Part 3 : Com non verbale et régulation émotionnelle Flashcards

1
Q

Définition HERMÉNEUTIQUE ?

A

Ce qui concerne ou a pour objet l’interprétation

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2
Q

Sur quoi est centrée le communication DIGITAL ?

A

Le contenu

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3
Q

Sur quoi est centrée le communication ANALOGIQUE ?

A

Le non verbal

=> l’analogique englobe le digital et devient METACOMMUNICATION.

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4
Q

Définition communication non verbale ?

A

L’ensemble des moyens de communication existant entre les individus n’usant pas du langage humain et de ses dérivés non sonores (écrit, langage des sourds et muets …).
Correspond donc à des gestes, postures, orientations du corps, distances interpersonnelles, inflexions de la voix, rythme et intonations des mots – Corraze, 1980

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5
Q

Quel est l’auteur représentatif de École INTERACTIONNISTE ?

A

Georges MEAD - 1934

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6
Q

A quoi sert l’interaction ?

A

A introduire la communication => la com décrit les processus d’interaction cad les manifestations observables de la relation

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7
Q

Mots clés liés à la notion d’INTERACTION ?

A

Interaction implique :

  • Echange : info ou énergie
  • Changement lié aux actions réciproques
  • Réciprocité :
  • Modalité verbale et non verbale : relation interhumaine par laquelle une info verbale / 1 expression émotionnelle / 1 mvt / 1 act° provoque 1 réponse qui retentit sur l’initiateur
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8
Q

Concepts et mots clés importants de l’intéractionnisme ?

A
  • Le SENS : se construit à travers les interactions interpersonnelles situationnelles (contexte) , grâce à 1 réalité subjective et des symboles langagiers partagés
  • Le SELF : le JE et le MOI =>1 substance et un processus dans lequel la com verbale et non verbale a été intériorisée, correspondant à 1 façon de penser, 1 processus de relations socia
  • Le CONSTRUCTIONNISME SOCIAL : le sens se construit à travers les interactions interpersonnelles situationnelles via 1 réalité subjective reposant sur des symboles langagiers partagés.
  • INTERNALISATION DE LA COMMUNICATION => importation dans l’organisme des actes sociaux =>COGNITION INCARNEE (Maturana et Varela)
  • PROCESSUS HERMÉNEUTIQUE D’INTERPRETATION => crée 1 sens nouveau pour chaque individu => transforme la signification des messages– -CAPACITE REFLEXIVE = la base de la construction interactionniste : l’individu contrôle ses actions en agissant sur lui-même et le tout, selon les circonstances et le contexte
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9
Q

Définition d’une INTERACTION

A

1 RELATION INTERHUMAINE RÉCIPROQUE par laquelle, 1 intervention verbale, ou une attitude, une expression significative ou une action provoquant une action en réponse, qui retentit sur l’initiateur => RECIPROCITE ET INFLUENCE pouvant être : F : F = -F
o POSITIVES : coopération, participation, adaptation, intégration….
o NEGATIVES : lutte, rivalité, ségrégation, discrimination, insulte
o AMBIVALENTES : compétition, concurrence
L’INTERACTION PEUT ENTRAINER DES MODIFICATIONS DE COMPORTEMENT, Certains pouvant devenir pathologiques (Cf. Double bind)
=> La COMMUNICATION véhicule 1 MESSAGE, contenant 1 INFORMATION, susceptible de déclencher 1 ACTION.
La TRANSACTION est la relation entre 2 messages, le lien, la + petite unité

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10
Q

MODELE SITUATIONNEL DE MUCCHIELLI ET GUIVARCH (1998)

A

1 information ne prend corps que dans des contextes et ne peut exister en elle-même  Pour analyser la com entre 2 interlocuteurs, nécessité de prendre en compte la communication non verbale + phénomènes de causalité circulaire (feed-back) liés au CONTEXTE sous ses ≠ formes :
- Spatial & physique
- Temporel
- Positionnement + structuration des relations
- Contexte normatif (injonctions cachées, norme de référence)
- Règles relationnelles implicites
- Processus de l’expression identitaire
=> L’ETUDE DU DISCOURS = INSUFFISANTE POUR COMPRENDRE LA RICHESSE D’UNE COMMUNICATION !
NECESSITÉ DE REPÉRER LES PHÉNOMÈNES DE RETROACTION DANS LES INTERACTIONS

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11
Q

Déroulé des notions partie 3 ?

A
  • INTERACTIONNISME - G.mead (1934)
  • CONTEXTE (sous toutes ses formes) = incontournable => modèle situationnel de Mucchielli et Guivarch (1998)
  • EXPRESSION DES VISAGES ET COM NON VERBALE
  • EXPRESSION DES EMOTIONS : neurones miroirs (Rizolatti, 1996) / Accordage affectif (Stern, 1998) et Intersubjectivité (Stern, 2003)
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12
Q

En quoi la communication. non verbale et l’expression des visages = importante ?

A

L’émotion du visage sera davantage perçue que les mots prononcés.

  • 7% : sens des mots
  • 38% : façon dont les mots sont prononcés
  • 55% : expression du visage
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13
Q

Neurones miroirs

A
  • Rizzolatti, 1996.
  • Permet de communiquer
  • Activé au moment de l’ACTION/OBSERVATION/IMAGINATION =>ex. 1 sourire
  • Automatique et inconscient
  • 1ères communication du nourrisson => par imitation de la mère => rôle important dans les processus d’apprentissage par imitation ou dans les processus affectifs (empathie)
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14
Q

Concept d’accordage affectif - Stern, 199

A
  • Apprentissage par mimétisme
  • Processus d’échange avec la mère permettant à l’enfant de comprendre que sa mère est 1 autre personne
  • Permet la mise en place de la subjectivité
  • CONDUITE D’IMITATION CIRCULAIRE MÈRE-NOURRISSON + PARTAGE ETATS AFFECTIFS
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15
Q

CONCIENCE INTERSUBJECTIVE ET INTERSUBJECTIVITÉ (Stern, 2003)

A
  • 1 forme de conscience

- Reconnaissance que soi et les autres = 2 personnes distinctes

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16
Q

Définition régulation émotionnelle

A

Processus internes et externes qui interviennent dans le ctrl, l’évaluation et la modification des réactions émotionnelles, spécialement dans leur intensité et leur durée pour atteindre leur buts

17
Q

Quelles sont les fonctions des émotions

A

1 réponse physiologique ayant 1 fonction informative => véhicule 1 message

18
Q

A partir de quoi se met en place la régulation émotionnelle ?

A

A partir des stratégies cognitives et comportementales APPRISES (et non choisie intentionnellement !)
=>Importance de la RE dans la communication interpersonnelle

19
Q

Modèle de régulation émotionnelle de GROSS (1998)

A
  • Définit 5 types de stratégies en fonction des étapes du processus de RE cad En fonction du moment auquel on se réfère (Antécédents/réponses)
  • Modèle linéaire
  • ANTÉCÉDENTS : Séléction/modification/déploiement/Changement/Modulation
  • RÉPONSE : modificartion/suppression
20
Q

Stratégies fonctionnelles ou dysfonctionnelles de MIKOLAJCZAK (2009)

A
  • S’est intéressé aux émotions négatives

- Fonctionnelles ou dysfonctionnelles cad adaptées ou inadaptées en fonction du contexte =>nécessite 1 régulation

21
Q

Qu’a apporté la psychologie du dev en matière de RE ?

A
  • La RE = 1 processus essentiel du dev de l’enfant
  • Principalement influencé par la mère/mère/fratrie
  • Processus bidirectionnel
22
Q

Le Modèle biofeedback social - GERGELY ET WATSON (1996)

A

Montre les différentes étapes de l’apprentissage de la RE chez l’enfant
-Émotion enfant = envisagée comme 1 stimulus
-Réaction affective du parent en miroir => exagère le trait => l’enfant différencie les personnes
-l’enfant comprend qu’il peut réguler lui-même ses émotions en les extériorisant
=>L’EXPRESSION EN MIROIR DES PARENTS = 1 ENTRAINEMENT NATUREL AU BIOFEEDBACK => INTERNALISATION GRADUELLE (du biofeedback, de la conscience perceptive de ses émotions, des mécanismes de RE du système familial
=>ROLE CRUCIAL DANS L’APPRENTISSAGE

23
Q

MODELE D’INTERNALISATION SOCIALE - HOLODINSKY ET FRIEDMEIER (2006)

A

Montre le rôle central des parents dans le dev de la RE autonome, EN FONCTION DES NORMES DE L’ENVT FAMILIAL
=>4 phases :
-Intégration des 1 ères normes =>approbation/désapprobation
-L’enfant comprend ce qui est accepté ou pas
-L’enfant internais
-L’enfant devient en capacité d’imaginer ce que peut ressentir l’autre + à réguler ses émotions seul
=>ROLE CENTRAL DES PARENTS DANS L’AUTONOMISATION EMOTIONNELLE DE L’ENFANT + ADAPTATION DES REACTION EMOTIONNELLE EN FT DES NORMES EN VIGUEUR

24
Q

Modèle tripartite de l’impact de la famille sur le RE - Morris, 2007

A

3 voies d’influence :

  • OBSERVATION
  • PRATIQUES + comportement des parents vis à vis de la socialisation des émotions
  • CLIMAT ÉMOTIONNELLE de la famille (qualité lien attachement/styles exercice parentalité/expressivité de la famille/qualité émotionnelle conjugale, croyances parentales,
25
Q

En quoi les caractéristiques des enfants = importantes en matière de RE ?

A

Les enfants les + réactifs seront ceux le + à risque de développer des difficultés de RE quand ils vivent dans 1 envt familial négatif

  • Vulnérabilité aux expérience d’émotions négatives
  • âge de l’enfant (+ il est jeune, il = dépendant de ses parents pour la RE (/ 1 ado => pairs)
26
Q

La culture a t elle 1 influence sur le RE ?

A

Oui !

  • Nature et qualité des interactions
  • Climat émotionnel de la famille
  • Façons dont les émotions = interprétées, montrées …
27
Q

Processus et Facteurs influençant l’apprentissage de la RE ?

A

= nombreux !

  • Observation famille
  • Contagion émotionnelle
  • Renforcement sociale
  • Pratiques parentales
  • Coaching émotionnel
  • Réaction du parent aux émotions de l’enfant
  • Enseignement des stratégies émotionnelles
  • Climat émotionnel
  • Style d’attachement parent/enfant
  • Style d’exercice de parentalité
  • Expressivité de la famille
  • Émotion exprimée
  • Relations conjugales
  • Histoires et croyances familiales
28
Q

Travaux de GUZENHAUSER (2014)

A

Match de foot avec réactions différentes père de Mickael et mère de Jacob
=> Tout dépend du contexte et de l’impact émotionnel que représente la situation pour l’enfant !
=>Si le parent minimise 1 situation que l’enfant vit douloureusement, l’enfant ne se sent pas compris !
=> réaction de soutien …ou pas = très importante dans la réévaluation cognitive de l’enfant.
=>Si le parent présente des troubles de la RE => conséquences sur les enfants =>PARENTS = LE 1 ER À APPRENDRE À L’ENFANT COMMENT RÉGULER SES ÉMOTIONS

29
Q

En quoi consiste les travaux d’Eva METZGER BROWN (1977) ?

A

Place la RE dans la transmission du traumatisme
=>Trauma => stress=>défense => le parent n’est plus disponible émotionnellement pour répondre aux besoins de l’enfant
=>Concept de DOUBLE PERTE : CONCRÈTE (le deuil) - affective (absence de disponibilité émotionnelle des parents pour l’enfant)

30
Q

En quoi consiste le Concept de perte ambigüe ?

A

Pauline BOSS (1999)
Décrit le vécu psychique des membres de la famille, dont 1 membre = présent physiquement mais absent,t psychiquement
=>Le parent n’est pas vraiment là (enfermé dans W, addictions …)
=>Aucun rituel pour accompagner le deuil
=>Communication implicite “je ne suis pas là pour toi’
=>Ambivalence : alterne période absent , puis surinvestissement affectif (attachement désorganisé)
CONSEQUENCES : inhibition du savoir “c’est comme ça” => double mur du silence (Baron, 1955) : parents ne disent pas et enfants ne questionnent pas
=>Transmission de l’affect et absence de com intergénérationnelle
=>Puissance affective redoutable du fantasme et du rêve (l’enfant IMAGINE EN PIRE !)
=>Somatisation en réaction à l’absence du parent (l’enfant s’enferme dans des addictions ou TCA =>devient inaccessible tout en restant dans 1 loyauté familiale

31
Q

Travaux de DURIEZ (2014)

A

Concerne la REEVALUATION COGNITIVE et la SUPPRESSION EMOTIONNELLE
Bien que la suppression soit connotée négativement et la réévaluation positivement en théorie, la pratique montre que la réévaluation peut également entrainer de la souffrance chez l’enfant si elle ne pend pas en compte l’INTENSITÉ des émotions ressenties par l’enfant
=>Stratégie de Réévaluation peut être efficace chez le parent, mais bcp moins dans le contexte de la parentalité
=>IMPORTANCE DE SE CONNECTER À CE QUE L’ENFANT VIT, sinon, se sentira incompris
=>Toujours prendre en compte la théorie de la COMPLEXITÉ DE LA SITUATION en prenant en compte l’EMETTEUR/le RECEPTEUR/ + la SUBJECTIVITÉ de chacun