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Automne 2019 > Orthodidactique final > Flashcards

Orthodidactique final Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la phonologie?

A

C’est une branche de la linguistique qui étudie le rôle des sons en tant que marqueurs de sens et qui rend compte des règles qui régissent leurs combinaisons pour former des mots.

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Q

Qu’est-ce que la conscience phonologique?

A

C’est l’habileté à identifier et à manipuler à l’oral les mots dans un phrase et les différents constituant des mots.

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3
Q

Qu’est-ce que la morphologie?

A

C’est le processus de formation des mots. Elle réfère à la structuration interne des mots de même qu’aux relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres à l’intérieur de la phrase.

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4
Q

Qu’est-ce que le développement de la morphologie amène les enfants à faire?

A

Surgénéraliser ou sursegmenter

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5
Q

Qu’est-ce que la conscience morphologique?

A

C’est la capacité à réfléchir et à manipuler consciemment les morphèmes

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6
Q

Qu’est-ce que la syntaxe?

A

C’est la construction des phrases. Elle réfère à l’ordre des mots dans une phrase et à la façon de les relier entre eux conformément aux règles linguistiques.

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7
Q

Qu’est-ce que la conscience sémantique?

A

C’est la capacité à jouer, à s’interroger sur le sens des mots et des expressions, de savoir qu’une même séquence sonore peut désigner des objets ou des concepts différents. (Homophonie)

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8
Q

Qu’est-ce que la pragmatique?

A

C’est l’utilisation du langage en contexte social, compte tenu de la situation et de la personne à qui s’adresse le message.

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9
Q

Qu’est-ce que la conscience pragmatique?

A

C’est la capacité à reconnaître les bris de communication, de clarifier le message, de s’ajuster à l’interlocuteur et à la situation.

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10
Q

Qu’est-ce que l’écriture?

A

C’est un acte complexe qui est le résultat de la coordination d’un ensemble d’opérations complexes dont le but est la création de sens.

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11
Q

Quelles sont les opérations de bas et de haut niveau en écriture?

A

Bas niveau:

  • Geste graphomoteur / Calligraphie
  • Orthographe des mots
  • Principe alphabétique
  • Production de mots

Haut niveau:

  • Organisation des idées
  • Production de texte
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12
Q

Qu’est-ce que la lecture?

A

C’est un acte complexe qui nécessite de faire appel à des traitements de différents niveaux. Il y a une part de la RECONNAISSANCE et d’autre part la COMPRÉHENSION du message.

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13
Q

Quelles sont les deux difficultés possible en lecture en lien avec la formule?

A
  1. S’il n’y a pas de compréhension: Impact autant à l’oral qu’à l’écrit.
  2. S’il n’y a pas de reconnaissance: Impact sur la compréhension. Principale difficulté.
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14
Q

Quelles sont les opérations de bas et de haut niveau en lecture?

A

Bas niveau:

  • Décodage
  • Principe alphabétique
  • Traitement visuel / Empan visuel
  • Identification des mots

Haut niveau:

  • Compréhension
  • Inférence
  • Faire des liens
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15
Q

Quelle est la différence entre reconnaître et identifier?

A

Reconnaître: Le lecteur se sert de ses connaissances lexicales pour accéder au sens des mots. Il n’est pas aidé par le contexte du texte.

Identifier: Le lecteur se sert de ses connaissances sur la correspondance graphème-phonème pour décoder les mots.

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16
Q

Quels sont les quatre modèles concernant l’identification des mots?

A
  • Le modèle étapiste (Frith)
  • Le modèle à double voies (Coltheart)
  • Le modèle à double fonctions (Seymour)
  • Le modèle de Daigle
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17
Q

En quoi consiste le modèle étapiste de Frith dans l’identification des mots. Quelle est la limite de ce modèle?

A 
Logographique = Approche globale = Acquisition d'un langage oral et mémorisation visuelle des mots
Phonologique = Approche phonique = Imprégnation des relations graphème-phonème
Orthographique = Approche graphique = Découverte des règles orthographiques

CRITIQUE: Le modèle étapiste insinue une procédure linéaire par étape, tandis qu’en réalité, les étapes se chevauchent.
CRITIQUE: Les procédures morphologiques et visuelles sont peu abordées. Le traitement graphosyllabique est négligé.
CRITIQUE: La procédure logographique n’est pas une analyse globale, car si on change la police d’écriture ou le contexte, le lecteur ne sera pas en mesure d’identifier le mot.
CRITIQUE: La procédure orthographique est remise en question, car on ne peut pas vraiment évaluer et intervenir sur ce qui est déjà acquis.

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18
Q

En quoi consiste le modèle à double voies de Coltheart dans l’identification des mots. Quelle est la limite de ce modèle?

A 
Voie directe (Voie d'adressage)
Voie indirecte (Voie d'assemblage)

CRITIQUE: Le modèle à double voies tient seulement compte des phonèmes et non des autres constituants tels que la syllabe, le morphème, etc.
CRITIQUE: Les mots sont appris trait par trait et non juste par la voie directe
CRITIQUE: Les procédures morphologiques et visuelles sont peu abordées

19
Q

En quoi consiste le modèle à double fondations de Seymour dans l’identification des mots. Quelle est la limite de ce modèle?

A

Mélange hybride du modèle étapiste et du modèle à double voies.

CRITIQUE: Les procédures morphologiques et visuelles sont peu abordées

20
Q

En quoi consiste le modèle de Daigle? Quels sont ses avantages?

A

Procédures mentale:

  • Procédures de décodage et d’encodage
  • Procédures analogiques
  • Procédures visuelles et visuo-orthographique
  • Procédures morphosyntaxiques et syntaxiques

Tous en même temps pour donner du sens et lire des séquences de graphèmes.

AVANTAGES: Toutes les procédures peuvent être utilisées de manière simultanées. On aborde les procédure morphologique, visuelle et syntaxique. Il n’y a pas de finalité.

21
Q

Sur quelles structures sont basées les procédure de décodage et d’encodage?

A
  • Sur la structure graphémique. Graphophonétique.
  • Sur la structure syllabique. Graphosyllabique.
  • Sur la structure morphémique. Graphomorphologie.
22
Q

Comment peut-on évaluer la structure graphémique dans les procédures de décodage et d’encodage du modèle de Daigle?

A
  • Différencier les graphèmes vocaliques des graphèmes consonantiques
  • Identifier et utiliser les graphèmes simples qui se prononcent et qu’on appelle phonogramme
  • Fusionner les phonogrammes simples
  • Identifier et utiliser les graphèmes qui ne se prononcent pas et qui ne transmettent pas de sens
  • Identifier et utiliser les graphèmes complexes
  • Fusionner des séquences graphémiques qui incluent un graphème complexe
  • Identifier et utiliser les graphèmes simples qui transmettent du sens
  • Identifier et utiliser les semi-voyelles / semi-consonnes
  • Fusionner des séquences graphémiques qui incluent une semi-voyelle / semi-consonne
23
Q

Comment peut-on évaluer la structure syllabique dans les procédures de décodage et d’encodage du modèle de Daigle?

A
  • Identifier et utiliser les syllabes simples constituées de graphèmes simples
  • Identifier, fusionner et utiliser les syllabes simples constituées de graphèmes complexes
  • Identifier, fusionner et utiliser les syllabes complexes
24
Q

Comment peut-on évaluer la structure morphémique dans les procédures de décodage et d’encodage du modèle de Daigle?

A
  • Identifier, différencier et utiliser les morphèmes dans les mots morphologiquement complexes
  • Fusionner les morphèmes dont l’assemblage crée ou ne crée pas de changement phonologique ou orthographique de la base
25
Q

Qu’est-ce que la procédure de décodage?

A

Elle permet d’évaluer la fluidité en lecture par la lecture à voix haute de texte ou de listes de mots.

26
Q

Que doit-on considérer sur le plan de l’intervention lorsqu’on évaluer la procédure de décodage?

A
  • La nature de la tâche

- La présentation des items

27
Q

Quelles sont les erreurs possibles lors du décodage?

A
  • Lecture lente, hésitante, saccadée, débit syllabique
  • Omission
  • Inversion
  • Substitution
  • Ajout
  • Erreur due à la fréquence orthographique
  • Erreur de régularisation
  • Catégorisation sémantique
28
Q

Quels sont les deux volets de l’évaluation du décodage? Donnez des exemples.

A

Quantitatif:

  • Nombre de mots lu par minute
  • Nombre de mots bien ou mal lu

Qualitatif:

  • Type d’erreur produite (Paralexie)
  • Ton, intonation
  • Respect de la ponctuation
29
Q

Qu’est-ce que la procédure d’encodage? Quelles sont les quatre étapes?

A
  1. Activation (Penser aux mots, ce les faire dire)
  2. Mot dans le lexique orthographique (À quel point on se souvient de l’orthographe)
  3. Procédure de transformation (Transformer la représentation mentale en graphèmes. Utilisée automatiquement / inconsciemment.
  4. Stratégie de transformation (Transformer la représentation mentale en graphèmes. Utilisée consciemment)
  5. Vérification (Si le mot est bien écrit ou non selon ses connaissances phonologique, morphologique, visuographique et orthographique)
30
Q

Que doit-on considérer sur le plan de l’intervention lorsqu’on évaluer la procédure d’encodage?

A
  • Nature de la tâche

- Présentation des items

31
Q

Quelle est l’utilité de l’analyse graphémique?

A
  • Prioriser les interventions

- Organiser des groupes de travail selon les besoins des élèves

32
Q

Sur quelles structures sont basées les procédures analogiques?

A
  • Sur la phonologie
  • Sur les propriétés visuo-orthographique
  • Sur la morphologie
33
Q

Comment peut-on évaluer les procédures analogiques du modèle de Daigle?

A
  • Identifier les unités sublexicales de mots à l’oral comme à l’écrit
  • Apprendre à activer des mots qui partagent des traits avec le mot à lire ou à écrire
  • Apprendre à faire des analogies
  • Trouver des mots de même famille
  • Trouver les bases des mots
  • Donner des mots selon une thématique
  • Faire des analogies phonologiques
34
Q

Sur quelles structures sont basées les procédures visuelle et visuo-orthographique?

A
  • Sur les propriétés visuo-orthographique (Nature sublexicale)
  • Sur les caractéristiques générales et visuelles (Nature supralexicale)
35
Q

Comment peut-on évaluer les procédures visuelles et visuo-orthographique du modèle de Daigle?

A
  • Apprendre que l’orthographe des mots implique la présence de graphèmes et le respect de l’ordre de ceux-ci
  • Apprendre que l’orthographe est non seulement régie par les propriétés phonologiques et morphologiques, mais par les propriétés visuelles et visuo-orthographiques
  • Devenir sensible aux régularités orthographiques
  • Devenir sensible à la légalité orthographique
  • Devenir sensible aux règles de positionnement et aux différentes graphies associées aux homophones et aux phonèmes
  • Trouver le mot qui est bien orthographié
  • Correction de mots, identification de l’erreur
36
Q

Qu’est-ce que la compréhension de lecture?

A

Processus simultané d’EXTRACTION et de CONSTRUCTION de sens chez le lecteur par le biais d’interaction constante entre ses connaissances et les information contenues dans le texte

37
Q

Quelles sont les deux vision de la compréhension en lecture? Expliquez les.

A
  • Ascendante (Met l’accent sur l’identification des mots. La compréhension en lecture est vue comme le produit de l’identification et de habiletés langagières)
  • Descendante (Met l’accent sur les habiletés inférentielles et métacognitives)
38
Q

Pourquoi est-ce une multiplication?

LECTURE = RECONNAISSANCE * CONSTRUCTION

A

Si une composante équivaut à zéro, il n’y a pas de lecture. La reconnaissance peut demander beaucoup d’énergie cognitive, ce qui va nuire à la compréhension si elle n’est pas automatisée.

39
Q

Quels sont les cinq processus de compréhension de lecture?

A
  • Exercer sa métacognition
  • Comprendre la phrase
  • Établir les liens dans la phrase et entre les phrases
  • Se représenter le texte globalement
  • Élaborer
40
Q

Qu’est-ce que la différenciation pédagogique?

A

C’est le soutien à apporter à un élève ayant des besoins particuliers. Le soutien apporté doit constamment être évalué!

41
Q

Quels sont les trois types de différenciation pédagogique?

A
  • La flexibilité pédagogique
  • Les mesures d’adaptation
  • La modification des attentes
42
Q

Qu’est-ce que la flexibilité pédagogique?

A
  • Pour tous les élèves
  • Permet de réaliser les mêmes apprentissages que les autres élèves et d’en faire la démonstration
  • Répond à un besoin qui se présente de façon ponctuelle
  • Planifiée par l’enseignant
  • Mise en oeuvre pour une période d’enseignement
  • Va tenir compte des besoins de tous les élèves (Incluent EHDAA) afin de les faire progresser
  • Tient compte de leurs acquis, leurs difficultés et leurs intérêts
  • Ajuster ses stratégies d’enseignement
  • Varier les modalités de travail entre les élèves
  • Varier la manière de présenter les situations proposées
43
Q

Qu’est-ce que la mesure d’adaptation?

A
  • Pour un élève en particulier
  • Nécessite l’élaboration d’un plan d’intervention
  • Permet de réaliser les mêmes apprentissages que les autres élèves
  • Répond à un besoin qui se présente dans plusieurs contextes
  • Planifiée de manière concertée
  • Mise en oeuvre dans les matières où l’adaptation est requise
  • A pour but de permettre à l’élève de réaliser les mêmes apprentissages
  • Ne change ni la nature ni les exigence des situations d’apprentissage et d’évaluation. Répond aux exigences du PFEQ.
  • 1/3 de temps supplémentaire
44
Q

Qu’est-ce que la modification des attentes?

A
  • Pour un élève en particulier
  • Nécessite l’élaboration d’un plan d’intervention
  • Permet de réaliser les apprentissages prévus
  • Mise en place de façon exceptionnelle pour permettre une progression différente de celle prévue pour l’ensemble des élèves
  • Planifiée de manière concertée
  • Mise en oeuvre dans les matières où l’adaptation est requise
  • Un signe distinctif apparaît au bulletin
  • Répond aux exigences du PFEQ. Modification / Réduction des attentes.
  • Faire des choix sur les compétences ou les critères à évaluer
  • Importance d’informer les intervenants, les parents et les élèves des conséquences d’une telle décision
  • Plus d’1/3 du temps supplémentaire

Automne 2019 (3 decks)

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