ORL Cours 5 : Nez et sinus Flashcards
Nommez les fonctions du nez (2)
- Rôle respiratoire
- Rôle de défense
Décrire le rôle respiratoire du nez (5)
- important mais ne fait pas que laisser passer l’air inspiré ou expiré
- il : le conditionne, le réchauffe et l’humidifie pour protéger les voies respiratoires inférieures et favoriser les échanges gazeux pulmonaires.
- Il contrôle en grande partie la résistance des voies respiratoires supérieures au flot d’air inspiré.
- Il est impliqué dans plusieurs arcs réflexes aux effets systémiques.
- IL fait partie du concept plus actuel du « unified airway ».
Décrire le rôle de défense du nez (3)
- L’environnement pourrait être hostile pour les voies respiratoires inférieures et l’organisme.
- Le nez a alors pour fonction de se débarrasser de corps étrangers, de bactéries et de virus passagers de l’air inspiré.
- Enfin, le nez procure un des 5 sens soit l’olfaction.
S’il y a obstruction nasale, qu’est-ce qui arrive à l’air? (2)
- un pourcentage de l’air inspiré de plus en plus important doit passer par la bouche court- circuitant ainsi l’humidification et le réchauffement ainsi que les mécanismes de résistance nasale.
- Bien que la respiration buccale joue un rôle physiologique important dans l’exercice physique extrême où la demande d’oxygène augmente, au repos, le court-circuitage des fonctions nasales entraîne une diminution de l’efficacité respiratoire.
Les fréquences respiratoires normales chez l’adulte sont de combien? Et le volume inspiré?
12 à 24 cycles/minute et le volume inspiré est de 30 litres/minute.
Choisir le bon mot
L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente/diminue le temps de contact entre l’air et la muqueuse.
augmente
L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente le temps de contact entre l’air et la muqueuse.
Qu’est-ce qui arrive si le flot diminue?
Et si le flot augmente?
- Si le flot diminue, (< 0,3 litre/seconde) le flot est plus laminaire, le contact est défavorisé.
- Si le flot augmente à plus de 35 litres/minute les fosses nasales ne peuvent plus accommoder l’air inspiré, la respiration buccale doit alors contribuer.
L’humidification de l’air inspiré par le nez sert à quoi?
- Permet des échanges efficaces de l’O2 et du C02 malgré les grandes différences dans les environnements externes. Au niveau du poumon, les échanges gazeux seront optimaux si l’humidité est de 80%.
- L’humidification nasale de l’air inspiré empêche la dessiccation des voies respiratoires inférieures.
- L’anatomie du nez procure une grande surface de contact air-muqueuse favorisant le transfert de l’humidité de la muqueuse nasale vers l’air inspiré. Le gonflement des cornets, la sécrétion des glandes séreuses, celle des glandes muqueuses et la transsudation à partir des vaisseaux, tout ceci sous l’influence du parasympathique, favorisent l’humidification.
La température de l’air inspiré puisse varier de__°C à + __°C
la température de l’air inspiré puisse varier de -50°C à +50°C
La température du naso-pharynx ne varie que de __ à __°C entre l’inspiration et l’expiration.
la température du naso-pharynx ne varie que de 2 à 3°C entre l’inspiration et l’expiration.
Dans l’univers physique la chaleur peut être transférée comment? (3)
par conduction, convection ou radiation.
Expliquez : Le réchauffement de l’air inspiré par le nez (4)
- Le nez corrige la température de l’air inspiré.
- Dans le nez, la conduction est le mécanisme important.
- L’échange de chaleur s’y fait entre deux fluides en contact thermique, non direct : l’air inspiré et l’irrigation vasculaire du nez.
- Le réseau capillaire et les sinusoïdes veineux juste sous la muqueuse nasale conduisent la chaleur de la muqueuse dans la colonne aérienne permettant à l’air inspiré d’être à la température du corps lorsqu’il atteint les voies respiratoires inférieures.
Décrire : Rôle du nez dans la thermorégulation
- Au niveau du nez, l’énergie est dépensée pour deux fonctions :
- Augmentation de la température de l’air inspiré.
- Évaporation de l’« eau » sur la muqueuse.
- L’humidification de l’air inspiré exige une évaporation de l’eau au niveau de la muqueuse. Ceci implique une dépense d’énergie et un refroidissement de la surface muqueuse du nez. Chez l’humain 10% de la chaleur corporelle est perdue par le nez.
Expliquez : La modification de l’air expiré (3)
- Lors de l’expiration, à l’arrivée à la choane postérieure, l’air est presque à la température corporelle et est saturé d’humidité.
- Comme la température diminue vers l’avant du nez, l’eau se condense sur la muqueuse.
- On récupère ainsi un tiers de l’eau utilisée pour l’humidification de l’air inspiré.
Qu’est-ce qui est plus étroites entre la choane antérieure (la narine) et la postérieur ou la fosse nasale?
la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.
La vélocité de l’air inspiré sera donc supérieure au niveau des choanes.
Expliquez. (5)
- la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.
- La forme complexe de la fosse nasale, les variations de diamètre et de forme présentes sur toute sa longueur entraînent des variations de la pression et de la vélocité et compliquent l’étude du flot aérien.
- À l’inspiration après avoir passé la choane antérieure et la valve nasale, le flot s’étend sur toute la hauteur de la cavité nasale pour se reconcentrer au niveau de la choane postérieure.
- On considère ce flot laminaire, mais en pratique il y a de la turbulence.
- Et la turbulente est augmentée à l’expiration.
50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve où?
au niveau du nez.
50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve au niveau du nez. Cette résistance dépend de quoi? (2)
- de l’architecture stable du nez (cartilage, os, muscle)
- et du gonflement variable de sa muqueuse.
Nommez l’endroit dans le nez où la résistance est à son point le plus élevé.
la valve nasale
C’est quoi le rôle de la résistance nasale en expériation? Nommez un exemple clinique.
- en expiration : garder les alvéoles ouvertes (pression positive) pour maximiser les échanges gazeux. L’anatomie
- Exemple clinique : Perte de la résistance nasale lors d’une trachéotomie, la diminution sensible de la résistance à l’expiration permet un collapse alvéolaire et une diminution de la ventilation alvéolaire.
- Les voies nasales sont relativement étroites. De discrètes anomalies à ce niveau, par exemple : une déviation septale, peuvent être très signifiantes et nuire à une respiration fonctionnelle et confortable.
La résistance nasale et le flot aérien sont modifiés par des changements de quoi?
la muqueuse nasale.
Décrire : Vascularisation du nez (6)
- Le nez est une boîte rigide. Sa résistance est modifiée par l’altération du flot sanguin et la quantité de sang retenue dans les vaisseaux. Le réseau vasculaire nasal comprend des sinusoïdes veineux qui forment un plexus caverneux de veines larges anastomotiques et sans valve qui reçoivent le sang des artérioles et des veines. Lorsque ces sinusoïdes sont gonflés il y a augmentation de la surface muqueuse disponible pour les fonctions nasales. Lorsque la congestion est « exagérée », la résistance augmente, le flot aérien est compromis et l’inconfort se manifeste.
- Cette architecture vasculaire (le tissu pseudo-érectile de la muqueuse nasale) est mieux développée au niveau des cornets.
- Le système nerveux autonome contrôle la vascularisation nasale.
- Le parcours afférent et efférent final se fait par les branches sensitives du nerf ophtalmique et maxillaire du trijumeau.
- En général une balance de l’innervation du côté sympathique entraîne une vasoconstriction, donc une diminution de la résistance nasale. Un déplacement de la balance vers le parasympathique entraîne une congestion nasale et une augmentation des sécrétions.
- L’étude des neurotransmetteurs est très importante en rhino-sinusologie. Une grande partie de la médication est orientée sur l’action du sympathique et du parasympathique et en particulier des neurotransmetteurs
Nommez : Facteurs qui diminuent la résistance nasale (5)
- L’hypoxie et l’hypercapnie par une action au niveau du lit vasculaire et par une augmentation de l’action du dilatateur de la narine.
- L’exercice physique diminue la résistance nasale. Ceci est probablement sous le contrôle du centre inspiratoire permettant une augmentation du flot aérien pour satisfaire à la demande d’oxygène. Il s’agit probablement d’un phénomène médié par le système sympathique.
- Les corticostéroïdes stabilisent la membrane cellulaire des mastocytes et des cellules de surface, ils diminuent la perméabilité de l’endothélium.
- Les sympathicomimétiques et leurs agonistes. L’éphédrine ou les produits dérivés entraînent une vasoconstriction, mais également une hyperhémie de rebond et une rhinorrhée.
- La cocaïne est un anesthésique local, mais bloque également l’« uptake » de la noradrénaline et potentialise ainsi l’action vasoconstrictive.
Nommez : Facteurs qui augmentent la résistance nasale (6)
- L’oestrogène, concentré par la muqueuse nasale, entraîne une dilatation vasculaire et le gonflement du tissu érectile. Cette action est impliquée dans la rhinite de la grossesse et peut être aussi retrouvée lors des menstruations et de la puberté.
- La thyroxine peut entraîner un engorgement de la muqueuse nasale.
- La fumée de cigarette et les vapeurs d’ammoniac peuvent entraîner une augmentation rapide de la résistance nasale et des sécrétions nasales. Le nez utilise ces mécanismes de protection pour empêcher l’entrée de produits nuisibles dans les poumons.
- L’alcool entraîne une vasodilatation. La congestion causée par cette vasodilatation additionnée à la réaction musculaire causée par l’alcool peuvent favoriser l’apnée du sommeil.
- Les médicaments anti-hypertenseurs en bloquant l’activité sympathique.
- Les parasympathicomimétiques et leurs agonistes
C’est quoi les effets de la pilocarpine (parasympathicomimétiques) sur la résistance nasale?
entraînera une congestion et des sécrétions
La pilocarpine (parasympathicomimétiques) entraînera une congestion et des sécrétions qui pourront être bloquées par quoi? (2)
- l’atropine (parasympathicolytiques).
- L’atropine ne bloque pas nécessairement toute la congestion parce que des médiateurs autres que l’acétylcholine peuvent être libérés par le système parasympathique.
Décrire : Cycle nasal (3)
- Le cycle nasal est un cycle de congestion et de décongestion survenant, en alternance, dans chaque fosse nasale.
- Il y a résistance alternée entre les passages.
- La résistance totale demeure donc égale.
Le cycle normal varie habituellement de combien d’heures?
deux à quatre heures, mais peut être de six heures et il est présent chez 80% des gens.
Le cycle est contrôlé par quoi?
le système nerveux autonome
Le cycle est contrôlé peut être supprimé ou modifié par quoi? (7)
- l’allergie
- l’infection
- l’exercice
- les hormones
- la grossesse
- la peur
- et les émotions.
Plusieurs réflexes naso-systémiques sont connus, on parle surtout de quoi? (2)
de réflexes naso- pulmonaires et naso-cardiaques.
Plusieurs réflexes naso-systémiques sont connus, on parle surtout de réflexes naso- pulmonaires et naso-cardiaques. Ils permettent quoi? (3)
- la coordination entre le nez, le coeur et les poumons en ajustant le flot aérien et la résistance nasale
- le flot veineux pulmonaire
- le volume d’air inspiré pour une efficacité fonctionnelle maximale.
Décrire : Réflexes axonaux (3)
- Les réflexes peuvent être médiés à travers le tronc cérébral, mais il existe des réflexes axonaux dépendant des nerfs sensitifs seuls.
- Ils sont initiés par l’irritation ou par des mastocytes ayant libéré de l’histamine.
- Ils entraînent la libération d’histamine.
Décrire le trajet : Réflexes naso-systémiques (2)
- Voyagent via les fibres de la deuxième branche du trijumeau jusqu’au noyau mésencéphalique du tronc cérébral et de là dans le système nerveux central.
- La « loop » efférente descend à travers le vague jusqu’aux organes cibles. La stimulation de cet arc réflexe entraîne une hypopnée et une apnée.
Nommez les effets cardiaques : Réflexes naso-systémiques (2)
- la dysrythmie (surtout bradycardie)
- et l’hypotension (produit par la diminution de la résistance vasculaire périphérique).
L’Éternuement s’accompagne de quoi? (4)
- de mouvements faciaux
- de lacrymation
- de sécrétions nasales
- et de congestion nasale.
Une stimulation nasale peut entraîner quoi au niveau de :
- de la peau
- des muscles
- des viscères
- cardiaque
- sang
- une vasoconstriction au niveau de la peau, des muscles et des viscères
- une diminution de l’ « output » cardiaque.
- Le sang est redirigé vers le cerveau.
Décrire : Réflexes naso-pulmonaires (2)
- L’augmentation du flot aérien dans une fosse nasale augmente la ventilation du poumon homolatéral.
- Ce phénomène suit le cycle nasal.
Décrire : Réflexes agissant sur le nez (3)
- Les exercices, les émotions et le stress entraînent une vasoconstriction.
- Une augmentation du C02 ou une hypoxie entraîne une vasoconstriction.
- L’hyperventilation provoque la congestion nasale.
L’environnement est hostile pour les voies respiratoires. Nommez la première ligne de défense du système immunitaire.
Le nez est la première ligne de défense du système immunitaire, protège efficacement l’organisme contre la contamination aérienne et les corps étrangers.
L’efficacité de la couverture mucociliaire dépend de quoi? (2)
- son action mécanique (mucus, cils)
- et de son action immunologique (IgA, IgG, etc.).
On sait que la direction du flot aérien change dans le nez. Après la valve, le flot ralentit et il y a turbulence. Ceci favorise quoi?
la déposition de particules qui ne sont pas toujours inertes et contre lesquelles le nez assure une protection.
Vrai ou Faux
Une couverture mucociliaire fonctionnelle n’est pas essentielle à la bonne santé sinusale.
Faux
- Une couverture mucociliaire fonctionnelle (i.e les cils bats normalement) est essentielle à la bonne santé sinusale.
- Si elle est déficiente, il peut y avoir accumulation de sécrétions et colonisation par des bactéries pathogènes.
On retrouve deux éléments dans les sécrétions du mucus.
Nommez les.
- Les glycoprotéines - des glandes muqueuses.
- L’eau, les protéines et les ions - des glandes séreuses et indirectement de la transsudation du réseau capillaire.
Il y a deux couches aux sécrétions nasales.
Nommez les.
- La « gel layer » couche superficielle qui est plus visqueuse dans laquelle on retrouve beaucoup de glycoprotéines.
- La « sol layer » une couche plus profonde qui est plus aqueuse, ce qui permet un mouvement efficace des cils vibratoires.
Nommez : Protéines présentes dans le mucus (4)
- La lactoferrine
- Le lysozyme
- Le complément
- L’immunoglobuline
Décrire : La lactoferrine du mucus (2)
- Elle ne se retrouve pas dans le sérum, elle est présente dans les sécrétions du corps et est produite par l’épithélium glandulaire, en particulier les cellules séreuses.
- En liant les ions métalliques en particulier le fer, elle permet à l’organisme de se débarrasser d’ions lourds et aide à prévenir la croissance de certaines bactéries (le staphylocoque, le pseudomonas).
Décrire : Le lysozyme du mucus (1)
L’action de cet enzyme produit par les glandes séreuses et par les leucocytes et retrouvé aussi dans les larmes est non-spécifique et dépend de l’absence de capsule bactérienne.
Décrire : Le complément du mucus (2)
- Tous les éléments du complément sont présents dans les sécrétions nasales.
- L’activation du complément favorise la lyse des microorganismes et la fonction des neutrophiles.
Décrire : L’immunoglobuline du mucus (2)
- Toutes les classes d’immunoglobuline se retrouvent dans les sécrétions nasales.
- Les IgA et IgE sont celles les plus impliquées dans la défense de la muqueuse.
Les cils du nez se retrouvent où?
Les cils se retrouvent sur la surface des cellules du tractus respiratoire (épithélium cylindrique pseudostratifié cilié).
Décrire les cils du nez (4)
- 50-300/cellule
- 10-20 battements/ sec : Mouvement du mucus est dirigé vers le nasopharynx.
- La phase propulsive est rapide. Le cil est droit, le bout s’engage dans la couche visqueuse et la pousse en arrière.
- La phase récupératrice est lente. Le cil est courbé et demeure dans la couche aqueuse. Temps de clairance de 10 minutes.
Nommez : Facteurs affectant le mouvement ciliaire (5)
- La sécheresse arrête l’activité ciliaire.
- Une température plus petite que 10°C ou plus grande que 45°C affecte la fonction.
- Une solution saline isotonique préserve l’action ciliaire, mais une concentration plus grande que 5% ou plus petite que 0,2% la paralyse.
- Une infection (viral ou bactérienne) diminuera également la fonction ciliaire.
- Des médicaments peuvent affecter l’action ciliaire. En gros, l’acétylcholine augmentera la fréquence des battements et l’adrénaline la diminuera.
Décrire : Couverture muco-ciliaire (6)
- constitue la couverture muco-ciliaire
- tapisse les cavités naso-sinusales.
- L’orientation du mouvement ciliaire est spécifique.
- Dans les sinus elle pousse le mucus vers les ostia et dans le nez vers le nasopharynx.
- L’activité muco-ciliaire est essentielle à la bonne santé naso-sinusale.
- Il faut donc savoir reconnaître les facteurs qui pourraient nuire à son action et il faut éviter de lui nuire par les traitements entrepris (effets iatrogéniques).
Un mucus nasal trop épais peut être causé par quoi? C’est quoi les conséquences?
- La cause peut être
- une sécheresse de l’environnement
- une déshydratation
- ou la diminution de production du mucus
- ou une maladie comme la fibrose kystique.
- Un mucus trop épais est transporté moins efficacement, il peut être bloqué à l’ostia du sinus et boucher ce sinus.
Nommez les causes de dyskinésie ciliaire ACQUSIE (5)
- post chx
- tabac sécheresse
- médicaments
- bactéries
- hypoxi
Nommez les causes de dyskinésie ciliaire INNÉE (1)
dyskinésie ciliaire primaire où il y a l’impossibilité de transformer une énergie chimique en énergie mécanique qui empêche le bon mouvement ciliaire
La dyskinésie ciliaire prédispose à quoi?
prédispose aux complications des voies respiratoires supérieures : sinusites, rhinites, bronchites et otites moyennes.
Décrire : Oxyde nitrique (NO) (4)
- un radical libre qui est produit en grandes quantités au niveau des sinus.
- Réservoir principal chez l’homme.
- Les enzymes NO synthases sont présentes au niveau des cils de l’épithélium.
- Il participe donc à la stérilité des sinus du fait de ses propriétés antibactériennes et antivirales et à son action sur l’activité muco-ciliaire.
C’est quoi l’utilité du dosage du NO nasal (4)
- emble être un bon marqueur de l’inflammation nasosinusienne
- son dosage étant particulièrement élevé dans la rhinite allergique.
- En revanche, le NO nasal est diminué dans la polypose nasosinusienne non opérée et effondré dans les dyskinésies ciliaires congénitales et la mucoviscidose.
- Mis à part ces données actuellement admises dans la littérature son dosage peut être effectué plus à des fins de recherche, mais aussi comme outil diagnostic dans les dyskinésies ciliaires primitives.
Parce que toutes ces particules qui entrent dans le nez ne sont pas inertes pour l’organisme, un mécanisme de protection doit exister.
Le mucus est la barrière de la muqueuse respiratoire. Seule, la muqueuse ne se défendrait pas de façon efficace contre l’environnement extérieur.
Qu’est-ce qui l’aide? (2)
- Différents composés, présents dans le mucus, neutralisent ces produits actifs. Leur capacité d’agir est innée ou acquise immunologiquement.
- Le mucus contient aussi des cellules épithéliales, leucocytes, basophiles, mastocytes et macrophages qui peuvent aider à prévenir une invasion bactérienne ou virale.
Décrire : Défnse immunologique INNÉE, NON SPÉCIFIQUE (4)
- Il s’agit de l’immunité qui ne s’est pas développée en réponse à un antigène particulier.
- La lactoferrine, les lysozymes, le complément et d’autres macromolécules agissent sur les bactéries en particulier celles qui sont sans capsule.
- On pourrait inclure dans cette catégorie l’action des leucocytes polymorphiques et des macrophages qui résultent en la phagocytose et la destruction du matériel étranger.
- Beaucoup de bactéries et de virus sont résistants à l’immunité non-spécifique.
Décrire : Défnse immunologique ACQUISE, SPÉCIFIQUE (3)
- Elle est représentée surtout par les immunoglobulines.
- Les IgA et les IgE constituent la première ligne de défense.
- Les IgG et les IgM contribuent si la muqueuse est dépassée par l’antigène.
Décrire : IgA (3)
- peuvent constituer 70% des protéines totales des sécrétions nasales, elles sont produites par les cellules plasmatiques et transférées passivement dans le liquide interstitiel, puis activement dans les glandes séro-mucineuses et l’épithélium de surface.
- Dans l’épithélium une pièce sécrétoire est attachée à l’IgA la rendant stable dans le mucus.
- Elle forme un complexe insoluble quand il réagit avec l’antigène qui est par la suite avalé et détruit dans l’estomac.
Décrire : IgE (4)
- sont la cause des réactions allergiques.
- Elles sont produites surtout par les agrégats lymphoïdes (amygdales, végétations, sous-muqueuse).
- Elles s’attachent fermement aux mastocytes et aux cellules basophiles.
- Si deux IgE attachées à des sites adjacents sur la mastocyte ou sur le basophile se lie à des allergènes, il y a dégranulation du mastocyte ou du basophile.
Des déficits immunitaires peuvent expliquer la survenue de sinusites répétées ou chronique. Nommez la plus fréquente et décrivez la. (3)
- La déficience sélective en IgA est la plus fréquente, elle se retrouve chez 1/1000 adultes.
- Elle entraîne des infections récurrentes des voies respiratoires supérieures et des voies respiratoires inférieures.
- Ces infections répondent d’abord bien à un antibiotique puis les dommages tissulaires permanents qu’elles causent favorisent le développement d’une sinusite chronique ou d’une bronchite chronique.
L’olfaction se fait principalement où? (3)
- au niveau de la lame criblée de l’ethmoïde
- mais aussi dans la partie supérieure du septum nasal
- et des cornets moyens et supérieurs.
On retrouve au niveau de la muqueuse olfactive quoi? (2)
- 12 000 000 de cellules réceptrices.
- Ces cellules sont les cellules bipolaires qui détectent les odeurs et font synapse au bulbe olfactif dans la fosse crânienne antérieure.
- L’aire olfactive :
- Mesure 200 à 400 mm2, mais est beaucoup plus importante chez les chiens et les lapins.
Les odeurs sont un mélange de quoi? (1)
de composés à basse concentration. L
Les composés olfactifs doivent faire quoi pour être sentis? (2)
- toucher à la muqueuse
- et être solubles dans l’eau et les lipides
Choisir la bonne énoncée
a) La muqueuse olfactive est lentement fatigable, et récupère lentement.
b) La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, et récupère lentement.
c) La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, et récupère vite.
d) La muqueuse olfactive est lentement fatigable, et récupère vite.
c) La muqueuse olfactive est rapidement fatigable, et récupère vite.
C’est quoi l’effet de renifler sur l’exposition de l’aire?
Renifler peut maximise l’exposition de l’aire olfactive aux odeurs en augmentant la vélocité et la turbulence.
La réponse olfactive démontre beaucoup d’adaptation; le seuil ___ avec l’exposition.
augmente
Par rapport à l’odeur, l’humain reconnaît quoi le plus facilement?
Discrimination
- L’humain reconnaît plus facilement le caractère de l’odeur (agréable ou désagréable) que l’odeur elle-même.
- La notion d’odeur agréable ou désagréable est culturelle et donc, apprise.
Décrire : Input trigéminé (4)
- La plupart des odeurs sont indépendantes du trijumeau. À haute concentration une irritation peut se développer et celle-ci est médiée par le trijumeau.
- Cet apport sensitif peut aider à reconnaître une odeur; la sensation d’irritation est importante dans l’expérience globale de l’olfaction.
- Et le goût? L’odorat est essentiel à la sensation complète du goût.
- Si le patient est anosmique il peut distinguer le sucré, le sûr, le salé, l’amer (le goût par le nerf facial, le nerf glosso-pharyngien, le nerf vague) et aussi les irritants (le trijumeau), mais l’odorat lui fera cruellement défaut.
. On a décrit combien d’odeurs primaires?
30
Un humain peut détecter et reconnaître combien odeurs? Expliquez pourquoi (2)
- Un humain peut détecter et reconnaître dix-sept odeurs.
- Parce que l’humain ne se fie pas à la détection des odeurs pour sa survie, le développement d’un « bon nez » requiert de l’entraînement.
L’olfaction influence ou est utilisée dans quatre catégories de comportement.
Nommez les (6)
- Manger
- Initier et reconnaître les aliments.
- Initier la digestion en augmentant la salivation et la sécrétion d’acide gastrique.
- Identification de l’animal.
- Marquage du territoire.
- Comportement sexuel.
La perte de l’olfaction peut être dangereuse.
Pourquoi? (2)
- Elle peut limiter les possibilités de détecter des aliments corrompus et favoriser un empoisonnement alimentaire.
- Elle peut également empêcher la détection de gaz toxiques et mettant potentiellement une vie en danger. Le nerf trijumeau est une autre source de sensation pour la détection des odeurs.
La branche maxillaire du trijumeau répond à des stimuli irritants. Nommez des exemples. (3)
- tels que l’ammoniac et le piment
- Il s’agit d’une détection plutôt sensitive que sensorielle.
- Un simulateur qui se plaindrait d’anosmie pourrait être démasqué s’il ne détectait pas non plus l’« odeur » de l’ammoniac.
Si le son vocal passe par le nez, il est comment?
S’il ne passe pas par le nez il est comment?
Si le son vocal passe par le nez, il est nasalisé « in », « on », « an », s’il ne passe pas par le nez il est non-nasalisé « i », « o », « a ».
Si le son passe trop par le nez, il existe une____, s’il ne passe pas suffisamment, une _____
Si le son passe trop par le nez, il existe une rhinolalie ouverte, s’il ne passe pas suffisamment, une rhinolalie fermée.
Vrau ou Faux
Les sinus paranasaux occupent un rôle important dans la physiologie vocale.
Faux
Les sinus paranasaux n’occupent probablement pas un rôle important dans la physiologie vocale.
Décrire : Muqueuse sinusale des sinus paranasaux (3)
- La muqueuse sinusale est continue avec celle du nez.
- On y retrouve moins de cellules ciliées ou de cellules à gobelets et celles-ci sont plus nombreuses près des ostias.
- La vascularisation est plus pauvre et moins complexe que celle du nez.
Décrire le drainage : Muqueuse sinusale des sinus paranasaux (3)
Le mucus sinusal rejoint celui du nez et contribue à sa quantité et à son efficacité.
Nommez les rôles des sinus paranasaux (11)
- Le rôle est incertain. Ils semblent importants chez l’humain seulement lorsqu’ils sont malades.
- Conditionnement de l’air?
- « Pressure damper »?
- Isolation thermique?
- Augmentation de l’aire olfactive?
- Rigidité mécanique?
- Effet pare-chocs?
- Diminution du poids du crâne?
- Résonance vocale?
- « Flottation » du crâne dans l’eau?
- Réservoir d’oxide nitrique (NO) : rôle le plus déterminant
Décrire : RHINOSCOPIE ANTÉRIEURE (3)
- L’examen est fait à l’aide d’un simple spéculum nasal.
- Idéalement, les patients sont examinés avant et après application d’un décongestionnant topique (exemple : Otrivin).
- Elle permet l’évaluation du septum et des cornets inférieurs et moyens.
Décrire : ENDOSCOPIE NASALE (2)
- De petits endoscopes rigides sont utilisés et permettent d’augmenter sensiblement la portée de notre vision dans la fosse nasale.
- La sinusoscopie permet l’évaluation de la fosse nasale plus postérieure ou plus supérieure, du toit nasal, des méats, du septum plus postérieur et même du naso-pharynx.
Décrire : CYTOLOGIE NASALE (4)
- Un curetage léger du cornet inférieur ramènera des cellules qui sont étudiées en cytologie.
- La présence de neutrophiles et de bactéries ou de champignons suggèreront une infection.
- Par contre, une augmentation d’éosinophiles et des basophiles pourront suggérer une allergie ou une rhinite non-allergique avec éosinophilie.
- L’étude de la motilité ciliaire par microscope électronique peut être faite.