OBJECTIFS APP 4 Flashcards

1
Q

Définir la notion de puberté.

A

C’est la maturation du système reproducteur.

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2
Q

Quels sont les changements que l’on peut observer pendant la puberté sur le plan physique? (4)

A

1) développement des caractères sexuels SECONDAIRES
2) accélération transitoire de la croissance
3) ménarche (chez les filles)
4) spermarche (chez les garçons)

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3
Q

Définir ce qu’est la ménarche et la spermarche.

A
  1. Ménarche: premières règles chez les filles.
  2. Spermarche: première éjaculation chez les garçons.
    - implicitement, signifie aussi le début de la spermatogénèse.
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4
Q

Quel est le changement que l’on peut observer pendant la puberté sur le plan cognitif? (1)

A
  1. Développement de la pensée formelle liée à une capacité d’abstraction et d’analyse.
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5
Q

Quels sont les changements que l’on peut observer pendant la puberté sur le plan psycho-affectif? (6)

A
  1. Développement de l’identité
  2. Développement de l’autonomie
  3. Importance croissante du groupe d’amis
  4. Tendance à l’exploration
  5. Prise de risques (surtout chez les garçons)
  6. Recherche de liberté (opposition à des diverses formes d’autorité)
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6
Q

V ou F?
La puberté est enclenché par le SNC.

A

Vrai, les modif sont enclenchées par l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique.

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7
Q

Nommer des modifications enclenchées par l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique?(3)

A
  1. Accélération de la croissance
  2. Développement des caractères sexuels primaires et secondaires
  3. Capacité de reproduction
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8
Q

Définir la gonadarche.

A

Lorsque l’hypophyse commence à stimuler les gonades à l’aide des gonadotrophines (LH et FSH).

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9
Q

Définir la thélarche.

A

Premiers signes de développement mammaire.

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10
Q

Définir la pubarche/adrénarche.

A

Premiers signes de développement de la pilosité pubienne.

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11
Q

Quel est l’âge approximatif du début de la puberté chez la fille?

A

8-13 ans

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12
Q

Quel est l’âge approximatif du début de la puberté chez le garçon?

A

9-14 ans

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13
Q

V ou F?
Généralement, la puberté commence 18 mois + tôt chez les filles que chez les garçons.

A

Vrai

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14
Q

V ou F?
La puberté dure + longtemps chez les garçons que chez les filles.

A

Vrai.
Durée de la puberté chez les filles: 18-42 mois (moyenne : 30 mois).
Durée de la puberté chez les garçons: 24-48 mois (moyenne : 36 mois)

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15
Q

Nommer les structures nécessaires au développement pubertaire. (4)

A
  1. Hypothalamus
  2. Hypophyse
  3. Gonade
  4. Organes génitaux internes et externes
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16
Q

Quelles hormones vont augmenter au cours de la puberté? (4)

A
  1. Gonadotrophines (LH et FSH)
  2. Stéroïdes sexuels (oestrogène, oestradiol, progestérone, testostérone…)
    - sécrétés par 2 systèmes différents: gonades et glandes surrénales
  3. Insuline
  4. GHRH
    - puis la GH
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17
Q

Quelles hormones sont sécrétées de façon pulsatile pendant le sommeil?

A

LH et FSH

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18
Q

V ou F?
L’augmentation du niveau des hormones tend à survenir plus tôt chez les filles que chez les garçons.

A

Vrai

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19
Q

Décrire les changements endocriniens survenant à la puberté.

A

Sites suprahypothalamiques —> Hypothalamus sécrète GnRH —>GnRH stimule la glande pituitaire antérieure —> glande pituitaire antérieure sécrète LH et FSH —> LH et FSH stimulent les gonades —> Gonades provoque la synthèse + sécrétion de stéroïdes sexuels

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20
Q

Effet de la FSH sur les filles

A

Production accrue d’oestrogène (stéroïde sexuel) par les ovaires

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21
Q

Effet de LH sur les filles.

A

Sécrétion de progestérone par le corps jaune.

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22
Q

Effets de la progestérone chez les filles. (2)

A
  1. Changements sécrétoires dans l’endomètre
  2. Modifications lobulo-acineuses des seins pendant la phase lutéale du cycle menstruel
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23
Q

L’oestrogène chez les filles permet la croissance et le développement de … (6)

A
  1. Mamelons
  2. Petites lèvres
  3. Vulve
  4. Vagin
  5. Utérus
  6. Trompes de Fallope
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24
Q

Effet de la FSH chez les garçons (2)

A
  1. Développement des tubules séminifères
  2. Spermatogénèse
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25
Q

Décrire l’Étape 1 du développement normal chez la fille (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: Thélarche
Âge: 7-13 ans (moyenne = 11 ans)

*Note: survient 2 ans avant la ménarche.

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26
Q

Quel est le premier signe de puberté chez les filles?

A

Le début du développement mammaire.

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27
Q

Décrire l’Étape 2 du développement normal chez la fille (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: pubarche/adrénarche (pilosité pubienne)
Âge:9-13 ans (moyenne = 11 ans et demi)

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28
Q

Décrire l’Étape 3 du développement normal chez la fille (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: poussée de croissance pubertaire/vitesse de croissance maximale (8-9 cm/année)
Âge: 10-14 ans (moyenne = 12 ans)

*NOTE: la croissance commence avant la ménarche, mais le pic arrive presque en même temps que les règles.

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29
Q

V ou F?
Après la ménarche, les adolescentes grandissent moins vite.

A

Vrai
Le pic de croissance chez les filles survient presque en même temps que la ménarche, ce qui fait en sorte que la vitesse de croissance subit un ralentissement après la ménarche (tu grandis moins vite).
On va continuer de grandir jusqu’à 2 ans après la ménarche, mais à une vitesse plus lente.

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30
Q

Décrire l’Étape 4 du développement normal chez la fille (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: apparition de la pilosité axillaire q

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31
Q

Décrire l’Étape 5 du développement normal chez la fille (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: ménarche
Âge: 10-16 ans (moyenne = 12,8 ans)
**environ 2 ans après la thélarche (stade III-IV de Tanner).

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32
Q

V ou F?
Les premiers cycles menstruels sont souvent anovulatoires et irréguliers.

A

Vrai.
À cause de cela, il y a une impossibilité de reproduction 12-18 mois post-ménarche.
2 ans post-ménarche: 50-90% des cycles = anovulatoires.
5 ans post-ménarches: moins de 20% des cycles = anovulatoires.
*Peut prendre jusqu’à 5 ans pour établir des cycles ovulatoires nécessaires à la fertilité.

Donc, plus le nombre d’années post-ménarche augmente, plus les cycles sont ovulatoires.

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33
Q

Qu’est-ce qu’une thélarche prématurée?

A

Un développement mammaire isolé survenant avant l’âge de 8 ans.

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34
Q

Définir la puberté précoce.

A

Chez la fille: Développement mammaire prématuré accompagné/suivi des autres étapes du développement pubertaire (surtout la vitesse de croissance).

*donc, en contraste avec la thélarche prématurée, la puberté précoce ne signifie pas un dév mammaire ISOLÉ, les autres étapes du dév pubertaire surviennent aussi prématurément.

Chez le garçon: développement pubertaire survenant avant l’âge de 9 ans.

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35
Q

Définir le retard pubertaire.

A

Chez la fille:
-Si la puberté n’a pas commencé à 13 ans (persistance du stade 1 de Tanner)
-pas de ménarche après 16 ans
-écart de + de 5 ans entre l’amorce de la puberté et la ménarche.

Chez le garçon: si la puberté n’a pas commencé à 14 ans (persistance du stade 1 de Tanner)
-écart de + de 5 ans entre l’amorce de la puberté et la fin

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36
Q

Décrire l’Étape 1 du développement normal chez le garçon (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: augmentation du volume des testicules
Âge: en moyenne 12 ans

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37
Q

Décrire l’Étape 2 du développement normal chez le garçon (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: augmentation des dimensions du pénis
Âge: en moyenne 13 ans

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38
Q

Décrire l’Étape 3 du développement normal chez le garçon (évènement et âge approximatif)

A

Évènements:
1. Pubarche/adrénarche
Âge: 12-13 ans

  1. Spermarche (et spermatogenèse)
    Âge: stade III de Tanner, 1 an après initiation du stade II de Tanner.
    - indice du début de la spermatogenèse: présence de sperme dans urine.
    - fertilité dès présence de spermatozoïdes fiables
    - aug de la qté et de la mobilité des spermatozoïdes au cours du dév pubertaire
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39
Q

Décrire l’Étape 4 du développement normal chez le garçon (évènement et âge approximatif)

A

Évènements:
1. Poussée de croissance pubertaire
- 10 à 11 cm/année
2. Changements vocaux

Âge: 11-15 ans (moyenne = 14 ans); stade II-IV de Tanner.

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40
Q

Décrire l’Étape 5 du développement normal chez le garçon (évènement et âge approximatif)

A

Évènement: apparition de la pilosité axillaire et faciale

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41
Q

Nommer 2 différences entre le développement pubertaire féminin et masculin.

A
  1. Développement des caractères sexuels secondaires (pilosité, seins, aug taille testicules et pénis, etc.) : F = 12 mois plus tôt que les G
  2. Poussée de croissance pubertaire: F = 24 mois avant les G
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42
Q

V ou F?
La poussée de croissance pubertaire = indépendante de la taille pré-pubertaire.

A

Vrai, mais la taille adulte elle va dépendre de la taille pré-pubertaire.

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43
Q

V ou F?
Ceux qui ont un développement précoce auront une faible vélocité de croissance ce qui fera d’eux de petits adultes.

Au contraire, ceux qui ont un développement tardif auront une haute vélocité de croissance et seront donc de grands adultes.

A

Vrai

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44
Q

Nommer les 4 grandes étapes en lien avec la poussée de croissance pubertaire (début de la poussée, accélération, décélération et fin de la poussée de croissance) chez le garçon et chez la fille.

A
  1. 1 an après enclenchement de l’activité hormonale pubertaire, il y aura début de la poussée de croissance
    - garçons: moyenne = 12,5 ans
    - filles: moyenne = 10,5 ans
  2. Rapide accélération de la croissance
    - garçons: apogée à 14 ans en moyenne
    - filles: apogée à 12 ans en moyenne (6-12 mois avant la ménarche)
  3. Rapide décélération du rythme de croissance
  4. Fin de la poussée de croissance
    - garçons: après environ 3 ans
    - filles: environ 2 ans après la ménarche
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45
Q

Nommer des facteurs influençant la puberté et la croissance à l’adolescence

A
  1. Sexe
  2. Génétique
    - plus important pendant la puberté
    - influence sur morphologie, taille, vélocité de croissance, âge d’amorce de la puberté (fils de mère ayant une puberté à un âge + jeune = accélération de leur développement pubertaire)
    - ex: 2 jumelles identiques auront seulement 2 mois de différences entre leur ménarche vs 2 jumelles non-identiques qui elles auront 10 mois de différence.
  3. Statut socio-écono
    - régions urbaines et aisées = ménarche + tôt que régions rurales et défavorisées
  4. Facteurs environnementaux
  5. Maladies sous-jacente
    - qui peuvent causer retard de dév, influence sur la croissance, diminuer la vélocité de croissance
    - ex de maladies: anomalies chromosomiques, endocrinopathies, fibrose kystique, cancer, troubles alimentaires, etc.
  6. Variations ethniques
    - influence sur morphologie, dév des caractères sexuels secondaires, ménarche
    - précocité/tardivité de l’amorce de la puberté varie selon l’origine
  7. Nutrition
    - influence sur morphologie, vélocité de croissance, gain total de taille
    - malabsorption alimentaire/anorexie = ménarche tardive
  8. Très haut niveau d’activité physique
    - retard du dév pubertaire
    - retarde ménarche
    - retard de croissance
  9. Obésité
    - cause une précocité de la puberté chez les FILLES
    - cause une tardivité de la puberté chez les GARÇONS
  10. Perturbations psychologiques
    - négligence peut causer retard de croissance + inhibition de l’effet de la GH
  11. Inversion de l’ordre de développement
    Chez les filles:
    - dév de pilosité axillaire et pubienne avant ménarche (adrénarche précoce et ménarche tardive)
    - poussée de croissance
    - acné prolongé

Chez les gars:
- pilosité faciale avant poussée de croissance

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46
Q

Expliquer l’évolution des variables de la puberté à travers les époques

A
  1. Arrivée + précoce de la puberté
    - causes possibles: meilleures santé et nutrition
  2. Aug de la taille
    - causes possibles: meilleure santé et conditions socioéconomiques/environnementales
  3. Diminution de l’âge de la ménarche
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47
Q

Nommer les stades de Tanner chez la fille en lien avec la pilosité pubienne

A

Stade 1
- stade prépubertaire: aucune pilosité

Stade 2
- poils longs, clairsemés, faiblement pigmentés, droits ou légèrement bouclés, le long des grandes lèvres

Stade 3
- poils + pigmentés, + nombreux, + bouclés et s’étendent en direction du pubis

Stade 4
- poils de même apparence que les poiles adultes
- occupe une + petite surface que chez l’adulte
- ne s’étend PAS à la face interne des cuisses

Stade 5
- poils de type adulte
- poils s’étendent à la face interne des cuisses

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48
Q

Nommer les stades de Tanner chez la fille en lien avec le développement mammaire.

A

Stade 1
- stade prépubertaire: aucun développement mammaire

Stade 2
- bourgeon mammaire

Stade 3
- sein a aug de volume
-aréole agrandie (sein + auréole = même contour)

Stade 4
- sein a encore + aug de volume
- aréole se projette
- sein + aréole = pas le même contour

Stade 5
- sein = apparence adulte
- sein + aréole = même contour

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49
Q

Nommer les stades de Tanner chez le garçon en lien avec la pilosité pubienne.

A

Stade 1
- stade prépubertaire: aucune pilosité

Stade 2
- poils longs, clairsemés, faiblement pigmentés, droits ou légèrement bouclés, autour du pénis

Stade 3
- poils + pigmentés, + nombreux, + bouclés et s’étendent en direction du pubis

Stade 4
- poils de même apparence qu’au stdae 4
- occupe une + petite surface que chez l’adulte
- ne s’étend PAS à la face interne des cuisses

Stade 5
- poils de type adulte
- poils s’étendent à la face interne des cuisses

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50
Q

Nommer les stades de Tanner chez le garçon en lien avec le développement des organes génitaux externes.

A

Stade 1
- stade prépubertaire
- testicules = environ 3 mL

Stade 2
- pénis : conserve son apparence infantile
- testicules: ont commencé à aug de volume (4-6 mL)
- scrotum: prend aspect ridé, mais reste rose

Stade 3:
- pénis : s’allonge
- testicules: continuent à augmenter de volume (6-12 mL)
- scrotum: croissance et progression de l’aspect ridé

Stade 4
- pénis: a continué de s’allongerr et il y a aug de la circonférence
- testicules : continuent d’augmenter de volume (12-15 mL)
- scrotum : croissance marquée et progression de la pigmentation

Stade 5
- organes génitaux = ont forme adulte
- testicules : volume de 15 mL ou +

51
Q

Définir ce qu’est l’âge chronologique.

A

1.réfère à la durée de temps qu’une personne a vécu jusqu’à maintenant.

52
Q

V ou F?
L’âge chronologique n’est pas le meilleur marqueur pendant l’adolescence.

A

Vrai, car certains peuvent avoir un développement pubertaire plus lent, mais tout de même finir par franchir le stade de développement à un âge contenu dans la moyenne.

53
Q

Comparer l’âge chronologique aux stades de Tanner permet d’évaluer le POTENTIEL de… (3)

A
  1. Croissance
  2. Développement mammaire
  3. Développement pénien

*Permet d’évaluer le potentiel de croissance, car tu te dis qu’à cet âge là (âge chrono), il est supposé être à tel stade de Tanner, donc il a une possibilité ou encore il a le potentiel de grandir encore, par exemple (ou la fille a le potentiel de développer davantage ses seins, etc.)

54
Q

Qu’est-ce que l’âge gynécologique?

A

Nombre d’années depuis la ménarche.

+ utile que l’âge chrono pour évaluer les problèmes menstruels

55
Q

Qu’est-ce que l’âge osseux?

A

L’état de maturation du squelette chez l’enfant.
Mesuré sur une radiographie du poignet et de la main gauche.

56
Q

Qu’est-ce que l’âge statural?

A

Âge de l’enfant lorsque la taille mesurée est projetée sur la moyenne sur les courbes de référence.

57
Q

Nommer des causes possibles de retard pubertaire.

A

l. Centrales
A) hypogonadisme hypogonadotrope
- déficit en LH et FSH, ce qui impacte négativement les fonctions exocrines et endocrines des testicules.

II. Périphériques
A) hypogonadisme hypergonadotrope
-altération de la production de testostérone et de la spermatogénèse, ce qui engendre le perte du rétrocontrôle négatif, donc provoque une augmentation de LH et FSH
- insensibilité des récepteurs aux androgènes (dans les tissus)
- troubles enzymatiques dans la production d’androgènes

III. Cause fonctionnelle
- maladies chroniques*
- apport énergétique insuffisant
- utilisation de substances, alcool, médicaments

IV. Causes autres
- endocrinopathies* (affection d’une ou ++ glandes endocrines)

V. Normalité
- retard constitutionnel*

*causes les + fréquentes

58
Q

Quoi faire dans le cas d’une retard constitutionnel?

A

Si grande anxiété chez enfant + parent, on peut admin des stéroïdes sexuels* pendant une courte période de temps pour permettre une croissance linéaire + une maturité sexuelle sans accélérer l’âge osseux.

*chez les filles: oestradiol et chez les gars: testostérone

59
Q

Dresser le portrait clinique d’un retard pubertaire constitutionnel.

A

Âge osseux < âge chronologique.
Taille adulte observée < taille prédite selon l’âge osseux préppubertaire.
Taille adulte observée < taille cible.
Vélocité de croissance normale.
Aucun signe de maladie chronique.
Puberté tardive chez parents.
Bas taux plasmatiques de LH et FSH

60
Q

Dresser le portrait clinique de l’hypogonadisme hypogonadotrope.

A

Bas taux de LH et FSH**.
Âge osseux > 12 ans chez la fille
> 13 ans chez le garçon
Développement pubertaire déjà amorcé cessant de progresser.

**épreuves de stimulation à la gonadolibérine (LHRH) avec réponse hypophysaire (LH et FSH) ne permet pas de distinguer l’hypogonadisme hypogonadotrope du retard constitutionnel.

61
Q

Dresser le portrait clinique de l’hypogonadisme hypergonadotrope.

A

Haut taux plasmatiques de LH et FSH.
Âge osseux > 12 ans chez la fille.
> 13 ans chez le garçon

62
Q

Définir la petite taille.

A

Inférieure au 3e percentile ou 2 écarts-types ou - sous la moyenne d’âge.
Vélocité de croissance normale ou anormale.
Petite taille touche 2,5 à 3% des enfants normaux.
Taille adulte/cible = potentiel génétique de croissance

63
Q

Nommer les causes de retard statural observables sur les courbes de croissance (3)

A
  1. Retard de croissance constitutionnel
  2. Petite taille familiale
  3. Pathologie organique
64
Q

Comment se caractérise le retard de croissance constitutionnel sur le courbe de croissance?

A

Évolution de la croissance caractéristique:
1. Poids et taille à la naissance normaux
2. Décélération linéaire de la croissance pendant les 2-3 premières années
3. Finit par remonter au dessus du 3e percentile et atteint une taille normale/taille cible

Notes:
- lent à y parvenir, MAIS FINI PAR ÊTRE NORMAL (vs petite taille familiale qui restera tjr sous les moyennes pour le poids et la taille)
- puberté tardive
- histoire familiale de puberté tardive
- vitesse de croissance normale
- âge osseux < âge chronologique (a un potentiel de croissance dans le futur)

65
Q

Comment se caractérise la petite taille familiale sur la courbe de croissance?

A

Évolution de la croissance caractéristique:
1. Poids et taille normaux à la naissance
2. Décélération linéaire de la taille au cours des 2-3 premières années de vie
3. Stabilisation sous le 3e percentile (juste un peu en bas des moyennes)

Notes:
- vélocité de croissance normale
- parents petits
- âge de la puberté normal
- taille adulte petite, mais dans la marge de la taille cible (car c’était prévu qu’il soit petit vu la taille de ses parents)
- âge osseux = âge chronologique (car pas de potentiel de croissance)
- pas de chute dramatique, il a tjr été petit

66
Q

Comment se caractérise la pathologie organique sur une courbe de croissance?

A
  1. Poids affecté en premier, puis la taille.
  2. N’atteint pas le poids ni la taille cible (car il y a un problème qui lui en empêche).
  3. Vitesse de croissance lente (à cause de sa maladie).
67
Q

Les besoins des enfants au moment où la famille éclatent varient selon…: (2)

A
  1. L’âge
  2. La situation de l’enfant
68
Q

V ou F?
La séparation des parents crée une période initiale de souffrance et de problèmes pour les enfants qui dure 1 an post-séparation, parfois 2, mais le niveau de perturbation peut diminuer 2 mois post-séparation.

A

Vrai

69
Q

V ou F?
Généralement, les enfants de parents séparés n’ont ni séquelles identifiables ni répercussions négatives dans leur vie.

A

Vrai

70
Q

Quelle est l’étape #1 chez l’enfant lors du processus de séparation?

A

Étape 1: réaction initiale de l’enfant selon l’âge.
- phase extrêmement variable (pour certains, la séparation peut être = à de la souffrance alors que pour d’autres c’est = à de la délivrance).
- cette étape dépend du genre et de l’étape de développement (âge).

71
Q

Décrire brièvement les réactions initiales (étape 1) de chaque groupe d’enfants. (Âge préscolaire, jeune enfant d’âge scolaire, enfants + âgés d’âge scolaire, adolescent)

A
  1. Enfants d’âge préscolaire (2-5 ans)
    - trop jeune pour comprendre la signification du divorce
    - susceptible à la confusion et la peur de la perte du parent n’ayant pas la garde
    - tendance à se blâmer pour le divorce des parents
    - régression, agressivité, colère
  2. Jeunes enfants d’âge scolaire (5-8 ans)
    - compréhension suffisante de la signification du divorce: dépression, deuil et attristement de la perte de la famille
    - souhaite la réconciliation des parents
    - sentiment de profond conflit face à la loyauté envers leurs parents
    - 2 possibilités d’interprétation de leur part:
    a) égocentrisme caractéristique de cette période: croyance qu’il s’agit d’un rejet personnel
    b) maturité suffisante: blâme autrui, habituellement 1 de ses 2 parents
    - effets néfastes: retard scolaire, difficultés dans le rapport avec les autres
  3. Enfants + âgés d’âge scolaire (9-12 ans)
    - compréhension suffisante du divorce: dépression, deuil et attristement de la perte de la famille
    - susceptibilité accru de blâme/colère envers 1 de ses 2 parents
    - capacité de compréhension du point de vue des parents: prise en charge du rôle de parent auprès de leur père/mère/frère/soeur
  4. Adolescent (12-16 ans)
    - divorce moins important car dépendance moindre à l’égard de la famille durant adolescence
    - risque de baisse de l’estime de soi
    - remise en qst de la capacité future d’établir une relation long terme avec un partenaire
    - colère contre père ou mère
    - possibilité de retard/accélération de l’entrée dans l’adolescence
    - cas extrêmes: délinquance, suicide
72
Q

Quelle est l’étape #2 chez l’enfant lors du processus de séparation?

A

Étape 2: réaction de l’enfant aux nouveaux changements.

  1. Remariage, famille reconstituée = peut être vécu très difficilement par l’enfant
    - impact persistant sur adaptation à long terme
    - rapports problématiques entre les membres de la nouvelle famille
  2. Les problèmes d’adaptation à cette nouvelle situation peuvent refaire surface lors de l’adolescence ou encore à l’âge adulte
    - élément déclencheur peut être un évènement critique post-séparation.
73
Q

Quelle est l’étape #3 chez l’enfant lors du processus de séparation?

A

Étape 3: adaptation à long terme des enfants
- chez le jeune enfant: comportement antisocial, diminution de la performance sociale, anxiété, dépression, baisse de l’estime de soi (temporaire)

  • à long terme: niveau d’instruction, capacité de conserver un emploi, taux de divorce
74
Q

Les enfants du divorce sont + susceptibles d’avoir…

A
  1. Comportement agressif, impulsif, antisocial
  2. Difficultés dans les rapports avec les autres
  3. Non-respect de l’autorité
  4. Problèmes de comportement à l’école
  5. Moins bons résultats scolaires
  6. Image de soi négative
  7. Rapport + difficile avec les parents
75
Q

À l’âge adulte, les enfants du divorce sont + susceptibles d’avoir…

A
  1. Instabilité psychologique (tristesse, regret, sentiment d’être différent)
  2. Niveau d’instruction moins élevé
  3. Moins heureux en ménage
  4. Problèmes de comportement
  5. Inquiétudes des risques liés à leur propre mariage futur
  6. Susceptibilité accrue de divorce
  7. Santé moins bonne
  8. Problèmes de santé mentale
76
Q

V ou F?
Quelques-uns des effets qui persistent jusqu’à l’âge adulte finissent pas disparaître.

A

Vrai

77
Q

Comment assurer une bonne adaptation à long terme de l’enfant?

A

Possible si les parents:
1. S’adaptent eux-mêmes
2. Apprennent à réagir aux facteurs de stress socio-économiques
3. Diminuent les conflits entre eux par rapport à la garde et aux droits de visite
4. Encourage la conclusion d’ententes familiales post-séparation fondées sur la collaboration et les bons rapports enfants-parents

78
Q

Nommer les 6 tâches d’adaptation de l’enfant au divorce.

A
  1. Reconnaître que la séparation existe
  2. Se retirer des conflits + souffrance des parents/reprendre les activités habituelles
  3. Accepter la perte
  4. Résoudre la colère + cesser de se blâmer
  5. Accepter la permanence du divorce
  6. Envisager leurs propres relations d’une manière réaliste.
79
Q

La réalité du divorce chez les parents.

A
  1. Nombreux parents sont incapables de répondre aux besoin de l’enfant, surtout pendant la période suivant immédiatement la séparation
  2. Adaptation du parent ayant la garde = facteur clé dans le bien-être à long terme de l’enfant
    - enfant avec parent mal adapté = + à risque de mal se remettre de la séparation ou du divorce
  3. Conflit entre les parents post-séparation = aug risque d’effets négatifs sur les enfants.
    Impacts possibles chez l’enfant:
    - prob comportementaux, émotionnels et sociaux
    - perte d’estime de soi
    - facteurs aggravants: violence conjugale qui devient de la violence infantile
  4. Difficultés économiques causent:
    - diminution du niveau de vie de l’enfant
    - aug instabilité économique
    - aug niveau de stress
80
Q

V ou F?

Les difficultés économiques suite au divorce sont à la source de près de 50% des problèmes d’adaptation des enfants de parents séparés

A

Vrai

81
Q

Nommer des facteurs protecteurs pour une bonne adaptation de l’enfant malgré les autres facteurs stresseurs associés au divorce.

A
  1. Bonne santé mentale du parent ayant la garde
  2. Réseau de soutien présent chez le parent ayant la garde
  3. Habiletés parentales nécessaires
    - affection
    - supervision adéquate de l’enfant
    - exercice d’une certaine forme de contrôle
    - explication des règles
    - constance (moins de problèmes d’intériorisation et d’extériorisation)
    - non-imposition d’une discipline trop sévère
    - acceptation de l’enfant
    - acceptation du rôle parental
82
Q

Dans les 3 ans suivant la séparation, les mères ayant la garde d’enfant subissent des changement de… (2)

A
  1. Emploi (revenus baissent bcp)
  2. Résidence
    - vers quartier + pauvre offrant - de soutien
    - arrachement des enfants de leurs amis, de d’autres services de soutien et de leur environnement habituel.
83
Q

Vers quel âge a lieu la 5e crise de Erikson (identité vs confusion des rôles)?

A

12-18 ans (adolescence)

84
Q

Quelle est la force adaptative acquise durant la 5e crise de Erikson?

A

La fidélité

85
Q

Qu’est-ce que l’identité selon Erikson?

A

Choix conscient des valeurs personnelles
- contrairement au jeune enfant qui adopte les valeurs/croyances familiales et sociétales qui l’entourent sans trop se poser de questions.

86
Q

Qu’est-ce que la confusion des rôles selon Erikson?

A

Si l’ado a + de difficultés à traverser la crise (raisons personnelles, familiales ou économiques):
1. Misère à trouver sa place en société
2. Tendance à présenter des comportements avec des conséquences néfastes:
- abus de drogues
- hypersexualité
- décrochage scolaire

87
Q

Comment définir l’équilibre acquis durant le 5e crise de Erikson?

A

Issue de cette crise = développement d’une base identitaire plutôt saine.
- permet d’utiliser les acquis des crises précédentes pour travailler dans le même sens que les valeurs personnelles choisies au niveau identitaire

Nécessité d’un équilibre : développer une identité saine tout en évitant la fermeture complète et l’intolérance face aux différences.
- esprit de clan à l’adolescence : loyauté extrême envers un groupe d’amis particulier; intolérance face aux groupes de jeunes qui sont différents; peut représenter un mécanisme de défense contre la confusion des rôles.

88
Q

Comment définir la fidélité acquise au cours de la 5e crise de Erikson?

A

Capacité de faire des engagements + sérieux.
- valeurs
- activités personnelles
- vie amoureuse

Capacité de faire des compromis et sacrifices en lien avec ses engagements pour parvenir à ses buts.

89
Q

Expliquer le développement de la sexualité à l’adolescence

A

La sexualité de l’ado devient adulte.

C’est un contexte de développement personnel et interpersonnel.

Rapport sexuel = opportunité développementale pour acquérir de nouvelles compétences interpersonnelles nécessaires au besoin d’intimité.

Sexualité = espace d’échange entre le rapport au corps, à soi et à l’autre.

Élargissement des répertoires sexuels au fil de l’adolescence:
1. Masturbation (le + répandu)

  1. Rapport sexuel
    - premier échange érotique
    - devient de plus en plus personnel: étreinte, baiser chaste, baiser passionné, caresses non génitales, attouchement léger de la partie supérieure du corps, caresses génitales, comportements bucco-génitaux, pénétration.
  2. Activités sexuelles avec partenaire non romantique
    - hook-up
    - exposition sociale sexualisée
    - souvent avec des amis et non des inconnus.
90
Q

Donner approximativement les âges auxquels les ado ont leur première relation sexuelle et situer la précocité et tardiveté.

A

Première relation sexuelle en moyenne vers 17 ans.

50% des ados ont leur première relation avant 18 ans.

Premier coït = transition vers vie sexuelle active.

Précocité = première relation à 15 ans ou -.

Tardiveté = première relation à 19 ans ou +

91
Q

Décrire le développement de l’identité sexuelle.

A
  1. Affirmation de la masculinité/féminité
  2. Soi sexuel = façon dont les jeunes évaluent leur sexualité et l’intègrent à leur identité.
92
Q

Déterminer les catégories de surpoids en pédiatrie selon les différents paramètres: rapport poids/taille et IMC

A

Voir les tableaux avec les percentiles dans le doc résumé.

93
Q

Quels sont les paramètres de préférence à utiliser pour classifier la surcharge pondérale pour les 2 groupes suivants:
0-24 mois
2 ans et +

A

0-24 mois: en fonction du rapport poids/taille pour l’âge et le sexe
2 ans et +: en fonction de l’IMC

94
Q

Nommer des causes de l’obésité

A
  1. Rebond adipocytaire
    - si le rebond adipocytaire survient avant 6-7 ans = facteur de risque d’obésité
  2. Génétique
    - composition corporelle (% et distribution du tissu adipeux) = héritable
  3. Origine ethnique
    - afro-américaine, amérindiens, asiatiques et latino-américains = à + haut risque
  4. Conditions in utero
    - programmation métabolique: conditions énergétiques in utero excédentaires ou restrictives
    *cause impact métabolique (dont l’obésité) à long terne chez les bébés macrosomes et les nouveaux-nés de petit poids ayant une accélération rapide de la prise pondérale post-natale.
  5. Statut pondéral des parents
    - avant 2 ans: si parents obèses, largement prédictif d’une obésité future chez l’enfant
    - âge préscolaire : un tiers resteront obèses à l’âge adulte si parents sont obèses
    - âge scolaire: la moitié resteront obèses à l’âge adulte si parents sont obèses
    - adolescence: 75% resteront obèses à l’âge adulte si parent = obèse.
95
Q

V ou F?
À partir de 7 ans, le statut d’enfant obèse est + prédictif que l’obésité parentale.
Donc, à partir de 7 ans, si tu es obèse, cela te prédispose + à être obèse à l’âge adulte que le fait que tes parents soient obèses.

A

Vrai

96
Q

Qu’est-ce que l’obésité exogène/primaire?

A

La + fréquente (95%).

Aucune cause organique.

Plutôt un déséquilibre entre la consommation alimentaire et la dépenses d’énergie (attribuable à plusieurs facteurs impliquant le milieu familial et l’environnement).

Signes observables: grande taille (croissance osseuse accélérée)

97
Q

Nommer des causes d’obésité exogène (8)

A
  1. Mauvaises habitudes alimentaires
  2. Mode de vie sédentaire
  3. Durée de sommeil insuffisant
  4. Facteurs sociofamiliaux et économiques défavorables
  5. Hyperphagie
  6. Dépression
  7. Médicaments (anticonvulsants, psychotrope)
  8. Affection psychologique
98
Q

Qu’est-ce que l’obésité endogène?

A

La moins fréquente (5%)

Cause organique identifiable
- syndrome GÉNÉTIQUE
- endocrinopathie

Signes observables:
- phénotype particulier
- petite ou grande taille
- ralentissement de la croissance structurale

99
Q

Nommer des causes de l’obésité endogène?

A
  1. Affections génétiques
    - transmission récessive ou dominante
    - lié à l’X
    - anomalies chromosomiques

Symptômes accompagnateurs
- dysmorphismes
- DI
- obésité majeure avant 5 ans

  1. Maladies endocriniennes
    - hypothyroïdie
    - syndrome de Cushing
    - syndrome des ovaires polykystiques
    - dysfonctions hypothalamiques

Symptômes accompagnateurs
- troubles ovulatoires
- céphalées
- symptômes respiratoires
- troubles digestifs
- troubles locomoteurs
- signes urinaires

100
Q

Expliquer comment les facteurs psychologiques influencent la régulation de l’appétit et les habitudes alimentaires.

A

Pour certains, l’acte de manger permet de répondre à des fonctions affectives.
- par exemple, manger pour apaiser des émotions négatives.

101
Q

Nommer des déterminants psychologiques alimentaires de l’obésité

A
  1. Désinhibition alimentaire
    - surconsommation de nourriture en réponse à des stimulus autres que la faim.
  2. Difficulté à ressentir adéquatement les signaux de faim et de satiété
  3. Restriction alimentaire (calorique et cognitive)
    - cela déclenche des épisodes de désinhibition alimentaires et d’accès hyperphagiques
    - règles rigides = empêche de ressentir les signaux de faim + satiété
    - règle de tout ou rien : si tu ne respectes pas les règles strictes établies, il y a surconsommation (prcq la personne se dit que de toute façon, j’ai échoué le défi, donc tant qu’à y être je vais manger tout ce que je veux)
  4. Stress et émotions négatives
    - déclencheurs de suralimentation
  5. Stigmatisation, discrimination et intimidation liées au surpoids
    - cercle vicieux: discrimination = détresse psychologique = suralimentation émotionnelle = surpoids
  6. Préoccupation excessive à l’égard du poids
    - adoption de régimes restrictifs causant des cycles de perte et de reprise de poids
102
Q

Nommer des troubles psychiatriques associés à l’obésité.

note: relatio bidirectionnelle entre ces troubles et l’obésité (l’obésité peut causer ces troubles, mais les troubles peuvent aussi mener à l’obésité)

A
  1. Troubles de l’humeur
  2. TDAH
  3. Trouble anxieux
  4. Troubles de personnalité
  5. Dépression
  6. Trouble d’accès hyperphagique
103
Q

V ou F?
Le trouble psychiatrique le + fréquent associé à l’obésité est le trouble d’accès hyperphagique et il touche autant les garçons que les filles.

A

Vrai

104
Q

Nommer les 5 éléments d’identification du trouble d’accès hyperphagique.

A
  1. Épisodes récurrents d’accès hyperphagiques
    - prise d’une grande quantité de nourriture pendant une période de temps limitée
    - sentiment de perte de contrôle
  2. Au moins 3 critères supplémentaires parmi:
    2.1: manger beaucoup + rapidement que la normale
    2.2: manger jusqu’à être inconfortablement rassasié
    2.3: manger sans ressentir physiquement la faim
    2.4: manger seul par gêne de la quantité de nourriture ingérée
    2.5: dégoût de soi-même/dépression/culpabilité après avoir trop mangé
  3. Souffrance marquée
  4. Au moins 1 fois par semaine et au moins 3 fois par mois
  5. ABSENCE DE COMPORTEMENTS COMPENSATOIRES INAPPROPRIÉS COMME DANS LA BOULIMIE
105
Q

Nommer des conséquences du trouble d’accès hyperphagique.

A

Sur la santé physique:
1. Obésité
- diabète
- hypertension
- dyslipidémie
- syndrome métabolique

Sur la santé mentale
Dans 67% des cas, il y a au moins 1 trouble psychiatrique comorbide
1. Trouble de l,humeur
2. Trouble anxieux
3. Troubles liés à l’usage de substances psychoactives
4. TDAH

Par rapport aux obèses sans troubles hyperphagiques, ceux avec trouble hyperphagique ont + de:
1. Comportements alimentaires inadaptés
2. Insatisfaction corporelle
3. Influence du poids dans l’évaluation de soi-même
4. Troubles psychiatriques comorbides

Manque au niveau des soins prodigués
Causes possible:
1. Manque de connaissances
2. Honte entourant comportements alimentaires
3. Peur de stigmatisation

106
Q

V ou F?
Rechercher des traitements pour la perte de poids ou pour les troubles psychiatriques comorbides est + nuisible pour le patient.
Il faudrait plutôt trouver des solutions pour traiter le trouble alimentaire lui-même.

A

Vrai.
Les programmes axés sur la perte de poids uniquement :
1. Efficacité faible
2. Difficulté de maintien à long terme
3. Aggravation des préoccupations à l’égard du poids
4. Cycles de perte et de reprises du poids
5. Sentiment de frustration lié à la restriction
6. Peut causer sentiment d’échec (qui va mener à la surconsommation pour soulager les émotions négatives)

107
Q

Quelles sont les approches à favoriser pour la prise en charge de l’obésité?

A
  1. Compréhension + globale du problème
    - prendre en compte les troubles psychiatriques associés
  2. Viser l’amélioration de la qualité de vie générale
    - et non uniquement la prise de poids
  3. VISER UN CHANGEMENT COMPORTEMENTAL
  4. Effectuer un suivi avec la prescription d’un traitement
108
Q

Qu’est-ce que le modèle des 5A?

A

Permet d’ouvrir un dialogue avec le patient et de connaître le contexte ayant mené à l’obésité.

  1. Autorisation (ask)
    - demander permission de discuter du poids
  2. Analyse (assess)
    -evaluation de l’IMC, tour de taille, stade d’obésité, explorer les motivations et difficultés liées à l’excès de poids
  3. Avis (advice)
    - donner conseils sur risque de santé associé à obésité, avantages d’une perte de poids saine, etc.
  4. Accord (agree)
    - se mettre d’accord sur des attentes réalistes, proposer traitement
  5. Aide (assist)
    - aider à découvrir les obstacles, fournir ressources, suivi régulier
109
Q

Nommer les 4 grands principes de l’approche nutritionnelle pour la prise en charge de l’obésité

A
  1. Corriger les distorsion alimentaires, tant qualitatives que quantitatives
  2. Privilégier les aliments à faible teneur calorique, mais à grande valeur nutritionnelle
  3. S’assurer de la suffisance des taux sanguins en vitamine D
  4. Alimentation saine et diversifiée
110
Q

En cas d’obésité importante associée à une comorbidité, on devrait appliquer une restriction calorique de combien de calories aux enfants de 3-12 ans et aux adolescents?

A

Enfants de 3-12 ans: restriction calorique modérée de 250 kcal/24h
Adolescents: restriction calorique de 500 kcal/24h

111
Q

Nommer les 3 principes de l’approche comportementale pour la prise en charge de l’obésité.

A
  1. Réapprentissage de l’interprétation des vrais signaux de faim et de satiété
  2. Intégrer la notion de plaisir
  3. Intervention graduelle et soutenue dans le temps
112
Q

Nommer les 4 principes de l’activité physique pour la prise en charge de l’obésité.

A
  1. Limiter les stations prolongées devant la télévision
    -1-2h/jour de médias autovisuels maximum
  2. Exercice
    - 30-60 min/jour ou 1h 3fois par semaine
    - importance de la régularité
    - programme réaliste et lentement progressif
  3. Modèle de parents actifs
  4. Utilisation de dispositifs de suivi et mesure de l’activité physique
113
Q

Pourquoi on ne privilégie par l’approche médicamenteuse dans la prise en charge de l’obésité?

A
  1. $$$$$
  2. Bénéfices limités
  3. Effets secondaires considérables
114
Q

Nommer les impacts des RS sur le bien-être, la dépression et l’anxiété.

A
  1. Si usage excessif:
    - augmentation de l’usage des RS = augmentation de la souffrance, dépression et idées suicidaires
    - explication: comparaison et cyberharcèlement
  2. Si usage modéré:
    - augmentation de l’usage des RS = augmentation du bien-être psychosocial et diminution de la solitude
  3. Si utilisation active des RS (associé au B-E)
    - permet la stimulation des sentiments et connectivité sociale
  4. Si utilisation passive des RS = lié négativement au B-E
    - favorise l’effet de comparaison et de l’envie
115
Q

V ou F?
Les filles ressentent beaucoup plus les effets négatifs des RS que les garçons.

A

Vrai.
La puberté et l’adolescence sont des évènements ++++ stressants pour les filles.
On s’attend à ce que les filles prennent soin de leur apparence physique et de leur réputation (pas facile de le faire sur les RS).
En cas de cyberharcèlement, les filles vivent +++ de détresse psychologique que les garçons.

116
Q

Nommer les impacts des RS sur le temps de sommeil.

A
  1. Effets négatifs:
    - une augmentation des RS = une diminution du temps de sommeil
    - cela a des effets sur:
    A) capacités intellectuelles
    B) santé mentale
    C) santé physique
    D) fonctionnement diurne
    E) humeur
  2. Effets positifs:
    - utilisation des RS avant de dormir = moyen d’échapper aux pensées négatives et aux ennuis
    - aide à penser à autre chose et à s’endormir
    Note: utilisation d’écrans peut, dans certains cas, compliquer l’endormissement.
117
Q

Nommer les impacts des RS sur son image corporelle (comparaison).

A
  1. Envie, tendance à la comparaison et insatisfaction
    - théorie de la comparaison sociale: si un individu n’est pas sûr de son opinion ou de ses capacités, ils se comparent aux autres pour évaluer leur propre situation.
    - image véhiculée par les RS = idéal de minceur
  2. Internalisation des normes sociétales d’attractivité peut causer:
    a) troubles alimentaires
    b) insatisfaction par rapport à son propre corps
    c) crainte d’être rejeté
    d) troubles de l’image du corps

Note: dans le cas des moins fragiles, envie de comparaison modéré peut avoir des effets positifs:
- inspiration
- motivation
- body positivity

118
Q

Nommer les impacts de l’usage excessif des RS à l’adolescence.

A
  1. Nomophobie
    - peur de ne pas avoir son téléphone dans ses mains
  2. Dépendances comportementales
    - perte de contrôle de l’usage
    - préoccupation
    - tolérance et syndrome de sevrage: irritabilité et anxiété de certains patients par le non-accès aux RS
119
Q

Nommer les 2 critères pour qualifier un usage d’excessif.

A
  1. Déficience fonctionnelle
    - non-adaptation du comportement d’usage excessif malgré présence de conséquences négatives
  2. Stabilité dans le temps
120
Q

Nommer 3 causes d’un usage excessif des RS.

A
  1. Faible estime de soi
  2. Traits de personnalité narcissique
  3. Troubles pshycologiques
121
Q

V ou F?
La prévalence de l’usage excessif des RS est plus important chez les filles que les garçons.

A

Vrai

122
Q

Nommer une nuance quant à la dépendance aux RS.

A
  1. Pas de perte des activités sociales
  2. Permet rencontre avec l’autre
  3. Déplace lieu de sociabilité vers les réseaux sociaux (à cause des restrictions parentales, agenda chargé, etc.)
  4. Dépendance au contenu et non au contenant
123
Q

Nommer ce que permettent les RS (5)

A
  1. Processus de séparation-individuation
    - affirmation de l’identité
    - production de discours sur soi-même émancipés du discours parental
    - ouverture au monde
    - lieu de connexion avec les pairs pour s’émanciper de la tutelle parentale (autonomie + liberté)
  2. Amélioration des relations sociales
  3. Accessibilité démultiplié
  4. Validation par les pairs
    - s’exprimer et se construire en obtenant la validation des pairs
  5. Lieux pour traîner ensemble