Partie 1 Flashcards
Trichomonose
Protozoaire flagellé strictement humain
IST
F : vulvovaginite uro genitale H: uretrite subaigue
diagnostique : prelèvement culture/PCR
Métronidazol 2g 1 prise
distomatose
zoonose due à des trématodes (vers plats non segmentés)
phase incubation : silencieuse dizaine de jours
phase d’infestation : lente 3 mois hépatite toxi infectieuse (hepatomegalie, fièvre, douleur HD, myalgies, asthenie, amaigrissement, hypereosinophilie, hyperleucocytose)
phase d’état : obstruction des voies billiaires
diagnostique : serologique
Triclabendazole 10 mg/kg 1 prise
Toxoplasmose
protozoaire apicomplexa
acquise post-natale chez le sujet immunocompétent:
-> asymptomatique 80 %
-> possibles localisation occulaire (à distance inf)
-> Formes graves très rares chez
l’immunocompétent Amazonie
(avis spé trimethroprime/sulfamethoxazole +
acide folinique)
Diagnostique : serologique
Traitement : Vit C + spiramycine si asthenie +++
Toxoplasmose de l’immunodéprimé
-> forme localisée : Abcès cérébral/Toxoplasmose
oculaire/ Toxoplasmose pulmonaire
-> forme disséminée : 1) fièvre isolée 2) localisation
viscérale (sans traitement mort 100%)
Diagnostique : mise en évidence
3-6 semaines : pyrimethamine + sulfamides/
clindamycine + acide folinique.
ou => trimethroprime/sulfamethoxazole +
acide folinique
Toxoplasmose congénitale :
-> Forme grave : Macroencéphalie avec
hydrocéphalie/Calcifications
intracrâniennes/Atteinte oculaire.
-> Forme bénigne : Retard
psychomoteur/augmentation trop rapide du
périmètre crânien/Convulsions/Choriorétinite
pigmentaire unilatérale.
-> Forme latente : asymptomatique, diagnosgtique
purement biologique
femme enceinte dépistage avant fin de T1 puis tous les mois
Giardiose
protozoaire flagellé + fréquent des parasites intestinaux humains.
Transmission oro-fecale
Excrétion jusqu’à 10^10 kystes par jour dans les selles
atrophie villositaire duodenale, Malabsorption des graisses, carence en B12 => diarrhée persistante + 1 semaine
forme chronique massive chez patient carence en IgA
pas de sang, pas d’épreintes, pas de ténesme et pas de fièvre
diagnostique : 3 examens parasitologiques des selles (sérologie aucun intéret)
1er intention metronidazole 250mg 3x/j pd 5 j
2nd intention albendazole 400 mg/j pd 5 j
Oxyurose
Nematode ovipare au niveau du caecum et appendice
Homme seul hôte
cycle auto-infestant
Péril fécale, contact avec marge anale
Oeufs embryonnés au moment de la ponte +++
prurit anal vespéral ++ (Ponte à lieu le soir)
=> Parfois lésions péri-anales de grattage
=> épisodes de diarrhée, de douleurs abdominales,
de manifestations nerveuses (irritabilité,
cauchemar…) et de vulvite chez la petite fille sont
classiques..
Diagnostique : Scotch-test / verre visible 1cm-0,5 cm
Flubendazole : à répéter 15-21 jours plus tard
Trichinellose
Nématode vivipare
adulte en 24-36h
impasse parasitaire chez l’homme
Consommation de viande crue ou peu cuite contaminée
=>animaux à sang chaud (Porcs, chevaux +++ ours, sangliers, gibiers)
Distingue 4 phases cliniques :
=> La phase de catarrhe intestinal, dès la 48e heure :
‣ Diarrhées,
‣ vomissements,
‣ douleurs abdominales
=> La phase de dissémination larvaire :
‣ Fièvre continue, oedème généralisé
(palpébral+++), myalgies, diplopie.
‣ Atteinte cardiaque fréquente.
‣ Atteintes neurologiques.
=> La phase d’enkystement, 15 jours plus tard :
‣ Diminution fièvre, myalgies et oedèmes, avec
persistance des signes cardio et neuro.
=> Passage progressif à la chronicité : les signes
musculaires peuvent persister plusieurs années.
Diagnostique : sérologique, biopsie musculaire (EPS inutile), Eosinophilie, élévation des CPK, aldolases.
L’albendazole 15 mg/kg/j pendant 10 à 15 jours.
L’adjonction d’une corticothérapie est proposée
Toxocarose
Nématode (larves d’ascaridés)
Impasse parasitaire chez l’Homme (s’arrête au stade L2)
zoonose (chien ++++ chat)
cycle Influencé par les hormones chiennes gravides ou allaitantes
Péril fecal
Ponte oeuf non embryonné dans les selles (oeuf infestant 3 semaines après)
Larves immobilisées dans les tissus génèrent un granulome inflammatoire riche en éosinophile symptomatologie polymorphe en fonction localisation
=> Asymptomatiques
=> ou asthénie, amaigrissement, fièvre, fébricule
=> autres symptomes : digestifs (douleurs abdominales recurrentes, hépatosplénomegalie) pulmonaire (dyspnée asthmatiforme, syndrome de Loffler prolongé), cutanée (urticaire) exeptionnelement cardiaque ou neurologique (convulsions, encéphalite, myélite transverse…)
=> occulaire à distance de la contamination (granulome du pôle postérieur, uvéite souvent unilatérale)
Hypereosinophilie ++ en plateau
hypergammaglobulinémie augmentation IgE
Diagnostique : serologique
Traitement : corticoïde + anthelminthique (albendazole) cure prolongée (toxocarose occulaire juste corticoide)
Anisakiose
nématode
transmission : consommation de poisson cru
=> forme gastrique : aigue, syndrome pseudo-ulcéreux, douleur épigastrique violente 4 à 6h après repas accompagnée nausées, vomissement, diarrhées parfois sanglantes et manifestations allergiques
=> forme intestinale : plus tardif, syndrome pseudo tumorale, occlusif voir invagination douleur intestinales d’importance et de topographie variable + saignement occultes
=> sujet sensibilisés : manifestation allergique intestinales ou généralisées, parfois graves, peuvent survenir lors d’une consommation ultérieure de poisson contaminé, même cuit
endoscopie ++ étude histopathologique
hypereosinophilie tardive et inconstante
EPS inutile
traitement : L’extirpation endoscopique des larves ou chirurgicale des granulomes larvaires
Microsporidiose
Champignon singulier (eucaryotes dépourvus de mitochondries)
zoonose
peril fecal
Enterocytozoon bieneusi => entérocytes / intestin grele + epithélium voies biliaires Encephalitozoon intestinalis => entérocytes / arbre urinaire + voies aerienne superieures
Encephalitozoon hellem
=> troubles hydroélectrolytiques, une stéatorrhée et une malabsorption chez les patients les plus immunodéprimés.
=> diarrhée aiguë évoluant vers la chronicité
=> E. intestinalis : dissemination hematogène avec atteinte pulmonaire et rénale
Diagnostique : mise en evidence de spores EPS (coloration trichromique de Weber/PCR/ l’immunomarquage)
Traitement :
E. intestinalis : albendazole 400 mg x 2/J 21j
E. bieneusi : flumagilline 20 mg x3/J 14j (hématotoxique : thrombopénie)
Cryptosporidiose (Coccidioses intestinales)
protozoaire
zoonose
peril fecal
à l’origine d’épidémie liée à l’eau
pic d’infection à la fin de l’été
Cryptosporidiose : parasite épithélium intestin grêle
espèces chez l’Homme Parvum 50-60 % et Hominis 30-40%
immunocompétent : Diarrhée aqueuse 3 à 10 selles par jours, liquide et non sanglante, douleur abdominale, nausée, fièvre modérée spontanément résolutif en dizaine de jours sans traitement
immunodéprimés : diarrhée prolongée devenant chronique et s’associant à une forte malabsorption (CD4< 100/mm^3) + atteinte voies biliaires fréquentes
Diagnostique : EPS (Ziehl-Neelsen), Ac spé, biopsie duodenale, PCR
Traitement: Nitazoxanide (éliminer pas le parasite mais améliore les signes cliniques)
Paromomycine humatin
Cystoisosporose (Coccidioses intestinales)
protozoaire apicomplexa
zoonose
peril fecal
intestinale
tropical
strictement humain
immunocompétents : diarrhée aqueuse fébrile, de nausées et de vomissements
immunodéprimés : chez patient infectés par VIH diarrhée peut être sévère et entrainement malabsorption et déshydratation, chronicité est fréquente, de même que les rechutes après traitement.
Diagnostique : EPS (Ziehl-Neelsen), biopsie duodenale, PCR
Traitement :
=> Cotrimoxazole 2 cp x 2 fois/ j pendant 14 jours puis 1/2 dose en entretien
=> Ciprofloxacine 1 cp x 2 fois/j pendant 7j puis 1 cp x 3 fois/semaine en entretien
=> Pyriméthamine
Cyclosporose (Coccidioses intestinales)
protozoaire apicomplexa
zoonose
peril fecal
Népal, Inde, Amerique du Sud
diarrhée aqueuse habituellement resolutive en qq jours mais peut durer 2 à 3 semaines
Diagnostique : EPS
Traitement : nitazoxanide
Taenia saginata
Cestode
parasite de l’intestin grêle strictement humain Hermaphrodites
contamination viande crue ou mal cuite
Plusieurs anneaux mobiles forcent activement le sphincter anal
boulimie ou anorexie, nausées ou vomissements, troubles du transit avec alternance de diarrhée et de constipation
Diagnostique : mise en évidence d’un anneau dans la literie ou Scotch test
Traitement :
praziquentel hors AMM
niclosamide (schema particulier)
contrôle parasitologique 3 mois après
Botriocéphalose
Cestode
parasite de l’intestin grêle
Présent dans les lacs Alpes (contamination de poisson cru ou mal cuit)
boulimie ou anorexie, nausées ou vomissements, troubles du transit avec alternance de diarrhée et de constipation.
Dans quelques cas : carence en vitamine B12 (anémie macrocytaire)
Diagnostique : EPS
Traitement :
praziquentel hors AMM
niclosamide (schema particulier)
en cas d’anémie secondaire suplémentation en B12
contrôle parasitologique 3 mois après
Echinococcose alvéolaire
Cestodes
peril fecal
Régions ou hivers sont froids et enneigés.
Forme adulte dans l’intestin des hôtes définitifs (renard)
Forme larvaire dans le foie des hôtes intermédiaires (campagnols et autres petits rongeurs sauvages)
Homme impasse parasitaire
miment un cancer hépatique
Après une longue période de latence :
=> les douleurs abdominales, troubles dyspeptiques et pesanteur de l’hypocondre droit (mode de découverte dans un tiers des cas)
=> l’ictère type obstructif, à évolution progressive sans rémission (diagnostique moins de 15 % des cas)
=> Des localisations métastatiques possibles
=> découverte fortuite par echo hepatique plus de 50 % des découvertes
augmentation des γ-GT et PA, hypereosinophilie rare (10%)
diagnostique : serologique ou parasitologique (prélèvements des lésions en per-opératoire)
traitement : curatif medico-chirurgical (albendazole 10 à 15 mg/j en continue si exerèse complète traitement pendant 2 ans)