Examen 1 Flashcards
Qu’est ce que la neuropsychologie?
fonctions mentales supérieurs et leur rapport avec les structures cérébrales= lien entre fonctions mentales supérieurs et structures cérébrales.
Cette discipline faisait partie de la médecine jusqu’au moment où la psychologie cognitive a pris plus de place dans le domaine.
Avec la neuropsychologie, on peut voir le lien entre les lésions cérébrales et les symptômes. Le neuropsychologue observe les symptômes cliniques lui permettant de comprendre le fonctionnement cérébrale. C’est donc en étudiant les dysfonctionnement qu’on a compris le fonctionnement cérébrale.
Comment est née l’approche neuropsychologique?
étudiant les patients souffrant d’une pathologie cérébrale; décrire les symptômes
Ensuite il fallait faire un lien entre la sémiologie, soit les signes, et les lésions.
Puis, il fallait inférer l’influence de x structures dans le fonctionnement cérébral du sujet normal.
Quel concept est le fil conducteur de l’histoire de la neuropsychologie?
R : c’est la localisation cérébrale. On a cherché à localiser les symptômes, les fonctions mentales et les processus cognitifs complémentaires.
Qu’est-ce qui a permis la naissance de la neuropsychologie?
R : la neurologie a été possible grâce à la neurologie et son approche anatomo-clinique.
Quelles autres discipline permettent l’essor de la neuropsychologie?
R : l’approche multidisciplinaire de la neuropsychologie favorise son essor et permet une meilleure connaissance du cerveau. Elle utilise la neuro-anatomie, la neuro-histologie et l’expérimentation physiologique sur les animaux.
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Pourquoi dit-on que la neuropsychologie est une science pluridisciplinaire?
R : elle a recours aux sciences neurologiques, aux sciences du comportement, à la linguistique et, les plus récents des sciences cognitives, la modélisation informatique et l’intelligence artificielle.
Quel outil influence grandement la pratique clinique des neuropsychologues?
R : les méthodes d’imagerie cérébrale influencent les pratiques cliniques et les modèles théoriques.
Qu’est-ce qui a permis la différenciation des sciences et de la philosophie?
R : les grandes disciplinent scientifiques se sont séparées de la philosophie par la délimitation et le fractionnement de leur champ d’investigation. Comme si chacun avait trouvé sa spécialisation.
D’où est née la psychologie?
R : le fractionnement de l’esprit en facultés mentales a permis à la psychologie de naitre. (ce que j’en comprend c’est qu’en voyant l’esprit entant que centre de la cognition et en voyant que chaque région influence des comportements différents, la psychologie a pu prendre de l’essor)
Quelle est l’idée de la phrénologie?
R : le cerveau a été fractionné en plusieurs organes indépendants et chacun à son rôle à jouer, notamment dans les facultés morales, mentales et intellectuelles.
Qu’est-ce que la phrénologie?
R : c’est une pseudoscience parce que l’idée que le cerveau est fractionné en plusieurs organes indépendant est fausse. Selon les phrénologues, on pourrait, à partir des divisions du crâne, déterminer où ont lieux certaines fonctions. On pourrait identifier en regardant le crâne où les opérations mathématiques se déroulent et si cette faculté est bien développée, d’où la bosse des mathématiques. Malgré que leur postulat semble logique, il n’y a aucun fondement scientifique derrière, faisant de la phrénologie une pseudo-science.
Qui est Gall? Qu’est-ce qu’il a fondé?
R : Gall est l’un des pères fondateurs de la phrénologie au 18e et 19e siècle.
Quelle faculté mentale a-t-il identifié? Où se situe-t-elle? Sur quoi a-t-il fondé cette déduction? Gall
R : parmi les facultés mentales, Gall a identifié le lieu de la mémoire verbale au niveau des lobes antérieurs du cerveau. Il s’est fondé sur une coexistence entre une saillie des globes oculaires et une facilité à mémoriser les informations verbales. Il a procédé ses recherches et a cartographié le crâne indiquant pour chaque région quelle fonction cognitive y est associée. Il prétendait que plus la bosse est protubérante, plus la personne arait de faciliter dans cette fonction cognitive, comme les mathématiques par exemple.
qu’a fait gall à partir d principe de la phrénologie
R : La phrénologie, aussi appelé la doctrine de la localisation, a amené Gall à localiser plusieurs fonctions dans le cortex à partir de l’observation de différentes déformation sur le crâne.
Quel vestige de la phrénologie se retrouve encore dans le langage courant? Qu’est-ce qui a conduit Gall à faire cette déduction localisationniste?
R : la bosse des maths est encore dites actuellement. On en parle encore parce que, selon lui, certaines régions du crâne seraient attribuables à certaines fonctions cognitives, et donc que le cerveau peut être divisé en section. Il avait raison au niveau de la division du cortex cérébrale, mais la grosseur des protubérance ne signifie pas la qualité de la compétence. Cependant, chaque partie du cerveau peuvent être divisée et associée à des fonctions. Cette idée était nouvelle au 18e siècle parce qu’on pensait préalablement que le cerveau agissait comme un tout et sur tout en même temps. Gall amène donc l’idée de localisation cérébrale.
Sur quoi Gall a joué un rôle clé?
R : il a joué un rôle clé sur le développement des recherches sur les liens entre les fonctions mentales et le substrat cérébrale
Quel travaux ont eu un rôle primordiale sur l’avènement de la neuropsychologie scientifique?
R : les travaux consacrés à l’aphasie ont eu un rôle important en neuropsychologie scientifique. L’aphasie est le trouble du langage consécutif à une lésion cérébrale acquise.
Quelle hypothèse formule Broca en 1861?
R : il formule l’hypothèse d’une localisation du langage articulé dans une aire cérébrale bien défini. Elle s’appelle le centre des images motrices des mots avant de s’appeler aire de Broca.
Qu’est-ce que le cas du patient Leborgne, aussi appelé Tan Tan?
R : le patient démontre des troubles du langage articulé faisant en sorte qu’il ne pouvait prononcer que la syllabe « tan » et il l’a répétait souvent deux fois. Le langage de Leborgne était réduit à cette stéréotypie, soit à cette répétition de la syllabe « tan ». Le patient de Broca était capable de parler avant.
Qu’est-ce que l’autopsie du cerveau de Leborgne a révélé?
R : À la mort du patient, Broca effectue une autopsie afin de voir s’il y avait quelque chose de différent dans son cerveau. L’autopsie a révélé une lésion au niveau de l’aire de Broca, soit une atteinte dans l’hémisphère gauche. La conclusion de Broca est que puisque le patient ne peut plus parler, autre que pour dire « tan tan » et qu’il y a une lésion dans le lobe frontale gauche, cette zone est impliquée dans la production du langage. Il ne conclue pas que cette zone est impliquée dans le langage en générale parce que Leborgne comprend malgré son incapacité de parler. Lorsqu’il était abordé, Leborgne disait « tan tan » et faisait des gestes expressifs variés.
Quel est l’impact de la religion sur la science au 19e siècle? Quelle est la proposition de Broca?
R : à l’époque, la religion finance la recherche pour essayer de comprendre ce qui différencie l’homme de l’animal. Broca propose que ce serait le langage qui nous différencie. L’homme a un cortex frontal bien développé comparativement au singe et aux autres mammifères. Sachant que le lobe frontal se développe principalement à l’âge adulte et que le langage y serait produit, l’Église est ravie des résultats de Broca montrant que l’homme est différent de l’animal.
Autres conclusions de Broca et de ses travaux, et maintenant;
R : Puisque le trou dans le cerveau de Tan est seulement dans l’hémisphère gauche, on en déduit que l’hémisphère droit n’est pas responsable des mêmes fonctions que l’hémisphère gauche. Les travaux de Broca ont mis en évidence qu’il y a une zone de la production du langage dans le lobe frontal de l’hémisphère gauche. Actuellement, on sait que les différents lieux du cerveau jouent sur différentes fonctions et que si son état est altéré, les fonctions le seront aussi.
À qui doit-on l’avènement du modèle localisationniste?
R : Carl Wernicke est à l’origine du modèle localisationniste du fonctionnement cérébrale.
Wernicke postule en 1874 qu’il y a un lien de cause à effet entre une lésion et un trouble, quel est ce lien?
R : il postule qu’il y a un lien entre une lésion du tiers postérieur de la circonvolution temporale gauche et les troubles de compréhension du langage.
Où se situe la production du langage?
R : Le langage serait donc latéralisé à gauche.
Quel est le cas étudié par Wernicke? Qu’est-ce qu’il découvre à l’autopsie?
R : Le patient de Wernicke présente des troubles de la compréhension du langage. L’autopsie révèle une lésion du tier postérieur de la circonvolution temporal gauche. Le patient n’est donc pas capable de comprendre, mais il est capable de parler. Suite à ses observations, Wernicke lance l’hypothèse que le langage est latéralisé à gauche (en frontal et temporal) et non pas seulement dans le lobe frontal gauche. Son hypothèse maintient le concept d’asymétrie du cerveau de Broca.
Quelle symptôme est en lien une lésion dans l’aire de broca et wernicke?
: Des observations de Wernicke, découlent l’aphasie sensorielle, soit l’aphasie de Wernicke, et l’aphasie motrice, soit l’aphasie de Broca. La production et la compréhension du langage se fait donc à deux endroits et une lésion à un, ne brime pas le fonctionnement de l’autre. Wernicke soupçonne cependant qu’il y aurait un lien entre les deux région; le faisceau arqué.
Est-ce que les travaux de Broca et de Wernicke prouvent le localisationnisme?
oui
Quelle méthode permet de découvrir l’asymétrie hémisphérique? Qu’est-ce que cette méthode nous permet de découvrir?
R : la découverte de l’asymétrie hémisphérique est due aux travaux sur l’aphasie avec la méthode anatomo-clinique. Cette méthode a permis d’identifier deux régions de l’hémisphère. Elle permet de lier les observations cliniques aux lésions cérébrales.
Qu’est-ce que l’Église pense des découvertes de Wernicke?
R : L’Église est moins satisfaite des découvertes de Wernicke parce que tous les mammifères ont un lobe temporal. Ses découvertes ne différencient pas l’humain de l’animal alors ses recherches ne seront pas financer par l’Église. C’est donc long avant que les résultats de ses recherches soient connus.
Quelles régions cérébrales sont impliquées dans le langage? Où se situent-t-elles? Quelle est leur fonction respective? Qu’est-ce qui les relie?
R : L’aire de Broca (production du lanage; cortex frontal inférieur gauche) est reliée à l’aire de Wernicke (compréhension du langage; cortex temporal supérieur et inférieur gauche) par le faisceau arqué (faisceau de fibres nerveuses).
Qu’est-ce que ces deux cas cliniques ont permis de changer en science après 2000 ans sans avancement?
R : les deux cas cliniques, celui de Broca et celui de Wernicke, ont permis de changer 2000 ans de connaissances. Suite à ces deux cas cliniques, on sait maintenant que des régions sont responsables de différentes fonctions et que si une région est altérée son fonctionnement le sera aussi.
Qu’est-ce que le localisationnisme?
Est-ce que les deux hémisphères jouent les mêmes rôles?
R : selon le localisationnisme, chaque région a des fonctions différentes.
R : ils ne jouent pas des rôles identiques dans le fonctionnement mentale.
Qu’est-ce que le globalisme?
R : selon le globalisme, on a besoin du cerveau au complet pour effectuer différentes fonctions. Le cerveau est indifférencié.
Est-ce que les deux hémisphères jouent les mêmes rôles?
R : ils ne jouent pas des rôles identiques dans le fonctionnement mentale.
Quels troubles sont le résultat d’une lésion de l’hémisphère gauche? Qu’est-ce qui qualifie l’hémisphère gauche?
R : les troubles du langage, du geste et du calcul sont liés à une lésion de l’hémisphère gauche. On peut donc le qualifié de linguistique, analytique et verbal.
Quels troubles sont le résultat d’une lésion de l’hémisphère droit? Qu’est-ce qui qualifie l’hémisphère droit?
R : les troubles altérant les habiletés visuospatiales, la perception des émotions et des visages sont liés à une lésion dans l’hémisphère droit. On peut donc le qualifié de non verbal, holistique et visuospatial
De quelle théorie est né le globalisme?
R : il est né de la théorie de l’évolution. Selon cette théorie, un comportement pathologique est la dissolution d’un comportement normal. Les comportements sont le résultats de mécanismes psychophysiologiques
Quelle hypothèse fait Jackson sur le langage? Quelle est sa théorie sur les fonctions cérébrales? À quel courant appartient-il?
R : en faisant des autopsies sur des patients ayant des troubles du langage, il ne découvre aucune lésion au niveau de l’aire de Broca ou de Wernicke. Il trouve cependant des lésions ailleurs sur le cerveau. Il en conclu donc que si on lèse le cerveau à gauche, le langage sera altéré. Ce n’est donc pas une question d’aire. Il appartient donc au globalisme.
Est-ce que Jackson pense que les fonctions cérébrales sont attribuables à un certain groupe de cellule cérébrale?
R : non, les fonctions accomplies par le système nerveux central ne sont, celui lui, pas tributaire d’un groupe limité de cellules formant un dépôt de pour cette fonction.
Où se produisent les fonctions selon l’hypothèse de Jackson?
débute au niveau du tronc cérébral (inférieur), puis au niveau des fonctions moteurs ou sensorielles cortex (moyen) pour finir au niveau des régions frontale (supérieur).
Selon Jackson, est-ce que la localisation de la lésion est pertinente?
R : Non. Selon lui, la localisation de la lésion en lien avec les symptômes responsable de l’atteinte ne saurait en aucun cas être assimilé à la localisation des substrats cérébraux de la fonction. Ce qu’il dit, en fait, c’est que la fonction peut se répartir d’une façon plus complexe et avoir une tout autre organisation cérébrale.
Freud se situe dans quel courant? Ses études sur quel phénomène le mène à adhérer à ce courant? Il publie un article critiquant quoi?
R : Freud semble se situé au niveau du globalisme dans ses travaux. Dans une publication basée sur ses études sur l’aphasie, il critique les travaux sur la localisation des fonctions cérébrales. Il critique surtout les thèses localisationnistes de Wernicke.
Quelle est sa critique du localisationnisme?freud
R : Freud mentionne dans sa critique que la notion de centre, tel le centre de la parole, n’a de sens que du point de vue pathologique. Cette notion ne révèle pas le fonctionnement du cerveau normal.
Qu’est-ce qu’il suggère à la place de la notion de centre de la parole et du langage? freud
R : Freud suggère que le substratum neuroanatomique de la parole et du langage doit être perçu comme une aire corticale continue de l’hémisphère gauche.
Est-ce vrai d’affirmer que Freud se situe entre le globalisme et le localisationnisme, aussi appelé associationnisme? Ses travaux sont une synthèse de quels auteurs?
R : Freud se situe, en effet, entre les deux courants. Il s’est inspiré principalement des travaux de Broca, de Wernicke et de Jackson pour se faire une opinion des choses. Il affirme que le langage se trouve bien dans l’hémisphère gauche et qu’une lésion à cette endroit occasionnerait un trouble du langage. Les zones ne sont cependant pas aussi précises que le prétendent Broca et Wernicke selon Freud. Il conclue que le cerveau fonctionne par hémisphère et qu’une lésion à gauche entraine un trouble du langage.
Qu’est-ce que l’aphasie pour Head? Ce trouble touche quoi?
R : L’aphasie est une perturbation de la formulation et de l’expression symbolique. Selon Head, l’aphasie touche la compréhension et l’usage de signes propres au langage ainsi que des signes autres que ceux du langage.
Est-il d’accord avec le localisationnisme et la notion de centre?head
R : Non, il refuse le localisationnisme des fonctions supérieurs et la notion de centre.
Est-il en accord avec les foyers préférentiels d’intégration? Qu’est-ce? head
R : Oui.
établit un rapport entre des lésions circonscrites et des syndromes. Il associe alors à une pratique localisationniste une théorisation globaliste. Les foyers traitent la production et la compréhension du langage.
Ses travaux portent sur les zones ou sur les lésions? head
R : il ne s’intéresse pas aux zones du cortex en lien avec des aspects du langage, mais plutôt entre des lésions circonscrites et des syndromes.
Quelle est son opinion du globalisme et du localisationnisme?head
R : Il est en accord avec un peu de tout. Selon lui, il y aurait des foyers préférentiels d’intégration responsable de la compréhension et de la production du langage, mais ce n’est pas l’entièreté de la production et de la compréhension qui se font dans l’aire de Broca et de Wernicke. Les aires aux alentours participent aussi au langage. En effet, si le faisceau arqué est lésé au niveau de l’aire de Broca, le patient aura des problème au niveau de la production de la parole. À l’inverse, si le faisceau arqué est lésé au niveau de l’aire de Wernicke, le patient aura des problèmes au niveau de la compréhension du langage. On peut donc en comprendre que plus la lésion est près de l’aire de Broca ou de Wernicke, plus l’atteinte à la fonction sera grande. Par exemple, la lésion de Tan Tan n’était pas complétement dans l’aire de Broca lui permettant de dire « Tan Tan ».
Quelles sont les découvertes de Head?
selon où est la lésion, les atteintes au niveau des fonctions seront altérés différemment.
Grâce à quelle méthode Head fait-il ses découvertes?
anatomo-clinique
Il a fait des autopsie, a observé le cerveau ainsi que l’expression des symptômes chez le patient. En observant l’incapacité de ses patients de parler, il a recourt à la méthode clinique. En procédant à une autopsie, il a recours à la méthode anatomique.
Quel a été l’impact de l’Église dans les recherches sur le globalisme et le localisationnisme?
R : les découvertes étaient ralentie parce que l’Église s’opposait aux autopsie jusqu’au moment où l’Église a voulu montrer que l’homme était différent de l’animal par son cerveau. Broca et Wernicke ont pu faire des autopsies à leurs patients parce qu’ils étaient dans des asiles, donc ils étaient plus accessible.
Qu’est-ce que la méthode expérimentale?
R : C’est une méthode d’étude qui permet de mesurer et quantifier les comportements, les symptômes, etc.
Qu’est-ce que la neuropsychologie expérimentale?
R : Elle implique l’étude de séries de patients et ou de sujets sains et l’utilisation de paradigmes standardisés. En sommes, on compare un groupe sains à un groupe pathologique.
La neuropsychologie expérimentale est conscrite dans quelle période historique?
R : Durant la fin de la seconde guerre mondiale aux années 1970. Durant la première guerre mondiale, les soldats mourraient davantage avec l’utilisation d’armes blanches. Avec l’utilisation d’armes à feu, les soldats avaient un plus grand taux de survie. Cependant, ils ne s’en sortent pas nécessairement indemne, on voit notamment des lésions au niveau du cerveau. Comparé à avant, on n’avait plus besoin d’attendre que les patients meurent pour comprendre où est la lésion en lien avec la symptomatologie clinique. On savait où la balle s’était logée.
Sur quels groupes s’intéressent-on? Quel est l’objectif de ces études?methode expérimentale
R : les chercheurs s’intéressent donc aux soldats de la deuxième guerre mondiale. On compare donc des soldats ayant reçus des balles à la tête et ayant survie à des soldats n’ayant pas eu de balle à la tête. L’objectif étant de voir si des différences étaient observées entre les deux groupes par la passations de tests et d’épreuves. Si on observait des différences, c’était en lien avec des troubles.
Qui sont les pères fondateurs de la neuropsychologie expérimentale?
R : Hécaen, Luria, Teuber, Brenda Milner, Renzi
Qu’est-ce qu’apporte la méthode expérimentale de nouveau à la neuropsychologie?
R : l’utilisation de la méthode expérimentale au lieu de la métode anatomo-clinique permet aux chercheurs de se concentrer sur des groupes au lieu d’avoir des cas unique et de devoir attendre le décès pour procéder à l’autopsie. On peut maintenant comparer des groupes.
Quelles sont les quatre principales caractéristiques de la neuropsychologie expérimentale selon Vignolo?
- La constitution d’échantillons représentatifs de patients atteints de lésions hémisphériques unilatérales.
- L’évaluation quantitative des performance au moyen d’épreuves standards et la définition objective du trouble sur la base des scores obtenus aux mêmes épreuves par un groupe témoins.
- La comparaison de la fréquence et de la sévérité des troubles dans des groupes de malades, distincts selon la latéralisation lésionnelle et la présence d’autres signes d’« organicité cérébrale ».
- L’utilisation de techniques statistiques pour établir avec quel risque d’erreur les conclusions peuvent être généralisée.
– Donc, on leur fait donc passer des tests et épreuves identiques, on pourrait comparer un groupe ayant des lésions à gauche, un à droite et un n’ayant pas de lésions, puis on compare leurs scores. Ceci permet de quantifier la fréquence et la sévérité entre les groupes de patients. Durant les épreuves, on en conclue que ceux qui ont des lésions à gauche ont en effet des troubles du langage. Ceci a été prouvé par la méthode standardisé. Après la passation des tests, on vérifie la certitude de nos résultats à l’aide de tests T en observant s’il y a une différence significative entre les deux groupes.
Qu’est-ce que la neuropsychologie cognitive?
R : La neuropsychologie cognitive cherche à comprendre et ciblé les mécanismes qui permettent de donner une réponse à un stimulus.
À partir de 1960, quel est le nouvel objectif des chercheurs entrainant la naissance de la neuropsychologie cognitive?
identifier et caractériser des modules fonctionnels et des opérations de traitement dans une architecture hypothétique de l’esprit
Comment la psychologie cognitive se différencie-telle du béhaviorisme, aussi appelé comportementalisme?
R : L’objectif du béhaviorisme est de l’observation et la quantification des réponses comportementales face à différentes situations contrôlées. La psychologie cognitive s’intéresse aux processus mentaux qui s’opèrent entre la présentation d’un stimulus et la réponse comportementale. Stimulus -> boite noir -> réponse
Que se passe-t-il dans la boîte noire?
R : Il y aurait un module qui va traiter tout ce qui est compréhension et un autre qui va produire une réponse.
on se demande quel processus mental est utilisé lorsqu’on se fait poser une question par exemple. Il y a un processus intérieur qui permet de comprendre que les sons qui sortent de la bouche d’une personne sont, en fait, des mots. Le registre langagier et la mémoire sémantique sont utiliser pour comprendre la signification des mots. Un autre module doit être utiliser pour décider de la réponse et de la produire. On voit ici que c’est une succession de sous-modules qui agissent chacun sur une étape différente du processus de production d’une réponse. En neuropsychologie, on s’intéresse au module qui sont non-fonctionnel pour produire une réponse. La psychologie veut comprendre le fonctionnement et la neuropsychologie veut comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas. Pour le cas du patient de Broca, le modèle indique qu’il y a un problème au niveau d’un module faisant en sorte que la réponse est déficitaire. Le neuropsychologue cherche donc à cibler quel des modules de la boîte noire est dysfonctionnel empêchant la réponse. Donc, avec cette logique, il est possible de trouver que si la personne ne peut pas produire de réponse, c’est au niveau de la compréhension du stimulus ou de la production de la réponse que se retrouve le dysfonctionnement.
Quel est l’objectif principale de la psychologie cognitive et quel est celui de la neuropsychologie cognitive?
R : la psychologie cognitive veut développer des modèles de traitement de l’information chez le sujet normal. La neuropsychologie cognitive se spécialise avec les patients ayant des lésions cérébrales et plus.
Quel était l’objectif initiale de la neuropsychologie cognitive?
développer des modèles théoriques en s’affranchissant des limites liées au fonctionnement et à la structure du cerveau. C’était un niveau d’analyse strictement cognitif.
Quel a été son nouvel objectif? neuropsy cogn
relier les processus cognitifs aux substrats cérébraux en évaluant les prédictions de modèles cognitivistes aux perturbations présentées par des patients atteints de lésions cérébrales.
Donc, la neuropsychologie utilise les données de la pathologie cérébrale comme des indicateurs de l’architecture et du fonctionnement du système cognitif chez le sujet normal.
À qui s’intéresse particulièrement la neuropsychologie cognitive?
R : Elle s’intéresse principalement aux patients présentant un syndrome cognitif. Ce qu’on veut dire par là c’est que les patients ont un ensemble de symptômes cognitifs mis en évidence par le jeu des dissociations et des doubles dissociations. On l’a vue notamment avec l’aphasie de Broca et de Wernicke
Comment crée-t-il le modèle qui représente l’architecture cérébrale de leur clientèle visée? neuropsy cogn
R : Le modèle vient représenter l’architecture fonctionnelle du système cognitif étudié. Les perturbations et les capacités préservées du patient sont interprétées pour être localisée dans ce modèle.
Ce système hypothétique rend compte de quoi? neuropsy cogn
: le système est hypothétique puisqu’il n’a pas de réalité anatomique. Cependant, il rend compte des étapes et des connexions dans le système de traitement de l’information.
Quelle est la force du modèle cognitif?
R : Sa force est d’avoir identifié les modules dans le processus de réponse à un stimulus. On souhaite identifier le sous-module qui est dysfonctionnel dans l’opération. Cela permet de savoir ce que le patient est capable et incapable de faire.
Quels sont les trois postulats de la neuropsychologie cognitive? Expliquez-les et donnez leurs particularités.
R : les trois postulats suivants sont nécessaires pour que le profil de perturbations et de capacités préservées d’un patient puisse contribuer à préciser une théorie du fonctionnement cognitif. C’est une succession de module et de sous-module qui permettent le traitement de l’information (perception, compréhension, production, etc.). Si l’un des modules est altéré, la réponse ne sera pas la bonne. La boite noire est divisée en sous-système pouvant produire une réponse. On parle d’anatomie fonctionnelle parce que chaque système, malgré une lésion dans un des sous-module, a un fonctionnement sans les autres sous-modules. En sommes, l’altération d’un sous-modules n’empêche pas les autres sous-modules du système de fonctionner.
Voici donc les trois postulats : 1. Le principe de modularité suppose qu’une fonction cognitive, conçue comme un système de traitement de l’information, est décomposable en sous-systèmes et en modules ayant une certaine autonomie fonctionnelle. 2. Le principe de transparence postule que les performances observées chez un patient atteinte de lésions cérébrales peuvent être interprétées comme la résultante d’un traitement normal amputé d’un ou plusieurs modules. 3. Le principe de fractionnement rejoint le concept de dissociation. Une lésion cérébrale peut entraîner la perturbation d’un seul module.
1. Principe de modularité : le module est capable de produire la réponse indépendamment de l’état des autres modules. Donc, ce n’est pas parce qu’un module est altéré que les autres modules ne fonctionnent pas.
a. Le patient de Wernicke c’était son module de compréhension qui ne fonctionne pas ayant pour résultat une réponse erronée.
b. Le patient de Broca c’était un problème au niveau de la production ayant comme résultat une incapacité à produire une réponse. La réponse de la lésion des modules traduit les réponses observées.
2. Principe de transparence : Chaque module va entrainer une réponse différente selon lequel est lésé. Un module ne fait pas deux choses, chaque module à un objectif. Cela permet de cibler quel module ne fonctionne pas.
3. Principe de fractionnement : Le modèle cognitif ne fait pas référence au cerveau, mais plutôt à un modèle cognitif du traitement des réponses, pas des neurones. Comment on développe un modèle qui permet de traiter et de fournir une réponse à la question
Résumé de la méthode neuropsychologique cognitiviste.
R : En sommes, la neuropsychologie cognitive permet de cibler le sous-module qui est altéré. La démarche de la neuropsychologie cognitive s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information et recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles. De plus, elle nécessite l’utilisation d’une méthologie précise pour caractériser cette localisation (sur le papier) dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi. Par exemple, dans la spécification d’un trouble du langage, on va utiliser la comparaison des performances selon différentes modalités (dénomination, répétition, lecture, écriture, etc.)
Quels termes ne peuvent être utilisé que durant certaines périodes de l’évolution de la neuropsychologie?
R : Processus mentaux = avant l’arrivée du modèle cognitif en neuropsychologie, donc durant la période de Broca. Processus cognitifs = après l’arrivée du modèle cognitif et encore utilisé maintenant. On peut aussi dire fonctions cognitives.
Que fait la neuropsychologie?
R : Elle permet de trouver quel processus est déficitaire afin de pouvoir cibler les difficultés de la personne et de pouvoir la guider vers la bonne rééducation après l’évaluation.
Qu’est-ce que la méthode anatomo-clinique?
R : cette méthode consiste à trouver un lien entre le corps et le problème observé. Elle est couramment utilisée par les médecins généralistes, par exemple, lorsqu’un patient a mal à la tête, ils lui font passer un scan cérébral.
Qu’est-ce que la méthode expérimentale?
R : cette méthode consiste à comparer des groupes afin de lié un comportement avec une lésion cérébrale.
Qu’est-ce que la modèle cognitif?
R : ce modèle cherche à comprendre quel est le module spécifique qui empêche le fonctionnement du système. On veut donc comprendre où est le problème et pourquoi il altère les fonctions.
Quel est le but de la neuropsychologie cognitive?
R : le but est de lié la neuropsychologie et la cognition
Quelle est la démarche en neuropsychologie cognitive? Qu’est-ce qu’elle requiert?
R : La démarche de la neuropsychologie s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information. Elle recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles. La neuropsychologie cognitive nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation « sur papier », c’est-à-dire dans le modèle du fonctionnement choisi. Par exemple, dans la spécification d’un trouble du langage, il sera nécessaire de comparer les performances selon les différentes modalités, notamment la dénomination, la répétition, la lecture et l’écriture.
Pour quelle raison cette démarche est unique et ne s’appliquent pas à plus d’un patient?neuropsy cogn
R : La démarche en neuropsychologie cognitive est complexe. Elle s’applique en priorité à un patient unique. Cela étant parce que les études de groupes moyennent des résultats hétérogènes, et ce, même chez les malades présentant a première vue les mêmes symptômes de surface.
Est-ce qu’un psychologue ou un neuropsychologue peut poser une diagnostic?
R : les neuropsychologues ne peuvent pas poser de diagnostic. Ils peuvent cependant poser un diagnostic cognitif. Ils peuvent dire quel est le module ou le processus qui est déficitaire chez la personne.
Comment la neuropsychologie clinique a fait évoluer la rééducation?
R : Elle a fait évoluer la réadaptation d’une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.
Que permet le diagnostic cognitif?
R : Le diagnostic cognitif permet de proposer un programme précis et de contrôler la rééducation. Elle permet d’être capable d’évaluer et de déterminer qu’il y a un module qui est déficitaire.
Malgré que la neuropsychologie clinique soit surtout une discipline fondamentale, à quoi a-t-elle contribué ?
R : modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.
Est-il possible d’observer sans outil en neuropsychologie cognitive? Que nous permettent les outils?
R : Il n’est pas possible d’observer sans outils permettant d’interpréter le fonctionnement. Ces outils permettent de visualiser le fonctionnement du cerveau sans que la personne ne soit morte. Ils permettent de ciblé les régions vis-à-vis le fonctionnement.