Examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est ce que la neuropsychologie?

A

fonctions mentales supérieurs et leur rapport avec les structures cérébrales= lien entre fonctions mentales supérieurs et structures cérébrales.
Cette discipline faisait partie de la médecine jusqu’au moment où la psychologie cognitive a pris plus de place dans le domaine.
Avec la neuropsychologie, on peut voir le lien entre les lésions cérébrales et les symptômes. Le neuropsychologue observe les symptômes cliniques lui permettant de comprendre le fonctionnement cérébrale. C’est donc en étudiant les dysfonctionnement qu’on a compris le fonctionnement cérébrale.

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2
Q

Comment est née l’approche neuropsychologique?

A

étudiant les patients souffrant d’une pathologie cérébrale; décrire les symptômes
Ensuite il fallait faire un lien entre la sémiologie, soit les signes, et les lésions.
Puis, il fallait inférer l’influence de x structures dans le fonctionnement cérébral du sujet normal.

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3
Q

Quel concept est le fil conducteur de l’histoire de la neuropsychologie?

A

R : c’est la localisation cérébrale. On a cherché à localiser les symptômes, les fonctions mentales et les processus cognitifs complémentaires.

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4
Q

Qu’est-ce qui a permis la naissance de la neuropsychologie?

A

R : la neurologie a été possible grâce à la neurologie et son approche anatomo-clinique.

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5
Q

Quelles autres discipline permettent l’essor de la neuropsychologie?

A

R : l’approche multidisciplinaire de la neuropsychologie favorise son essor et permet une meilleure connaissance du cerveau. Elle utilise la neuro-anatomie, la neuro-histologie et l’expérimentation physiologique sur les animaux.

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6
Q

hihi

A

ho

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7
Q

Pourquoi dit-on que la neuropsychologie est une science pluridisciplinaire?

A

R : elle a recours aux sciences neurologiques, aux sciences du comportement, à la linguistique et, les plus récents des sciences cognitives, la modélisation informatique et l’intelligence artificielle.

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8
Q

Quel outil influence grandement la pratique clinique des neuropsychologues?

A

R : les méthodes d’imagerie cérébrale influencent les pratiques cliniques et les modèles théoriques.

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9
Q

Qu’est-ce qui a permis la différenciation des sciences et de la philosophie?

A

R : les grandes disciplinent scientifiques se sont séparées de la philosophie par la délimitation et le fractionnement de leur champ d’investigation. Comme si chacun avait trouvé sa spécialisation.

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10
Q

D’où est née la psychologie?

A

R : le fractionnement de l’esprit en facultés mentales a permis à la psychologie de naitre. (ce que j’en comprend c’est qu’en voyant l’esprit entant que centre de la cognition et en voyant que chaque région influence des comportements différents, la psychologie a pu prendre de l’essor)

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11
Q

Quelle est l’idée de la phrénologie?

A

R : le cerveau a été fractionné en plusieurs organes indépendants et chacun à son rôle à jouer, notamment dans les facultés morales, mentales et intellectuelles.

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12
Q

Qu’est-ce que la phrénologie?

A

R : c’est une pseudoscience parce que l’idée que le cerveau est fractionné en plusieurs organes indépendant est fausse. Selon les phrénologues, on pourrait, à partir des divisions du crâne, déterminer où ont lieux certaines fonctions. On pourrait identifier en regardant le crâne où les opérations mathématiques se déroulent et si cette faculté est bien développée, d’où la bosse des mathématiques. Malgré que leur postulat semble logique, il n’y a aucun fondement scientifique derrière, faisant de la phrénologie une pseudo-science.

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13
Q

Qui est Gall? Qu’est-ce qu’il a fondé?

A

R : Gall est l’un des pères fondateurs de la phrénologie au 18e et 19e siècle.

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14
Q

Quelle faculté mentale a-t-il identifié? Où se situe-t-elle? Sur quoi a-t-il fondé cette déduction? Gall

A

R : parmi les facultés mentales, Gall a identifié le lieu de la mémoire verbale au niveau des lobes antérieurs du cerveau. Il s’est fondé sur une coexistence entre une saillie des globes oculaires et une facilité à mémoriser les informations verbales. Il a procédé ses recherches et a cartographié le crâne indiquant pour chaque région quelle fonction cognitive y est associée. Il prétendait que plus la bosse est protubérante, plus la personne arait de faciliter dans cette fonction cognitive, comme les mathématiques par exemple.

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15
Q

qu’a fait gall à partir d principe de la phrénologie

A

R : La phrénologie, aussi appelé la doctrine de la localisation, a amené Gall à localiser plusieurs fonctions dans le cortex à partir de l’observation de différentes déformation sur le crâne.

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16
Q

Quel vestige de la phrénologie se retrouve encore dans le langage courant? Qu’est-ce qui a conduit Gall à faire cette déduction localisationniste?

A

R : la bosse des maths est encore dites actuellement. On en parle encore parce que, selon lui, certaines régions du crâne seraient attribuables à certaines fonctions cognitives, et donc que le cerveau peut être divisé en section. Il avait raison au niveau de la division du cortex cérébrale, mais la grosseur des protubérance ne signifie pas la qualité de la compétence. Cependant, chaque partie du cerveau peuvent être divisée et associée à des fonctions. Cette idée était nouvelle au 18e siècle parce qu’on pensait préalablement que le cerveau agissait comme un tout et sur tout en même temps. Gall amène donc l’idée de localisation cérébrale.

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17
Q

Sur quoi Gall a joué un rôle clé?

A

R : il a joué un rôle clé sur le développement des recherches sur les liens entre les fonctions mentales et le substrat cérébrale

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18
Q

Quel travaux ont eu un rôle primordiale sur l’avènement de la neuropsychologie scientifique?

A

R : les travaux consacrés à l’aphasie ont eu un rôle important en neuropsychologie scientifique. L’aphasie est le trouble du langage consécutif à une lésion cérébrale acquise.

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19
Q

Quelle hypothèse formule Broca en 1861?

A

R : il formule l’hypothèse d’une localisation du langage articulé dans une aire cérébrale bien défini. Elle s’appelle le centre des images motrices des mots avant de s’appeler aire de Broca.

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20
Q

Qu’est-ce que le cas du patient Leborgne, aussi appelé Tan Tan?

A

R : le patient démontre des troubles du langage articulé faisant en sorte qu’il ne pouvait prononcer que la syllabe « tan » et il l’a répétait souvent deux fois. Le langage de Leborgne était réduit à cette stéréotypie, soit à cette répétition de la syllabe « tan ». Le patient de Broca était capable de parler avant.

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21
Q

Qu’est-ce que l’autopsie du cerveau de Leborgne a révélé?

A

R : À la mort du patient, Broca effectue une autopsie afin de voir s’il y avait quelque chose de différent dans son cerveau. L’autopsie a révélé une lésion au niveau de l’aire de Broca, soit une atteinte dans l’hémisphère gauche. La conclusion de Broca est que puisque le patient ne peut plus parler, autre que pour dire « tan tan » et qu’il y a une lésion dans le lobe frontale gauche, cette zone est impliquée dans la production du langage. Il ne conclue pas que cette zone est impliquée dans le langage en générale parce que Leborgne comprend malgré son incapacité de parler. Lorsqu’il était abordé, Leborgne disait « tan tan » et faisait des gestes expressifs variés.

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22
Q

Quel est l’impact de la religion sur la science au 19e siècle? Quelle est la proposition de Broca?

A

R : à l’époque, la religion finance la recherche pour essayer de comprendre ce qui différencie l’homme de l’animal. Broca propose que ce serait le langage qui nous différencie. L’homme a un cortex frontal bien développé comparativement au singe et aux autres mammifères. Sachant que le lobe frontal se développe principalement à l’âge adulte et que le langage y serait produit, l’Église est ravie des résultats de Broca montrant que l’homme est différent de l’animal.

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23
Q

Autres conclusions de Broca et de ses travaux, et maintenant;

A

R : Puisque le trou dans le cerveau de Tan est seulement dans l’hémisphère gauche, on en déduit que l’hémisphère droit n’est pas responsable des mêmes fonctions que l’hémisphère gauche. Les travaux de Broca ont mis en évidence qu’il y a une zone de la production du langage dans le lobe frontal de l’hémisphère gauche. Actuellement, on sait que les différents lieux du cerveau jouent sur différentes fonctions et que si son état est altéré, les fonctions le seront aussi.

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24
Q

À qui doit-on l’avènement du modèle localisationniste?

A

R : Carl Wernicke est à l’origine du modèle localisationniste du fonctionnement cérébrale.

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25
Q

Wernicke postule en 1874 qu’il y a un lien de cause à effet entre une lésion et un trouble, quel est ce lien?

A

R : il postule qu’il y a un lien entre une lésion du tiers postérieur de la circonvolution temporale gauche et les troubles de compréhension du langage.

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26
Q

Où se situe la production du langage?

A

R : Le langage serait donc latéralisé à gauche.

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27
Q

Quel est le cas étudié par Wernicke? Qu’est-ce qu’il découvre à l’autopsie?

A

R : Le patient de Wernicke présente des troubles de la compréhension du langage. L’autopsie révèle une lésion du tier postérieur de la circonvolution temporal gauche. Le patient n’est donc pas capable de comprendre, mais il est capable de parler. Suite à ses observations, Wernicke lance l’hypothèse que le langage est latéralisé à gauche (en frontal et temporal) et non pas seulement dans le lobe frontal gauche. Son hypothèse maintient le concept d’asymétrie du cerveau de Broca.

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28
Q

Quelle symptôme est en lien une lésion dans l’aire de broca et wernicke?

A

: Des observations de Wernicke, découlent l’aphasie sensorielle, soit l’aphasie de Wernicke, et l’aphasie motrice, soit l’aphasie de Broca. La production et la compréhension du langage se fait donc à deux endroits et une lésion à un, ne brime pas le fonctionnement de l’autre. Wernicke soupçonne cependant qu’il y aurait un lien entre les deux région; le faisceau arqué.

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29
Q

Est-ce que les travaux de Broca et de Wernicke prouvent le localisationnisme?

A

oui

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30
Q

Quelle méthode permet de découvrir l’asymétrie hémisphérique? Qu’est-ce que cette méthode nous permet de découvrir?

A

R : la découverte de l’asymétrie hémisphérique est due aux travaux sur l’aphasie avec la méthode anatomo-clinique. Cette méthode a permis d’identifier deux régions de l’hémisphère. Elle permet de lier les observations cliniques aux lésions cérébrales.

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31
Q

Qu’est-ce que l’Église pense des découvertes de Wernicke?

A

R : L’Église est moins satisfaite des découvertes de Wernicke parce que tous les mammifères ont un lobe temporal. Ses découvertes ne différencient pas l’humain de l’animal alors ses recherches ne seront pas financer par l’Église. C’est donc long avant que les résultats de ses recherches soient connus.

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32
Q

Quelles régions cérébrales sont impliquées dans le langage? Où se situent-t-elles? Quelle est leur fonction respective? Qu’est-ce qui les relie?

A

R : L’aire de Broca (production du lanage; cortex frontal inférieur gauche) est reliée à l’aire de Wernicke (compréhension du langage; cortex temporal supérieur et inférieur gauche) par le faisceau arqué (faisceau de fibres nerveuses).

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33
Q

Qu’est-ce que ces deux cas cliniques ont permis de changer en science après 2000 ans sans avancement?

A

R : les deux cas cliniques, celui de Broca et celui de Wernicke, ont permis de changer 2000 ans de connaissances. Suite à ces deux cas cliniques, on sait maintenant que des régions sont responsables de différentes fonctions et que si une région est altérée son fonctionnement le sera aussi.

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34
Q

Qu’est-ce que le localisationnisme?
Est-ce que les deux hémisphères jouent les mêmes rôles?

A

R : selon le localisationnisme, chaque région a des fonctions différentes.
R : ils ne jouent pas des rôles identiques dans le fonctionnement mentale.

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35
Q

Qu’est-ce que le globalisme?

A

R : selon le globalisme, on a besoin du cerveau au complet pour effectuer différentes fonctions. Le cerveau est indifférencié.

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36
Q

Est-ce que les deux hémisphères jouent les mêmes rôles?

A

R : ils ne jouent pas des rôles identiques dans le fonctionnement mentale.

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37
Q

Quels troubles sont le résultat d’une lésion de l’hémisphère gauche? Qu’est-ce qui qualifie l’hémisphère gauche?

A

R : les troubles du langage, du geste et du calcul sont liés à une lésion de l’hémisphère gauche. On peut donc le qualifié de linguistique, analytique et verbal.

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38
Q

Quels troubles sont le résultat d’une lésion de l’hémisphère droit? Qu’est-ce qui qualifie l’hémisphère droit?

A

R : les troubles altérant les habiletés visuospatiales, la perception des émotions et des visages sont liés à une lésion dans l’hémisphère droit. On peut donc le qualifié de non verbal, holistique et visuospatial

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39
Q

De quelle théorie est né le globalisme?

A

R : il est né de la théorie de l’évolution. Selon cette théorie, un comportement pathologique est la dissolution d’un comportement normal. Les comportements sont le résultats de mécanismes psychophysiologiques

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40
Q

Quelle hypothèse fait Jackson sur le langage? Quelle est sa théorie sur les fonctions cérébrales? À quel courant appartient-il?

A

R : en faisant des autopsies sur des patients ayant des troubles du langage, il ne découvre aucune lésion au niveau de l’aire de Broca ou de Wernicke. Il trouve cependant des lésions ailleurs sur le cerveau. Il en conclu donc que si on lèse le cerveau à gauche, le langage sera altéré. Ce n’est donc pas une question d’aire. Il appartient donc au globalisme.

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41
Q

Est-ce que Jackson pense que les fonctions cérébrales sont attribuables à un certain groupe de cellule cérébrale?

A

R : non, les fonctions accomplies par le système nerveux central ne sont, celui lui, pas tributaire d’un groupe limité de cellules formant un dépôt de pour cette fonction.

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42
Q

Où se produisent les fonctions selon l’hypothèse de Jackson?

A

débute au niveau du tronc cérébral (inférieur), puis au niveau des fonctions moteurs ou sensorielles cortex (moyen) pour finir au niveau des régions frontale (supérieur).

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43
Q

Selon Jackson, est-ce que la localisation de la lésion est pertinente?

A

R : Non. Selon lui, la localisation de la lésion en lien avec les symptômes responsable de l’atteinte ne saurait en aucun cas être assimilé à la localisation des substrats cérébraux de la fonction. Ce qu’il dit, en fait, c’est que la fonction peut se répartir d’une façon plus complexe et avoir une tout autre organisation cérébrale.

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44
Q

Freud se situe dans quel courant? Ses études sur quel phénomène le mène à adhérer à ce courant? Il publie un article critiquant quoi?

A

R : Freud semble se situé au niveau du globalisme dans ses travaux. Dans une publication basée sur ses études sur l’aphasie, il critique les travaux sur la localisation des fonctions cérébrales. Il critique surtout les thèses localisationnistes de Wernicke.

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45
Q

Quelle est sa critique du localisationnisme?freud

A

R : Freud mentionne dans sa critique que la notion de centre, tel le centre de la parole, n’a de sens que du point de vue pathologique. Cette notion ne révèle pas le fonctionnement du cerveau normal.

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46
Q

Qu’est-ce qu’il suggère à la place de la notion de centre de la parole et du langage? freud

A

R : Freud suggère que le substratum neuroanatomique de la parole et du langage doit être perçu comme une aire corticale continue de l’hémisphère gauche.

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47
Q

Est-ce vrai d’affirmer que Freud se situe entre le globalisme et le localisationnisme, aussi appelé associationnisme? Ses travaux sont une synthèse de quels auteurs?

A

R : Freud se situe, en effet, entre les deux courants. Il s’est inspiré principalement des travaux de Broca, de Wernicke et de Jackson pour se faire une opinion des choses. Il affirme que le langage se trouve bien dans l’hémisphère gauche et qu’une lésion à cette endroit occasionnerait un trouble du langage. Les zones ne sont cependant pas aussi précises que le prétendent Broca et Wernicke selon Freud. Il conclue que le cerveau fonctionne par hémisphère et qu’une lésion à gauche entraine un trouble du langage.

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48
Q

Qu’est-ce que l’aphasie pour Head? Ce trouble touche quoi?

A

R : L’aphasie est une perturbation de la formulation et de l’expression symbolique. Selon Head, l’aphasie touche la compréhension et l’usage de signes propres au langage ainsi que des signes autres que ceux du langage.

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49
Q

Est-il d’accord avec le localisationnisme et la notion de centre?head

A

R : Non, il refuse le localisationnisme des fonctions supérieurs et la notion de centre.

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50
Q

Est-il en accord avec les foyers préférentiels d’intégration? Qu’est-ce? head

A

R : Oui.
établit un rapport entre des lésions circonscrites et des syndromes. Il associe alors à une pratique localisationniste une théorisation globaliste. Les foyers traitent la production et la compréhension du langage.

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51
Q

Ses travaux portent sur les zones ou sur les lésions? head

A

R : il ne s’intéresse pas aux zones du cortex en lien avec des aspects du langage, mais plutôt entre des lésions circonscrites et des syndromes.

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52
Q

Quelle est son opinion du globalisme et du localisationnisme?head

A

R : Il est en accord avec un peu de tout. Selon lui, il y aurait des foyers préférentiels d’intégration responsable de la compréhension et de la production du langage, mais ce n’est pas l’entièreté de la production et de la compréhension qui se font dans l’aire de Broca et de Wernicke. Les aires aux alentours participent aussi au langage. En effet, si le faisceau arqué est lésé au niveau de l’aire de Broca, le patient aura des problème au niveau de la production de la parole. À l’inverse, si le faisceau arqué est lésé au niveau de l’aire de Wernicke, le patient aura des problèmes au niveau de la compréhension du langage. On peut donc en comprendre que plus la lésion est près de l’aire de Broca ou de Wernicke, plus l’atteinte à la fonction sera grande. Par exemple, la lésion de Tan Tan n’était pas complétement dans l’aire de Broca lui permettant de dire « Tan Tan ».

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53
Q

Quelles sont les découvertes de Head?

A

selon où est la lésion, les atteintes au niveau des fonctions seront altérés différemment.

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54
Q

Grâce à quelle méthode Head fait-il ses découvertes?

A

anatomo-clinique

Il a fait des autopsie, a observé le cerveau ainsi que l’expression des symptômes chez le patient. En observant l’incapacité de ses patients de parler, il a recourt à la méthode clinique. En procédant à une autopsie, il a recours à la méthode anatomique.

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55
Q

Quel a été l’impact de l’Église dans les recherches sur le globalisme et le localisationnisme?

A

R : les découvertes étaient ralentie parce que l’Église s’opposait aux autopsie jusqu’au moment où l’Église a voulu montrer que l’homme était différent de l’animal par son cerveau. Broca et Wernicke ont pu faire des autopsies à leurs patients parce qu’ils étaient dans des asiles, donc ils étaient plus accessible.

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56
Q

Qu’est-ce que la méthode expérimentale?

A

R : C’est une méthode d’étude qui permet de mesurer et quantifier les comportements, les symptômes, etc.

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57
Q

Qu’est-ce que la neuropsychologie expérimentale?

A

R : Elle implique l’étude de séries de patients et ou de sujets sains et l’utilisation de paradigmes standardisés. En sommes, on compare un groupe sains à un groupe pathologique.

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58
Q

La neuropsychologie expérimentale est conscrite dans quelle période historique?

A

R : Durant la fin de la seconde guerre mondiale aux années 1970. Durant la première guerre mondiale, les soldats mourraient davantage avec l’utilisation d’armes blanches. Avec l’utilisation d’armes à feu, les soldats avaient un plus grand taux de survie. Cependant, ils ne s’en sortent pas nécessairement indemne, on voit notamment des lésions au niveau du cerveau. Comparé à avant, on n’avait plus besoin d’attendre que les patients meurent pour comprendre où est la lésion en lien avec la symptomatologie clinique. On savait où la balle s’était logée.

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59
Q

Sur quels groupes s’intéressent-on? Quel est l’objectif de ces études?methode expérimentale

A

R : les chercheurs s’intéressent donc aux soldats de la deuxième guerre mondiale. On compare donc des soldats ayant reçus des balles à la tête et ayant survie à des soldats n’ayant pas eu de balle à la tête. L’objectif étant de voir si des différences étaient observées entre les deux groupes par la passations de tests et d’épreuves. Si on observait des différences, c’était en lien avec des troubles.

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60
Q

Qui sont les pères fondateurs de la neuropsychologie expérimentale?

A

R : Hécaen, Luria, Teuber, Brenda Milner, Renzi

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61
Q

Qu’est-ce qu’apporte la méthode expérimentale de nouveau à la neuropsychologie?

A

R : l’utilisation de la méthode expérimentale au lieu de la métode anatomo-clinique permet aux chercheurs de se concentrer sur des groupes au lieu d’avoir des cas unique et de devoir attendre le décès pour procéder à l’autopsie. On peut maintenant comparer des groupes.

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62
Q

Quelles sont les quatre principales caractéristiques de la neuropsychologie expérimentale selon Vignolo?

A
  1. La constitution d’échantillons représentatifs de patients atteints de lésions hémisphériques unilatérales.
  2. L’évaluation quantitative des performance au moyen d’épreuves standards et la définition objective du trouble sur la base des scores obtenus aux mêmes épreuves par un groupe témoins.
  3. La comparaison de la fréquence et de la sévérité des troubles dans des groupes de malades, distincts selon la latéralisation lésionnelle et la présence d’autres signes d’« organicité cérébrale ».
  4. L’utilisation de techniques statistiques pour établir avec quel risque d’erreur les conclusions peuvent être généralisée.

– Donc, on leur fait donc passer des tests et épreuves identiques, on pourrait comparer un groupe ayant des lésions à gauche, un à droite et un n’ayant pas de lésions, puis on compare leurs scores. Ceci permet de quantifier la fréquence et la sévérité entre les groupes de patients. Durant les épreuves, on en conclue que ceux qui ont des lésions à gauche ont en effet des troubles du langage. Ceci a été prouvé par la méthode standardisé. Après la passation des tests, on vérifie la certitude de nos résultats à l’aide de tests T en observant s’il y a une différence significative entre les deux groupes.

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63
Q

Qu’est-ce que la neuropsychologie cognitive?

A

R : La neuropsychologie cognitive cherche à comprendre et ciblé les mécanismes qui permettent de donner une réponse à un stimulus.

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64
Q

À partir de 1960, quel est le nouvel objectif des chercheurs entrainant la naissance de la neuropsychologie cognitive?

A

identifier et caractériser des modules fonctionnels et des opérations de traitement dans une architecture hypothétique de l’esprit

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65
Q

Comment la psychologie cognitive se différencie-telle du béhaviorisme, aussi appelé comportementalisme?

A

R : L’objectif du béhaviorisme est de l’observation et la quantification des réponses comportementales face à différentes situations contrôlées. La psychologie cognitive s’intéresse aux processus mentaux qui s’opèrent entre la présentation d’un stimulus et la réponse comportementale. Stimulus -> boite noir -> réponse

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66
Q

Que se passe-t-il dans la boîte noire?

A

R : Il y aurait un module qui va traiter tout ce qui est compréhension et un autre qui va produire une réponse.
on se demande quel processus mental est utilisé lorsqu’on se fait poser une question par exemple. Il y a un processus intérieur qui permet de comprendre que les sons qui sortent de la bouche d’une personne sont, en fait, des mots. Le registre langagier et la mémoire sémantique sont utiliser pour comprendre la signification des mots. Un autre module doit être utiliser pour décider de la réponse et de la produire. On voit ici que c’est une succession de sous-modules qui agissent chacun sur une étape différente du processus de production d’une réponse. En neuropsychologie, on s’intéresse au module qui sont non-fonctionnel pour produire une réponse. La psychologie veut comprendre le fonctionnement et la neuropsychologie veut comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas. Pour le cas du patient de Broca, le modèle indique qu’il y a un problème au niveau d’un module faisant en sorte que la réponse est déficitaire. Le neuropsychologue cherche donc à cibler quel des modules de la boîte noire est dysfonctionnel empêchant la réponse. Donc, avec cette logique, il est possible de trouver que si la personne ne peut pas produire de réponse, c’est au niveau de la compréhension du stimulus ou de la production de la réponse que se retrouve le dysfonctionnement.

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67
Q

Quel est l’objectif principale de la psychologie cognitive et quel est celui de la neuropsychologie cognitive?

A

R : la psychologie cognitive veut développer des modèles de traitement de l’information chez le sujet normal. La neuropsychologie cognitive se spécialise avec les patients ayant des lésions cérébrales et plus.

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68
Q

Quel était l’objectif initiale de la neuropsychologie cognitive?

A

développer des modèles théoriques en s’affranchissant des limites liées au fonctionnement et à la structure du cerveau. C’était un niveau d’analyse strictement cognitif.

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69
Q

Quel a été son nouvel objectif? neuropsy cogn

A

relier les processus cognitifs aux substrats cérébraux en évaluant les prédictions de modèles cognitivistes aux perturbations présentées par des patients atteints de lésions cérébrales.
Donc, la neuropsychologie utilise les données de la pathologie cérébrale comme des indicateurs de l’architecture et du fonctionnement du système cognitif chez le sujet normal.

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70
Q

À qui s’intéresse particulièrement la neuropsychologie cognitive?

A

R : Elle s’intéresse principalement aux patients présentant un syndrome cognitif. Ce qu’on veut dire par là c’est que les patients ont un ensemble de symptômes cognitifs mis en évidence par le jeu des dissociations et des doubles dissociations. On l’a vue notamment avec l’aphasie de Broca et de Wernicke

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71
Q

Comment crée-t-il le modèle qui représente l’architecture cérébrale de leur clientèle visée? neuropsy cogn

A

R : Le modèle vient représenter l’architecture fonctionnelle du système cognitif étudié. Les perturbations et les capacités préservées du patient sont interprétées pour être localisée dans ce modèle.

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72
Q

Ce système hypothétique rend compte de quoi? neuropsy cogn

A

: le système est hypothétique puisqu’il n’a pas de réalité anatomique. Cependant, il rend compte des étapes et des connexions dans le système de traitement de l’information.

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73
Q

Quelle est la force du modèle cognitif?

A

R : Sa force est d’avoir identifié les modules dans le processus de réponse à un stimulus. On souhaite identifier le sous-module qui est dysfonctionnel dans l’opération. Cela permet de savoir ce que le patient est capable et incapable de faire.

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74
Q

Quels sont les trois postulats de la neuropsychologie cognitive? Expliquez-les et donnez leurs particularités.

A

R : les trois postulats suivants sont nécessaires pour que le profil de perturbations et de capacités préservées d’un patient puisse contribuer à préciser une théorie du fonctionnement cognitif. C’est une succession de module et de sous-module qui permettent le traitement de l’information (perception, compréhension, production, etc.). Si l’un des modules est altéré, la réponse ne sera pas la bonne. La boite noire est divisée en sous-système pouvant produire une réponse. On parle d’anatomie fonctionnelle parce que chaque système, malgré une lésion dans un des sous-module, a un fonctionnement sans les autres sous-modules. En sommes, l’altération d’un sous-modules n’empêche pas les autres sous-modules du système de fonctionner.
Voici donc les trois postulats : 1. Le principe de modularité suppose qu’une fonction cognitive, conçue comme un système de traitement de l’information, est décomposable en sous-systèmes et en modules ayant une certaine autonomie fonctionnelle. 2. Le principe de transparence postule que les performances observées chez un patient atteinte de lésions cérébrales peuvent être interprétées comme la résultante d’un traitement normal amputé d’un ou plusieurs modules. 3. Le principe de fractionnement rejoint le concept de dissociation. Une lésion cérébrale peut entraîner la perturbation d’un seul module.
1. Principe de modularité : le module est capable de produire la réponse indépendamment de l’état des autres modules. Donc, ce n’est pas parce qu’un module est altéré que les autres modules ne fonctionnent pas.
a. Le patient de Wernicke c’était son module de compréhension qui ne fonctionne pas ayant pour résultat une réponse erronée.
b. Le patient de Broca c’était un problème au niveau de la production ayant comme résultat une incapacité à produire une réponse. La réponse de la lésion des modules traduit les réponses observées.
2. Principe de transparence : Chaque module va entrainer une réponse différente selon lequel est lésé. Un module ne fait pas deux choses, chaque module à un objectif. Cela permet de cibler quel module ne fonctionne pas.
3. Principe de fractionnement : Le modèle cognitif ne fait pas référence au cerveau, mais plutôt à un modèle cognitif du traitement des réponses, pas des neurones. Comment on développe un modèle qui permet de traiter et de fournir une réponse à la question

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75
Q

Résumé de la méthode neuropsychologique cognitiviste.

A

R : En sommes, la neuropsychologie cognitive permet de cibler le sous-module qui est altéré. La démarche de la neuropsychologie cognitive s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information et recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles. De plus, elle nécessite l’utilisation d’une méthologie précise pour caractériser cette localisation (sur le papier) dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi. Par exemple, dans la spécification d’un trouble du langage, on va utiliser la comparaison des performances selon différentes modalités (dénomination, répétition, lecture, écriture, etc.)

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76
Q

Quels termes ne peuvent être utilisé que durant certaines périodes de l’évolution de la neuropsychologie?

A

R : Processus mentaux = avant l’arrivée du modèle cognitif en neuropsychologie, donc durant la période de Broca. Processus cognitifs = après l’arrivée du modèle cognitif et encore utilisé maintenant. On peut aussi dire fonctions cognitives.

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77
Q

Que fait la neuropsychologie?

A

R : Elle permet de trouver quel processus est déficitaire afin de pouvoir cibler les difficultés de la personne et de pouvoir la guider vers la bonne rééducation après l’évaluation.

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78
Q

Qu’est-ce que la méthode anatomo-clinique?

A

R : cette méthode consiste à trouver un lien entre le corps et le problème observé. Elle est couramment utilisée par les médecins généralistes, par exemple, lorsqu’un patient a mal à la tête, ils lui font passer un scan cérébral.

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79
Q

Qu’est-ce que la méthode expérimentale?

A

R : cette méthode consiste à comparer des groupes afin de lié un comportement avec une lésion cérébrale.

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80
Q

Qu’est-ce que la modèle cognitif?

A

R : ce modèle cherche à comprendre quel est le module spécifique qui empêche le fonctionnement du système. On veut donc comprendre où est le problème et pourquoi il altère les fonctions.

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81
Q

Quel est le but de la neuropsychologie cognitive?

A

R : le but est de lié la neuropsychologie et la cognition

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82
Q

Quelle est la démarche en neuropsychologie cognitive? Qu’est-ce qu’elle requiert?

A

R : La démarche de la neuropsychologie s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information. Elle recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles. La neuropsychologie cognitive nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation « sur papier », c’est-à-dire dans le modèle du fonctionnement choisi. Par exemple, dans la spécification d’un trouble du langage, il sera nécessaire de comparer les performances selon les différentes modalités, notamment la dénomination, la répétition, la lecture et l’écriture.

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83
Q

Pour quelle raison cette démarche est unique et ne s’appliquent pas à plus d’un patient?neuropsy cogn

A

R : La démarche en neuropsychologie cognitive est complexe. Elle s’applique en priorité à un patient unique. Cela étant parce que les études de groupes moyennent des résultats hétérogènes, et ce, même chez les malades présentant a première vue les mêmes symptômes de surface.

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84
Q

Est-ce qu’un psychologue ou un neuropsychologue peut poser une diagnostic?

A

R : les neuropsychologues ne peuvent pas poser de diagnostic. Ils peuvent cependant poser un diagnostic cognitif. Ils peuvent dire quel est le module ou le processus qui est déficitaire chez la personne.

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85
Q

Comment la neuropsychologie clinique a fait évoluer la rééducation?

A

R : Elle a fait évoluer la réadaptation d’une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.

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86
Q

Que permet le diagnostic cognitif?

A

R : Le diagnostic cognitif permet de proposer un programme précis et de contrôler la rééducation. Elle permet d’être capable d’évaluer et de déterminer qu’il y a un module qui est déficitaire.

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87
Q

Malgré que la neuropsychologie clinique soit surtout une discipline fondamentale, à quoi a-t-elle contribué ?

A

R : modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.

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88
Q

Est-il possible d’observer sans outil en neuropsychologie cognitive? Que nous permettent les outils?

A

R : Il n’est pas possible d’observer sans outils permettant d’interpréter le fonctionnement. Ces outils permettent de visualiser le fonctionnement du cerveau sans que la personne ne soit morte. Ils permettent de ciblé les régions vis-à-vis le fonctionnement.

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89
Q

Quel débat anime la neuropsychologie cognitive? Que doit-elle intégrer, et ce, pour quelle raison?

A

R : les liens entre les cognitions et le cerveau cause un débat en neuropsychologie cognitive. Elle doit intégrer les contraintes neurobiologiques, les techniques d’exploration du cerveau et l’avancement des connaissances pour rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques.

90
Q

Quel exemple montre l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive?

A

R : les pathologies exempte d’atteinte neuronale patente; pathologies développementales et pathologies psychiatriques.

91
Q

Quels autres pathologies développementales sont exemptes d’atteinte neuronale patente?

A

R : les dyslexies développementales et les troubles du spectre de l’autisme.

Les modèles issues de pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqués aux perturbations observées chez l’enfant.

92
Q

est ce que l’étude des perturbations cognitives des enfants a utilisé les mêmes modèles que chez les adultes?

A

Non. cette étude a acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques.

93
Q

Comment se développe le cerveau des jeunes ayant des troubles neurodéveloppementaux?

A

: ils créent leur propres fonctionnement, leur propre modèle cognitif. Ils vont donc avoir des aptitudes précises. Par exemple, le cerveau d’un TSA peut se développer sans la capacité de produire le langage, mais il va développer d’autres habiletés et fonctions. Donc, le cerveau se développe différemment, mais ce n’est pas nécessairement déficitaire, comme la douance par exemple.

94
Q

Qu’est-ce que la neurologie? Qu’est-ce que la psychiatrie? Qu’est-ce que la neuropsychologie?

A

R : La neurologie = ce que je vois est un dysfonctionnement du système nerveux, étude et soins du SN.

La psychiatrie = étude sur les gens qui se retrouvaient en asile, observation clinique sans chercher de cause organique. Elle s’intéresse aux symptômes comportementales du patient. Cherche à voir si le comportement peut s’expliquer par une lésion cérébrale.

La neuropsychologie = s’intéresse à comment le système fonctionne, surtout au niveau des troubles comportementaux et neurologiques. La neuropsychologie cognitive est utilisée pour comprendre le fonctionnement cognitif de l’individu normal, des enfants et de ceux qui vont avoir des troubles neurodéveloppementaux. Permet d’évaluer les processus mentaux des individus qui souffrent de problématiques de santé mentale. Les neuropsychologues ont travaillé avec les neurologues pour la compréhension du dysfonctionnement.

95
Q

Pour quelle raison est-il important de cibler à quelle discipline la problématique de santé mentale de la personne appartient?

A

R : Il est important de déterminer ce qui appartient à la psychologie, à la neurologie et à la psychiatrie pour savoir si la psychothérapie est un traitement à envisager.

96
Q

Quelles disciplines en santé mentale se sont rapprocher et pour quel trouble?

A

R : Il y a un rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie, entre autres. L’arrivée de la psychopathologie cognitive fait qu’elle entretient des liens étroit avec la neuropsychologie.

97
Q

Quel est l’objectif de la neuropsychologie fonctionnelle?

A

R : ce courant de recherche a pour objectif de mettre en relation un comportement, plus précisément une activité cognitive, et une activité cérébrale.

98
Q

À partir de quels indices est mesuré le fonctionnement du cerveau?

A

R : indices électriques, magnétiques et physico-chimiques.

99
Q

À quoi est lié la neuropsychologie fonctionnelle?

A

R : cet axe de recherche est lié à l’évolution de diverses techniques et s’appuie sur des modèles physiques et mathématiques qui permettent la fabrication d’images de l’activité fonctionnelle cérébrale.

100
Q

Que permet la mesure de l’activité cérébrale?

A

R : les outils permetent de mesurer presque directement, ou d’inféré, l’activité cérébrale.

101
Q

Que nécessite le domaine de la neuropsychologie fonctionnelle?

A

R : nécessite l’utilisation de technologies sophistiquées et contraignantes ainsi que la construction de paradigmes cognitifs pertinents.

102
Q

Qu’a permis la neuropsychologie fonctionnelle dans l’évolution des idées en neuropsychologie?

A

R : a permis de concilier une modélisation cognitive et des explorations dynamiques de plus en plus précises du cerveau humain.

103
Q

Qu’elle est l’originalité de l’approche de la neuropsychologie fonctionnelle?

A

R : cette approche est applicable à un sujet sain. En effet, les méthode d’imagerie fonctionnelle permettent ainsi de visualiser directement les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives.

104
Q

Est-ce que les méthodes d’imagerie peuvent être utilisé sur des patients ?

A

Les techniques d’imagerie peuvent être utilisé pour des patients atteints de pathologie neurologique ou psychiatrique. Elles fournissent des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies.

105
Q

Pourquoi dit-on que la neuropsychologie fonctionnelle est une sorte de nouvelle neuropsychologie?

A

Les corrélations ne sont plus uniquement anatomo-cliniques, elles intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale.

106
Q

Que permet l’approche de la neuropsychologie fonctionnelle?

A

Elle permet de mieux comprendre les phénomènes de compensation qui se mettent en place lorsqu’il y a des affections cérébrales.

107
Q

Que permettent les techniques de la neuropsychologie fonctionnelle?

A

Les 4 techniques permettent d’évaluer l’activité neuronale en lien avec la tâche qui est effectuée. Les explorations de la pathologie constituent un outil puissant pour modéliser le fonctionnement cognitif et cérébral.

108
Q

L’utilisation de l’imagerie cérébrales entraîne des changements au niveau des procédure diagnostic. Quel est un de ces changement?

A

On utilise l’imagerie cérébrale dans le domaine des maladies neurodégénératives, notamment à leur phase précoce, où elles sont utilisées pour compléter les investigations cliniques.

109
Q

Comment fonctionne l’EEG (électroencéphalogramme)? Que permet-il? Quelle sont les limites de l’EEG? Quel est l’avantage de l’EEG?

A

L’EEG consiste à poser des électrode sur le scalp. Puisque les neurones fonctionnent avec l’influx nerveux, ainsi que par la communication chimique et la communication électrique, il est possible de mesurer l’activité électrique du neurone à l’aide d’électrode. L’EEG montre ensuite l’activité électrique du cerveau grâce à chaque électrode qui enregistre l’activité des neurones sous lui. Quand on regarde l’EEG, les régions rouges montrent quand l’activité est plus intense. On peut donc déterminer quelles régions s’activent en faisant X tâche. Cependant, on ne peut pas déterminer exactement quel neurone s’est activé, on sait environ où. La résolution spatiale n’est pas optimale. De plus, on ne peut mesurer que les lobes sur le dessus, on ne peut pas mesurer l’activité du cervelet et de l’hippocampe par exemple. Outil intéressant pour la localisation temporelle des lobes externes parce qu’on sait ce qui se passe quand. Les indices correspondent à des modifications de l’activité électrique cérébrale recueillies pendant des durées très courtes et même pour certains paramètre « en temps réel » (on-line).  Mesure activité électrique sur la surface interne, précision temporelle, mais pas spatiale.

110
Q

À quoi sert le MEG (magnétoencéphalographie)? Quelle est sa limite et son avantage?

A

R : Lorsqu’il y a une activité électrique, il y a un champ magnétique associé. Avec cet outil, on veut essayer de mesurer le champ magnétique associé à l’activité électrique. C’est donc une mesure du champs neuronale associé à l’activité cérébrale. Cet outil a la même limite que l’EEG, dans le sens où il permet juste de mesurer le champ des structures cérébrales collées sur la boîte crânienne. L’EEG et le MEG apportent la même limite; on ne peut pas mesurer en sous-cortical ni à la base interne du cortex. Cependant, la résolution spatiale du MEG est un peu mieux que celle de l’EEG, mais les résultats restent grossiers; on peut voir certaines structures sans que ce soit très précis. La résolution temporelle est aussi bonne que l’EEG

111
Q

Qu’est-ce que le TEP (tomographie par émission de positons)? Qu’elles sont ses limites et avantage?

A

Le processus ressemble à une IRM par l’utilisation d’un aimant. Cependant, il est nécessaire d’injecter du glucose et un liant radioactif, non nocif, ce qui permet de pouvoir regarder où le produit va être consommé dans le cerveau. Lorsque le cerveau fait son travail par transmission électrique, il doit s’alimenter en sucre. Alors, comment ça fonctionne, c’est qu’on demande au patient de faire des tâches expérimentales, soit un paradigme d’activation, et où il y aura du sucre, ce sera les structures utilisées. Par contre, la résolution temporelle n’est pas bonne. On demandera alors à la personne de faire la tâche durant plusieurs minutes afin d’avoir une bonne carte. Sa force est la localisation spatiale, puisqu’on peut voir l’activité sous corticale, dont le cervelet. La limite principale du test est le fait de devoir injecter un liquide radioactif.

112
Q

Qu’est-ce qu’un paradigme d’activation?

A

C’est une tâche expérimentale qu’on demande au patient d’effectuée durant quelques minutes. Cette tâche est choisie parce qu’on sait qu’elle va activer une certaine zone du cerveau. On peut donc mesurer l’activité du cerveau en fonction de la tâche. Il est donc utilisé pour montrer que X tâche active X structure.

113
Q

Qu’est-ce que l’IRM?

A

L’IRM permet de prendre en photo le cerveau et de mesurer l’activité neuronale. Cette technique se base sur le magnétisme des atomes. Contrairement à l’EEG, l’IRM n’est pas une mesure directe. C’est une mesure indirecte de l’activité neuronale de tous le cerveau parce qu’on voit les désoxyhémoglobine, donc on voit les régions du cerveaux qui ont consommé de l’oxygène.

114
Q

Qu’est-ce que l’IRMf?

A

L’IRM mesure donc des différences de concentration au niveau du champ magnétique, mais ne prend pas de photo. Le résultat est dans un espace 3D qui permet de montrer les lieux d’activation. Pour avoir une « photo » on va coller une image d’un cerveau modèle et on pourra ainsi voir les lieux d’activation. L’IRMf mesure l’activité neuronale par le champ magnétique. Cette méthode est basée sur le fait que quand un neurone s’active, il doit aller chercher du sucre et de l’oxygène pour remplir ses réservoirs, et ce, à chaque fois qu’il fait un action. Le neurone va chercher son sucre et son oxygène dans les globules rouges (initialement hémoglobine et lorsqu’il a donné son oxygène au neurone, devient désoxyhémoglobine (fer ++ et oxygène - = chargée positivement)). Le cerveau est en permanente acquisition d’oxygène. L’IRM permet donc de mesurer la concentration de globules rouges qui n’ont plus leur molécules d’oxygènes.

115
Q

Qu’est-ce que l’IRM morphologique (anatomique)?

A

R : prend une photo en noir et blanc et permet de voir la qualité des différents tissus. Le noir représente le LCR. Cette méthode mesure le champ magnétique des atomes d’hydrogène pour chacun des tissus du cerveau (os, LCR, matière blanche, matière grise, etc.). Puisque chacun n’a pas la même composition d’hydrogène, les teintes de chaque structure sont différentes, Cela permet de nous renseigner sur les structures, mais pas sur l’activité; comme un radiographie.

116
Q

Qu’est-ce qu’une évaluation neuropsychologique?

A

: c’est un relevé de symptômes.

117
Q

Qu’est-ce que l’évaluation psychométrique?

A

R : À l’aide d’outils psychométriques, tels les tests de QI, les tests de personnalité et les tests d’aptitudes, permettent de cibler les faiblesses et les forces de l’individu.

118
Q

Qu’est-ce qui caractérise de la psychométrie?

A

La psychométrie se caractérise par l’emploi de tests mentaux standardisés, soit des tests psychométriques. Ces tests sont différents des tests cognitifs qui sont des outils développés dans le cadre de l’approche cognitive.

119
Q

Quel est le postulat de la psychométrique?

A

R : mesurer et quantifier les comportements. Ce n’est pas juste qualitatif selon eux. Une échelle d’intelligence vient catégoriser les gens et les mettre en ordre.

120
Q

Que signifie un test standardisé?

A

C’est un test mental dont l’épreuve est pareil pour chaque participant; même condition de passation, même matériel, même consignes et même interprétation des résultats.

121
Q

Qu’est-ce qui est nécessaire pour qu’une épreuve soit standardisée?

A

Il faut que les trois qualités soit respectées; fidélité, validité et sensibilité.

122
Q

Quelles sont les trois qualités? Expliquer chacune.

A

R : 1- la fidélité représente la reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’autre et d’un moment à l’autre. Donc, la même performance devrait être observée par deux chercheurs avec le même individu, ou deux fois par le même chercheur (retest) et la même personne. Peut importe qui fait passer le test et le nombre de fois qu’il est passé, la performance devrait être pareil.
2- la validité représente la mesure spécifique de ce qu’il est censé mesurer.
3- la sensibilité représente la capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme. Donc, la sensibilité et la validité permet de réfléchir à la notion de pouvoir discriminer à l’aide d’un test si la personne est malade ou non par exemple.

123
Q

Donner un exemple sur les qualités des épreuves standardisées;

A

Avec les tests Covid, qui donne un positif ou un négatif, il est possible que le test ne fonctionne pas, mais la plupart du temps il fonctionne. Ce qu’on veut, c’est que le test fassent le moins d’erreurs possible, voir aucune. C’est donc au niveau de la sensibilité et de la spécificité (plus il est spécifique, plus il est valide) qu’il faut jouer. La sensibilité fait que quand le test est positif, on est sure d’avoir réussi à détecter tous ceux qui ont la Covid et que quand le test est négatif, on est sure que tout le monde n’a pas la Covid, mais que tous ceux qui ont eu un résultat positif n’ont pas nécessairement la Covid. Il n’est donc pas possible de différencier les vrais positifs des faux positifs dans ceux qui ont eu un résultat positif. C’est là que la spécificité entre en jeu. Dans ceux qui ont eu un résultat négatif, il y en a qui ont la Covid et d’autres qui ne l’ont pas. Le test spécifique va discriminer seulement ceux qui ont la covid au risque d’en oublier, mais est sûr que tous les positifs sont réellement positifs. Pour tous les tests, il est nécessaire d’avoir des mesures qui nous renseigne sur la qualité du test.

123
Q

Qu’est-ce que le pouvoir discriminant d’un test psychométrique?

A

C’est la résultante de sa sensibilité (capacité à détecter tous les sujets s’écartant de la norme) et de sa spécificité (capacité à ne détecter que ces sujets). En d’autres termes, la sensibilité sera privilégiée si l’on cherche à repérer tous les individus « anormaux » et la spécificité sera privilégiée si on cherche uniquement les individus « anomaux ».

124
Q

À quoi sert l’étalonnage dans les évaluations psychométriques? R :

A

l’étalonnage fournit des données normatives qui permettent de situer un sujet dans une population de référence. Ces étalonnages sont généralement réalisés par groupes d’âge, plus rarement en fonction du sexe et du niveau socioculturel. Ces différentes variables permettent de prendre en compte la notion de variabilité de la population de référence et d’améliorer le pouvoir discriminant de l’épreuve.

125
Q

Quels sont les trois types de tests psychométriques?

A

Il y a les épreuves d’efficience intellectuelle, les tests d’aptitude et les tests de personnalité.

126
Q

Qu’est-ce que l’intelligence?

A

La définition varie entre les cultures. On le définit ici comme la capacité d’apporter une réponse adéquate à un stimulus. Le concept d’intelligence et de QI sont principalement conservé pour le milieu scolaire afin de déterminer si les enfants ont des problèmes en classe parce qu’ils sont doués ou déficients. La rapidité, le développement de la réponse, l’intégration d’information sont des exemples de ce qui est pris en compte lors de l’évaluation du QI. Ce type de test ne donne qu’un score général pour toutes les fonctions alors qu’ils devraient mesurer la performance pour chaque fonction. C’est une évaluation neuropsychologique qui permettra de cibler les forces et faiblesses de l’individu. Le score de QI ne veut rien dire d’autre que si on est du côté de la douance ou de la déficience. Ça prend plus d’information que de juste savoir si le jeune est doué ou déficient pour pouvoir l’aider : ciblé leurs facilités et leurs difficultés en lien avec l’apprentissage. Les tests psychométriques pour évaluer l’intelligence sont encore utile en neuropsychologie, mais on n’utilise plus la notion de QI.

127
Q

Quels tests utilisent les premières évaluations neuropsychologiques?

A

Les tests d’efficience intellectuelle et d’aptitude.

128
Q

Que mesure les tests d’efficience intellectuelle?

A

Ils sont supposés mesurer les effets de l’intelligence.

129
Q

Quelles sont les principaux tests d’efficience intellectuelle?

A

1- Échelle de Binet qui est fondé sur l’idée qu’il existe un facteur psychologique à toutes ces épreuves : le facteur G (général) est associé à l’intelligence.
2- Échelle d’intelligence de Wechsler pour adulte (WAIS).
3- Matrice progressive de Raven.

130
Q

Quel est le décalage entre la neuropsychologie d’aujourd’hui?

A

R : il y a un décalage entre ses modèles, son mode de pensée et les fondements théoriques initiaux de nombreux outils psychométriques utilisés dans la pratique quotidienne.

131
Q

Quel problème entraine l’inadéquation entre les fondements théoriques des tests psychométriques et les modèles de la neuropsychologies?

A

R : problèmes d’interprétation et de validité de la mesure.

132
Q

Que faut-il distinguer dans toutes les situations d’évaluationpsychométrique?

A

R : il faut distinguer la performance à une épreuve (ce qui est réellement mesuré) et les processus cognitifs censés être appréhendés. Un test n’est jamais « pur », il met toujours en jeu une diversité de processus cognitifs, malgré le soin apporté à sa construction.

133
Q

Pourquoi faut-il faire attention au score obtenue aux tests et la performance?

A

R : il faut faire attention au score obtenue au test et la performance d’une fonction parce que c’est une mesure indirecte. Par exemple, le résultat d’un test en français versus le résultat d’un test en russe alors qu’on ne parle pas cette langue; ces deux résultats ne sont pas très valables. Un test n’utilise pas seulement un seul fonctionnement exécutif pour une tâche (encodé, se souvenir, etc.). Le score final dépend donc de plusieurs fonctionnements exécutifs. Une tâche de mémoire épisodique n’évalue pas seulement la mémoire épisodique puisque plusieurs fonctions sont utilisées pour réussir la tâche.

134
Q

Sur quoi sont basés les tests cognitifs lors de l’évaluation cognitives?

A

R : sur la base de modèles du fonctionnement cognitif

135
Q

Pourquoi avoir recourt aux tests comportementaux?

A

Les tests comportementaux sont utilisés lorsque le fonctionnement cognitif est normal ou subnormal et la pathologie se mafiste surtout par des troubles comportementaux.

136
Q

Qu’est-ce qu’une échelle comportementale en évaluation comportementale et quelle est sa fonctionne?

A

R : On veut voir s’il y a changement comportemental. Afin d’évaluer le comportement, il est nécessaire d’utiliser des outils qui sont standardisés et validés. Ceci permet une évaluation objective des modifications du comportement et de l’humeur. L’utilisation d’échelles d’hétéroévaluation permet l’observation par les proches des modifications du comportements susceptibles d’être présentées par le patient.

137
Q

Qu’est-ce que l’évaluation en imagerie mentale fonctionnelle?

A

R : il y a deux types de méthodes d’imagerie cérébrale fonctionnelle.
1- les méthodes électroencéphalographiques (EEG) et les magnétoencéphalographiques (MEG). Ces deux méthodes présentent une résolution temporelle précise (millisecondes) et une résolution spatiale imprécise.
2- les méthodes isotopiques comme la tomographies par émission de positons (TEP) qui a une résolution spatiale précise, mais une résolution temporelle imprécise. Puis, l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) avec une méthode événementielle qui permet d’enregistrer l’activité cérébrale pendant le traitement d’un item (seconde).

137
Q

Quels outils sont utilisés pour mesurer l’activité sous corticale?

A

R : TEP ou IRM fonctionnelle. Les deux sont des mesures indirectes du glucose ou de l’oxygène. Si la personne regarde une image et chante en même temps dans sa tête, deux cortex vont être activés, alors il est possible que l’interprétation des images soit fausse.

138
Q

Que mesure l’EEG et le MEG?

A

R : mesure juste l’activité en surface du cortex, donc la mesure de l’activité sous cortical est impossible, équipement moins complexe et plus écologique, résolution temporelle très précise (milliseconde). Résultat en temps réel.

139
Q

Quel lien existe-t-il entre les pathologies psychiatriques et les pathologies développementales? …

A
140
Q

Qu’est-ce que l’EEG?

A
141
Q

Qu’est-ce que permet le MEG et l’IRMf? R :

A

Ces outils sont favorisés pour l’étude des modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches.

142
Q

Qu’est-ce que le TEP? R :

A

Le TEP a une bonne résolution spatiale, permet de visualiser les structures sous-corticale. Par contre, la résolution temporelle (minute) est imparfaite par rapport à la rapidité des opérations cognitives.

143
Q

Qu’est-ce que l’IRM, l’IRMf et l’IRM morphologique?

A

mesure indirecte de l’activité neuronale de tous le cerveau parce qu’on voit les désoxyhémoglobine, donc on voit les régions du cerveaux qui ont consommé de l’oxygène. Basée sur la magnétisation des neurones. L’IRM mesure donc des différences de concentration au niveau du champ magnétique.

144
Q

Rappel de ce qu’est un test spécifique et un sensible.

A

Un test spécifique détectera juste des vrais positifs au détriment d’en oublier.
Un test seulement sensible détecte des positifs qui ne le sont pas.

145
Q

Quels sont les courants en neuropsychologie?

A

scientifique, cognitive, expérimentale, fonctionnelle

146
Q

À quel courant appartienne Broca et Wernicke?

A

Localisationnisme (visé une région du cerveau et lui attribué une fonctions (production langage et compréhension langage)

147
Q

À quel courant appartient Gall? Quel a été son apport au localisationnisme?

A

Gall n’est pas un localisationnistes, c’est un phrénologue (déformation des os du crane; la boîte crânienne n’a pas de lien avec le cortex cérébral) parce que ce n’était pas une science. il a aidé le développement du localisationnisme dans le futur

148
Q

Quel était l’impact de l’Église dans le temps de Broca? Quel était leur réaction face aux travaux de Broca et Wernicke?

A

avant, l’Église finançait la recherche alors elle a permis d’avancer la science, mais a empêché d’autre développement. l’Église était contente des travaux de broca (lobe frontal plus dév chez humain = humain diff des animaux), mais plus réticent aux découvertes de Wernicke parce que ses travaux ne nous différenciait pas nécessairement des animaux. ça donc été plus long avant que ses résultats de recherche percent.

149
Q

Est-ce que la perception est une fonction cognitive du langage?

A

La perception n’est pas une fonction cognitive au langage, c’est une fct cognitive autonome permettant d’être capable de discriminer un stimuli dans un environnement (percevoir quelque chose à travers un environnement).

150
Q

Qu’est-ce qui est important quand on veut utiliser un test cognitif?

A

R : le test doit être sensible, spécifique et valide pour ce que l’on veut évaluer.

151
Q

Que faut-il faire pour valider un nouveau test?

A

R : il faut mesurer sa sensibilité et sa spécificité.

152
Q

Comment test on la validité du test, dans le cas de l’amnésie par exemple?

A

R : on prend un groupe dont les participants ont déjà le diagnostic d’un trouble neuropsychologique. Dans ce cas-ci, on aurait des patients souffrant d’amnésie rétrograde. On évalue le test selon sa capacité à détecter cette amnésie.

153
Q

Quels sont les résultats possible d’un test dans l’évaluation neuropsychologique?

A

R : 1- vrai positif (amnésie présente, résultat du test positif => sensibilité)
2- faux positif (amnésie absente, résultat du test positif => erreur alpha α)
3- vrai négatif (amnésie absente, résultat du test négatif => spécificité)
4- faux négatif (amnésie présente, résultat du test négatif => erreur beta β)

154
Q

Qu’arrive-t-il quand on a un test très sensible?

A

R : impact sur résultats positifs. On diagnostic tous les cas au risque que certains ne l’aient pas, mais on est sur tous les avoir détecté. C’est correct si le fait de recevoir de traitement ne cause pas d’effet secondaire pour ceux qui ne l’ont pas vraiment (faux positif).

155
Q

Qu’arrive-t-il quand on a un test très spécifique?

A

R : Impacte résultats négatifs. On vient cibler ceux qui ne sont pas atteints. Donc, on diagnostique tous ceux qui ne l’ont pas et en attrapant des faux négatifs au passage. On est sûr que tous ceux qui ont eu un résultat positif sont des vrais positifs, mais on ne peut pas en dire autant pour les négatifs. Le fait d’en oublier certains est correct dans le cas où j’ai un traitement assez dispendieux ou nocif pour ceux qui ne sont pas réellement malade.

156
Q

Ce qu’on veut d’un test;

A

R : On veut un test sensible pour diagnostiquer tout le monde et spécifique pour n’oublier personne. Pour ce faire, on veut toujours évaluer ces deux aspects au moment de développer un test.

157
Q

Qu’est-ce que la sensibilité et comment la calculer?

A

R : Sensibilité c’est la probabilité que le test soit positif si l’amnésie est présente.
Elle se mesure chez les individus amnésiques seulement.
Sensibilité = vrais positifs / (vrais positifs + faux négatifs)

158
Q

Qu’est-ce que la spécificité et comment la calculer?

A

R : Spécificité c’est probabilité que le test soit négatif si l’amnésie est absente.
Elle se mesure chez les individus non-amnésiques seulement.
Spécificité = vrais négatifs / (vrais négatifs + faux positifs)

159
Q

Est-ce que les troubles de mémoire sont associés à d’autres maladie qu’à un début l’Alzheimer?

A

R : Oui. Les troubles de mémoires peuvent être un prédéterminant de l’Alzheimer, mais ils peuvent être associés à d’autres troubles.

160
Q

Les syndromes amnésiques sont la conséquence de quoi?

A

R : Ils sont la conséquences de lésions cérébrales.

161
Q

Qu’est-ce qui caractérise les syndromes amnésiques?

A

R : Ils sont souvent caractérisés par un trouble isolé, c’est-à-dire que le trouble de mémoire est central dans le tableau clinique du patient.

162
Q

Est-ce que les syndromes amnésiques sont différents amnésies fonctionnelles (amnésies psychogènes)?

A

R : oui ils sont différents. Les amnésies psychogènes la plus courante est souvent associée à l’expérience d’un événement traumatisant (agression, vétéran, témoins). Ce qui se passe, c’est que la situation est tellement difficile à vivre que le cerveau se met à off, dans certains cas, le mécanisme de protection utilisé sera l’amnésie. L’épisode amnésique d’une amnésie fonctionnelle peut durer quelques heures voire quelques jours. Ce type d’amnésie touche la sphère des souvenirs qui correspond seulement à la situation traumatisante en question. La personne continue de mémoriser des choses. Elle ne se souviendra pas d’un certain nombre d’années de sa vie, mais elle peut emmagasiner de nouvelles informations. Ce n’est donc pas un syndrome amnésique, puisque les deux conditions ne sont pas remplies.

163
Q

Est-il possible de retrouver ses souvenirs avec une amnésie psychogène?

A

À l’aide d’un psychothérapeute, il est possible d’y ravoir accès. Pour ce faire, la personne doit être en confiance avec le thérapeute et doit avoir un réel désir de se souvenir de l’événement traumatisant. À l’inverse d’un syndrome amnésique, l’information est encore emmagasinée dans la tête de la personne.

164
Q

Est-ce que le cerveau peut tolérer l’absence d’oxygène?

A

R : Dans le cas d’une artère bouchée, le sang ne se rend plus au cerveau. Si le sang ne se rend plus au cerveau, il n’y a plus d’oxygène qui y est acheminé. Ceci causera la mort du cerveau.

165
Q

Que signifie « amnésie »?

A

R : amnésie signifie absence ou perte (a) de mémoire (mnésique). C’est une personne qui avait la capacité de mémoriser et qui l’a perdu (a).

166
Q

Qu’est-ce que l’amnésie rétrograde?

A

R : l’individu souffrant d’amnésie rétrograde a perdu tout un moment de sa vie avant l’événement (choc cranien, AVC, etc.). Les moments juste avant l’accident sont oublié, cependant, plus on recule loin en arrière, plus la personne sera capable de se souvenir d’éléments du passé. Ce que la personne se souvient d’avant le trauma suit le Gradient de Ribot; les souvenirs les plus lointain reste mieux mémoriser que les récents. Ce qui est oublié se situe entre le moment du traumatisme et va à rebours ensuite

167
Q

Qu’est-ce que le gradient de Ribot?

A

Gradient temporel où les souvenirs récents sont plus sujets à l’amnésie que les souvenirs plus anciens

168
Q

Est-il possible de se souvenir d’éléments du passé suite à un trauma causant une amnésie antérograde?

A

R : Pas exactement. Il est possible d’avoir un retour de souvenirs lointains dans les 3 premiers mois. La personne ne pourra pas se souvenir du moment du traumatisme ni dans un passé rapproché. S’il n’y a pas de retour dans les 3 premiers mois, ça va être encore plus difficile à revenir et après 1 an c’est perdu. La perte d’information dans le cerveau peut être comparé à un livre qui brûle.

169
Q

Qu’est ce qui impacte la quantité d’information perdue?

A

R : c’est la sévérité de la lésion qui impacte le nombre d’années oubliées, soit la sévérité de l’amnésie

170
Q

Qu’est-ce que l’amnésie antérograde?

A

R : Après l’accident, il n’est plus possible pour eux de mémoriser de nouvelles informations en mémoire à long terme. La personne ne pourra plus avoir de nouveaux souvenirs pour le reste de sa vie. Elle peut cependant emmagasiner de l’informations à court terme, mais après la tâche, tout s’efface

171
Q

Qu’est ce qu’un syndrome amnésique?

A

R : Pour être considérer comme un syndrome amnésique, il faut que la personne ait des perturbations sévères de la mémoire caractérisé par de l’amnésie antérograde (impossibilité d’emmagasiner de l’information après l’accident) et de l’amnésie rétrograde (perte de l’information avant l’accident).

172
Q

De quoi est responsable l’hippocampe droite?

A

R : responsable de la mémoire/fonction spatiale

173
Q

De quoi est responsable l’hippocampe gauche?

A

R ; responsable de la mémoire/fonction verbale

173
Q

Qu’entraine une lésion au niveau de ou des hippocampes?

A

R : amnésie

173
Q

Où se situe les hippocampes?

A

Les hippocampes se situent sur la face interne des lobes temporaux, donc environ derrière les oreilles.

174
Q

Quelle est la fonction des hippocampes?

A

R : on y stock de l’information et on va la rechercher là. Une métaphore adéquate serait de de les comparer à une bibliothèque : on met un livre dans la bibliothèque et on va le chercher là quand on en a besoin. Ceci requiert les trois processus de la mémoire épisodique, dont les hippocampes sont responsables. Alors, une lésion altère ces fonctions.

174
Q

Quelles sont les causes d’une amnésie hippocampique?

A

R : anoxie ou ischémie (cause; AVC, trauma cranien), lobectomie temporale, encéphalite herpétique, maladie d’Alzheimer.

175
Q

Qu’est-ce qu’une anoxie?

A

R : C’est une privation d’oxygène. Par exemple, le bébé nait avec un cordon ombilicale autour du coup, on n’agit pas assez vite, les hippocampe se nécrose. L’enfant aura un développement différent et il aura un déficit sévère au niveau de la mémoire.

176
Q

Qu’est-ce qu’une ischémie?

A

R : Caillot bloquant un artère empêchant le sang et l’oxygène de se rendre dans un certain endroit du cerveau.

177
Q

Qu’est ce qu’une crise épileptique?

A

Tous les neurones se déclenchent en même temps dans le foyer électrogène.

178
Q

Qu’est-ce qu’une lobectomie temporale?

A

R : Action de retirer une partie du lobe. Souvent en lien avec les crises épileptique récurrente, que les médicaments ne font plus effets, aussi appelé épilepsie pharmaco-résistante et qu’il n’y a pas d’autres solutions que la lobectomie. Une lobectomie a des conséquences dramatique tel que la perte de capacité de mémoire et de cognition. Il y aura donc retrait de la zone problématique, soit le foyer électrogène, entrainant le retraits de certaines fonctions cognitives.

179
Q

Qu’entraine un lobectomie temporale gauche, soit une lésion uniquement latéralisée à gauche?

A

R : déficit au niveau de la mémoire verbale

180
Q

Qu’entraine un lobectomie temporale droite, soit une lésion uniquement latéralisée à droite?

A

R : déficit au niveau de la mémoire spatiale

181
Q

Qu’est-ce qu’une encéphalite herpétique?

A

R : c’est une maladie infectieuse qui crée des lésions dans le cerveau (patient de Broca et la syphilis).

182
Q

Qu’est-ce que l’Alzheimer?

A

R : maladie neurodégénérative. Les neurones meurent au début de la maladie.

183
Q

Quelles sont les trois processus de la mémoire épisodique?

A

R : encodage, stockage, récupération

184
Q

Qu’est ce que la mémoire implicite?

A

R : c’est un type de mémoire à long terme qui, contrairement à la mémoire explicite, ne requiert aucune pensée consciente.

184
Q

Dans quel processus de la mémoire épisodique l’hippocampe agit le plus? Comment fonctionne-t-il?

A

R : il agit surtout dans l’encodage et la récupération. L’hippocampe est une centre d’intégration, il crée un souvenir à partir des informations sensorielles (odeur, visuel, bruit, etc.) d’un événement. L’hippocampe communique avec les lobes du cerveau en lien avec le sens utiliser lors de l’événement à se souvenir. Le but étant de créer une signature unique du souvenir, puis de créer un réseau entre les structures. Par exemple, tous ceux qui était né se souviennent où ils étaient quand ils ont appris pour les tours jumelles le 11 septembre. C’est l’hippocampe qui a créé ce souvenir unique en créant une carte qu’il est capable d’aller récupérer. Quand l’hippocampe est altéré, c’est un syndrome amnésique majeur.

184
Q

Qu’est arrivé au patient H.M. au niveau médical?

A

R : il souffrait d’épilepsie, alors on lui a retiré les hippocampes (lobe temporel médian) afin qu’il ne fasse plus de crise, mais sa qualité de vie est moindre.

185
Q

Qu’a réalisé Brenda Milner en faisant passer des tests au patient H.M. au niveau de ses atteintes cérébrales?

A

R : il a une amnésie antérograde; il oubli au fur et à mesure (capable de retenir des infos à court terme, max 15 minutes) alors il ne peut pas apprendre de nouvelles informations (mémoire épisodique; événements vécu, au niveau spatio-temporel) et une amnésie rétrograde (a perdu une dizaine d’année en mémoire). Il a conservé sa mémoire procédurale (automatismes; vélo; mémoire très robuste). Il a conservé certaines habiletés perceptivo-motrices, du langage, des faits, des connaissances générales et des concepts. Il n’a donc pas de problème avec sa mémoire sémantique (connaissances générales; président des états unis) parce qu’il n’a pas perdu ses connaissances. Sa mémoire de travail est relativement préservée (il peut faire des actions, mais ne peut s’en souvenir après). -> Il avait perdu toute sa mémoire personnelle, mais il n’avait pas perdu son lexique etc.

186
Q

Qu’est-ce que le gradient de Ribot?

A

Les souvenirs récents sont altérés alors que les souvenirs anciens sont conservés.

186
Q

Comment fonctionne-t-il suite à son opération? A-t-il conscience de son amnésie? hm

A

Il n’a pas la possibilité de se souvenir de son amnésie. Il est figé dans son passé et il est perdu. Chaque matin quand il se réveille, il re-réalise qu’il est amnésique et qu’il lui manque de l’information. À chaque réveille, il pouvait consulter un guide qui lui expliquait ce qui lui arrivait, retour à zéro à chaque jour.

187
Q

Comment réagit-il à la présence de Branda Milner après toutes ces années?

A

Elle vient le voir plusieurs fois par année, mais à chaque fois il ne s’en souvient pas. Cependant, il montre des signes physiques de familiarité avec elle.

188
Q

Quel test a été fait pour voir s’il était possible d’apprendre certains nouveaux comportements sans qu’ils soient conscientisé? Est-ce que ce comportement a été observé chez HM?

A

Avec le test de l’aiguille dans la poignée de main, il a été observé que la personne pouvait se souvenir de ne pas sérer la main du docteur parce que son corps se souvient qu’il s’est fait piquer en lui serrant la main la veille. C’est un apprentissage implicite. La personne ne peut pas expliquer pourquoi elle ne veut pas serrer la main. On a observé le même type de comportements chez HM quand il voyait Brenda Milner. Il ne la reconnaissait pas consciemment.

189
Q

Est-ce que HM souffre d’un syndrome amnésique?

A

Oui, il a un problème au niveau de la mémoire épisodique puis il souffre d’amnésie rétrograde et antérograde.

190
Q

Qu’est-ce que Branda Milner met en valeur sur la mémoire avec le patient HM?

A

Il y a un réseau entourant la mémoire implicite et un autre pour la mémoire explicite. Il y a une différence entre la mémoire sémantique et les mémoire épisodique et personnelle (connaissance personnelle). Ces deux système ne sont pas au même endroit. Ceci permet que certains types de mémoire peuvent être conservées alors que d’autres ont perdu.

191
Q

Que permet la mémoire implicite?

A

Enregistrer de l’information de manière non consciente par la répétition. Ex : apprendre une chanson, parole et mélodie, sans faire l’effort de l’apprendre, juste en l’entendant à répétition. Aussi appelé mémoire procédurale. Ex : faire du vélo.

191
Q

Qu’est-ce que la mémoire explicite?

A
192
Q

Qu’est-ce que la mémoire de travail?

A

C’est la mémoire à court terme.

193
Q

Nommer un cas connu d’amnésie diencéphalique. Comment se présente ce type d’amnésie?

A

R : c’Est le cas du syndrome de Korsakoff. C’est une amnésie rétrograde et antérograde, mais elle se présente différemment que ceux qui ont une amnésie hippocampique. Le patient Korsakoff se met à fabuler et à inventer des histoires.

193
Q

À quoi est relié l’amnésie diencéphalique?

A

R : lié à une région du diencéphale

194
Q

Quel chercheur est relié à l’amnésie diencéphalique et le cas de Korsakoff?

A

R : Sergeï Kosakov

195
Q

L’amnésie diencéphalique est la conséquence de quoi?

A

R : Conséquence d’une carence en vitamine B1 (thiamine). Le patient ne mange pas suffisamment équilibré, il a une carence en vitamine B1, le corps mamillaire se nécrose. Si la carence est comblée, la sévérité des symptômes diminue, mais ce qui est perdu est perdu

196
Q

Quelle est la cause la plus fréquente de l’amnésie diencéphalique et quelle est la secondaire?

A

R : l’alcoolisme. D’autres ont un déficit génétique en vitamine B1. Ils sont soit incapable de la synthétiser, ou ils le sont partiellement. Ils auront besoin de supplément. Ils vont être stigmatiser comme les alcooliques, même s’ils ne le sont pas

197
Q

Quelle est l’atteinte cérébrale du syndrome de Korsakoff?

A

R : c’est une atteinte bilatérale des corps mamillaires de l’hypothalamus. Il y a une pigmentation particulière de la matière grise autour du troisième ventricule

198
Q

Comment fonctionne le système hypothalamique? Quelle est sa structure?

A

R : c’est un système de noyaux, soit des têtes de neurones regroupées. La structure de l’hypothalamus c’Est deux corps mamillaires, soit un à gauche et un à droite. L’atrophie d’un des corps entraine un syndrome amnésique.

199
Q

Quels sont les symptômes/impactes du syndrome de Korsakoff?

A

1- la mémoire à court terme, implicite et sémantique sont préservées;
2- le jugement et le raisonnement est à peu près conservés;
3- il a un profond déficit de la mémoire épisodique;
4- amnésie antérograde; donc il oublie au fur et à mesure : il y a un problème d’encodage, le stockage est partiellement préservé, l’utilisation d’indices contextuels
5- désorientation temporo-spatiale;
6- amnésie rétrograde constante suivant la loi de Ribot;
7- anosognosie (perte de la capacité à reconnaitre sa maladie);
8- fabulations et fausses reconnaissances

200
Q

Dans quelle autre maladie voit-on de l’anosognosie?

A

R : Dans la maladie d’Alzheimer, plus la maladie avance, plus la personne perd la capacité de reconnaitre qu’elle est atteinte d’une maladie, et ce en raison d’une lésion. Le patient souffrant d’anosognosie est très difficile à gérer par l’entourage parce qu’ils ne se sentent pas comme des patients.

201
Q

Quelle est la différence entre le patient HM et le patient Korsakoff?

A

R : – le patient HM n’a aucun souvenir, mais il a conscience qu’il ne se souvient pas. – le patient Korsakoff lui invente une histoire, fabule, en pensant que c’est la réalité, une histoire qui serait la plus plausible à partir des souvenirs qui lui reste. Il n’a pas conscience qu’il ne se souvient pas. Quand on lui dit que ce qu’il se souvient n’est pas la réalité, il rectifie son histoire. Pour eux, ils ne sont jamais dans le tort; ils ne mentent pas parce qu’ils ne s’en souviennent pas. Ils produisent donc une histoire probable auquel ils croient dur comme fer. Ils n’ont pas conscience de la différence entre un souvenir et une histoire imaginée.

202
Q

Quelle tranche d’âge est ciblée par le lictus amnésique?

A

R : personnes de plus de 50 ans

203
Q

Comment se traduit un lictus amnésique?

A

R : trouble soudain, massif et isolé de la mémoire

204
Q

Quelle est la durée d’un lictus amnésique?

A

R : sa durée est brève alors on parle d’une moyenne de 4 à 7h sans dépasser 24h.

205
Q

Est-il causé par des lésions cérébrales permanente? lictus amnésique

A

R : ne s’accompagne pas de lésions cérébrales définitives

206
Q

Comment se présente une crise causé par un lictus amnésique?

A

R : La personne, d’une seconde à l’autre, sans cause apparente, présente une amnésie antérograde majeur : il oublie instantanément tout ce qui vient de se passer, et une amnésie rétrograde : il oublie plusieurs décennies. Durant la crise, le patient perd sa capacité à apprendre des informations et à se souvenirs des dernières années de vie. À un moment de la journée, la personne se souvient de tout, et ce, tout à coup. Il ne se souvient cependant pas du moment du lictus.

206
Q

Les patients ayant eu un lictus amnésique souffre-t-il d’anosognosie?

A

R : non parce qu’ils se rendent compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas quand il perde soudainement la mémoire.

207
Q

Comment réagit typiquement une personne ayant un lictus amnésique?

A

Quand ça arrive, ils sont dans un état de panique parce qu’ils ne savent pas nécessairement où ils sont (si nouvelle résidence) ou avec qui ils sont. Tout ce qui est arrivé dans les dernières années est oublié alors on peut comprendre qu’ils n’ont aucun repère sur ce qui est plus récent lors d’une crise. Ils pensent faire un AVC alors ils vont à l’urgence. À l’opposé, ils se sentent étranges, vont dormir et se réveille quand c’est fini. Alors ils ne vont pas à l’hôpital et ils ne se souviennent pas de ce qu’ils leur aient arrivés. C’est un phénomène plus fréquent que ce qu’on enregistre à l’hopital.

208
Q

Connait-on la cause du lictus amnésique?

A

R : on ne connait pas le mécanisme psychopathologiques en lien avec le lictus amnésique, mais l’hypothèse la plus probable est que ce serait d’ordre vasculaire. Ne sachant pas quelle est la cause et n’ayant pas de traitement, quand la personne reprend ses esprits elle peut retourner chez elle et ne nécessite pas de suivi médical.

209
Q

Est-ce que le lictus est réversibles?

A

R : le lictus est réversible, et c’est le seul cas d’amnésie qui l’est.

210
Q

Est-ce qu’une fois qu’une personne fait un lictus amnésique, elle va en refaire fréquemment?

A

Pas exactement. Une fois que le patient en a eu un, il a plus de chance que ça se reproduise que quelqu’un qui n’en a jamais fait.

211
Q

Quels sont les 3 types de syndrome amnésique?

A