de la linguistique et plus récemment d’autres sciences cognitives comme l’intelligence artificielle et la modélisation informatique.

A
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8
Q

Fil conducteur de la neuropsycho: du début à la phréno

A

De la philosophie se sont différenciées les grandes disciplines scientifiques
en délimitant et en fractionnant leur champ d’investigation.
Du fractionnement de l’esprit en facultés mentales est née la psychologie.
Du fractionnement du cerveau en plusieurs organes indépendants qui sous-tendaient les diverses facultés mentales, morales et intellectuelles est née la
phrénologie.

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9
Q

La phrénologie est une pseudoscience dans le sens où son postulat du fractionnement du cerveau en plusieurs organes indépendants est faux

A
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10
Q

Gall est l’un des pères fondateurs de la phrénologie.

A
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11
Q

Gall avait identifié parmi les facultés mentales, une faculté relative à la « mémoire verbale » et situait son siège dans les lobes antérieurs du cerveau.

A

-> Cette déduction était fondée sur l’observation d’une
coexistence entre une saillie des globes oculaires et une
facilité à mémoriser les informations verbales.

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12
Q

La phrénologie a conduit Gall à « localiser » plusieurs fonctions dans le cortex à partir de l’observation de diverses déformations de la surface du crâne.

A

 L’expression « la bosse des maths » constitue un
vestige, dans le langage courant, de la pensée
phrénologique.

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13
Q

Gall aura joué un rôle clé dans le développement des recherches concernant les liens entre fonctions mentales et substrat cérébral.

A
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14
Q

Le rôle primordial des travaux consacrés à l’aphasie (trouble du langage consécutif à une lésion cérébrale acquise) dans l’avènement de la neuropsychologie scientifique

A
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15
Q

En 1861, Broca formula l’hypothèse d’une localisation du langage articulé dans une aire cérébrale bien délimitée et désignée comme « le centre des images motrices des mots » qui deviendra « l’aire de Broca »

A
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16
Q

Broca. Le cerveau d’un patient ayant manifesté des troubles du langage articulé : le cas Leborgne ou « tan », surnommé ainsi car le langage du malade était réduit à cette stéréotypie (répétition) depuis de nombreuses années. L’autopsie avait révélé une atteinte du tiers antérieur de la circonvolution frontale inférieure de l’hémisphère gauche.

A
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17
Q

L’avènement d’un modèle localisationniste du fonctionnement cérébral est dû à

A

Carl Wernicke

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18
Q

En 1874, Wernicke postule un lien de cause à effet entre une lésion du tiers postérieur de la circonvolution temporale gauche et les troubles de la compréhension du langage.

A
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19
Q

Wernicke décrit le cas d’un patient présentant _____

A

principalement des troubles de la compréhension du langage et porteur d’une lésion temporale gauche.

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20
Q

Wernicke oppose l’« aphasie sensorielle » (qui deviendra l’aphasie de Wernicke) à l’« aphasie motrice » (ou aphasie de Broca).

A
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21
Q

La découverte de l’asymétrie hémisphérique est du aux ______

A

ces travaux sur les aphasies à l’aide de la méthode anatomo-clinique.

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22
Q

Plusieurs régions cérébrales sont impliquées dans le langage:

A

– L’aire de Broca (cortex frontal inférieur gauche) pour la production du langage
– L’aire de Wernicke (partie supérieure et postérieure du lobe temporal gauche) pour le traitement des paroles entendues.
– L’aire de Broca et l’aire de Wernicke sont connectées par un important faisceau de fibres nerveuses appelé faisceau arqué

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23
Q

Les deux hémisphères ne jouent pas des rôles identiques dans la vie mentale:

A

Les troubles du langage, du geste et du calcul sont associés à une lésion de l’hémisphère gauche
->L’hémisphère gauche est qualifié de verbal, linguistique et analytique
Les troubles altérant les habiletés visuospatiales, la perception des visages, ou encore les émotions sont associés à une atteinte de l’hémisphère droit
->L’hémisphère droit est qualifié de non verbal, visuospatial et holistiqu

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24
Q

Le globalisme est né de la théorie de l’évolution:

A

– Un phénomène pathologique est considéré comme la dissolution d’un comportement
normal.
– Et les comportements sont le résultat de mécanismes psychophysiologiques faisant intervenir plusieurs structures anatomiques.

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25
Q

Pour Jackson, toute fonction accomplie par le système nerveux central n’est pas tributaire d’un groupe limité de cellules formant une sorte de dépôt pour cette fonction.

A

Elle est sous-tendue par une organisation verticale complexe représentée d’abord au niveau inférieur dans le tronc cérébral, puis au niveau moyen dans les secteurs moteurs ou sensoriels du cortex et enfin au niveau supérieur, supposé être celui des régions frontales.

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26
Q

Pour Jackson, la localisation de la lésion responsable du symptôme lors de l’atteinte d’un secteur limité du système nerveux central ne saurait en aucun cas être assimilée à la localisation des substrats cérébraux de la fonction.

A
  • Cette dernière peut se répartir d’une manière sensiblement plus complexe et avoir une toute autre organisation cérébrale
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27
Q

Les travaux du jeune Freud se situe dans le courant de pensée globaliste. Dans sa monographie consacrée à l’aphasie, parue en 1891, il livre à une revue critique des travaux sur les localisations cérébrales, en particulier les thèses localisationnistes (aussi dit associationnistes) de Wernicke.

A
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28
Q

Pour Head, l’aphasie est une perturbation de la formulation et de l’expression symbolique. Elle touche la compréhension et l’usage de signes propres au langage mais aussi de signes autres que ceux du langage.

A
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28
Q
  • Freud suggère que le substratum neuro-anatomique de la parole et du langage doit être conçu comme « une aire corticale continue de l’hémisphère gauche ». La notion de centre telle que le centre de la parole n’a de sens que du point de vue de la pathologie, elle ne reflète en rien le fonctionnement du cerveau normal
A
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29
Q

Head refuse la localisation de fonctions supérieures comme le langage ainsi que la notion de centre.

A
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30
Q

Head admet seulement des foyers préférentiels d’intégration et établit un rapport non pas entre des zones du cortex et des aspects du langage, mais entre des lésions circonscrites et des syndromes, associant ainsi à une pratique localisationniste une théorisation globaliste.

A
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31
Q

Les pères fondateurs de la neuropsychologie expérimentale sont:

A

– Henri Hécaen (en France)
– Alexandre Luria (en Union Soviétique)
– Hans Lukas Teuber (aux États-Unis)
– Brenda Milner (au Canada)
– E. De Renzi (en Italie)

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32
Q

La neuropsychologie expérimentale implique l’étude de séries de patients et/ou de sujets sains et l’utilisation de paradigmes standardisés.

A

Cette période s’étend de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années
1970

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33
Q

Pour Luigi Amedeo Vignolo (2011), les quatre principales caractéristiques de
la neuropsychologie expérimentale sont:

A
  1. La constitution d’échantillons représentatifs de patients atteints de lésions hémisphériques unilatérales
  2. L’évaluation quantitative des performances au moyen d’épreuves standard et la définition objective du trouble sur la base des scores obtenus aux mêmes épreuves par un groupe de sujets témoins
  3. La comparaison de la fréquence et de la sévérité des troubles dans des groupes de malades, distincts selon la latéralisation lésionnelle et la présence d’autres signes d’« organicité cérébrale »
  4. L’utilisation de techniques statistiques pour établir avec quel risque d’erreur les conclusions peuvent être généralisées
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34
Q

C’est la naissance de la psychologie cognitive:

A

A partir des années 1960, les recherches ont pour objectif non plus de localiser des fonctions dans le cerveau, mais d’identifier et de caractériser des modules fonctionnels et des opérations de traitement dans une architecture hypothétique de l’esprit:

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35
Q

A la différence du béhaviorisme (aussi appelé comportementalisme) dont l’objet était l’observation et la quantification des réponses comportementales face à différentes situations contrôlées, la psychologie cognitive s’intéresse __________________________

A

au processus mentaux qui s’opèrent entre la présentation d’un stimulus et la réponse comportementale

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36
Q

Si l’objectif principal de la psychologie cognitive est d’élaborer des modèles du traitement de l’information chez le sujet normal, la neuropsychologie cognitive trouve sa spécificité dans l’étude de patients atteints de lésions cérébrales notamment.

A
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37
Q

A l’origine, la neuropsychologie cognitive avait comme objectif de développer des modèles théoriques, en s’affranchissant des contraintes liées à la structure et au fonctionnement du cerveau.

A

 Ce niveau d’analyse était strictement cognitif.

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38
Q

Par la suite, la neuropsychologie cognitive a cherché à relier les processus cognitifs aux substrats cérébraux en évaluant les prédictions de modèles cognitivistes aux perturbations présentées par des patients atteints de lésions cérébrales.

A

 En d’autres mots, elle utilise les données de la pathologie cérébrale comme
des indicateurs de l’architecture et du fonctionnement du système cognitif
chez le sujet normal

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39
Q

La neuropsychologie cognitive s’intéresse en priorité aux patients présentant
un syndrome cognitif, c’est-à-dire un ensemble de symptômes cognitifs mis
en évidence par le jeu des dissociations et des doubles dissociations.

A

– Exemple des aphasies Broca / Wernicke

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40
Q

Les perturbations et les capacités préservées du patient sont interprétées pour être « localisées » dans un modèle représentant l’architecture fonctionnelle du système cognitif étudié.

A

Ce système hypothétique n’a pas de réalité anatomique mais rend compte des
étapes et des connexions dans le système de traitement de l’information.

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41
Q

3 postulats principaux sont nécessaires pour que le profil de perturbations et de capacités préservées d’un patient puisse contribuer à préciser une théorie du fonctionnement cognitif

A
  1. Le principe de modularité suppose qu’une fonction cognitive, conçue comme un système complexe de traitement de l’information, est décomposable en sous-systèmes et en modules ayant une certaine autonomie fonctionnelle.
  2. Le principe de transparence postule que les performances observées chez un patient atteint de lésions cérébrales peuvent être interprétées comme la résultante d’un traitement normal amputé d’un ou plusieurs modules.
  3. Le principe de fractionnement rejoint le concept de dissociation. Une lésion cérébrale peut entraîner la perturbation d’un seul module.
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42
Q

En somme, la démarche de la neuropsychologie cognitive:

A

– s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information
– recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles
– nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation « sur le papier », c’est-à-dire dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi.
* Par exemple dans la spécification d’un trouble du langage :
comparaison des performances selon différentes modalités
(dénomination, répétition, lecture, écriture, etc.)

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43
Q

FAIRE ATTENTION À L’UTILISATION DE “PROCESSUS MENTAUX” (AVANT L’ARRIVER DU MODÈLE COGNITIF, DONC AVEC BROCA P. EX.) ET “PROCESSUS COGNITIF” (APRÈS L’ARRIVÉE DU MODÈLE COGNITIF, COURAMENT UTILISÉ MAINTENANT).

A
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44
Q

La démarche complexe de la neuropsychologie cognitive s’applique en priorité à un patient unique, les études de groupe moyennant nécessairement des données hétérogènes, y
compris chez des malades présentant a priori les mêmes symptômes « de surface ».

A
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45
Q

La neuropsychologie cognitive a également fait évoluer la rééducation d’une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d abord à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.

A
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46
Q

Le « diagnostic cognitif » permet alors de proposer un programme précis et contrôlé de rééducation.

A
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47
Q

Présentée surtout comme une discipline fondamentale, la neuropsychologie cognitive a néanmoins contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.

A
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48
Q

Un autre débat qui anime la neuropsychologie cognitive porte sur les liens entre cognition et cerveau. Elle doit intégrer:

A

– Les contraintes neurobiologiques
– Les techniques d’exploration du cerveau
– L’avancement des connaissances
 pour rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques

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49
Q

Un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes. C’est le cas de diverses pathologies développementales. Par exemple, _________________

A

pour les dyslexies développementales ou pour les troubles du spectre autistique, les modèles issus de la pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqués aux perturbations observés chez l’enfant
- L’étude des perturbations cognitives chez l’enfant a par la suite acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques .

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50
Q

Un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes. C’est le cas également des pathologies psychiatriques:

A

– Rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie par exemple.
– Avènement de la psychopathologie cognitive qui entretient des liens
étroit avec la neuropsychologie.

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51
Q

Le courant de recherche de la neuropsychologie fonctionnelle a pour objectif de mettre en relation un comportement (et plus précisément une activité cognitive) et une activité
cérébrale.

A
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52
Q

Le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices :

A

– électriques
– magnétiques
– physico-chimiques

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53
Q

L’axe de recherche de la neuropsychologie fonctionnelle est étroitement lié à l’évolution de diverses techniques et s’appuie sur des modèles physiques et mathématiques qui permettent la fabrication d’images de l’activité fonctionnelle cérébrale.

A
54
Q

Le domaine de la neuropsychologie cognitive implique l’utilisation de technologies sophistiquées et contraignantes et la construction de paradigmes cognitifs pertinents.

A
55
Q

Dans l’évolution des idées en neuropsychologie, l’approche fonctionnelle a permis de concilier une modélisation cognitive et des explorations dynamiques de plus en plus précises du cerveau humain.

A
56
Q

L’une des originalité ê s de cette approche est d’être applicable au sujet sain :

A

les méthodes d’imagerie fonctionnelle permettent ainsi de visualiser « directement » les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives.

56
Q

Les méthodes de neuroimagerie sont aussi utilisées chez des patients atteints de pathologie neurologique ou psychiatrique, et fournissent dans ce cas des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies.

A
57
Q

La neuropsychologie fonctionnelle s’agit en quelque sorte d’une nouvelle neuropsychologie où les « corrélations » ne sont plus uniquement anatomo-cliniques mais intègrent la
dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale.

A
58
Q

L’approche neuropsychologique fonctionnelle permet en plus de mieux comprendre les phénomènes de compensation qui se mettent en place lors d’affections cérébrales

A
59
Q

L’utilisation de l’imagerie cérébrale fonctionnelle est également en passe de modifier certaines procédures de diagnostic:

A

– Par exemple dans le domaine des maladies neurodégénératives, notamment à leur phase précoce, où elle complète les investigations cliniques.

59
Q

Limites et avantage, EEG

A

La résolution spatiale de l’électroencéphalographie (EEG) et de ses dérivés est imprécise mais son excellente résolution temporelle en fait un outil précieux : les indices correspondent à des modifications de l’activité électrique cérébrale recueillies pendant des durées très courtes et même pour certains paramètres « en temps réel » (on-line).

60
Q

neuropsy fonctionnelle les explorations de la pathologie constituent un outil puissant pour
modéliser le fonctionnement cognitif et cérébral.

A
61
Q

La psychométrie se caractérise par l’emploi de tests mentaux, aussi appelés tests psychométriques

A
  • Ces tests sont différents des « tests cognitifs » qui sont des outils
    développés dans le cadre d’une « approche cognitive »
61
Q

Limites et avantage, TEP

A

la tomographie par émission de positons (TEP) présente une bonne résolution spatiale et permet notamment de visualiser les structures sous-corticales. En revanche, la résolution temporelle, de l’ordre d’une minute (pour les paradigmes d’activation), reste très
imparfaite en regard de la rapidité des opérations cognitives imparfaite en regard de la rapidité des opérations cognitives.
*inverse de EEG

62
Q

L’étude des modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches utilise préférentiellement d’autres techniques :

A

la magnétoencéphalographie (ou MEG)

63
Q

L’étude des modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches utilise préférentiellement d’autres techniques :

A

l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (ou IRMf).

64
Q

Un test mental est une épreuve standardisée dans sa consigne, son matériel, ses conditions de passation et dans l’interprétation des résultats.

A
65
Q

Le pouvoir discriminant d’un test psychométrique est :

A

la résultante de sa sensibilité – capacité à détecter tous les sujets s’écartant de la norme – et de sa spécificité – capacité à ne détecter que ces sujets
En d’autres termes, la sensibilité sera privilégiée si l’on cherche à repérer tous les individus « anormaux » et la spécificité, si l’on cherche à repérer uniquement les individus « anormaux »

66
Q

Un test mentale doit présenter des qualités:

A
  • de fidélité, c.à.d. de reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’autre et d’un moment à l’autre
  • de validité c.à.d. une mesure spécifique de ce qu’il est censé mesurer
  • de sensibilité c.à.d. la capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme
67
Q

L’étalonnage fournit des données normatives qui permettent de situer un sujet dans une population de référence.

A
  • Ces étalonnages sont généralement réalisés par groupes d’âge, plus rarement en fonction du sexe et du niveau socioculturel rarement en fonction du sexe et du niveau socioculturel.
  • Ces différentes variables permettent de prendre en compte la variabilité de la population de référence et d’améliorer le pouvoir discriminant de l’épreuve.
68
Q

3 types de tests psychométriques :

A
  • Les épreuves d’efficience intellectuelle
  • Les tests « d’aptitude »
  • Les tests de personnalité
    Les premières évaluations neuropsychologiques vont utiliser les tests
    d’efficience intellectuelle et ceux d’aptitude
69
Q

Les tests d’efficience intellectuelle sont censés « mesurer les effets de l’intelligence »

A
  • Echelle de Binet fondé sur l’idée qu’il existe un facteur psychologique
    commun à toutes ces épreuves. Ce facteur général (ou facteur G) a
    parfois été assimilé à l’« intelligence ».
  • Echelle d’intelligence de Wechsler pour adulte (WAIS)
  • Les matrices progressives de Raven
70
Q

Il existe un certain décalage entre la neuropsychologie d’aujourd’hui, ses modèles, son mode de pensée et les fondements théoriques initiaux de nombreux outils psychométriques utilisés dans la pratique quotidienne.

A
71
Q

L’inadéquation entre les fondements théoriques des tests psychométriques et les modèles de la neuropsychologie pose des problèmes à la fois d’interprétation et de validité de la mesure.

A
72
Q

Dans toute situation d’évaluation, il convient de distinguer la performance à une épreuve (ce qui est réellement mesuré) et les processus cognitifs censés être appréhendés. Un test n’est jamais « pur », il met toujours en jeu une diversité de processus cognitifs, malgré le soin apporté à sa construction.

A
73
Q

Les tests cognitifs sont construits sur la base de modèles du
fonctionnement cognitif.

A
74
Q

Les échelles comportementales;

A

– Dans certains cas, le fonctionnement cognitif est normal ou subnormal et la pathologie se manifeste surtout par des troubles comportementaux
– Les outils standardisés et validés sont indispensables pour une évaluation objective des modifications du comportement et de l’humeur d’un patient
– Les échelles d’hétéro-évaluation reposent sur l’observation par les proches des modifications du comportement susceptibles d’être présentées par le patient présentées par le patient.

75
Q

Pour valider un nouveau test, il faut mesurer sa sensibilité et sa
spécificité.
À l’aide d’un groupe d’individus dont on sait déjà s’ils ont le trouble
neuropsychologique (par ex: une amnésie antérograde), on mesure la
capacité du test à détecter cette amnésie.

A
75
Q

Deux types de méthodes d’imagerie cérébrale fonctionnelle peuvent être
distingués :

A
  • Les méthodes électroencéphalographiques (EEG) et magnétoencéphalographiques (MEG) qui présentent une résolution temporelle précise (de l’ordre de la milliseconde) mais une résolution spatiale imprécise.
  • Les méthodes isotopiques comme la tomographie par émission de positons (TEP), qui présentent les caractéristiques inverses. L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) bénéficie aujourd’hui de méthodes dites événementielles qui permettent d’enregistrer l’activité cérébrale pendant le traitement d’un item (de l’ordre d’une seconde).
76
Q

Tableau des types d’erreurs, cours 3 diapo 2

A
  • Vrais positifs représentent le nombre d’individus amnésiques avec un test positif
    – Faux positifs représentent le nombre d’individus non-amnésiques avec un test positif
    – Faux négatifs représentent le nombre d’individus amnésiques avec un test négatif
    – Vrais négatifs représentent le nombre d’individus non-amnésiques avec un test négatif
77
Q

La sensibilité est la probabilité que le test soit positif si l’amnésie est présente

A
  • Elle se mesure chez les individus amnésiques seulement
  • Sensibilité = Vrais positifs / (Vrais positifs + Faux négatifs)
78
Q

La spécificité est la probabilité que le test soit négatif si l’amnésie n’est pas présente

A
  • Elle se mesure chez les individus non-amnésiques seulement
  • Spécificité = Vrais négatifs / (Vrais négatifs + Faux positifs)
79
Q
  • Les syndromes amnésiques sont la conséquence de lésions cérébrales.
A

– Ils sont caractérisés par un trouble isolé le plus souvent, c’est-à-dire que
le trouble de la mémoire est centrale dans le tableau clinique du patient.

80
Q

Les syndromes amnésiques se différencient des amnésies fonctionnelles,
aussi appelées amnésies psychogènes.

A

– L’amnésie psychogène la plus courante est celle associée à l’expérience
d’un événement traumatisant (par exemple une agression). L’ épisode
amnésique peut durer de quelques heures à plusieurs jours.

81
Q

Les syndromes amnésiques comportent tous des perturbations sévères de la mémoire où sont associées une amnésie antérograde et une amnésie rétrograde.

A

– L’ amnésie antérograde désigne l’impossibilité d’acquérir des informations nouvelles depuis la survenue de l’affection
alors que
– L’ amnésie rétrograde fait référence au déficit du rappel d’informations acquises avant l’épisode pathologique

82
Q

Le gradient de Ribot est un gradient temporel où les souvenirs récents sont plus sujets à l’amnésie que les souvenirs plus anciens

A
83
Q

Patient H.M

A

En 1956, Brenda Milner (psychologue) et William Scoville (neurochirugien) : Ablation du lobe temporal médian (hippocampe – cortex entorhinal) du patient épileptique H.M. (Henry Malmaison)
- Amnésie antérograde (oubli à mesure)
- Conservation de certaines habiletés perceptivo-motrices, du langage, des connaissances générales des faits et des concepts
- Capacité de retenir des informations durant plusieurs minutes (ex : n° de tél.)
- Amnésie rétrograde
- Gradient de Ribot: les souvenirs récents sont altérés alors que les souvenirs anciens sont conservés

84
Q

Causes de l’amnésie hippocampique

A

– Anoxie ou ischémie
* anoxie: privation d’oxygène
* ischémie (caillot qui bouche artère, donc plus de sang et d’oxygène qui arrive dans une
certaine région du cerveau)
– Lobectomie temporale
* si lésion gauche uniquement : déficit de mémoire verbale
* si lésion droite uniquement, déficit de mémoire spatiale
– Encéphalite herpétique
– Maladie d’Alzheimer

84
Q

L’amnésie diencéphalique

A
  • C’est le cas du Syndrome de Korsakoff
  • Conséquence d’une carence vit B1 (thiamine)
  • La cause la plus fréquente est l’alcoolisme
85
Q

Syndrome Korsakoff

A

Dans le syndrome de Korsakoff, on retrouve une atteinte bilatérale des
corps mamillaires de l’hypothalamus
Atteinte bilatérale des corps mamillaires: pigmentation particulière de la
matière grise autour du troisième ventricule.

86
Q

Syndrome Korsakoff; tableau clinique:

A
  • Mémoires à court terme, implicite et sémantique préservées
  • Jugement et raisonnement à peu près conservés
  • Profond déficit de la mémoire épisodique
  • Amnésie antérograde: oubli à mesure (pb encodage, stockage partiellement préservé, utilisation d’indices contextuels, éveil, motivation, sensibilité aux interférences)
  • Désorientation temporo-spatiale
  • Amnésie rétrograde (loi de Ribot) constante
  • Anosognosie
  • Fabulations et fausses reconnaissances
86
Q

Les bases biologiques du langage

A

*Neuroanatomie du langage – conception classique
- Aire de Broca
- Aire de Wernicke
- Zone centrale
*Modèle cérébral du langage: Wernicke-Geschwind (1960-70)
- Modèle connexionniste: selon lequel chaque module prend en charge une des différentes caractéristiques du langage (compréhension, production, etc)
- ces modules sont reliés entre eux par une chaine de connexions précises.
-> Centre conceptuel
-> Centre moteur (Aire de Broca)
-> Centre auditif (aire de Wernicke)
-MAIS… La production d’une fonction aussi complexe que le langage NE PEUT reposer sur des régions aussi circonscrites que les aires de Broca et Wernicke
*Modèle cérébral du langage: Réseaux distribués
- Les fonctions primaires auditives et visuelles sont localisées dans des zones spécialisées circonscrites.
- Les fonctions cognitives sont distribuées sur des aires anatomiquement distinctes qui traitent l’information en parallèle, plutôt que de façon sérielle d’une aire du langage à une autre.
-EX: Rôle des ganglions de la base et du cervelet (structures sous-corticales classiquement impliquées dans le contrôle moteur) dans le traitement du langage

87
Q

Apport de la neuroimagerie:

A
  • Distribution beaucoup plus large et étendue des aires cérébrales impliquées dans les fonctions langagières que ce que le suggérait la conception classique
  • Lésions non circonscrites à l’aire de Broca chez les patients de Paul Broca
87
Q

L’ictus amnésique ou amnésie globale transitoire; tableau clinique + info:

A
  • L’ictus amnésique survient chez les personnes de plus de 50 ans en général
  • Il se traduit par un trouble soudain, massif et isolé de la mémoire.
  • Sa durée est brève (en moyenne quatre à sept heures), n’excédant pas vingt-quatre heures.
  • Il ne s’accompagne d’aucune lésion cérébrale définitive.
  • Pendant la crise, le patient présente une amnésie antérograde majeure (oubliant instantané de tout ce qui vient de se passer) et une amnésie rétrograde couvrant plusieurs décennies.
  • Le mécanisme physiopathologique demeure inconnu même si l’hypothèse la plus probable est d’ordre vasculaire
    Seul cas d’amnésie qui est réversible
88
Q

Aphasie: Définition

A
  • Trouble acquis du langage secondaire à une lésion cérébrale:
  • accident vasculaire-cérébral (AVC)
  • tumeur cérébrale
  • traumatisme crânio-cérébral (TCC)
  • infection
  • épilepsie
    OU en contexte de trouble neurocognitif
  • Affecte la compréhension et/ou l’expression du langage, à
    l’oral et/ou à l’écrit, à des degrés divers
89
Q

Spécialisation hémisphérique pour le langage:

A

-Chez environ 99% des personnes aphasiques droitières, la lésion est située dans l’hémisphère gauche -> latéralisation du langage à gauche
- Toutefois, chez les personnes aphasiques gauchères, la lésion est située dans
l’hémisphère gauche dans 70% des cas et dans l’hémisphère droit dans 30% des
cas -> latéralisation du langage à gauche pour la majorité, mais davantage de
variabilité
- La spécialisation hémisphérique est également marquée sur le plan anatomique:
-> L’aire de Broca est plus grande que son homologue dans l’hémisphère droit

90
Q

Bases du langage; Hémisphère gauche:

A
  • Traitement séquentiel de l’information langagière (phonologie; morphologie; syntaxe)
    *Praxies
    *Calcul
91
Q

Bases du langage; Hémisphère droit:

A
  • Peu de capacités linguistiques (prosodie émotionnelle, pragmatique)
    *Habiletés spatiales
  • Reconnaissance des visage
92
Q

Les tableaux classiques en aphasie, cours 4, diapo 9

A
93
Q

Aphasie de Broca; tableau clinique:

A
  • Compréhension: Compréhension fonctionnelle bien préservée + Altérée pour les structures syntaxiques complexes
  • Production: Discours non fluent avec présence possible d’apraxie de la parole et/ou de
    dysarthrie + Anomie (verbes >noms) + Utilisation d’expressions figées ou de stéréotypies + Agrammatisme + Répétition altérée
  • Autres troubles pouvant être associés: Hémiplégie/parésie droite + Apraxie bucco-faciale + Apraxie idéomotrice bilatérale
94
Q

Aphasie de Wernicke; tableau clinique:

A
  • Compréhension: Très altérée, même au niveau du mot simple + possibilité de surdité verbale
  • Production: Discours fluent ou logorrhée (débit excessif) + Anomie + Production de jargon + Paraphasies phonologiques (pouvant mener à la production de néologismes) + Erreurs morphologiques et syntaxiques + Répétition altérée
  • Autres troubles pouvant être associés: Anosognosie + Hémianopsie + Héminégligence droite
95
Q

Aphasie anomique; tableau clinique;

A
  • Compréhension: préservée
  • Production: Discours fluent + Anomie + Répétition préservée
  • Autres troubles pouvant être associés: Apraxie idéomotrice et idéatoire + Agnosie visuelle
96
Q

Critiques de la sémiologie classique des aphasies

A

1) Critères généraux qui ne tiennent pas compte des niveaux multiples de la structure linguistique (phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique)
2) Classification basée sur l’absence ou la présence de symptômes, alors que ces derniers se situent davantage sur un continuum
3) Classification basée sur la co-occurrence de symptômes, alors qu’un symptôme n’est pas nécessairement obligatoire pour que le diagnostic soit posé
4) Classification basée sur le lien entre un ensemble de symptômes et une lésion dans une région ou un réseau cérébral en particulier alors que ces relations ne sont pas directes

97
Q

Cours 4, diapo 14: approche cognitive; modèle d’architecture fonctionnelle du langage

A
98
Q

Approche cognitive;

A
  • Interprétation des troubles du langage en termes de déficits spécifiques dans le traitement du langage
  • Composantes du système du traitement du langage :
    1) Modules : différentes étapes de traitement (composantes de stockage et de traitement)
    2)Flèches : flux, transmission des informations entre les différentes composantes
  • Grande utilité en clinique :
     Évaluation et intervention théoriquement appuyées
     Facilite l’identification des composantes déficitaires
     Fournit des pistes intéressantes pour la rééducation orthophonique
99
Q

Types de mots;

A

① Mots réguliers
Mots dont toutes les correspondances graphème-phonème sont typiques dans la langue.
Ex. table, chocolat
② Mots irréguliers
Mots dont au moins une correspondance graphème-phonème dévie des règles la langue.
Ex. chorale, femme
③ Non-mots
Mots qui n’existent

100
Q

Modèle de la lecture, cours 4, diapo 16 et 17

A
101
Q
  • Les mots connus, fréquents, familiers sont principalement lus par la voie lexicale- sémantique
  • Les mots nouveaux ou non-mots (pas de représentations lexicales stockées) sont uniquement lus par la voie non-lexicale
  • Les mots réguliers peuvent être lus correctement par l’une ou l’autre des deux voies
  • Les mots irréguliers ne peuvent être lus correctement que par la voie lexicale-sémantique
     Les deux voies sont activées simultanément, en parallèle
     La voie lexicale est plus rapide que la voie non lexicale
A
102
Q

Dyslexie de surface:

A

Atteinte de la voie lexicale-sémantique
- Déficit dans la lecture des mots irréguliers ex. orchidée, chorale, paon
- Type d’erreur: Régularisations (mots irréguliers lus comme des mots réguliers

103
Q

Tableau dyslexie de surface, cours 4 diapo 20

A
104
Q

Dyslexie phonologique:

A

Atteinte de la voie non lexicale
-Déficit dans la lecture des non-mots ou des mots non familiers ex. pratra
- Types d’erreur: Lexicalisations (non-mots lus comme des vrais mots) ou erreurs de conversion ex. fratra  fracas

104
Q

Tableau dyslexie phonologique, cours 4 diapo 21

A
105
Q

Dyslexie profonde

A

Atteinte des voies lexicale ET non lexicale
- Déficit dans la lecture de tous les types de mots
- Types d’erreur: Paralexies verbales sémantiques (ex. femme  homme), visuelles (ex. crayon  carton) et morphologiques (ex. conduite  conducteur)

106
Q

tableau * Dyslexie profonde, cours 4, diapo 22

A
107
Q

CLD; impact sur la communication:

A

Les troubles observés chez les CLD touchent principalement 4 composantes de la communication
PROSODIE (7 à 29%)
SÉMANTIQUE LEXICALE (16-37%)
DISCOURS (12-25%)
PRAGMATIQUE (14-25%)
-> Hétérogénéité de la population

108
Q

Troubles de la communication chez les CLD; prosodie:

A

Prosodie émotionnelle (ex. colère, joie) plus touchée que prosodie linguistique (ex. accentuation d’un mot-clé, phrase interrogative vs exclamative)
-> EXPRESSIF:
1.Aplanissement de la courbe prosodique
2. Discours décrit comme «monotone »
-> RÉCEPTIF:
1. Difficulté à identifier la modalité ou l’émotion/l’intention exprimée

109
Q

Troubles de la communication chez les CLD; Troubles lexico-sémantiques: (déficits légers)

A

-> EXPRESSIF:
1. Recherche de mots
2. Lexique imprécis
3. Paraphasies sémantiques
4. Lenteur d’évocation
-> RÉCEPTIF:
1. Difficulté à comprendre le sens des mots peu fréquents, peu imageables ou abstraits
2. Difficulté à faire des liens entre les mots

110
Q

Troubles de la communication chez les CLD; discours:

A

-> EXPRESSIF:
1. Non-respect de la cohérence
2.Diminution du contenu informatif
3. Vocabulaire et référents imprécis
4. Discours tangentiel
-> RÉCEPTIF:
1. augmentation de la rétention et de l’intégration des infos entendues
2. Difficulté à faire des liens de sens, des inférences, des déductions

111
Q

Troubles de la communication chez les CLD; pragmatique:

A

Pragmatique = Savoir-faire en lien avec la communication
1) Bris des règles de conversation
* Non-respect des tours de parole
* Non-respect du savoir partagé
* Non-respect du thème (discours tangentiel)
* 🢙contact visuel
2) Traitement du langage non littéral
* Compréhension: actes de langage indirects, ironie,
sarcasme, humour, métaphores
-> Atteintes les plus frappantes chez les CLD
-> Impact significatif sur les relations interpersonnelles

112
Q

Troubles de la communication chez les CLD; Autres troubles cognitifs:

A
  1. Anosognosie
  2. Troubles visuoperceptuels
  3. Troubles attentionnels
  4. Troubles des fonctions exécutives
112
Q

L’agnosie est la perte de la capacité à identifier les stimuli de l’environnement à
travers une modalité perceptive donnée.

A

─ Elle est la conséquence d’une atteinte cérébrale
─ Elle n’est pas due par un trouble sensoriel ou par une détérioration
intellectuelle

113
Q

Les agnosies peuvent être multisensorielles mais nous étudierons ici le cas
d’agnosies « uni » sensorielles telles que l’agnosie visuelle

A

─ Un patient avec une agnosie visuelle ne reconnaît pas un stimulus qu’il
voit pourtant bien.

114
Q

Sachez cependant dans d’autres modalités, des agnosies existent telles que
l’agnosie auditive:

A

─ Un patient qui souffre d’agnosie auditive ne reconnaît pas un stimulus qu’il
entend.

115
Q

Une première classification des agnosies selon la nature du déficit fonctionnel
responsable des troubles de la reconnaissance :

A

Agnosie aperceptive vs. agnosie associative

116
Q

Agnosie aperceptive :

A

– déficit des processus perceptifs, empêchant de construire une représentation interne d’un objet.
– Les patients ont des difficultés à reconnaître des objets familiers présentés sous des angles inhabituels, ou sous la forme de silhouette ou d’ombres projetées, alors que leurs performances sont normales lorsqu’il s’agit d’identifier les mêmes objets représentés dans des orientations conventionnelles (vue canonique)

116
Q

Agnosie associative :

A

– les processus perceptifs sont préservés mais la représentation de l’objet correctement construit n’est pas « associée » aux propriétés fonctionnelles et sémantiques de l’objet d’où l’échec à comprendre sa signification.
– Les patients sont capables de percevoir les objets en tant que tels mais ne peuvent ni les nommer, ni expliquer leur usages.

117
Q

L’agnosie visuelle des objets:

A
  • L’agnosie visuelle se limite à une seule modalité sensorielle donc lorsque le patient touche les clés, ils les reconnait
  • Les patients sont incapables de reconnaître visuellement les objets mêmes les plus usuels.
  • Certaines agnosies visuelles d’objets sont spécifiques à une catégorie sémantique (par ex. les animaux, les outils)
118
Q

L’agnosie visuelle des objets; * L’agnosie visuelle est mis en évidence lors d’un test où sont présentés des objets réels ou des représentations de ces objets (dessins, images, photos..)
Des tâches spécifiques permettent d’évaluer les étapes de la reconnaissance visuelle d’objet:

A

– l’analyse perceptive élémentaire (forme, taille, descriptif structurel)
– le traitement sémantique (catégorie sémantique)
– l’accès au nom (reconnaître le nom au milieu distracteurs phonétique,
morphologique, sémantique, …)

119
Q

La prosopagnosie:

A
  • C’est une agnosie visuelle affectant sélectivement la capacité d’identifier les visages antérieurement familiers, en l’absence de tout autre altération des fonctions perceptives élémentaires ou cognitives.
  • Ces patients sont très gênés de ne pas reconnaître leur proche, parfois il ne se reconnaisse plus (miroir ou photo)
  • Les patients ne présentent aucune déficience de langage de la mémoire ou de la reconnaissance. C’est l’accès aux informations relatives au visage qui est perturbé.
  • Ils ne sont pas capables de déterminé le genre à partir des informations faciales (analyse structurale), incapacité à extraire les invariants, ou une configuration, absence du sentiment de familiarité, pas de lien avec les informations biographiques
119
Q

Tests; L’héminégligence ou la négligence spatiale unilatérale:

A
  • recopier dessin
  • barrage de traits (Albert) ou de lettres
  • tests des cloches
  • bissections des lignes
120
Q

L’héminégligence; définition:

A

L’héminégligence se définit comme l’incapacité à prendre en compte des stimuli venant de l’hémi-espace opposé à la lésion cérébrale

121
Q

L’anosognosie:

A
  • Elle désigne la méconnaissance par l’individu de sa maladie, de son état, de la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint, particulièrement, dans le cas d’affections comme la cécité, l’hémiplégie, ou le membre fantôme.
  • Le terme d’anosognosie est issu du grec nosos signifiant maladie et gnosis qui porte la signification de connaissance.
  • L’anosognosie se rencontre souvent suite à un accident vasculaire cérébral et est souvent immédiate et brutale en ce cas.
  • L’exemple de l’héminégligence gauche est caractéristique : un patient héminégligent ne fera plus attention aux parties gauches des objets de son environnement ou de lui-même
122
Q
A