Part 2 - Théorie de la communication Palo Alto Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 axes de travail de Palo Alto ?

A

CCT
COMMUNICATION (théorie)
CHANGEMENT (méthodologie du changement pour penser et accompagner les personnes à changer)
THERAPEUTIQUE (à partir de la nature de la communication)

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2
Q

Définition de la com pour l’EPA ?

A

1-Un processus social permanent, intégrant de multiples modèles de comportements (verbal, non verbal, geste; regard, mimique, espace interindividuel)
2-Un outil pour comprendre les comportements humaines et donc résoudre les pbs de comportements humains

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3
Q

Définition CYBERNÉTIQUE ?

A

1- Science de l’act° orientée vers 1 but qui modélise l’échange en étudiant l’informat° et les interact°
2-Science des systèmes communiquant autorégulés, cad constituée par l’ensemble des théories sur les processus de CCR (COMMANDE, COMMUNICATION, REGULATION) de tout système (être vivant, machines, systèmes sociologiques et économiques)

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4
Q

Père de la cybernétique ?

A
  • Norbert WIENER
  • Mathématicien américain
  • Fonde la cybernétique à partir de l’étude sur la trajectoire des obus aériens
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5
Q

Vision de la cybernétique ?

A

Remet en cause l’explication linéaire traditionnelle des processus développés par Shannon (émetteur/message/récepteur).
=> Pour la cybernétique, les processus de communication sont des systèmes circulaires cad 1 complexe d’éléments en interaction, comportant des INTERACTIONS + FEED BACK/RETROACTION
=> Nelle façon de réfléchir qui progressivement va introduire le champ de la psychologie, et notamment de la communication interpersonnelle.

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6
Q

quels sont les 7 principaux auteurs de l’EPA ?

A
Gregory BATESON
Jay HALEY 
Don D JACKSON 
Paul WATZLAWICK
Ray L. BIRDWHISTELLE, 
Albert E. SCHEFLEN, 
Edward T. HALL
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7
Q

Analogie de la communication pour l’EPA ?

A

L’orchestre en train de jouer => chacun participe à la communication plutôt qu’il n’en est l’émetteur ou le récepteur (modèle orchestral ≠ modèle télégraphique linéaire de Shannon) => chacun contribue et s’adapte à l’autre => musicalité de la com entre tous les membres

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8
Q

Principal apport de l’EPA ?

A

Transposition de la théorie des systèmes dans les relations humaines (s’intéresse aux interactions à l’intérieur d’un système, plutôt qu’au fonctionnement des parties
==> Tout est système !
=> s’oppose au réductionnisme qui s’intéresse au fonctionnement de chacune des parties

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9
Q

Titre du principal ouvrage où est résumé la logique des systèmes ?

A

« General system theory » (1968) BERTALANFFY

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10
Q

Scission en 1960 ?

A

1-Bateson => extension com à d’autres espèces animalières très ≠ (dauphins et pieuvre) + Part à la rechercher des fondement épistémologique d’une “Ecologie de l’esprit”
2-Don Jackson et Watzlawick => fonde le MRI pour poursuivre les recherches sur les moyens d’actions thérapeutiques

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11
Q

Principaux concepts de BATESON ?

A

Double contrainte + Injonction paradoxale
• La communication = la matrice dans laquelle sont enchâssées toutes les activités humaines » => mérite 1 modèle propre
• Part du récepteur et de ses impressions, et non de l’émetteur (+ intentions)
• Adapte l’approche systémique à l’étude des relations humaines, puis modalisations à ≠ contextes => Article célèbre sur la schizophrénie => vision interactionnelle de la maladie

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12
Q

Principaux concepts de Don Jackson ?

A

Homéostasie et patient désigné
• Famille = 1 système homéostatique, avec équilibre interne, équilibrant les forces.
• Le PATIENT DESIGNÉ = le membre de la famille porteur d’une pathologie => ce membre = le symptôme => famille va chercher à préserver son équilibre et chercher à préserver le patient désigné comme point d’équilibre
• Prise en charge nécessaire de toute la famille pour l’aider à trouver 1 autre équilibre.
• 1959 - Fonde le MRI (Mental Research Institute) => application des recherches du Groupe Palo Alto en psychothérapie
• 1967 : MRI devient le BTC = Brief Therapy Center = 1 clinique psychothérapeutique

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13
Q

Principaux concepts de WATZLAWICK ?

A

Injonction paradoxale dans la thérapie familiale
Comment le sujet fonctionne hic & Nunc et avec quels résultats (et non pourquoi il fonctionne comme ça) => le véritable problème = dans ce que le système a jusque-là tenté de faire pour régler le problème supposé => intervention thérapeutique doit porter sur la pseudo-solution génératrice de problème.

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14
Q

Principaux concepts de BIRDWHISTELL ?

A

Langage corporel 1 marqueurs kinésiques
o Le langage corporel fait partie intégrante du système interactionnel qui comporte de nbreux canaux de communication (verbal, corporel …) qui se confirment ou s’infirment mutuellement
o Travaux sur langage = très développés, et travaux sur autres modes de communication = pas assez !
o Études des marqueurs kinésiques = science des gestes et des mouvements gestuels => tout aussi nécessaires

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15
Q

Principaux concepts de SIGMAN ?

A

Place de la CULTURE et de la SOCIETE dans le langage
o Langage = 1 activité sociale (et non simplement 1 pur produit cognitif)
o Propose ETHNOGRAPHIE DE LA COMMUNICATION : 1 cadre de référence pour définir la place du langage dans la culture et la société => identification des règles sociolinguistiques, compétences linguistiques et communicatives

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16
Q

Principaux concept de SCHLEFEN ?

A

Importance du CONTEXTE (plutôt que celui du contenu favorisé par le modèle linéaire de Shannon)
o Analyse de contexte (≠ analyse de contenu favorisé par Shannon)
o Communication = 1 processus permanent à plusieurs niveaux => pour saisir le sens, il convient de décrire le fonctionnement des différents modes de comportement dans 1 contexte donné, à partir de 2 éléments principaux :
 SYNCHRONIE interactionnelle => comme 1 ballet dansant parfaitement synchronisé, corps oscillent au même rythme
 CONTEXTE des GESTES ET PAROLES : langage = 1 activité sociale (pas uniquement cognitive)
o 1 interaction = 1 système complexe, ne pouvant être réduit à qques variables travaillant de façon linéaire avec 2 éléments principaux mais doit être conçue en termes de niveaux de complexité, contextes multiples et systèmes circulaires

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17
Q

Principaux concept de HALL ?

A

Distances interpersonnelles (= rapport de l’homme dans l’espace) - proxémique
o Le langage silencieux qui permet de découvrir la culture (inscrit nulle part mais connu de tous)
o Distances interpersonnelles (propres à chaque culture) = 4 au total (IPSP)
 INTIME : embrasser chuchoter / PERSONNELLE : amis / SOCIALE : connaissances / PUBLIQUE : personnes que l’on ne connait pas
o La proxémique : étude de la perception & de l’usage de l’espace par l’homme
o La communication = 1 processus multicanal => pas possible de ne pas communiquer !

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18
Q

Principaux concepts de Goffmann ?

A

Normes sociales
o Mise en lumière des normes sociales définissant la grammaire de la vie quotidienne => définition des règles de l’interaction sociale.
o Toute interaction dépend de FACTEURS PERSONNELS (tempérament, humeur…) + REGLES EXTERIEURES suivies pour être considérées comme 1 personne normale

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19
Q

Définition SYSTÈME

A
  • « 1 ensemble d’éléments en interaction dynamique pouvant être organisés en fonction d’un but » (Lesourne, 1976)
  • Étymologie : « systemâ » = ensemble cohérent
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20
Q

Principaux atout du concept de système ?

A

o AUTO ORGANISATION créatrice
o AUTO CONSERVATION = sa fonction 1ère
o HOMEOSTASIE = capacité d’1 système à se maintenir dans 1 état constant, dans sa forme et conditions internes, en dépit des perturbations externes => Théoriquement, 1 système = capable de revenir à son état initial, suite à 1 perturbation MAIS en réalité, jamais de retour à l’état identique => état toujours légèrement différent, que tous les éléments du système tentent de rendre aussi proche que possible de leur état initial
o AUTOREGULATION du système dépend des BOUCLES DE RETROACTION (fonction de CTRL et stabilisatrices autour d’1 valeur moyenne)
o BOUCLE DE RETROACTION = mécanisme permettant de renvoyer à l’entrée du système des informations directement dépendantes de la sortie (sans prise en compte de la boite noire)
o BOITE NOIRE : 1 élément structurel du système => fonctionnement interne = ignoré (inaccessible ou omis) => appréhendée sous l’angle de ses interactions (entrées/sorties)
o CIRCULAIRE : le système = circulaire, et non linéaire => CAUSALITE CIRCULAIRE qui rétroagit sur la cause.
o TYPE RETROACTION :
• NEGATIVE = COMPENSATRICE => maintient l’homéostasie et la stabilité des relations
• POSITIVE = AMPLIFICATRICE => entraine le changement avec perte de stabilité ou d’équilibre
Si asymétrique, ne peut pas être complémentaire !

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21
Q

Les 3 DOMAINES DE LA COMMUNICATION HUMAINE = concepts INTERDEPENDANTS ?

A

o SYNTAXE = les problèmes de transmission de la communication => canaux, bruit, configuration du langage
o SEMANTIQUE = le sens de la communication et de ses règles
o PRAGMATIQUE : les EFFETS de la communication sur le comportement (corps et langage non verbal)
• Tout langage est communication et tout comportement = communication
• La COMMUNICATION = le MEDIATEUR de la relation qui unit l’émetteur et le récepteur

22
Q

Intérêt de l’EPA ?

A

o Approche pragmatique = 1 mode d’appréhension de la communication (pragmatique linguistique Saussure) et pragmatique systémique)
o Importance de la notion de CONTEXTE car le langage s’exerce concrètement dans des contextes spécifiques
o PRAGMATIQUE = l’USAGE que nous faisons du langage => une grande partie de la communication consiste à situer sa parole vis-à-vis de celle des autres => le SENS des énoncés dépend des propositions respectives des interlocuteurs au sein d’un échange conversationnel
==> COMMUNIQUER = COCONSTRUIRE 1 RELATION au sein de laquelle chacun s’attribue 1 rôle, 1 place en défendant 1 certaine image de soi (et non transmettre de l’information d’un émetteur à 1 récepteur)

23
Q

Définition d’un axiome ?

A

• 1 vérité répondant à 3 critères fondamentaux :
o Être évident, non démontrable, universel
o Doit être admise
o Peut être utilisée comme fondement d’un raisonnement

24
Q

Les 5 axiomes de l’EPA et pathologies associées ?

A

1-IMPOSSIBILITE DE NE PAS COMMUNIQUER : schizophrénie
2-CONTENU ET LA RELATION D’UNE COMMUNICATION : comportements interprétatifs, paranoïa
3-UNE PONCTUATION DE SEQUENCES D’ECHANGES : phobie
4-DEUX MODES DE COMMUNICATION : DIGITAL – ANALOGIQUE : rire immotivé, dissociation
5-COMMUNICATION SYMETRIQUE OU COMPLEMENTAIRE : harcèlement

25
Q

AXIOME N°1

A

IMPOSSIBILITE DE NE PAS COMMUNIQUER (schizophrénie)
• Impossible de ne pas avoir de comportement => tt comportement a valeur de communication => on ne peut ne pas communiquer (activité, inactivité, silence, langage …) et 1 échange de message = 1 interaction

26
Q

Axiome n°2

A

CONTENU ET LA RELATION D’UNE COMMUNICATION (paranoïa)
• Toute communication suppose 1 engagement qui définit la relation ensuite
• Tt message comporte 2 aspects :
o LE CONTENU = la nature du message
o LA RELATION = façon dont l’expéditeur considère sa relation avec le récepteur + comment il veut être compris (patron, subordonné, ami, opposant …)
LE MESSAGE RELATIONEL = TOUJOURS LE + IMPORTANT => la relation prédomine (Alors qu’on s’attache très souvent au contenu !)
• Importance de LA METACOGNITION = communiquer sur la communication (tte chose qui contextualise 1 message, et aide à la compréhension d’une situation)
=> ON COMMUNIQUE DIFFEREMMENT SELON LA PERSONNE QUE L’ON A EN FACE DE SOI

27
Q

Axiome n°3

A

UNE PONCTUATION DE SEQUENCES D’ECHANGES( phobie)
• Communication = 1 système circulaire d’échange : comportement de l’un induit le comportement de l’autre et vice-versa => manière dont on réagit à l’autre, manière dont on ressent ce que dit l’autre, manière dont on le vit !
• Quand on commence 1 échange, on n’y va pas avec 1 pensée vierge => on a 1 idée de l’autre (ce que je pense de lui, et ce qu’il pense de moi)
• Ce que je fais influence l’autre, et ce qu’il fait m’influence => Chacun réagit à l’autre => souvent tendance à considérer son propre point de vue + minimiser votre propre attitude/ressenti/vécu sur la relation
• Ponctue notre échange : on discute de qqch, puis à 1 autre moment qqch vient modifier notre adaptation à la communication.
• Seul 1 changement de point de vue peut faire évoluer la situation CAR Tout discours = marqué par les intentions qu’on interprète
• Pour rétablir 1 bonne relation, il faut reformuler la métacommunication de ce que l’on interprète au-delà du discours verbal => REPRENDRE L’ECHANGE AU NIVEAU RELATIONNEL + COMPREHENSIONS DES INTENTIONS DE L’AUTRE + ETRE HONNETE POUR FAIRE EVOLUER LA RELATION.

28
Q

Axiome n°4

A

DEUX MODES DE COMMUNICATION : DIGITAL – ANALOGIQUE=> rire immotivé, dissociation
• Complémentaires = > L’ANALOGIQUE PRIME SUR LE DIGITAL (toujours) => pour lever le voile sur l’analogique, il faut traduire par le mode digital = INTERROGER L’AUTRE et NON INTERPRETER son comportement => METACOMMUNIQUER

29
Q

Axiome n°5

A

COMMUNICATION SYMETRIQUE OU COMPLEMENTAIRE => pathologie = harcèlement
• Définition :
o 1 RELATION SYMETRIQUE = 1 relation d’égalité
o 1 RELATION COMPLEMENTAIRE exprime 1 différence de position (HAUTE/BASSE) => communication repose sur 1 différence e statut, éducation, hiérarchie, apparence
• Les 3 types de relations complémentaires :
o PARENT/ENFANT : je sais ce qui est bon pour toi
o PARENTS/ADOLESCENTS : remise en question de l’autorité haute, recherche d’autonomisation de celui qui est en position basse => relation un peu + équilibrée mais difficile, demande de la souplesse
o ADULTE-ADULTE : idéal => la relation est symétrique
ON EST LE SOUVENT DANS UNE RELATION COMPLEMENTAIRE
• Position haute = la + épuisante, la + faible et la + contreproductive car devra sans cesse justifier, démontrer qu’il a raison !
CHACUN CREE LES CONDITIONS DE SA COMMUNICATION

30
Q

Quand la communication devient-elle pathologique ?

A

Quand elle éloigne, plutôt qu’elle rapproche (La com = le lien)
La perturbation de la communication peut se situer à ≠ niveaux => Ex : niveau de la relation peut engendrer des confusions entre le contenu du message et la relation OU rigidité de certains modes relationnels => jeux relationnels pathologiques sans fin => changement ne peut venir que de l’extérieur => intérêt d’une intervention thérapeutique  Chaque axiome peut constituer 1 occasion de perturbation

31
Q

Axiome 1 pathologique

A

AXIOME 1 : ON NE PEUT PAS COMMUNIQUER => SCHIZOPHRÉNIE
• 3 possibilités pour 1 individu qui ne veut pas communiquer devant 1 personne :
o REJET de le communication (silence par ex.)
o ACCEPTE la communication avec le risque de ne pas pouvoir la stopper
o ANNULE la communication en amenant l’autre à la stopper (propos incohérents, contradictoires…)
• Patients schizophrènes : mise en évidence du dilemme par l’école de Palo Alto
o Si dénie de communiquer = 1 forme de communication !
o Si refus de communiquer, refus de l’engagement de communiquer, et notamment de se faire comprendre ! => l’auditeur se voit donc contraint de faire 1 choix possible entre les multiples sens, pouvant ainsi dénier tout le message ou 1 partie !

32
Q

Axiome 2 pathologique

A

AXIOME 2 : CONTENU ET RELATION => PARANOÄ
• Principale distorsion = le désaccord (sur le contenu ou sur la relation) => comportements interprétatifs et de méfiance
• Communication = 1 présentation de soi + 1 parade => 1 façon de se placer dans le lien social : « voici comme je me vois et comment je voudrais que tu me voies, et comment je voudrais que tu te situes à moi » => Soit l’autre :
o Confirme et accepte cette présentation
o La reconnait et la rejette
o Le dénie en signifiant « tu n’existes pas »
Ces 3 attitudes = des messages indiquant « voilà comment je te vois »

33
Q

Axiome 3 pathologique

A

AXIOME 3 : PONCTUATION DE LA SEQUENCE DE COMMUNICATION PHOBIE, ANXIÉTÉ SOCIALE, DÉPRESSION
• Discordances sur ce qui est cause et effet => conceptions très différentes du réel => conflit
• Concepts des « Prédictions qui se réalisent » : qqn qui se sent mal aimé à toutes les chances par 1 comportement méfiant, voire agressif, d’amener autrui à répondre inamicalement => justifie les prémisses !
• La personne pense réagir à l’attitude d’autrui, alors que c’est lui qui la provoque => anxiété, phobie, dépression …

34
Q

Axiome 4 pathologique

A

AXIOME 4 : DIGITALE ET ANALOGIQUE => HYSTERIE
• Travail sur la com digitale pour corriger la com analogique en thérapie => messages analogiques invitent à la relation
• Messages analogiques invitent à la relation => c’est à l’autre d’attribuer 1 valeurs à ces invitations
• Exemple HYSTERIE => bien repérer la différence entre l’analogique et le digital
• Importance de la symbolisation lorsque la digitalisation n’est + possible (+ de mots) : vécu archaïque, tabou, trauma …

35
Q

Axiome 5 pathologique

A

AXIOME 5 : SYMETRIE ET COMPLEMENTARITE => rivalité, rejet, agressivité
• Danger de la relation symétrique = la rivalité => Expression des troubles pathologiques = attitude de rejet, d’agressivité
• Relation symétrique saine : chacun est capable de s’accepter tel qu’il est, avec respect et confiance
• Relation complémentaire : peut-être saine MAIS tendances pathologiques aboutissent à 1 déni du Moi de l’autre, peut évoluer vers des relations sadomasochistes
COMMUNICATION PATHOLOGIQUE se manifeste à travers blocages et perturbations => cercles vicieux = PARADOXES OU DOUBLE CONTRAINTES => Maladie mentale = enfermement dans ce type de cercles vicieux.

36
Q

Définition communication paradoxale ?

A

Définition Bateson : une communication à 2 niveaux contradictoires cad 1 communication comportant une discordance entre le contenu propre et la nature de la relation des personnes en interaction qui vient perturber la communication (type de processus assez fréquent => humour ou processus pathologique
EXEMPLE : Qqun dit : « Je t’écoute » en focalisant son attention sur autre chose => 1 chose illogique, cachée par 1 logique apparente, mais fausse => le paradoxe exprime 1 chose illogique

37
Q

En quoi la communication paradoxale peut devenir source de pathologie mentale ?

A

LA COMMUNICATION PARADOXALE = SOURCE DE PATHOLOGIE
Hypothèse Bateson : la répétition fréquente d’une communication paradoxale pourrait expliquer et permettre de résoudre de nombreux problèmes psychologiques, voire psychiatriques

38
Q

Théorisation de la schizophrénie depuis Bateson ?

A

La schizophrénie : selon Bateson, les mécanismes de la schizophrénie seraient dus à des adaptations à 1 contexte paradoxal La maladie serait donc 1 mode d’adaptation à 1 contexte extérieur, contenant l’élément pathologique En thérapie familiale, la schizophrénie serait donc 1 pathologie relationnelle que l’on cherche à soigner directement, plutôt que l’effet induit sur 1 individu en particulier

39
Q

Qu’est ce qu’une injonction paradoxale ?

A

Une injonction contradictoire cad 1 ordre, 1 obligation de choisir qui contient 1 contradiction => l’interlocuteur n’a aucun moyen d’y répondre de façon satisfaisante => si on répond + à l’un => on répond négativement à l’autre.
Face à 1 I.P, on choisit l’une des solutions possibles, quitte à renoncer à l’autre, ou à la subir => le choix ≠ heureux mais c’est un moindre mal.
Exemple :
• Un panneau qui dit « Ne tenez pas compte de ce panneau » => comment faire puisqu’on l’a vu ?
• A l’armée « Prenez des initiatives » alors que le modèle d’encadrement est la soumission
• « Soyez spontanés » alors que ça ne se décrète pas

40
Q

Qu’est ce qu’une Double contrainte ?

A

(double bind) = 1 paire d’injonctions paradoxales cad forme particulière d’I.P dans 1 cadre contraint (relation d’autorité) => pousse à 1 réponse paradoxale qui prend la forme du symptôme => Barre la possibilité même de choix, rien n’est possible => indécidable
=> 3 conditions = 1-Une paire d’injonctions paradoxales (ordres, implicites ou explicites) intimés à qqn, qui ne peut en satisfaire un, sans violer l’autre ! => 2- relation d’autorité avec choix impossible et 3-interdit tout commentaire sur l’absurdité de cet ordre dans la double contrainte pathogène, la victime ne peut en aucun cas échapper à la relation, elle est obligée de percevoir le message émis + y répondre précisément. =>Selon Bateson, 1 des origines de la schizophrénie viendraient des doubles contraintes imposées par la mère dans la communication avec son enfant + impossibilité de méta communiquer => la victime est enfermée dans 1 double contrainte typiquement schizophrénique => tente de ne pas communiquer alors que c’est impossible !

41
Q

Exemple n°1 de Double Contrainte ?

A

Une mère dit à son enfant « Tu peux faire ce que tu veux Ojd, Tu sais que je n’aime pas te voir trainer dans les rues et que je me fais du souci, maintenant, fais ce que tu veux !
Si l’enfant profite de la liberté => ressentira de la culpabilité
Si reste à la maison, (et obéit à la demande implicite) => culpabilité aussi !
Pour pouvoir résoudre ce conflit, l’enfant doit le critiquer (=méta communiquer) => interpréter comme 1 forme d’insubordination inacceptable pour la mère.
La répétition d’un tel message amènera l’enfant à adopter 1 comportement que les autres ne comprendront +, il sera alors considéré comme malade, alors qu’il sera simplement porteur d’un message incompréhensible absurde que personne ne sait décoder dans la famille.
De plus, la réaction de la conduite de l’enfant enfermera l’interlocuteur dans 1 situation de double contrainte => casse-tête et position intenable => l’enfant peut ainsi sombrer dans la folie

42
Q

Exemple n°2 Double contrainte ?

A

Une mère rend visite à son fils et lui offre 2 cravates, une bleue, une rouge …quand il se présente avec les 2 cravates, la mère répond : ce n’est pas étonnant que tu sois placé en pédopsychiatrie !

43
Q

Exemple n°3 Double contrainte ?

A

Lors d’un divorce, des parents exigent que l’enfant réponde aux questions suivantes « Aimes-tu ton père ? Aimes-tu ta mère ? => conflit de loyauté. L’enfant répond : « Laissez-moi tranquille » et les parents qui répondent « Tais-toi ingrat »

44
Q

Qu’est ce que prévision paradoxale ?

A

Consiste à communiquer 1 message indécidable cad faire 1 prévision qui ne peut se réaliser => LE DILEMNE DU PRISONNIER (Albert Tucker, 1950)

45
Q

Dilemme du prisonnier ?

A

2 prisonniers complices d’un crime, en prison, dans des cellules séparées, ne peuvent communiquer.
L’enquêteur offre les 3 choix suivants :
o Si l’un des 2 prisonniers dénonce l’autre => il est remis en liberté + le second obtient la peine max (10 ans)
o S’ils se dénoncent tous les deux, auront le droit à 1 peine + courte (5 ans)
o Si les 2 refusent de dénoncer, la peine sera minimale (6 mois), faute d’éléments au dossier
Réflexion des prisonniers :
o S’il me dénonce et que je me tais => je prends 10 ans. Si je le dénonce aussi, je ne ferai que 5 ans
o S’il ne me dénonce pas, et que je me tais, je ferai 6 mois. Si je le dénonce, je serai libre
Conclusion : quel que soit son choix, j’ai intérêt à le dénoncer (moins pénalisant pour moi) => si chacun poursuit son intérêt individuel => résultat obtenu i optimal

Pour qu’il y ait dilemme : TENTATION T (je le dénonce, il se tait) doit payer plus que la COOPERATION (on se tait tous les 2)
La COOPERATION doit également rapporter + que la PUNITION pour égoïsme P (on se dénonce tous les 2)
La PUNITION doit rapporter + que le DUPERIE (je me tais, il me dénonce)
Donc : si TENTATION > COOPERATION > PUNITION > DUPERIE  alors il y a 1 vrai dilemme
Dilemme du prisonnier = très présent dans relation de couple

46
Q

Exemple sur la confiance dans 1 couple ?

A

1 couple marié en état de conflit. Chacun des 2 partenaires a eu une aventure extra-conjugale à l’insu de l’autre. Chacun des 2 voudrait pouvoir avouer sa faute et se réconcilier (coopération). MAIS chacun craint le mépris de l’autre s’il est le seul à avoir fauté => préfère état de conflit

47
Q

Détail de la vision de la maladie mentale en tant que trouble de la relation ?

A

• La psychopathologie se Définit en termes de de perturbations de la communication => pathologie mentale = 1 trouble de la communication :
o Soit par le biais d’une perception déformée,
o Soit par une expression altérée ou inintelligible (CF. Schizophrénie : illusions, dissociation, hallucinations, délires, exaltation, mutisme …)
• Place centrale de la communication en psychothérapie : efforts du thérapeute pour influencer le patient au moyen de la parole => cherche à améliorer la communication avec lui-même et les autres
• Conceptualisation interactionnelle et synchronique du comportement
o Le malade = le symptôme d’un système en dysfonctionnement => symptôme = utile à la famille, permet de d’autoréguler et de maintenir l’homéostasie du système.
o Le patient = la famille => comprendre la pathologie d’1 personne = comprendre la pathologie de la famille = le système
o Le symptôme = les interactions familiales dysfonctionnelles => Comprendre la pathologie du patient = comprendre la pathologie de la famille et son système de communication
o Le psychisme de l’individu = 1 boite noire
o Objectif = réaménager les relations familiales pour le symptôme disparaisse => provoquer 1 ou plusieurs changements au sein du fonctionnement familial => permet de rendre la famille compétente pour résoudre ses problèmes, et trouver 1 alternative à la production de symptômes => APPRENDRE A COMMUNIQUER, POUR ENVISAGER DES RELATIONS DIFFERENTES, ET RESOUDRE SES PROBLÈMES

48
Q

Quelle application en psychothérapie ?

A
  • Approche interactionnelle => on regarde les interactions
  • Le COMMENT > causes
  • Causalité circulaire =>comment chacun influence/maintient le pb actuel, dans l’ici et maintenant
  • On cherche à agir sur les interactions présentes pour les modifier et les faire évoluer
  • Étape n° 1 = l’alliance thérapeutique => A fixer très vite car forte influence du temps => installer le transfert
  • Travailler sur la SOUFFRANCE => QUI souffre ? (Peur, pas reconnu, se sent isolé …)
49
Q

Principes et techniques psychothérapeutiques ?

A

• Fixer des objectifs réalistes et réalisables + orientés solution => divisés en sous petits objectifs (petits pas) => mieux vaut 10 petits objectifs qu’un grand
• « QUI VEUT FAIRE DU BIEN, DOIT S’Y PRENDRE À TOUTE PETITE ÉCHELLE » Bateson
• QUEL EST LE PROBLEME (OBJECTIF GENERAL) => Le problème, c’est la solution (ici = souffrance, colère de chacun des membres + mode d’interaction renforce la solitude) => chacun se sent victime sans se sentir source de tensions pour l’autre
• OBJECTIFS D’INTERVENTION (POUR LA THERAPIE)
o Objectif réaliste, réalisable
o Technique des petits pas => 1 petite réaction en chaine => modifie le système tout entier (bouleversement = 1 meilleur moyen d’activer la résistance) => impératif d’avoir 1 fil rouge car le pb = le TEMPS !
Il donc y avoir GTS :
o Objectif général
o Objectif de la thérapie
o Objectif de la séance
Toujours bien regarder ce qu’ils sont prêts à faire + Faire reconnaitre la souffrance de chacun au sein de groupe

50
Q

Quelles sont les 3 types d’intervention en systèmie ?

A

RECADRAGE : chercher à voir la situation sous 1 autre angle => changer le regard => chacun possède 1 partie de la vérité

UTILISATION DU PARADOXE (thérapeutique) = PRESCRIPTION DU SYMPTOME : on renforce le comportement que le patient s’attend à voir changer !
o S’il obéit à la prescription => l’agissement du symptôme = impossible (incontrôlable) => le symptôme s’arrête
o S’il refuse d’obéir => obligé de ne pas se comporter symptomatiquement => le symptôme disparait
PRESCRIPTION DE TACHE
o Favorise le changement, apporte bcp d’information
o Amène le patient à se comporter différemment
o Amène de l’espoir, forces de changement,
o Augmente la relation au thérapeute => propose 1 tâche à réaliser en dehors des séances (thérapie = déjà un peu + avancée)
o Favorise la réussite d’une prise en charge

51
Q

Les 3 types de comportements / la double contrainte (et maladie associée ?

A

o Paranoïa
o Prendre au pied de la lettre et s’abstenir délibérément de toute pensée personnelle
o Se retirer du jeu (comportement renfermé, inabordable, autistique) OU hyperactivité

• Ces 3 types de comportements correspondent aux 3 formes de la schizophrénie :
o Paranoïde
o Hébéphrénique symptômes dissociatifs et retrait au 1er plan, forte anxiété avec symptômes positifs au 1er plan : agitation, angoisse, délire, hallucination
o Catatonique (perturbation motrice importante)
==>La communication chez le schizophrène est elle-même paradoxale => impose le paradoxe aux autres => cercle vicieux

52
Q

Postulat de base de l’EPA ?

A

Toute situation interpersonnelle = 1 situation de communication