ORH - Intra Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui influence une organisation?

A
  • L’économie
  • La main d’oeuvre
  • Les valeurs de la société
  • La concurrence
  • La mondialisation
  • Les technologies
  • La robotique
  • Les attentes des employés
  • La hausse des droits et des responsabilités des travailleurs
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2
Q

Qu’est-ce que le comportement organisationnel?

A

C’est une discipline qui intègre la psychologie, la sociologie, les sciences politiques, la médecine, les sciences juridiques et les sciences économiques, et dont l’objet est d’analyser les comportements des individus. Il s’agit d’un champ d”études multidisciplinaires.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un Leitmotiv?

A

C’est la maximisation de la performance par l’amélioration du bien-être des travailleurs.

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4
Q

Quels sont les défis complexes du comportement organisationnel?

A
  • Gestion de la diversité : individuelle et collectif
  • Gestion des talents
  • Développer et maintenir des bonnes relations interpersonnelles

Le comportement organisationnel sert à humaniser les organisations.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une organisation?

A

Un ensemble de ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles organisées en fonction d’un but prédéterminé. Elle est le théâtre de rapports humains et sociaux.

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6
Q

Qu’est-ce qu’une approche systématique?

A

C’est l’une des conceptions les plus communes de l’organisation. Elle est définie comme étant la vision globale et intégrée de divers éléments ou sous-systèmes. Les systèmes sont organisés principalement selon les intrants (éléments initiaux), le processus de transformation des intrants, les extrants (les résultats ou les produits transformés) et la boucle de rétroaction (réalimentation du système).

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7
Q

Qu’est-ce que la psychanalyse?

A

Approche psychologique qui insiste sur l’importance des motifs et des conflits inconscients dans la détermination du comportement d’un individu et qui met l’accent sur les mécanismes inconscients de l’esprit.

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8
Q

Qu’est-ce que le béhaviorisme?

A

École de pensée en psychologie qui postule que le comportement est fonction de ses conséquences.

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9
Q

Qu’est-ce qu’une approche humaniste?

A

École de pensée qui accorde de l’importance à la personne, à la conscience humaine, à la connaissance de soi et à l’aptitude à faire des choix.

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10
Q

Qu’est-ce que la psychologie cognitive?

A

École de pensée qui propose l’étude de la manifestation des comportements générés par la séquence stimulus-réponse. Cette manifestation repose notamment sur l’attention, la mémoire et l’interprétation à l’égard de l’environnement.

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11
Q

Qu’est-ce que la psychologie positive?

A

École de pensée qui s’oriente vers le développement personnel et le changement social; ses thèmes se rapprochent de la psychologie humaniste.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un modèle mécaniste?

A

Modèle utilisé en gestion basé essentiellement sur le concept de rationnalité. Les principes de gestion qui découlent de ce modèle se traduisent par:
- la spécialisation des tâches et des rôles
- la reconnaissance de la légitimité de l’autorité
- l’obéissance aux principes d’unité de commandement et de communication selon la structure hiérarchique
- l’application stricte de règles et de procédures

On considère que les travailleurs sont davantage motivés par la simple rénumération monétaire que par la qualité des relations au travail.

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13
Q

Qu’est-ce le taylorisme? (Frederick Taylor)

A

Modèle mécaniste qui soutient que le principal objectif de la gestion est l’enrichissement des dirigeants et des travailleurs. On prône une direction administrative et une division des tâches plus rationnelle.

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14
Q

Quels sont les 4 principes de l’organisation scientifique du travail selon Taylor?

A
  • La division verticale du travail: On sépare la conception et l’exécution des tâches. Ainsi, les dirigeants décident et les travailleurs exécutent. Il doit donc avoir une structure hiérarchique dans les organisations pour offrir une autorité.
  • La fragmentation des tâches: La compétence et l’expertise des travailleurs sont des éléments clés dans la productivité d’une entreprise. Pour maximiser cette compétence, les tâches sont morcelées à leur plus simple expression. Ainsi, un travailleur qui répète des actions fragmentées et simples deviendra rapidement un expert de cette unique tâche et sera plus performant.
  • Le séquençage du travail: Il n’y a qu’une seule bonne façon d’exécuter une tâche. Des études de temps et de mouvements identifient la meilleure façon de faire chacune des tâches. La meilleure formule est généralisée à l’ensemble de l’organisation via un processus de standardisation.
  • La rénumération à la pièce: L’argent suffit à motiver les travailleurs, même pour les tâches monotonent. Ainsi, on préconise le principe de la rémunération à la pièce où le salaire du travailleur est directement lié à sa productivité.
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15
Q

Que s’est-il passé avec le modèle taylorisme?

A

La productivité des entreprises s’est améliorée. Toutefois, un sentiment d’ennui, d’insatisfaction, d’aliénation et une perte de motivation à cause de la répétition et de la monotonie des tâches se sont engendrés avec le temps.

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16
Q

Qu’est-ce que le fayolisme? (Henri Fayol)

A

Modèle mécaniste qui démontre que toutes les activités d’une entreprise peuvent se répartir en 6 groupes:
- les activités techniques
- les activités commerciales
- les activités financières
- les activités de sécurité
- les activités comptables
- les activités administratives
Selon Fayol, un effort de conceptualisation et de clarification était nécessaire pour optimiser les activités administratives.

Ainsi, un administrateur (gestionnaire) doit:
- prévoir, soit anticiper et fixer des objectifs
- organiser, soit gérer les ressources humaines
- coordonner, soit relier et concilier toutes les actions et tous les efforts
- contrôler, soit veiller à l’application des règles établies et des directives données

Des principes administratifs ont été élaborés pour maximiser la productivité d’une entreprise:
- division du travail
- l’unité de direction (la décentralisation fonctionnelle)
- l’autorité (va de pair avec la responsabilité)
- l’unité de commandement selon l’échelle hiérarchique

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17
Q

Qu’est-ce que la bureaucratie?

A

Modèle mécaniste qui correspond à une organisation rationnelle du travail caractérisée par l’objectivité des processus décisionnels. Les principes généraux sont les suivants:

-Division du travail: permet d’accroître l’efficacité et l’expertise dans l’exécution d’une tâche répétitive
-Structure hiérarchisée: définit les niveaux d’autorité, les pouvoirs et le rôle de chaque employé dans l’organisation
-Communication verticale: consiste à acheminer l’information du haut vers le bas conformément à la structure hiérarchique établie
-Communication formelle: des règles, procédures, échange d’information qui contribue à dissiper les incertitudes et les écarts d’interprétation
-L’utilisation d’un leadership: le pouvoir d’influence n’est pas nécessairement associé strictement à la position occupée par un individu dans la hiérarchie.

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18
Q

Qu’est-ce qui était reproché à la bureaucratie?

A

La structure organisationnelle favorise la conformité excessive aux règles ainsi que la rigidité et la multiplication des procédures. La bureaucratie nuit à l’initiative, au jugement et à la créativité humaine et favorise l’inertie en matière d’innovation organisationnelle.

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19
Q

Qu’est-ce qu’un modèle organique?

A

Les critiques émises à l’égard des modèles mécanistes ont amené les chercheurs à proposer une alternative en matière d’organisation du travail. Ainsi, les modèles organiques proposent une organisation du travail plus souple. On laisse place aux considérations humaines. Les principales caractéristiques de ce modèle sont:
-révision régulière des tâches
-responsabilisation des employés
-valorisation de l’expertise et de l’initiative des travailleurs
-décentralisation de la prise de décisionvers les équipes de travail

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20
Q

Qu’est-ce que l’école des relations humaines?

A

Recherches permettant d’identifier les facteurs qui influent sur la performance et d’établir un lien entre les conditions de travail, le climat de travail et la productivité. On soutient que des facteurs comme le sentiment d’appartenance au groupe et le caractère informel de la structure organisationnelle exercent une plus grande influence sur la productivité que les principes de gestion formels.

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21
Q

Qu’est-ce que le modèle des relations intégrées?

A

Modèle organique qui propose les bases d’un modèle administratif plutôt axé sur la participation des travailleurs. On mise sur la participation des employés aux décisions et à la formulation des règles comme facteur d’adhésion aux objectifs organisatinnels.

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22
Q

Qu’est-ce qu’un modèle contingent?

A

La perspective de la contingence statue que divers modèles organisationnels (que mécaniste et organique) peuvent être tout aussi efficaces et que leur pertinence est davantage fonction de l’environnement interne et de l’environnement externe de l’organisation que des caractéristiques propres aux modèles.

Facteurs externes:
- La technologie: l’application du savoir, du savoir-être et du savoir-faire dans le but d’effectuer un travail. (l’humain est un outil)
- L’environnement: différents types d’environnement mènent à différents modèles organisationnels.

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23
Q

Dans le modèle contingent, quels sont les quatres types de modèles organisationnels possibles?

A
  • Structure simple: petites entreprises, nouvelles sur le marché, centralisées, peu formalisées et standardisées.
    (environnement simple + environnement dynamique)
  • Bureaucratie mécaniste: les organisations de plus grande taille, moins récente sur le marché, centralisées et formalisées.
    (environnement simple + environnement stable)
  • Bureaucratie professionnelle: Ne correspond pas à la taille ou à l’âge d’une entreprise. Les organisations y sont peu formalisées, décentralisées, mais standardisées.
    (environnement complexe + environnement stable)
  • Adhocratie: entreprises décentralisées, peu formalisées et peu standardisées.
    (Environnement complexe + environnement dynamique)
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24
Q

Quelles sont les contributions des différentes sciences sociales?

A
  • Sociologie: Bureaucratie, gestion des équipes, dynamique des groupes, processus de socialisation
  • Antropologie: Systèmes de croyances et de valeurs, culture organisationnelle, études comparées, équilibre travail-famille
  • Sciences politiques: pouvoir, jeux politiques, gestion des conflits
  • Sciences biomédicales: Santé organisationnelle, stress, détresse psychologique, bien-être au travail
  • Économie: Processus décisionnel, rationnalité, iniquité
  • Sciences de la gestion: gestion des ressources humaines, gestion stratégique, gestion des processus, évaluation de la performance
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25
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic organisationnel?

A

Une démarche méthodologique visant à mieux comprendre la dynamique organisationnelle au moyen de l’intégration de plusieurs niveaux d’analyse (individuel, équipe de travail, organisationnel) et de la clarification des relations entre les variables organisationnelles.

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26
Q

Qu’est-ce que la motivation?

A

L’ensemble des forces causant l’adoption, l’orientation, l’intensité et le maintien d’un comportement.

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27
Q

Comment se manifeste la motivation?

A

La motivation est à la base des conduites et des comportements.

  • Individu estime qu’un de ses besoins n’est pas comblé = tension ressentie, soit un écart entre la situation actuelle et la situation désirée
  • Cherche à éliminer la tension en posant des actions qui pourront l’aider à répondre au besoin non comblé.
  • Aligne ses comportements sur ses cibles de satisfaction
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28
Q

Quelles sont les caractéristiques de la motivation?

A
  • Le déclenchement (effort): effort, physique ou psychologique, fourni par un individu dans la poursuite de ses objectifs
  • La direction (orientation): la nature, la qualité et la pertinence des comportements adoptés dans le but de satisfaire un besoin
  • L’intensité (force): la quantité d’énergie consacrée à l’adoption du comportement
  • La eprsistance (maintien): La persévérance et la constance dont fait preuve un individu lorsqu’il adopte un comportement ou accomplit une tâche.
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29
Q

À quoi font référence les caractéristiques de la motivation?

A

Le déclenchement et l’intensité font référence aux efforts.
La direction et la persistance font référence à la cohérence entre l’action et le but. (réduction réelle de la tension)

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30
Q

Comment un gestionnaire peut-il motiver ses employés?

A

Il doit adapter ses efforts aux particularités de chacun, c’est-à-dire à leurs attitudes, leurs objectifs, leurs antécédents et leurs besoins.

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31
Q

Qu’est-ce qu’une théorie de contenu?

A

Elle tente de cerner les besoins et leurs rôles dans le déclenchement d’un cycle de motivation. A pour objet d’énumérer, de définir et de classifier les forces qui incitent à l’action.

Les théories de contenu sont les suivantes:
- Théorie des besoins de Maslow
- Théorie ERD d’Alderfer
- Théorie des deux facteurs de Herzberg
- Théorie des besoins acquis de McClelland

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32
Q

Qu’est-ce qu’une théorie de processus?

A

Elle tente d’expliquer la façon dont les forces interagissent avec l’environnement pour amener l’individu à adopter un comportement plutôt qu’un autre.

Les théories de processus sont les suivantes:
- Théorie des attentes de Vroom
- Modèle béhavioriste
- Théorie de l’équité d’Adams
- Théorie des objectifs de Locke

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33
Q

Qu’est-ce que la théorie des besoins de Maslow ?

A

Théorie selon laquelle il y a cinq catégories de besoins qui motivent les individus. Les besoins ne peuvent apparaître simultanément. Ils sont plutôt perçus l’un après l’autre et dans un ordre précis.

En ordre d’importance:

  • Les besoins physiologiques: nourriture, repos, exercice, sexualité &raquo_space; verser un salaire aux employés
  • Les besoins de sécurité: se protéger contre le danger &raquo_space; sécurité d’emploi, milieu de travail sécuritaire
  • Les besoins sociaux: affiliation, association, échange, partage, amitié, amour &raquo_space; travail d’équipe
  • Les besoins d’estime: confiance en soi, autonomie, épanouissement, compétence et connaissances, reconnaissance, considération et respect &raquo_space; accorder une autonomie aux employés comme preuve de confiance, donner des marques de reconnaissance
  • Les besoins d’actualisation: réalisation, perfectionnement, création, maximisation du potentiel &raquo_space; relever des défis
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34
Q

Qu’est-ce que la théorie ERD d’Alderfer?

A

On reconnait que les besoins sont associés à la motivation, mais sans hiérarchie particulière. Il y a trois catégories de besoins ayant généralement une certaine progression, mais peuvent être satisfait de façon simultanée.

  • Les besoins d’Existence: besoins primaires, bien-être physique et matériel &raquo_space; salaire, avatanges sociaux, conditions de travail
  • Les besoins relationnels: établir des relations interpersonnelles significatives avec l’entourage et recevoir la reconnaissance et l’estime d’autrui. &raquo_space; reconnaissance, appartenance et affiliation
  • Les besoins de développement: Créer ou réaliser des projets significatifs tout en ayant un sentiment d’utiliser son plein potentiel et de s’épanouir.

Phénomème de regression: Si on ne parvient pas à satisfaire un besoin, engendre une frustration et on se concentre sur un autre avec plus d’attention.

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35
Q

Qu’est-ce que la théorie des deux facteurs de Herzberg?

A

Théorie selon laquelle il y a deux types de facteurs distincts agissant de façon indépendante sur deux continuums.

Les facteurs de motivation sont liés au travail lui-même et au sentiment d’épanouissement qui en découle (intrinsèque):
-Possibilités d’avancement
-Réussite
-Autonomie
-Responsabilités
-Considération
Le continnums de ces facteurs est de non-satisfaction à satisfaction.

Les facteurs d’hygiène contribuent à amoindrir les attitudes négatives au travail sans toutefois entrainer un rendement accru et soutenu de la part des employés (extrinsèque):
-Politiques organisationnelles
-Supervision
-Politique salariale
-Relations interpersonnelles
-Conditions de travail
-Sécurité d’emploi
Le continuums de ces facteurs est de insatisfaction à non-insatisfaction.

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36
Q

Qu’est-ce que la théorie des besoins acquis de McClelland?

A

Théorie de contenu qui soutient que les besoins proviennent de la culture, des normes et des expériences personnelles et qu’ils ont ainsi un caractère acquis et que leur importance fluctue en fonction des contextes. Donc, la motivation est une variable dépendante. Les besoins qui motivent les indivus sont les suivants.

  • Le besoin d’accomplissement: volonté d’un individu d’exceller dans les activités dans lesquelles il s’engage et de présenter un rendement supérieur à celui de ses collègues. Amène de l’efficience et de l’efficacité.
  • Le besoin d’affiliation: désir d’établir et de maintenir des relations conviviales avec autrui. Amène de la communicationet du travail d’équipe.
  • Le besoin de pouvoir: désir d’un individu d’influencer son entourage. Amène du leadership.

Aucune progression et aucune hiérarchie. Ces trois besoins sont ressentis indépendamment de la satisfaction des autres besoins.

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37
Q

Qu’est-ce qu’une théorie de processus?

A

Théorie de motivation qui affirme que ce qui motive une personne dans une situation donnée peut ne pas être approprié pour une autre personne ou dans un autre contexte. Cette théorie s’attarde sur les facteurs situationnels et la relation entre les besoins et les divers aspects de l’environnement.

  • Théorie des attentes VROOM
  • Modèle béhavioriste
  • Théorie de l’équité ADAMS
  • Théorie des objectifs LOCKE
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38
Q

Qu’est-ce que la théorie des attentes VROOM?

A

Postule que l’individu choisit délibérément les comportements qu’il estime les plus appropriés pour atteindre ses objectifs plutôt que d’adopter automatiquement des comportements déclenchés par l’émergence d’un besoin à satisfaire. Trois déterminants déterminent la stratégie comportementale adoptée par l’individu.

  • Les attentes: l’estimation de la probabilité que l’adoption d’un comportement améliore le rendement
  • L’instrumentalité: l’estimation de la probabilité que l’atteinte d’un meilleur rendement produise des conséquences ou des résultats
  • La valence: l’attrait ou la valeur que l’individu attribue à la récompense ou aux conséquences finales

Chaque déterminant à une échelle de -1 à 1, où :
-1 est pour une conséquence indésirable
0 est pour une conséquence sans valeur
1 est pour une conséquence attrayante.
Une échelle négative entraine une démotivation.

Motivation = Attentes x Instrumentalité x Valence

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39
Q

Qu’est-ce que le modèle béhavioriste?

A

Selon cette théorie, ce sont principalement les conséquences externes qui déterminent le comportement. La théorie avance que l’individu adopte automatiquement les comportements qui ont entrainé des conséquences heureuses et évite ceux dont ont découlé des effets indésirables.

Il existe 4 techniques afin de modifier les comportements adoptés.
-Le renforcement positif: Favoriser l’adoption d’un comportement donné par des récompenses &raquo_space;félicitations lors d’un bon rendement

-Le renforcement négatif: favoriser le maintien d’un comportement désirable par l’élimination de conséquences potentiellement désagréables
» cesser de talonner un employé qui agit de façon responsable

-La punition: retrait de conséquences positives ou application de conséquences négatives lorsqu’un comportement non souhaitable est adopté
»Suspendre un employé qui consomme de l’alcool au travail

-L’extinction: Omission de renforcer positivement ou négativement un comportement que l’on veut voir disparaître
»Omettre de féliciter un employé ayant un bon rendement, si, pour y parvenir, il a négligé certaines règles de sécurité

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40
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’équité d’Adams?

A

Postule qu’un individu, dans une relation d’échange avec d’autres personnes ou avec une organisation, évalue l’équité des gains qu’il retire de cette relation. Pour ce faire, il compare son rapport intrants/extrants avec d’autres personnes ou groupes.

-Intrants/contributions: scolarité, énergie, heures de travail

-Extrants/rétributions: salaire, reconnaissance, sécurité d’emploi

Cette comparaison peut l’amener à se sentir équitablement traité ou à ressentir de l’iniquité. Ce sentiment d’iniquité amènera l’individu à adopter des comportements afin de rétablir l’équilibre.

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41
Q

Qu’est-ce que la théorie des objectifs de Locke?

A

Met en évidence la capacité de l’être humain à choisir les objectifs qu’il désire atteindre tout en soutenant que ces objectifs influencent fortement ses cognitions et ses comportements. Plus les objectifs sont clairs et précis (spécificité), élevés et difficiles à atteindre (difficulté) et acceptés et réalistes (acceptation), plus ils motiveront l’individu à les atteindre.

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42
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’autodétermination?

A

Chaque individu cherche prioritairement à s’autodéterminer dans l’adoption de ses comportements, c’est-à-dire choisir librement ses actions en fonction de l’efficience potentielle de ces dernières vers la satisfaction de ses besoins.

Les besoins sont de trois ordres:
-Besoin de compétence (perception des compétences)
-Besoin d’autonomie (locus de causalité)
-Besoin relationnel (sentiment d’affiliation social)

Ces besoins contribuent simultanément et de façon additive à déterminer un métabesoin: l’autodétermination, qui oriente la nature spécifique de la motivation.

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43
Q

Quels sont les types de motivation selon la théorie de l’autodétermination?

A
  • Motivation intrinsèque: liée au plaisir que procure la réalisation d’une tâche
  • Motivation extrinsèque: liée à un rapport utilitaire, l’individu s’engage dans une tâche pour bénéficier d’avantages concrets ou pour éviter des conséquences désagréables
  • L’amotivation: liée aux comportements adoptés par automatisme
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44
Q

Quels sont les mécanismes qui façonnent la motivation en milieu de travail selon la théorie de l’autodétermination?

A

-Le locus de causalité (externe ou interne): l’individu considère que ses actions sont dictées par l’environnement (externe) ou encore qu’il a le choix de ses comportements (interne)

-Perception de compétence: individu pense qu’il est en mesure d’accomplir les tâches qui lui sont confiées

  • Sentiment d’affiliation sociale que permet un climat interpersonnel positif
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45
Q

Qu’est-ce que le principe de l’intégration organismique?

A

Principe de la théorie de l’autodétermination qui permet de distinguer trois types de motivation (amotivation, motivation extrinsèque et motivation intrinsèque) en fonction du niveau d’autodétermination qui leur est associé.

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46
Q

Qu’est-ce que le principe de l’évaluation cognitive?

A

Principe de la théorie de l’autodétermination qui est l’attribution d’une valeur importante aux facteurs contextuels dans l’appréciation des possibilités d’autodétermination
(satisfaction des besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation sociale)

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47
Q

Qu’est-ce que la satisfaction au travail?

A

Le sentiment positif que le travailleur éprouve, à divers degrés, à l’égard de son emploi et de son milieu de travail

La satisfaction peut être:
- globale (satisfaction générale au travail)
- dimensionnelle (satisfaction à l’égard du salaire)

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48
Q

Qu’est-ce que l’engagement organisationnel?

A

L’engagement est de trois types:
-L’engagement affectif se définit comme l’intensité de l’attachement et de l’identification d’un individu à l’organisation qui l’emploi
-L’engagement normatif est associé à la loyauté de l’employé qui éprouve de la reconnaissance envers l’organisation
- L’engagement de continuité est une évaluation stricte des bénéfices retirés de l’emploi, comparativement aux coûts que pourrait engendrer un départ

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49
Q

Quels sont les déterminants de la satisfaction?

A
  • Antécédents individuels: les caractéristiques sociobiographiques (âge, sexe, scolarisation) et la personnalité (extraversion)
  • Antécédents organisationnels: les caractéristiques du travail (équilibre travail-famille, reconnaissance), la syndicalisation, les autres attitudes (engagement et satisfaction dans la vie)
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50
Q

Quelle sont les répercussions de la satisfaction?

A
  • La performance
  • L’absentéisme
  • Le roulement du personnel
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51
Q

Qu’est-ce que la santé organisationnelle ?

A

Elle représente un objectif général proposant d’arrimer l’atteinte des objectifs organisationnels à la santé des travailleurs qui y contribuent.

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52
Q

Quels sont les trois courants de pensée ayant caractérisé l’évolution de l’importance accordée à la santé organisationnelle?

A
  • Perspective pro-organisationnelle: La productivité et l’efficacité de l’organisation priment. La santé des travailleurs est écartée des décisions managériales.
  • Perspective humaniste: La satisfaction des besoins des travailleurs a préséance sur les objectifs organisationnels. La santé des travailleurs prime.
  • Perspective moderne: Il est possible de consilier la satisfaction des besoins des travailleurs et de l’organisation. La santé des travailleurs et celle de l’organisation sont de même importance et liées au succès de l’organisation.
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53
Q

Comment se manifeste le stress?

A

-L’individu ne peut répondre aux demandes ou aux exigences de son environnement ou cela lui exhorte de tels efforts qu’il nuit à son organisme.
-L’individu perçoit une situation comme stressante dans son environnement
-L’individu et son environnement de travail ne sont pas compatibles

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54
Q

Quels systèmes sont activés par le stress?

A
  • Le système nerveaux sympathique
  • Le système nerveux parasympathique
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55
Q

Qu’est-ce que le système nerveux sympathique?

A

Système activé lors des réactions de lutte ou de fuite. Il prépare l’organisme à l’action, en l’amenant à sécréter une série d’hormones qui mobilisent à leur tour d’autres systèmes nécessaires à l’exécution des comportements permettant la survie.

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56
Q

Qu’est-ce que le système nerveux parasympathique?

A

Système qui prépare au retrait et qui permet la mise au repos de l’organisme en ralentissant le rythme cardiaque. Les effets des hormones stimulées par le système parasympathique sont antagonistes aux effets du système sympathique.

57
Q

Qu’est-ce que le stress?

A

Ensemble de réponses physiologiques de notre corps à des demandes de notre environnement (menaces ou défis)

L’objectif du stress est de préserver le bien-être.

58
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A

Émotion qui résulte de l’anticipation craintive d’un danger ou d’un malheur à venir, accompagné d’une difficulté à contrôler ses sentiments et/ou d’une tension physique

59
Q

Qu’est-ce que le burnout?

A

Épuisement physique/psychologique, accompagné de cynisme et de détachement par rapport à son travail et de la perception d’être inefficace

60
Q

Qu’est-ce que la dépression?

A

Trouble de l’humeur caractérisé par une difficulté ou une incapacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt et un sentiment de désespoir.

60
Q

Qu’est-ce que le syndrome général d’adaptation?

A

Processus d’adaptation physiologique au stress se déclinant en trois phases:

-la phase d’alarme; enclenche l’axe sympathique-adrénergique où entre en jeu l’adrénaline et la sécrétion de diverses hormones.
-la phase de résistance; si le stresseur perdure alors il y aura un moment d’habituation aux stresseurs où l’organisme déploie des efforts afin d’atténuer le déséquilibre engendrer par ceux-ci.
-la phase d’épuisement; l’individu est au prise avec une symptomatologie associé à l’incapacité de l’organisme à maintenir la résistance face au stress.

61
Q

Quels sont les déclencheurs du stress?

A

-Contrôle faible: Impression de ne pas avoir de contrôle sur la situation.
-Imprévisibilité: Difficulté à anticiper.
-Nouveauté: Affronter l’inconnu,
-Égo menacé: Vos compétences ou votre égo sont mis à dure épreuve.

(ciné)

62
Q

Qu’est-ce que la perspective transactionnelle du stress?

A
  • Perception du stress
  • Évaluation primaire
  • Stress perçu
  • Évaluation secondaire
  • Symptômes
  • Agents d’accommodation/agents d’assimilation

Plus la situation est perçue comme menaçante, plus l’adaptation est complexe. Il y a un effet de cascade où dans une logique temporelle discontinue, les stresseurs peuvent générer un stress qui pourra se traduire en symptômes de diverses natures pour la personne.

63
Q

Qu’est-ce que le modèle demande-contrôle de Karasek?

A

Modèle ayant une approche interactionniste où un travailleur soumis à niveau élevé de demandes (quantité et complexité du travail), jumelé à un faible niveau de contrôle, ressentira un fort niveau de stress. L’absence de soutien social peut également moduler la tension ressentie.

64
Q

Qu’est-ce que le modèle du déséquilibre effort/récompense?

A

Modèle ayant une approche interactionniste où le stress apparaît lorsque le niveau d’efforts du travailleur et ses récompenses présentent un déséquilibre. Fournir beaucoup d’efforts en contribuant à l’organisation tout en recevant de faible récompenses mène au stress et éventuellement à des problèmes de santé pour le travailleur.

65
Q

Quelles sont les principales sources de stress organisationnelles?

A
  • Haut niveau de formalisation (bureaucratie) qui limite la possibilité d’atodétermination des travailleurs
  • Distribution inégale du pouvoir et du contrôle dans la hiérarchie organisationnelle, pouvant conduire à des demandes déraisonnables
  • Niveau de compétition élevé afin d’obtenir un nombre restreint de ressources
  • Présence de tensions de rôle:
    >Conflit de rôle; exigences contradictoires simultanées qui ne peuvent être respectées de concert (quantité/qualité)
    >Ambiguïté de rôle; incertitude quant aux attentes que les autres ont envers le rôle du travailleur
    >Rôle surchargé; les tâches associées au rôle sont excessives en nombre ou en complexité, compte tenu des capacités du travailleur
    -Caractérisques physiques du travail
    -Qualité des relations interpersonnelles et présence de soutien social
66
Q

Quelles sont les conséquences individuelles néfaste du stress?

A

-Épuisement professionnel/burn-out
-Dépression, anxitété, irritabilité
-Problèmes somatiques, fatigue
-Problèmes de consommation
-Sécrétion d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol
-Augmentation de la pression sanguine

66
Q

Quelles sont les conséquences organisationnelles néfastes du stress?

A

-Effet sur la santé psychologique et physique des travailleurs
-Diminution de la productivité
-Diminution de la performance des travailleurs
-Effet délétère sur les attitudes des employés
-Absentéisme
-Présentéisme

67
Q

Quels sont types d’interventions possibles afin d’agir sur le stress?

A

-L’intervention primaire; limiter en amont l’exposition des travailleurs aux sources de stress
-L’intervention secondaire: développer l’adaptabilité des travailleurs au stress ainsi qu’à ses sources
-L’intervention tertiaire: agir en aval lorsque les travailleurs développent des problématiques en raison du stress

68
Q

Expliquer les interventions au niveau individuel pouvant être effectuées sur le stress?

A

Elles visent à agir sur les facteurs individuels qui contribuent au développement de conséquences liées au stress.

Elles peuvent prendre diverses formes:

-Diagnostic individuel: détermine les sources de stress problématiques au niveau organisationnel et individuel

-Traitement individuel:
>De type médical (prescription d’un médicament)
>impliquant la relaxation pour soulager les symptômes liés au stress
>Concernant la rétroaction biologique pouvant aider à contrôler les fonctions de l’individu.

-Rééducation cognitive: analyse d’une situation de manière collective (le travailleur et son gestionnaire)

-Intervention préventive: établir un dialogue et une concertation sur le stress.

69
Q

Expliquer les interventions au niveau organisationnel pouvant être effectuées sur le stress?

A

Ont pour objectif d’arrimer les exigences de l’organisation aux capacités des travailleurs.

Plusieurs leviers d’action sont possibles:
-Dotation et promotion du personnel: établir des critères ciblant aussi la dimension psychosociale de l’emploi.

-Description de tâches: établir des activités claires, réalistes et connues des travailleurs.

-Plan de carrière: permet de diminuer l’ambiguïté.

-Formation du personnel: permet d’augmenter le sentiment de compétence.

-Évaluation du rendement: inclut l’autoévaluation, l’évaluation bilatérale ou multilatérale.

-Système de reconnaissance: individualise les récompenses en établissant un lien avec les efforts et le rendement, l’équité.

-Horaires de travail: horaire flexible, télétravail.

-Relations de travail: collaboration de l’organisation avec les représentants des travailleurs.

-Approches contemporaines: outils permettant de diagnostiquer les sources de stress et les symptômes, coaching en gestion du stress.

70
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’identité sociale?

A

Théorie selon laquelle une partie du concept de soi des individus provient de leur appartenance à un groupe social, associée à la valence et à la signification émotive de cette appartenance.

Comme l’appartenance à un groupe touche le concept de soi, les individus ont tendance à avoir une bonne perception d’eux-mêmes s’ils évaluent positivement leur groupe d’appartenance, et inversement si cette évaluation est négative.

71
Q

Qu’est-ce qu’un groupe?

A

Défini comme un ensemble d’individus interdépendants qui s’influencent mutuellement et qui se perçoivent comme membres de la même entité sociale.

72
Q

Quels sont les types de groupes?

A

-Groupe formel: Il a pour mandat d’exécuter les tâches et de fournir les services commandés par la direction, en conformité avec des objectifs précis déjà établis. (équipe de travail)

Groupe informel: Il se forme spontanément, au fil du temps, et est constitué des interactions entre les membres de l’organisation. Les membres d’un groupe informel ont généralement des idées, des valeurs, des croyances et des besoins sociaux semblables.

73
Q

Qu’est-ce qu’une équipe de travail?

A

Représente un ensemble de deux individus
ou plus, identifiés de façon formelle, interdépendants et collectivement responsables de la réalisation de tâches ou de mandats définis par l’organisation.

74
Q

Quelles sont les caractéristiques fondamentales des équipes de travail?

A

-Un mandat collectif
-L’interdépendance des coéquipiers dans la réalisation des tâches
-La responsabilité collective ou l’imputabilité de chaque coéquipier dans la réalisation des objectifs de l’équipe
-La reconnaissance de l’équipe par diverses instances organisationnelles
-Les interactions interpersonnelles entre les coéquipiers
-Le partage des ressources, de l’expertise ou des connaissances entre les coéquipiers
-Une durée de vie indéterminée.

75
Q

Quels sont les types d’équipes de travail?

A
  • Équipe de travail semi-autonome: Définit comme un groupe de travailleurs auquel sont confiées toutes les étapes de la production d’un bien ou d’un service. Bien que le degré d’autonomie varie selon le niveau de maturité atteint par l’équipe, celle-ci se distingue par l’absence de supervision étroite, l’autonomie dans la prise de décision et un contrôle accru sur l’environnement de travail.
  • Équipe de travail multidisciplinaire (interfonctionnelle): Un groupe de travail réunissant des spécialistes de divers domaines ayant pour objectif commun de créer, de concevoir et de livrer différemment un produit ou une prestation.
  • Équipe de travail virtuelle: représente un groupe de travail qui communique et qui collabore dans le temps, l’espace et l’organisation grâce à la technologie.
76
Q

Qu’est-ce que le modèle de Tuckman?

A

Modèle expliquant l’évolution d’une groupe en affirmant que les équipes de travail évoluent au fil de cinq étapes séquentielles. Les étapes permettent aux membres de l’équipe de développer des liens interpersonnels et de coordonner leurs tâches.
De immaturité à maturité.

1- Constitution: Prise de contact des membres entre eux.
2- Conflit: Confrontation des opinions
3- Normalisation: Cohésion, structuration de l’équipe, acceptation des règles
4- Performance: Performance au travail, orientation vers la tâche avec le souci de la coordination et de la collaboration
5- Dissolution: Fin de projet

77
Q

Quelles sont les particularités des équipes de travail hautement performantes?

A

Elles présentent les caractéristiques des équipes de travail et en plus elles:
-atteingnent leurs objectifs avec un grand niveau de qualité et dépassent souvent les attentes organisationnelles
- sont matures et les membres y travaillent en étroite collaboration
- elles permettent aux membres de se développer de façon continue.

78
Q

Quels sont les groupes de variables qui influencent la performance des équipes?

A
  • Variables organisationnelles et managériales:
    >Pratique en rh
    >soutien organisationnel et autonomie collective
    >environnement de travail
    >style de leadership

-Variables structurelles: >présence d’objectifs
>définition des normes, des rôles et des responsabilités >taille de l’équipe, la diversité

-Variables psychosociales: >qualité de l’expérience groupale
>confiance groupale >cohésion de l’équipe >caractéristiques individuelles des membres

79
Q

Qu’est-ce que la pensée de groupe?

A

Phénomène qui traduit la tendance des membres de l’équipe de travail à favoriser le consensus aux dépens de la qualité de la décision. Les points de vue alternatifs, pouvant toutefois être pertinents à considérer, sont écartés.

80
Q

Quelles sont les causes de la pensée de groupe?

A
  • la cohésion
  • l’isolement
  • leader persuasif
  • pression et stress
81
Q

Que peut-on faire pour prévenir la pensée de groupe?

A

En tant qu’organisation:
-S’assurer que des sous-groupes indépendants sont formés au sein des équipes de travail afin de
réfléchir aux enjeux et mandats.
-Former les gestionnaires et les coordonnateurs d’équipe à prévenir la pensée de groupe.

En tant que gestionnaire:
-Favoriser l’introspection collective pour évaluer les progrès de l’équipe.
-Faire preuve d’impartialité et
d’introspection individuelle et
collective.
-Accorder le rôle d’avocat du diable à plusieurs membres de l’équipe de travail.
-Faire preuve d’ouverture et valoriser les points de vue dissidents.

En tant que membres d’une équipe:
-Développer un esprit critique à l’égard des défis ou enjeux de l’équipe.
-S’investir dans les délibérations de l’équipe.
- Explorer minutieusement les facteurs internes ou externes susceptibles
d’influencer la trajectoire de l’équipe

82
Q

Qu’est-ce que la consolidation d’équipe?

A

Une action posée auprès de
l’équipe afin de lui permettre d’accélérer son processus de maturation.

Il y a ainsi 3 manières d’intervenir auprès des équipes. Ces 3 modes d’interventions sont:
- Intervention préventive
- Maintien au quotidien
- Intervention en situation de crise

83
Q

Qu’est-ce qu’une intervention préventive?

A

Permet de consolider les relations entre les coéquipiers.
▸ Intervenant :externe
▸ Participants : tous les membres de l’équipe,
incluant le gestionnaire

84
Q

Qu’est-ce que le maintien au quotidien?

A

Vise à souligner les réussites et à revoir les façons de faire dans le cadre des activités courantes.
▸ Intervenant : gestionnaire
(supérieur immédiat des
membres)

85
Q

Qu’est-ce que l’intervention en situation de crise?

A

Implique l’arrêt des opérations pour intervenir sur un problème en discutant ouvertement des
difficultés rencontrées.
▸ Intervenant : externe

86
Q

Quelles sont les conditions de succès d’une consolidation d’équipe?

A

-Un engagement volontaire et soutenu des coéquipiers à progresser dans la démarche d’intervention.

Une démarche d’intervention structurée.

87
Q

Qu’est-ce que la communication?

A

Un processus bilatéral d’échange et de compréhension de l’information entre au moins deux personnes ou deux groupes (soit l’émetteur ou le récepteur).

88
Q

Quels sont les obstacles à la communication?

A

▸ Le cadre de référence
▸ L’écoute sélective
▸ Le filtrage d’information
▸ Les problèmes de sémantique
▸ La position hiérarchique de l’émetteur
▸ La quantité d’informations

89
Q

Quels sont les réseaux formels de communication?

A

Ensemble de réseaux officiels établis par la structure de l’organisation. Ces derniers permettent de canaliser les mouvements d’information internes et externes à l’entreprise.

Deux types de réseaux formels:
▸ Le réseau de communication centralisé: Réseau dans lequel l’information est nécessairement orientée vers un ou deux individus
▸ Le réseau de communication décentralisé: Réseau dans lequel il n’est pas possible de déterminer le leader formel. (statut équivalent)

90
Q

De quoi dépend l’efficacité des réseaux formels?

A

▸ Rapidité avec laquelle les problèmes sont
résolus
▸ La qualité de la résolution des problèmes
▸ La satisfaction des membres du réseau

(voir tableau 7.1)

91
Q

Quels sont les réseaux informels de communication?

A

Se forme naturellement et permettent une meilleure coordination de l’information entre les différents départements d’une organisation. Par exemple, le bouche-à-oreille.

92
Q

Quels sont les modèles de communication dans les organisations?

A
  • Communication descendante: Transmission de l’information d’un niveau hiérarchique supérieur à un niveau hiérarchique inférieur.
  • Communication ascendante: Transmission de l’information d’un niveau hiérarchique inférieur à un niveau hiérarchique supérieur.
  • Communication horizontale:
    Transmission de l’information qui permet un échange entre les membres d’un même service ou entre les services de l’organisation (typiquement entre personne d’un même niveau hiérarchique).
93
Q

Quels sont les principes d’une communication efficace?

A

▸ L’équilibre entre l’émetteur et le récepteur (soit entre parler et écouter)

▸ La confiance entre les individu. S’appuie sur 4 éléments : compétence, intégrité, sensibilité à l’égard des préférences des autres, cohérence entre les attitudes/comportements et résultats.

▸ L’équilibre entre le contenu, la forme et le moment de diffusion du message

▸ L’équilibre entre l’orientation vers la tâche et l’orientation relationnelle

▸ L’équilibre entre les réseaux de communication formels et informels

94
Q

Quelles sont les conditions préalables aux programmes de communication ?

A

Lorsqu’on souhaite implanter un programme de communication, c’est pour améliorer la qualité et l’efficacité de la communication organisationnelle. Il faut donc:

▸ L’engagement officiel de la part de la haute direction
▸ L’accès à des renseignements sur les réseaux informels de communication
▸ La gestion rapide des rumeurs
▸ L’appréciation de l’incidence des communications sur l’image de l’entreprise, des
gestionnaires et des employés
▸ La gestion optimale de la quantité et de la qualité des messages échangés dans
l’organisation

95
Q

Pourquoi l’argumentation est-elle une stratégie inefficace de communication?

A

▸ L’effet ping-pong : Pendant que notre interlocuteur parle, nous préparons notre prochain argument plutôt que d’écouter le sien
▸ L’effet pôle position : Plus l’argument avance, plus les interlocuteurs sont polarisé

96
Q

Quels sont les principes à appliquer en tant qu’émetteur pour une communication efficace?

A

▸ Développer une bonne relation interpersonnelle avec son destinataire
▸ Diagnostiquer les préférences et les désirs de son interlocuteur
▸ Reconnaître les résistances du destinataire
▸ Fréquenter le réseau de communication informel
▸ Être cohérent
▸ Faire preuve d’humilité

97
Q

Quels sont les principes à appliquer en tant que receveur pour une communication efficace?

A

L’écoute « repose sur un ensemble de croyances et d’attitudes » du
gestionnaire, comme l’empathie, l’intelligence émotionnelle, la tolérance à
l’ambiguïté, la valorisation des différences et la disponibilité. L’écoute active consiste à utiliser différentes techniques servant à démontrer que l’on est disposé à écouter l’émetteur ainsi qu’à le comprendre.

98
Q

Quelles sont les techniques de l’écoute active?

A
  • Questionnement: Poser des questions qui permettront de comprendre l’interlocuteur.

-Reformulation: Permet de reprendre en ses mots les propos de l’interlocuteur afin de lui démontrer que son message est compris.

-Reflet: Vise à témoigner de notre compréhension du contenu socioémotif du message de l’interlocuteur. On tente donc de nommer ou d’identifier les émotions perçues.

-Comportement de facilitation: Messages verbaux et non verbaux que transmet la personne qui écoute à son interlocuteur lui témoignant qu’elle est disponible et qu’elle l’encourage à parler.
(Silences, hochement de tête, regard, sourire bienveillant)

99
Q

Quels sont les types de communication?

A
  • Communication unidirectionnelle:
    Communication où le récepteur ne peut intervenir directement dans le processus de communication. Dans ce contexte, il est impossible de vérifier si le message a été compris, puisqu’il s’agit d’un simple transfert d’information.
  • Communication bidirectionnelle: Communication complète consistant en un échange bidirectionnel d’information. Une fois que le message est reçu et compris par le récepteur, celui-ci retransmet un message à l’émetteur afin de s’assurer qu’il a bien compris. La communication bidirectionnelle nécessite donc de la rétroaction.
100
Q

Quels sont les bruits dans la communication?

A

Tout facteur pouvant déformer la signification d’un message est un bruit. Les bruits peuvent survenir à toutes les étapes du processus de communication. Il existe cinq types de bruits de base :
-physiques (son externe et inutile)
-physiologiques (condition physique/maladie/fatigue)
-psychologiques (valeurs, croyances, attitudes)
-sémantiques (confusion sur le sens des mots, mal interprété)
-culturels (différences d’interprétation dûes à des différences culturelles)

101
Q

Expliquer la confiance entre les individus?

A

La confiance ne peut se développer entre deux individus que dans la « zone ouverte » du modèle, c’est-à-dire dans l’interface des connaissances que les individus partagent les uns sur les autres.
>connaissance de soi et connaissance des autres

102
Q

Quel est le réseau de communication des rumeurs?

A

C’est une forme de communication informelle. Les rumeurs servent à quatre fins:
-contrôler et réduire l’anxiété 
-rapiécer des bribes d’information 
-former des coalitions d’employés 
-affirmer son pouvoir d’influence

C’est rarement parce que les gens sont avides de ragots.

103
Q

À quoi servent les moyens de communication instaurés dans les entreprises?

A

-diffuser l’information (verbalement ou par écrit)
-assurer le contrôle et clarifier les responsabilités des employés ( un organigramme)
-permettre aux employés de s’exprimer ( des réunions ou des sondages).

104
Q

Que faut-il considérer pour déterminer le meilleur canal de communication?

A

-la transmission d’une rétroaction pertinente qui facilite une compréhension commune du message 
-la transmission d’une diversité d’indices tels que des émotions ou un langage varié et riche 
-l’établissement d’une relation personnalisée qui tient compte des besoins du destinataire.

105
Q

Quelles sont les formes de communication non verbale?

A
  • L’utilisation de l’espace: La conception de l’espace de travail (la disposition des bureaux, des aires ouvertes ou encore des bureaux fermés) peut influer sur la communication.
  • Les mouvements du corps: Un récepteur ayant les bras croisés sur la poitrine peut exprimer sa fermeture à certains éléments d’une conversation.
  • Les variations de la voix: Accentuer la voix sur certains mots d’une conversation peut permettre au récepteur d’identifier les éléments importants de la communication.
  • Les expressions du visage: Un froncement de sourcils peut indiquer un désaccord ou de l’incompréhension
106
Q

Quels sont les principes qui permettent de réussir une communication persuasive?
(faire passer son message)

A

-Développer une bonne relation interpersonnelle avec son destinataire
–Diagnostiquer les préférences et les désirs de son interlocuteur
–Reconnaître les résistances du destinataire
–Fréquenter le réseau de communication informel
–Être cohérent
–Faire preuve d’humilité.

107
Q

Qu’est-ce que la rétroaction?

A

Une caractéristique fondamentale d’un processus optimal de communication. Elle permet de transmettre à l’émetteur la façon dont son message a été reçu ou interprété.

108
Q

Que permet la rétroaction?

A

La présence d’une rétroaction formelle et informelle réduit l’incertitude et l’ambiguïté au travail en guidant, en motivant et en renforçant les comportements efficaces.

109
Q

Quels sont les leviers permettant d’assurer une rétroaction efficace?

A
  • Le moment: l’employé doit être disposé à recevoir favorablement la rétroaction.
  • Le lieu: Personnel et interactif
  • La clarté: compréhensible. vérifier la compréhension
  • La précision: précise et fondée sur les faits en donnant des exemples.
  • La bilarité: Le superviseur doit écouter les explications de l’employé.
  • La triangulation: Recours à plusieurs sources de référence (collègues, clients).
  • Les intentions: L’intention doit être bonne, vouloir rendre service à l’employé ciblé.

-La complétude: Complète et représentative de l’ensemble de la situation.

  • Les comportements: Doit viser des comportements et non des traits de personnalité.
  • L’apprentissage: Aidante pour l’empoyé grâce à de l’information utile et éclairante.
  • Les attentes: Se terminer sur l’examen de solutions qui remédieront à la situation.
  • Le plan d’action: Sinon il n’y aura pas de modification des attitudes.
  • La crédibilité: a une incidence directe sur l’acceptation de la rétroaction.
  • La confiance: La personne donnant la rétroaction doit être sincère et inspirer le respect.

-Le respect: Préserver et accoître le respect mutuel ainsi que l’estime de soi de l’empoyé

110
Q

Quels sont les obstacles à la communication?

A
  • Le cadre de référence (notre manière d’appréhender la réalité et de réagir aux événements): Il constitue la principale base de notre jugement, mais aussi le principal obstacle lorsqu’il s’agit d’aborder une nouvelle situation de façon créative. Chaque individu possède un cadre de référence unique et tend à émettre ou à interpréter les messages en fonction des paramètres de ce cadre.
  • L’écoute sélective: C’est la tendance à rejeter plus facilement l’information dissonante, qui ne correspond pas à nos attentes ou à nos croyances, si bien que nous risquons d’interpréter un message à la lumière de nos préjugés et de nos expériences.
  • Le filtrage d’information: Il s’agit d’une manipulation de l’information de manière que le récepteur la perçoive de façon positive.
  • Les problèmes de sématique: Selon le contexte et les intentions de l’émetteur, un seul et même mot peut avoir une dizaine de significations. L’émetteur doit se mettre dans la peau du récepteur au moment de la transmission de son message et se demander comment le récepteur pourrait l’interpréter.
  • La position hiérarchique de l’émetteur: En général, plus la position hiérarchique de l’émetteur est élevée, plus le récepteur donne foi au contenu du message.
  • La quantité d’informations: L’émetteur doit préalablement sélectionner les renseignements à communiquer pour ne transmettre que les plus pertinents et éviter de les insérer dans une masse de renseignements inutiles. Il doit envisager le message du point de vue du récepteur.
111
Q

Comment les technologies de l’information et de la communication impactent-elles la communication?

A
  • Le télétravail: Il existe une multitude d’outils permettant de faciliter la communication en télétravail (par exemple les applications de messagerie, les gestionnaires des tâches ou les logiciels de vidéoconférence).
  • Les médias sociaux: Les médias sociaux sont un canal de communication supplémentaire accessible à l’organisation et aux employés et qui présente des défis (par exemple veiller au bon usage, obligation de loyauté).
112
Q

Comment les technologies de l’information et de la communication transforment-elles le travail?

A

-Éclate le temps de travail (par exemple grâce au télétravail et aux horaires flexibles)

-Augmente l’autonomie ou la gestion personnelle des employés dans le traitement de l’information et dans l’organisation de leur travail

-Permette l’accès rapide à une quantité importante d’informations, ce qui augmente la pression à respecter les délais et décuple aussi la charge cognitive au travail.

113
Q

Qu’est-ce qui explique le comportement humain?

A

-Selon Kurt Lewin, le comportement humain (C) est fonction de
l’interaction ponctuelle entre les facteurs individuels propres à chaque
personne (P) et les facteurs environnementaux (E).
* L’équation suivante représente cette pensée : C = f(P, E)

-Selon Albert Bandura, le comportement est fonction de la dynamique
historique qui s’établit entre les comportements, l’environnement, les
attitudes et ainsi de suite.
* Une logique circulaire représente cette pensée

114
Q

Quelles sont les conditions essentielles à l’adoption d’un comportement?

A
  • La volonté de se comporter
  • La possibilité d’agir
115
Q

Qu’est-ce que la personnalité?

A

La personnalité désigne l’ensemble des
caractéristiques affectives, émotionnelles et dynamiques relativement stables et
générales de la manière d’être d’une personne dans sa façon de réagir aux
situations dans lesquelles elle se trouve.

116
Q

Pourquoi est-ce important de parler de personalité dans le monde du travail?

A
  • Elle nous aide à comprendre les différences individuelles
  • Elle nous aide dans les applications pratiques :
    Consolidation d’équipe
    Sélection et développement du personnel
    Développement du leadership
    Choix de carrière
    Gestion des conflits
117
Q

Quels sont les principaux déterminants de la personnalité?

A
  • L’hérédité
  • La culture
  • La famille
  • Le groupe de référence
  • Les rôles
  • Les expériences de vie
118
Q

Quels sont les tests de personnalité possible?

A
  • Le modèle à cinq facteurs:
    Évaluera la personnalité selon 5 facteurs grâce à un continuum passant d’un extrême à un autre. Les 5 facteurs sont:
    >Adaptation et émotions négatives
    >Rapports soicaux, vitalité et émotions positives
    >Imagination, ouverture d’esprit et métaconscience
    >Tendances interpersonnelles, style d’attachement et affiliation
    >Contrôle des impulsions, maîtrise de soi, autorégulation et accomplissement
  • L’indicateur typologique de myers-briggs(MBTI): Permet de catégoriser les personnes selon leur profil de personnalité parmi 16 types:
    >Extraversion vs introversion
    >Sensation vs intuition
    >Pensée vs sentiment
    >Jugement vs perception
  • TRIMA: Permet d’identifier quelles lettres sont plus importantes dans notre personnalité. Chaque lettre est présente, mais pas toujours dans le même ordre:
    >Imagination
    >Médiation
    >Action
    >Tradition
    >Réflexion
119
Q

Quels sont les caractéristiques de la personnalité qui peuvent influencer l’adoption de certains types de comportements?

A

-L’estime de soi : l’opinion qu’une personne a d’elle-même. Cette opinion est construite à partir des expériences passées et de la qualité des relations. L’estime de soi a une influence sur le type d’emploi recherché.

  • Le lieu de contrôle : concept psychologique selon lequel les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui influence le cours de leur vie. Les personnes peuvent avoir un lieu de contrôle externe
    ou encore un lieu de contrôle interne.

-Le dogmatisme: la rigidité des opinions et des croyances.

-L’auto-efficacité: la croyance de l’individu quant à sa capacité de réaliser ou non une tâche. La paternité du concept d’auto-efficacité
appartient à Bandura.

-Le machiavélisme: un ensemble de comportements qui visent l’utilisation de stratégies permettant l’acquisition et l’utilisation du pouvoir. Les personnes machiavéliques croient à la prémisse selon laquelle la fin justifie les moyens

120
Q

Qu’est-ce que la perception?

A

Un processus constitué de trois tâches
psychologiques:
-la sélection
-l’organisation
-l’interprétation des stimuli
issus de l’environnement et permettant à l’individu d’y réagir.

Ce processus lie
l’individu à son environnement.

121
Q

Pourquoi étudier la perception?

A

-Lorsqu’on prend une décision, le problème de l’objectivité se pose
immanquablement

-Lorsqu’on travaille avec d’autres, il faut pouvoir tenir compte des différents points de vue pour prendre la «meilleure décision» et
améliorer la performance du groupe. Pour cela, encore faut-il être capable de les comprendre dans leur intégralité.

122
Q

Pourquoi parler de perception dans le monde du travail?

A
  • Elle nous aide à comprendre les points de vue différents et les biais qui influencent notre vision du monde et des autres, ainsi que nos décisions
  • Elle nous aide dans les applications pratiques :
    Amélioration de l’efficacité des réunions
    Augmentation de l’équité et de l’efficacité des processus
    de sélection et d’évaluation
    Gestion des conflits relationnels
123
Q

Quelles sont les caractéristiques de la perception?

A

-Subjective plutôt qu’objective : il existe de multiples réalités du point
de vue perceptif.

  • Immédiate : les données sensorielles issues de l’environnement sont
    filtrées dès que la personne les perçoit.

-Sélective : une sélection des données sensorielles est effectuée.

-Stable : les données et les impressions sont corrigées pour assurer une
constance dans la perception.

-Productrice de sens : la signification des comportements varie selon le contexte.

-Porteuse de structure : les stimuli sensoriels sont structurés afin d’en
faire un tout cohérent.

124
Q

Quels facteurs externes influencent le processus de perception?

A

▪ stimuli intenses (les sons plus forts)
▪ stimuli de grande taille (la grandeur d’un individu)
▪ stimuli colorés, dans un décor particulier
▪ stimuli contrastants (les éléments inattendus, inhabituels ou qui sortent de
l’ordinaire)
▪ stimuli en mouvement (une personne qui se déplace)
▪ stimuli nouveaux (un nouvel élément de décor, une nouvelle tâche)
▪ stimuli répétitifs (un message répété plusieurs fois)
▪ stimuli ambigus
- position sociale

125
Q

Quels facteurs internes influencent le processus de perception?

A

▪ L’expérience et les connaissances : Ces éléments façonnent les schèmes de
référence qui nous permettent d’interpréter les perceptions. >L’individu perçoit selon ce qu’il connaît.

▪ Les attentes : Elles représentent la tendance d’un individu à agir selon son
interprétation de la réalité. >L’individu perçoit ce qu’il s’attend à percevoir.

▪ La motivation : Les besoins ressentis déterminent les perceptions. >L’individu perçoit ce qu’il veut bien percevoir.

▪ Les sentiments : L’état émotif à un moment donné influence les perceptions. >L’individu perçoit selon ce qu’il ressent.

▪ La culture : Elle représente un ensemble de valeurs, de croyances et d’attitudes partagées par les membres d’une société. >L’individu perçoit selon ce qui lui est connu et familier.

126
Q

Quelles sont les erreurs et les distortions de la perception?

A
  • Les stéréotypes: Simplification du processus perceptuel qui consiste à évaluer ou à porter un jugement en se
    servant de facteurs prédominants généralisés à l’ensemble d’un groupe.
  • L’effet de primauté ou l’effet de la première impression: Effet d’ordre causé par la tendance de l’observateur à accorder une importance primordiale à l’information initiale qu’il a reçue ou à ses premières impressions, au détriment de l’information
    subséquente

-L’effet de récence: Effet d’ordre qui implique que les gens se forgent une appréciation générale à partir de leurs dernières impressions (des derniers événements ou de la dernière partie d’une rencontre)

-L’effet de halo: Biais associé à une généralisation excessive dans l’évaluation d’une personne à partir d’une
caractéristique unique et ciblée.

-La projection: Tendance qu’a un individu à attribuer à autrui certaines de ses propres émotions.

-La dissonance cognitive: Contradiction entre le comportement et les attitudes qui génère un sentiment inconfortable

-La prophétie autoréalisatrice ou l’effet Pygmalion: Fait de s’attendre à ce que certaines choses se produisent et de modifier involontairement son comportement de telle sorte que ces choses arrivent réellement.

-L’effet de contraste: Biais de jugement qui fait que la perception d’une information est affectée par la perception
d’une information de nature opposée produite antérieurement ou en même temps.

-Erreur d’attribution: Lorsque nous voulons expliquer le comportement d’autrui, nous avons tendance à croire que les causes internes ont plus d’importance que les causes externes

127
Q

Qu’est-ce qu’une valeur?

A

Les valeurs représentent des « principes généraux qui orientent les gestes et les jugements des gens, et cela, tant dans leur vie privée que dans leur vie professionnelle ».

Les valeurs sont le fruit des expériences et des apprentissages réalisés surtout au début de la vie et sont relativement stables
dans le temps. Elles constituent des guides qui permettent de distinguer le bien du mal.

128
Q

Quelles sont les phases du développement moral?

A

1) La moralité préconventionnelle: À ce stade, le comportement de l’individu est dicté en fonction du but, soit
éviter une punition ou obtenir une récompense.

2) La moralité conventionnelle: À ce stade, le comportement de l’individu est la résultante d’une réflexion sur la cohérence avec les normes et les règles sociales.

3) La moralité post-conventionnelle: À ce stade, si l’action sert le bien-être collectif et la justice sociale, l’individu pourrait opter pour un comportement qui contrevient aux conventions
sociales

129
Q

Quels sont les modèles qui permettent de catégoriser les valeurs?

A
  • La classification des valeurs de Rokeach: Il y a deux types de valeurs.
    >Les valeurs finales qui circonscrivent les objectifs globaux qu’un individu cherche ultimement à atteindre dans sa vie et qui représentent les buts de l’existence
    >Les valeurs instrumentales qui représentent les moyens pour atteindre les objectifs de vie d’un individu
  • Le modèle circulaire de Schwartz: Les valeurs sont positionnées sur deux axes.
    >Le premier touchant au changement (ouverture vs continuité)
    >Le second portant sur l’intérêt à l’égard des autres (dépassement de soi vs affirmation de soi)

Ainsi, on parvient à identifier 4 groupes de valeurs qui sont des agrégations de domaines motivationnels de portée similaire

130
Q

Qu’est-ce qu’une attitude?

A

Une évaluation générale et relativement durable que les gens font des objets, des idées ou des personnes.

131
Q

Quelels sont les caractéristiques permettant de saisir la nature d’une attitude?

A
  • L’intensité: son degré de polarisation (attitude négative ou positive). Plus l’attitude est intense, plus elle influence les comportements.
  • La spécificité : degré de précision de la cible attitudinale. Plus une attitude est spécifique, plus les probabilités qu’une personne s’y conforme sont élevées.

-La centralité: l’importance relative qu’une personne accorde à une attitude. Plus l’attitude est centrale, plus le comportement aura
tendance à être cohérent avec l’attitude.

-L’accessibilité: temps qui s’écoule entre la formation de l’attitude et l’adoption du comportement. Plus le laps de temps est court, plus l’attitude sera indicative du comportement futur.

Les attitudes PEUVENT être modifiées

132
Q

Quelles sont les 3 composantes interdépendantes des attitudes?

A
  • Composante cognitive: Elle englobe les croyances, les connaissances et les opinions d’une personne à propos d’un objet ou d’une classe d’objets.
  • Composante affective: Elle englobe les émotions, les sentiments et l’affectivité face
    à une personne, une idée, un événement ou un objet.
  • Composante conative: Elle englobe les expériences passées et actuelles relatives à la cible attitudinale. Les comportements passés et actuels consolident l’attitude entretenue à l’égard d’une cible.
133
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’action raisonnée et du comportement planifié de Fishbein?

A

Modèle qui affirme que c’est l’intention qui est le meilleur corrélat du comportement. La connaissance de l’intention comportementale serait donc le meilleur prédicat de l’action concrète. Ainsi, pour que l’individu ait l’intention d’agir, il faut que son attitude soit favorable à l’objet et que, selon lui, il soit socialement désirable d’agir ainsi.

134
Q

Qu’est-ce qu’une attributions?

A

Processus par lequel les personnes expliquent les événements, leur comportement et celui d’autrui

135
Q

Quels sont les types d’attributions?

A
  • Causale: le comportement est expliqué par le contexte (par exemple le manque de ressources disponibles au travail pour réaliser une
    tâche). La personne n’a donc pas le contrôle sur le comportement puisqu’il est
    attribuable à une cause externe.

Dispositionnelle: le comportement est expliqué par les caractéristiques propres à un individu (par exemple le manque de
compétences pour réaliser une tâche). La personne a donc le contrôle sur le comportement puisqu’il est
attribuable à une cause interne.

136
Q

Quelles sont les erreurs d’attribution?

A
  • L’erreur de complaisance: se produit lorsqu’un individu a tendance à extérioriser ses échecs et à intérioriser ses réussites. (les échecs sont à cause des autres et les résussites grâce à moi)
  • L’erreur fondamentale d’attribution: se produit
    lorsqu’une personne responsabilise les autres pour des événements qu’ils
    vivent alors qu’elle n’a pas tendance à se blâmer elle-même dans des
    situations similaires.
137
Q
A