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Méthode Tests - Dév. 8 - L2 > Observation Et Mesure > Flashcards

Observation Et Mesure Flashcards

1
Q

Quels sont les différents types d’observation ?

A

Continuum allant de l’observation libre à l’observation contrainte (standardisée)

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Q

Quelles sont les fonctions de l’observation standardisée ?

A
  • permettre comparabilité en s’assurant que différences détectées ne viennent pas de la situation ou de l’observateur
  • fournir mesures objectives : accord entre observateurs, neutralisation erreurs de subjectivité des observateurs
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Q

Indiquez des exemples de tests du plus standardisé au plus libre.

A
  • QCM, tests informatisés : conditions identiques pour tout le monde, correction limitée à compter bonnes réponses
  • Réponses libres : cotation à l’aide d’un barème avec exemples
  • Tests projectifs
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Q

Pourquoi la standardisation ne correspond pas à un comportement stéréotypé de l’examinateur ?

A
  • Consigne adaptable au sujet
  • Prise en compte contexte mental réponse
  • Demande d’explicitations réponse du sujet, suggestions (méthode “critique” Piaget)
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Q

Quelles sont les procédures de l’observation contrainte ?

A

3 points figurant dans le manuel du test :

  • situation bien définie
  • consignes spécifiées à l’avance (procédure d’application)
  • mode caractérisation du sujet explicité
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6
Q

Qu’est-ce qu’un item ?

A

Une question ou un problème qui fait partie d’une série constituant le test.

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7
Q

De quoi sont généralement composés les tests ?

A

D’items

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8
Q

Par quoi peut-on caractériser les items ?

A
  • leur tendances de réponse : biais
  • leur niveau de difficulté : sensibilité
  • leur analyse : dimension
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9
Q

Quels sont les différents formats possibles des items ?

A
  1. Réponse libre : analyse du discours (énumération, description ou interprétation), vérification si réponse correcte
  2. Questions fermées à choix multiple (papier-crayon) : mauvaises réponses sont distracteurs
  3. Échelle de Likert : sujet donne son degré d’accord avec l’énoncé ou fréquences certaines conduites. Souvent questionnaires d’intérêts, personnalité, valeurs
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10
Q

Quels sont les critères de choix des items par le constructeur ?

A
  1. Objectifs : que veut-il évaluer ?
  2. Considérations pratiques : longueur, coût, attractivité
  3. Théorie choisie qui sert de guide : Piaget (stades et structures), Eisenck (facettes extraversion)
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11
Q

Quels sont les inconvénients de l’échelle de Likert ?

A

Interprétation des réponses variable d’un sujet à l’autre

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12
Q

Quels sont les inconvénients des QCM ?

A

Quand bonne réponse pas connue, sujet peut répondre au hasard -> nécessité de corriger le score en estimant le nbre de réponses dues au hasard : mode de correction approximatif

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13
Q

Comment contrôler la tendance de réponse par acquiescement ?

A

Balancer items où “oui” va dans un sens et dans l’autre

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14
Q

Quels sont les biais possibles des questionnaires ?

A

Les tendances de réponse :

  • tendance à l’acquiescement
  • tendance à donner réponses socialement désirables
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15
Q

Comment mesure-t-on le niveau de difficulté des items ?

A

Par leur taux de réussite dans une population

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16
Q

Comment contrôler la tendance à donner des réponses socialement désirables ?

A
  • Mesurer force tendance via “échelles de mensonge” : items où tout le monde devrait répondre d’une manière identique, non socialement désirable (vous est-il déjà arrivé de mentir ?) -> si score dépasse un certain seuil, réponses du sujet invalidées.
  • items à “choix forcé”, de même désirabilité sociale, vérifiée auparavant -> cadre modifié en passant de mesure normative à ipsative (comme dans Q-sort)
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17
Q

Qu’est-ce qui permet une forte différentiation des individus et donc que le test ait une sensibilité optimale ?

A

Des items de difficulté moyenne (environ 50 % de réussite)

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18
Q

Qu’est-ce que la sensibilité d’un test ?

A

Le niveau de capacité de ses items à différencier les individus

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19
Q

Quelle peut être l’utilité des items difficiles ?

A

Pour des usages particuliers comme une sélection sévère

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20
Q

Dans quels cas la différenciation des individus est mauvaise ?

A

Quand les items sont trop faciles ou trop difficiles

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21
Q

Dans quel type de tests n’est-il pas souhaitable d’obtenir une différenciation des individus ?

A

Les tests pédagogiques car but de la formation est que tous les individus aient atteint les mêmes objectifs

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22
Q

Quelles sont les sources de différentiation possibles ?

A
  • difficulté des items : test de puissance

- vitesse d’exécution : test de vitesse

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23
Q

Quelle est la procédure de passation du test de la figure de Rey ?

A
  1. Copie de la figure

2. Reproduction de mémoire après délai de 3 mn

24
Q

Qu’évalue le test de la figure de Rey ? De quand date-t’il ?

A

Les déficits mnésiques

1942

25
Q

Comment obtient-on un mode de cotation parfaitement objectif du test de la figure de Rey ?

A

En automatisant la correction : le sujet utilise une table digitalisée et un stylet

26
Q

Que mesure-t-on avec le test de la figure de Rey ?

A
  1. Temps de réalisation
  2. Manières de realiser le dessin : 7 référencées, de primitive (gribouillage) à élaborée (partir du grand rectangle et y rattacher le reste) -> répartition par âge connue
  3. Nombre d’unités reproduites, avec score global calculé selon si unités bien ou mal placées, déformées ou non
27
Q

Comment s’effectue l’analyse des items ?

A

Par un score global, c’est à dire la somme des résultats aux différents items du test

28
Q

Sous quelle condition le score global est-il significatif ?

A

Seulement si tous les items évaluent la même dimension, c’est-à-dire s’ils présentent des corrélations substantielles

29
Q

Quelles sont les 3 méthodes d’analyse des items utilisées ?

A
  1. Indice de discrimination : lié à difficulté item
  2. Corrélation entre chaque item et le test
  3. Intercorrélation entre tous les items, puis éventuellement analyse factorielle
30
Q

Comment calcule-t’on un indice de discrimination ?

A
  • considérer les 30 % de sujets qui réussissent le mieux et les 30% qui réussissent le moins bien
  • examiner dans chaque groupe % de réussite et d’échec à un item particulier
  • différence entre les 2 pourcentages indique valeur de discrimination de l’item
31
Q

A quel taux la discrimination est-elle maximale ?

A

50 %

32
Q

Pourquoi l’indice de corrélation item-test est moins ambigu que l’indice de discrimination ?

A

Parce qu’il indique la part de variance commune au test et à l’item

33
Q

Pourquoi l’indice de discrimination et la corrélation item/test postulent existence d’une dimension ?

A

Parce qu’ils vérifient que chaque item en est bien un indicateur.

34
Q

Quelle est l’utilité de la méthode de calcul des intercorrélations entre tous les items ?

A

Vérifier que les intercorrélations sont suffisantes pour considérer que la dimension existe

35
Q

Que permet l’analyse factorielle de la matrice des intercorrélations ?

A

De déterminer le ou les facteurs qui saturent certains items
Si tous les items saturent dans un même facteur -> dimension existe et il est bien justifié de les sommer

38
Q

Par quoi peut-on représenter figurativement les propriétés des items et leur relation au score ?

A

Par “les courbes caractéristiques des items” :
Score au test en abscisse, % réussite en ordonnée
Permet de repérer les items les plus ou les moins discriminants

39
Q

Que définissent en général les modèles de mesure ? Citez-en un.

A

Des règles formelles de correspondance entre variables observables et variables latentes
L’analyse factorielle

40
Q

Quels sont les modèles de mesure particuliers qui ont été développés ?

A

Les modèles de réponses à l’item

41
Q

De quoi dépend la réussite d’un item par un sujet ?

A
  • Position du sujet sur une variable latente (attributs du sujet qualifiés de traits latents)
  • Caractéristiques de l’item (paramètres du modèle)
42
Q

Comment sont définies les courbes de réponse à un item dans les modèles de réponse ?

A

A priori (plus à partir d’observations)

43
Q

Quelle est la forme des courbes dans les modèles de réponses à l’item ?

A

Forme d’une fonction sigmoïde (progression rapide en zone intermédiaire)

44
Q

Que permettent les modèles de réponse à l’item ?

A

D’échelonner les items.

45
Q

A quoi sont utiles les modèles de réponse à l’item ?

A

Constitution de banques d’items dont les propriétés sont connues (en éducation par ex.)
Testing adaptatif ou sur mesure : repérer zone de compétence d’un sujet avant évaluation plus fine

46
Q

Quels sont les 3 niveaux de mesure pertinents en psychologie ?

A
  • Les échelles nominales
  • Les échelles ordinales
  • les échelles d’intervalle
47
Q

Définissez l’échelle nominale.

A

Regroupement des observations en classes d’équivalence, sans ordre

48
Q

Quelles méthodes statistiques sont utilisables dans les échelles nominales ?

A
  • indice tendance centrale : mode
  • indice dispersion : entropie (mesure écarts d’effectifs entre les classes)
  • calcul degré de liaison entre variables : khi 2
50
Q

Définissez l’échelle ordinale.

A

Également regroupement en classes, mais que l’on peut ordonner.
Distance qui séparent les classes sont quelconques.
Représentations graphiques conventionnelles.

51
Q

Quelles méthodes statistiques sont utilisables dans les échelles ordinales ?

A
  • indice tendance centrale : médiane
  • indice dispersion : % observations entre 1 classe et médian
  • calcul degré de liaison : tau de Kendall, échelle de Guttman (si dévpt linéaire et cumulatif, càd items réussis dans l’ordre)
52
Q

Définissez l’échelle d’intervalles (numérique)

A

Distance entre les classes est définie.

Unités et forme distribution conventionnelles (ex. loi normale intelligence)

53
Q

Quelles méthodes statistiques sont utilisables dans les échelles d’intervalles ?

A
  • indice tendance centrale : moyenne
  • indice dispersion : variance
  • calcul degré de liaison : coefficient corrélation Bravais Pearson
54
Q

Qu’indique la note brute ou le score brut à un test ?

A

Une indication sur la performance du sujet mais pas de comparaison avec la celle des autres sujets d’un groupe de référence
Comparaison possible avec l’étalonnage

55
Q

Définissez l’étalonnage

A

Construction d’une échelle de notation standard à partir des résultats obtenus dans un échantillon représentatif d’une population de référence

56
Q

Qu’est-ce que permet l’étalonnage ?

A
  • Transformer une note brute en note standard (ou étalonnée)
  • Situer le sujet par rapport au groupe de référence
  • comparaisons inter et intraindividuelles
57
Q

Dans un test, quels sont les 2 systèmes d’étalonnage qui permettent de situer les sujets dans des groupes de références ?

A
  • Le quantilage : fractionnement en classes de même effectif (ex. percentiles -> échelle de rang exprimée en %)
  • Les échelles normalisées : notes normalisées en référence loi normale de moyenne m et écart-type au choix (QI : m = 100 et écart-type = 15)
58
Q

De quelle manière simplifiée peut-on situer un sujet sur un centilage ?

A

Transformer l’échelle de scores bruts en échelle de rangs exprimée en %

Méthode Tests - Dév. 8 - L2 (4 decks)

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